3 choses à savoir sur Ferret, la toute nouvelle IA d’Apple
Apple vient de déployer Ferret, sa première IA conversationnelle. Elle est disponible en open source.
Publié le 3 janvier 2024 à 09:40Par Tristan Carballeda
Apple vient de publier Ferret, sa première intelligence artificielle conversationnelle. L’arrivée de ce projet démontre bien que la marque à la pomme travaille en interne au développement d’un modèle d’IA proche de ChatGPT. Selon les dernières rumeurs, Apple aurait plusieurs mois de retard dans la confection de son modèle de langage.
Ferret est donc la première pierre d’une longue route pour Apple. Publié comme un projet open-source par la firme de Cupertino, le projet a été présenté en détail par le chercheur Zhe Gan, spécialiste des questions de l’intelligence artificielle. Selon les informations qu’il a donné sur ce projet, Ferret aurait été développée conjointement par les équipes d’Apple et des chercheurs de l’université de Columbia.
Une IA descriptive
Ferret serait plus précis que GPT-4 dans la description des images. Car c’est là le grand point fort de l’intelligence artificielle d’Apple. Cette dernière doit être capable de transcrire de façon très précise la composition d’une image. Une compétence encore assez rare dans le monde des IA.
Ferret, un programme unique
En plus d’être différent par nature, en se concentrant sur l’IA, Ferret est un vrai projet à part pour Apple. En effet la marque à la pomme a présenté ce nouveau programme selon une licence “open source”. Autrement dit tout le monde peut utiliser, modifier ou améliorer Ferret à sa guise.
L’utilisation de cette licence très permissive contraste avec les pratiques historiques d’Apple, connue pour renfermer tous ses outils dans un écosystème très protégé. Ce n’est cependant pas la première fois qu’Apple présente un projet “open source” dans son histoire. La marque à la pomme avait déjà utilisé cette licence par le passé notamment pour son service Webkit ou encore pour développer un langage de programmation Swift.
Comment accéder gratuitement aux sites bloqués en ligne partout ?
Par Aashish Sharma
22 juillet 2022
débloquer des sites en ligne facilement
Les cas de blocage de sites Web augmentent chaque année en raison de nombreux facteurs. Dans de nombreux pays, en raison d’une censure accrue, les gouvernements censurent activement l’accès à Internet et obligent les utilisateurs à s’éloigner même des sites Web et des réseaux sociaux populaires. Des cas similaires se produisent également dans les écoles et les bureaux, où les utilisateurs sont obligés de rechercher des méthodes pour accéder aux sites Web bloqués.
Dans cet article, vous pouvez découvrir plusieurs moyens simples de contourner la censure pour accéder aux sites Web bloqués. Ces méthodes faciles à utiliser et efficaces incluent l’utilisation de VPN, d’extensions, de piratage DNS, de sites Web proxy et autres. De même, voici quelques-uns des moyens les plus efficaces pour accéder gratuitement aux sites Web bloqués.
Important : Si votre bureau (ou école) a interdit certains sites Web sur son réseau, les débloquer pourrait enfreindre vos règles de travail. Nous ne vous conseillons donc pas d’essayer de contourner les filtres dans ces cas-là.
Comment débloquer des sites Web ?
Bien qu’il existe plusieurs façons de débloquer les sites Web bloqués, nous avons répertorié les plus pratiques qui garantiront également votre confidentialité.
1. Utilisez VPN pour débloquer en ligne
Comme son nom l’indique, un logiciel VPN (Virtual Private Network) agit comme une couche cachée qui ne révèle pas votre véritable adresse IP. Lorsque vous utilisez un VPN, le trafic de votre appareil passe par un serveur VPN qui n'est pas bloqué par le gouvernement ou le FAI, vous permettant ainsi de naviguer sur des sites Web.
D’après notre expérience et les avis d’experts, l’utilisation d’un service VPN fiable est le meilleur moyen de débloquer facilement des sites Web. Tous les VPN populaires ont leurs applications pour Windows, macOS, Android, iOS, Linux, etc., ce qui facilite le débloquement de sites au travail ou à l'école.
Si vous souhaitez approfondir vos connaissances, vous pouvez consulter notre article détaillé sur ce qu’est un VPN et comment il fonctionne. Voici quelques excellents forfaits VPN à essayer : mais payant$
PIA (Accès Internet Privé)
ExpressVPN
NordVPN
Si une sécurité de premier ordre n’est pas votre objectif principal, vous pouvez également essayer les services VPN gratuits pour ouvrir les sites bloqués.
2. Débloqueur de sites Web : utilisez des sites Web proxy
Très souvent, dans un environnement professionnel, les employeurs fixent certaines limites pour restreindre votre accès à certains sites Web et services particuliers tels que le streaming vidéo, les réseaux sociaux ou même les e-mails personnels. Parfois, vous avez besoin d’un moyen d’accéder aux sites Web bloqués, et dans ces situations, les sites Web proxy agissent comme une méthode de sauvetage.
Notez cependant qu’un proxy de déblocage n’est pas aussi sécurisé qu’un VPN. Donc, si vous restez discret sur votre travail, la méthode 1 est celle à choisir.
Sur le Web, il existe des centaines de sites Web proxy qui rendent votre expérience Web « illimitée ». Un site Web proxy camoufle le site bloqué des FAI et vous permet d'accéder aux sites Web bloqués.
Par exemple, si Facebook est bloqué par votre institution, vous pouvez accéder à un site proxy et saisir l'URL bloquée pour accéder au service : mais payant$
Smartproxy.com
Hidemyass.com
Spysurfing.com
Nota: Sinon gratuit avec:
=== https://protonvpn.com/fr/free-vpn
=== Opéra vpn qui vient avec le fureteur: Fonctionne dans le navigateur (aucune installation séparée requise)
N'enregistre pas les données utilisateur
N'affiche aucune annonce
Fonctionne en mode navigation privée
Fournit des serveurs VPN gratuits en Amérique, en Asie et en Europe
Peut contourner le VPN pour les moteurs de recherche par défaut
=== Cloudflare VPN (Android, iOS)
=== Speedtest VPN (Android, iOS), mais avec 2GB par mois.
=== https://www.hotspotshield.com/, sans limite de DNL, mais peu de serveurs.
3. Utilisez l'IP plutôt que l'URL
La plupart d’entre vous savent peut-être que l’URL de chaque site Web possède une adresse IP et que les autorités bloquant le site ont peut-être simplement stocké l’URL au lieu de l’adresse IP. Dans ce cas, vous pouvez utiliser l'adresse IP d'un site Web pour ouvrir des pages Web interdites dans votre navigateur Chrome.
Sous Windows, tapez tracert websitename.com dans l'invite de commande pour obtenir l'adresse IP.
Sur Mac, ouvrez Network Utility > cliquez sur l'option Traceroute en haut et entrez l'adresse du site Web pour trouver son adresse IP.
Pour iPhone et Android, recherchez des applications portant le nom Traceroute sur l'App Store et le Play Store.
Sous Linux, tapez dig websitename.com dans Terminal pour obtenir l'adresse IP.
4. Accédez aux sites bloqués dans Chrome
Il est également possible que Chrome ait bloqué un site Web particulier sur votre ordinateur ou que quelqu'un d'autre l'ait configuré pour le faire. Dans ce cas, vous pouvez suivre quelques étapes simples pour modifier des paramètres spécifiques afin d'autoriser les autorisations d'accès à ce site Web particulier.
débloquer des sites dans Chrome
Pour débloquer des sites Web dans de tels cas, entrez l'adresse Web du site Web dans Chrome et vers la gauche de la barre d'adresse, voyez l'icône. Cliquez dessus et recherchez les paramètres du site pour modifier le statut bloqué.
Si vous rencontrez des problèmes pour visiter YouTube, découvrez comment débloquer YouTube et notre guide de dépannage YouTube dédié.
5. Utilisez Google Traduction
Les instituts ou même les pays n’interdisent parfois pas Google Translate. Probablement parce qu’il s’agit d’un outil éducatif et que personne ne le considère comme suffisamment puissant pour débloquer des sites dans les écoles ou les bureaux. Ainsi, avec cet outil, vous pouvez contourner la restriction en convertissant le site Web bloqué dans une autre langue que vous connaissez peut-être.
Essayez Google Translate et voyez par vous-même ; Collez simplement l'URL, puis cliquez sur l'URL qui apparaît dans la section traduite.
6. Contourner la censure via les extensions
Si les sites Web bloqués sont de nature dynamique, comme Facebook ou YouTube, vous devriez alors essayer ces extensions. Hola(a eut ses problêmes par le passé) et ProxMate(plusieurs se sont plaint) sont quelques-uns extensions que vous pouvez utiliser pour accéder aux sites Web bloqués sur Chrome et d'autres navigateurs. UltraSurf est l'une de ces extensions efficaces qui vous permet de naviguer librement en utilisant son réseau proxy crypté. Il est suffisamment puissant pour vaincre les pare-feu.Mais tous ces extention dans Chrome,doivent être essayer avec prudence , sinon opera vpn est le meilleur gratuit!
7. Remplacez votre serveur DNS (DNS personnalisé)
Nous avons déjà discuté de cette méthode dans un sujet distinct nommé DNS Hack. Vous pouvez simplement utiliser cette méthode et contourner le blocus. Cette méthode consiste généralement à utiliser Google DNS ou OpenDNS pour accéder à Internet. Voici les étapes détaillées à ce sujet.
Le service DNS 1.1.1.1 de Cloudflare prétend être le service DNS le plus rapide et axé sur la confidentialité. Cloudflare a également mis à disposition son service DNS 1.1.1.1 via les applications Android et iOS. J'utilise souvent cette méthode en un clic pour accéder aux sites bloqués dans ma région.
DNS cloudflare
8. Accédez aux archives Internet – Wayback Machine
Wayback Machine est un service intéressant qui stocke une copie de presque tous les sites Web sur Internet. Il enregistre plusieurs versions d'un site Web et vous pouvez l'utiliser pour accéder aux versions précédentes d'un site Web. Les utilisateurs peuvent également l'utiliser pour parcourir le contenu bloqué en ligne.
Ainsi, même si certains services ou sites Web disparaissent, la Wayback Machine vous soutient. De plus, Internet Archive contient également de nombreux films, documentaires, jeux nostalgiques, livres électroniques gratuits, etc.
9. Utilisez le flux RSS du site Web
Les lecteurs RSS sont utiles pour obtenir du nouveau contenu et le lire facilement. Vous pouvez récupérer le flux RSS du site Web bloqué et l'ajouter à votre lecteur. Ici, le problème est que certains lecteurs RSS peuvent charger une page Web entière au-dessus de leur interface utilisateur, qui pourrait être utilisée pour accéder à un site Web bloqué.
10. Utilisez TOR (The Onion Router)
Si vous êtes un défenseur de la vie privée, vous connaissez peut-être déjà le très populaire navigateur Tor. Cela pourrait agir comme un outil de contournement du bloqueur Web si vous le configurez correctement. Dans de nombreux cas, vous pouvez débloquer des sites Web à l’école ou au bureau tout en restant anonyme. Il y a un double avantage : vous pourrez également vous débarrasser de tout type de surveillance.
Après les VPN et les proxys, l'utilisation de Tor est la méthode la plus puissante pour débloquer des sites. Il est également utilisé comme passerelle vers les sites du dark web, ou sites .onion, qui sont bloqués sur votre web habituel. Vous pouvez lire notre article détaillé sur Tor pour en savoir plus sur son fonctionnement.
Astuce : utilisez Tor sur VPN
Outre le simple contournement du bloqueur Web, si vous souhaitez explorer des moyens d'améliorer la sécurité de votre ordinateur, vous pouvez également opter pour la combinaison mortelle de TOR et de VPN. De nombreux VPN comme NordVPN et ExpressVPN proposent une technologie comme Onion Over VPN, qui offre une couche de protection supplémentaire.
Autres méthodes peu courantes pour débloquer des sites Web en ligne
Si vous souhaitez vraiment accéder à un site Web bloqué, vous pouvez également utiliser les méthodes suivantes. Cependant, dans certains cas, les résultats finaux peuvent ne pas ressembler au site Web réel.
1. Changer de réseau Internet
La plupart des FAI fournissent une adresse IP dynamique aux utilisateurs, qui change de temps en temps. Il est donc possible qu’un propriétaire de site Web ait bloqué votre adresse IP particulière depuis un certain temps. Dans ce cas, vous pouvez accéder à ce site bloqué en redémarrant votre routeur Wi-Fi pour forcer le FAI à vous attribuer une autre adresse IP.
Un autre moyen simple de contourner les restrictions consiste à utiliser votre réseau de smartphone personnel si votre administrateur réseau a bloqué certains services particuliers. Bien que cette méthode ne soit pas infaillible à 100 %, elle constitue une alternative intéressante et légale à la violation des règles de votre bureau.
2. Utilisez le convertisseur HTML en PDF
SodaPDF fournit un service en ligne gratuit qui peut vous aider à télécharger directement une page Web sur votre ordinateur sans même y accéder. Visitez simplement ce lien https://www.sodapdf.com/html-to-pdf/ et entrez l’URL souhaitée. C'est ça. Il existe d'autres services de contournement du bloqueur Web du convertisseur HTML en PDF que vous pouvez essayer.Certains services ont besoin de votre URL et ils envoient simplement la page Web débloquée. Dans l’ensemble, c’est un moyen simple de débloquer un site Web sans proxy ni VPN.
3. Utilisez Firefox depuis une clé USB
Si votre école ou votre bureau prend des mesures pour restreindre l’accès aux sites, je ne serai pas surpris que vous ne soyez pas autorisé à installer des extensions sur le navigateur Web pour ouvrir les sites Web pour votre usage personnel. Dans ce cas, vous pouvez installer un navigateur Web comme Firefox portable sur une clé USB. Associez-le à un bon service proxy de déblocage et vous avez tout ce qu’il vous faut.
4. Méthode de refonte d'URL
Il existe des cas où un site Web particulier est hébergé dans un VPN et aucun certificat SSL vérifié n’est installé. Pour ces sites Web, vous pouvez simplement accéder à la barre d'adresse de votre navigateur Web et essayer de taper https://www.url.com, au lieu d'accéder à www.url.com ou https://www.url.com. Cette modification peut afficher un avis de sécurité. Appuyez sur l’option Continuer quand même et visitez le site Web. Ce n’est pas une méthode infaillible, mais elle peut parfois s’avérer utile.
5. Changer le proxy réseau dans les navigateurs
Votre collège ou institut peut avoir plusieurs proxy pour son réseau. Il peut donc arriver que certains sites Web soient restreints sur un proxy, mais accessibles sur un autre. Vous pouvez essayer la navigation par proxy pour accéder aux sites Web bloqués.
dans votre collège.
La désactivation des paramètres de proxy réseau dans votre navigateur Web n'est pas une tâche difficile. Il vous suffit de trouver l’option connexions/réseau dans les paramètres de votre navigateur web. Là, vous pouvez sélectionner l’option sans proxy ou en utiliser une autre qui offre une navigation sans restriction dans votre institution. Par exemple, voici une fenêtre de paramètres montrant comment modifier les paramètres dans le navigateur Web Firefox :
paramètre de proxy Firefox
Voici quelques-unes des méthodes les plus efficaces et les plus faciles à utiliser pour contourner la censure imposée à vos sites Web préférés. Faites-nous savoir lequel préférez-vous pour accéder aux sites Web bloqués dans votre région.
15 astuces pour détecter une "fausse" photo générée par une IA (Midjourney, Dall-E, Stable Diffusion...)
Les générateurs d’images par IA tels que DALL-E, Midjourney ou encore Stable Diffusion sont aujourd’hui capables de créer des photos très réalistes. Cette émergence de l’intelligence artificielle remet en question la fiabilité des images et renforce la nécessité du fact checking. Comment agir face au nombre considérable d’images qui se présentent à nous ? Comment distinguer une vraie photographie d’une fausse ? Voici nos astuces pour détecter les images générées par IA et éviter les fake news.
Les IA génératives évoluant très vite, il est fort possible que les points mentionnés dans ce dossier ne reflètent rapidement plus l’état de l’art en termes de détection des défauts d’une IA. Nous tâcherons de mettre régulièrement à jour cet article.
L’image à l’heure des réseaux sociaux et des IA
Alors que les formes de désinformation et de manipulation ne cessent de se multiplier – notamment depuis l’adoption en masse des réseaux sociaux –, vérifier l’information qui se présente à nous est essentiel. En effet, nous vivons aujourd’hui à l’ère de la « surinformation », dans lequel tout le monde a la possibilité de créer ou relayer une information. Il devient également de plus en plus complexe de démêler le vrai du faux.
Les images, les vidéos ou les photographies avaient jusqu’alors un rôle de témoignage. C’est en partant de ce postulat que le métier de photoreporter s’est répandu, afin de transmettre la vérité et l’information issue du terrain, à travers des images marquantes, qui pouvaient difficilement être contestées.
Mais aujourd’hui, les progrès fulgurants des IA génératives (Midjourney, Dall-E, Stable Diffusion, etc.) sont tels qu’il sera bientôt impossible de distinguer une « vraie » photo d’une « fausse« . Or, ajouter cela à un monde où l’information est déjà défaillante serait nous pousser vers la désinformation massive. Face à cela, deux risques se présentent : soit plus personne ne croira les médias, soit les fausses informations règneront – ce qui dans les deux cas constituera un danger pour notre société.
Il est donc essentiel d’entrainer notre esprit critique et notre discernement dès maintenant, afin de ne pas tomber dans les pièges de la désinformation.
Midjourney, Dall-E et Stable Diffusion sont des IA génératives. À partir d’un simple prompt – une requête écrite détaillant le visuel attendu – ces logiciels sont capables de créer des visuels de toutes pièces en seulement quelques secondes.
Pour cela, ces IA se basent sur le machine learning. En s’entrainant à partir d’une base d’images conséquentes, l’IA apprend à reconnaître les liens entre un élément graphique et un texte, puis à reproduire ce lien de façon autonome. Pour chaque requête, l’IA tente de repérer des éléments dans sa base de données qui pourraient correspondre à ce qui lui est demandé puis génère un visuel en s’inspirant des images correspondantes.
Les IA « texte vers image » reposent sur une base de données dont l’origine demeure pour l’instant incertaine. Stable Diffusion se serait ainsi basé sur un total de 2,3 milliards d’images dont la majorité proviendrait de Pinterest, de sites de e-commerce, des sites WordPress.com ou encore de Flickr – soit des images potentiellement soumises au droit d’auteur.
Dès lors, ces « visuels » créés par les IA posent un certain nombre de questions. Dans un premier temps, à qui reviennent les droits d’auteur de ces visuels ? Pour l’instant, le flou est assez complet sur la question juridique et éthique et des discussions doivent avoir lieu avec le législateur.
En attendant, voici quelques astuces pour analyser les images et réussir à déterminer si une photographie a été générée par une IA ou si elle est bien réelle.
Observer les détails des images pour y déceler des incohérences
Avant toute chose, il est nécessaire d’analyser l’image dans ses moindres détails afin de potentiellement y déceler des incohérences. En effet, l’IA rencontre encore de grandes difficultés avec certaines parties du corps et avec la restitution des détails.
Analyser la structure des mains et des pieds, qui mettent l’IA en difficulté
L’intelligence artificielle est confrontée à une difficulté pour représenter les mains et les pieds. En effet, les logiciels ont tendance à créer trop de doigts et à déformer les proportions des phalanges, entre autres. Observer les mains et les pieds sur une image est donc généralement un bon moyen de détecter une image générée par une IA.
Le problème du nombre de doigts semble avoir été résolu (dans une certaine mesure) avec la version 5 de Midjourney, mais les proportions des phalanges ainsi que la position des doigts peuvent toujours être un indice. En analysant bien ces deux images, on peut constater une différence de taille et de grosseur entre les doigts de chaque main.
Il est également utile de regarder les articulations et proportions de certaines parties du corps, qui peuvent parfois donner un indice sur l’authenticité de la photographie.
Regarder la peau
La peau est l’un des éléments les plus complexes à reproduire. Les images générées par IA ont tendance à donner une apparence étrange à la peau, en particulier à celle du visage, qui tend à ressembler à de la cire ou du plastique, voire à un personnage de jeu vidéo.
Chercher l’erreur : les dents et les yeux
L’intelligence artificielle a tendance à être un peu généreuse sur les dents et à créer des sourires suspects, qui comporte beaucoup plus que 32 dents. Les yeux quant à eux tendent à être un peu trop écartés, trop blancs, parfois sans pupille ou trop brillants.
Analyser les textures
Les textures des tissus et des cheveux sont également peu naturelles lorsqu’une image est générée par une IA. Les vêtements sont trop brillants, les tissus semblent patinés et paraissent synthétiques, comme si l’image était passée par un traitement de réduction de bruit un peu trop violent. Le grain de l’image est particulier, loin de celui d’une photographie – et parfois plus proche de celui d’un jeu vidéo. C’est d’autant plus vrai avec les images générées par Midjourney.
Chercher du texte : l’IA a du mal à générer quelque chose de plausible
Dans le doute, chercher des éléments de texte dans l’image permet toujours de trouver des indices cruciaux. Les blasons, les slogans, les banderoles en arrière-plan ou encore les brassards : chacun de ces éléments est généré par l’intelligence artificielle grâce à des lettres et des symboles disposés de façon aléatoire.
Sur cette image, on remarque ainsi qu’aucun mot n’est cohérent, que ce soit sur les affichages en PLV ou sur le polo de Harry. Cela permet de décrédibiliser rapidement cette photo du couple Meghan et Harry ayant pris un peu de poids, se promenant dans les allées d’un supermarché américain.
Chercher dans le détail : les objets du quotidien
Si l’intelligence artificielle est capable d’illustrer des scénarios complètement imaginaires, il semblerait qu’elle invente également des objets en tout genre qui peuvent attirer l’attention des publics les plus avertis. En effet, les chapeaux, accessoires, téléphones portables, appareils photo et caméras sont souvent sujets à des déformations. Chercher ce genre de détails dans les photographies peut donc devenir un réflexe payant.
L’importance du décor dans une photo
L’arrière plan grouille souvent d’indices lorsqu’une image est générée par IA. En observant les coins, les zones de flous et les décors, vous pourriez découvrir des éléments irréalistes.
Observer l’architecture
L’IA générative semble avoir du mal avec les motifs répétitifs. Certains bâtiments voient ainsi leur architecture totalement déformée. Lorsqu’il s’agit de monuments connus, une simple recherche Google permet de comparer les images du bâtiment pour découvrir les incohérences.
Sur cette image surréaliste montrant le Pape de dos, les colonnes ne sont absolument pas alignées, ce qui ne ressemble en aucun cas à l’architecture du Vatican. Bien sûr, l’apparition d’une soucoupe volante devant le Pape suffit à lever le doute – mais dans bien d’autres cas, il est moins facile de discerner le vrai du faux.
Certains décors basiques comme un immeuble ou une rue peuvent également comporter des défauts facilement observables. Les fenêtres, les pierres d’un bâtiment, les poteaux, les vitres, ou encore les marches peuvent ne pas être alignés, et ainsi permettre d’identifier une image retouchée ou générée par une IA.
Observer l’arrière-plan et les décors
Plus l’image comporte d’informations, notamment avec les représentations de foule, plus l’IA commet des erreurs cruciales en arrière-plan. Il est donc nécessaire de chercher dans les détails, dans les zones de flou et dans les recoins de l’image. Certaines incohérences surgiront, comme des mains non rattachées à un corps ou bien des personnes déformées, parfois sans visages ou sans nez.
Sur cette image, on peut observer deux gants blancs qui semblent n’appartenir à aucune des femmes ainsi que deux paires de lunettes complètement déformées.
Ici, la mise au point est faite sur les jeunes femmes au premier plan, ce qui permet – au premier abord – de croire à une véritable photographie. Mais encore une fois, il est nécessaire de ne plus se contenter d’un bref coup d’œil à une image pour y croire.
En analysant les zones de flou dans l’image ci-dessous, on se rend compte que l’homme en arrière-plan a des jambes totalement déformées, beaucoup trop fines par rapport au reste de son corps, et que son bras gauche est plus maigre que son bras droit. En revanche, force est de reconnaître que le portrait de cette personne (fictive) est très photoréaliste.
Opter pour un regard photographique
Lorsque vous regardez une image, il est toujours intéressant de vous interroger sur sa conception. Comment la photographie a été réalisée, composée et comment vous pourriez potentiellement la reproduire ? En regardant les images avec un esprit de photographe, vous pourrez plus facilement détecter les clichés irréels.
Prêter attention à la perspective
Analysez les différents plans et la composition des images. Vous vous rendrez compte que l’intelligence artificielle est incapable de réalisme en ce qui concerne la perspective et les points de vue. Sur cette image par exemple, on peut vite remarquer la présence de la Tour Eiffel, qui semble posée sur la route – un point de vue totalement irréaliste si l’on jette un rapide coup d’oeil à la disposition des rues sur une carte. En outre, on observe une énorme différence de saturation des couleurs entre le premier et le second plan (voir point suivant).
Observer les couleurs
Les couleurs de l’image vont-elles ensembles ? Le niveau d’exposition, de contrastes, de saturation est-il homogène ? Analyser ces informations peut vous permettre de relever des incohérences entre les éléments d’une image. L’IA générative dispose d’une grande base de données, dont elle va s’inspirer afin de créer des visuels. Elle marie ainsi des styles complètement différents, sans idée de ce qui peut paraître réaliste ou non. Cela se traduit parfois par des couleurs qui ne vont pas ensemble sur une même image, et qui ne paraissent pas réalistes par rapport au contexte de l’image.
Ici par exemple, la netteté du chien et de son ballon ne correspond pas à celle de l’arrière plan. La différence de saturation entre le ciel et les couleurs du premier plan n’aurait également pas pu être obtenu avec un appareil photo.
Analyser le style photographique
De la même manière que l’IA ne parvient pas à créer un rendu réaliste et uniforme vis à vis des couleurs d’une image, il lui arrive également de mélanger les styles photographiques. Certaines différences de style, de saturation, de grain ou de couleurs peuvent donner une impression de collage à une image. Mettre votre regard photographique au service de vos analyses peut ainsi vous permettre de détecter plus facilement les fausses photographies.
Les outils de détection d’images générées par IA
Certains outils permettent d’évaluer la probabilité qu’une image ait été créée par une IA. Gan Detector est un outil gratuit et en ligne, qui a le bénéfice d’être facile d’utilisation. En moins d’une seconde, la plateforme indique son résultat : « Maybe GAN generated » ou « Maybe not GAN generated » (GAN signifiant generative adversarial network ou réseau adverse génératif, précédé qu’utilisent les différentes IA pour générer un visuel).
Ici, la plateforme indique que l’image a probablement été générée par un GAN. En effet, celle-ci a été faite sur Midjourney, chose que quiconque aurait pu deviner puisque John Lennon et Yoko Ono ont chacun un doigt en trop.
Cependant, le logiciel ne semble pas avoir progressé aussi vite que l’intelligence artificielle et ne parvient pas à détecter toutes les fausses photographies. Ici, la plateforme indique que l’image n’a probablement pas été générée par un GAN, alors qu’elle a été créée sur Midjourney.
Il est donc essentiel de savoir vérifier par soi-même l’authenticité d’une photographie – et donc d’être capable de l’analyser. Pour cela, n’oubliez pas de vous questionner sur son origine et sur la façon dont celle-ci a pu être générée.
Mise à jour : Gan Detector n’est à ce jour plus disponible, ce qui est certainement dû à son manque d’efficacité. Il existe cependant d’autres logiciels similaires tels que AI Image Detector, qui parvient à détecter plus régulièrement les images générées par IA, même s’il commet encore énormément d’erreurs.
Midjourney, Dall-E, Stable Diffusion : ne plus simplement croire ce que l’on voit
Par principe, le fact checking devrait être un réflexe dès que l’on reçoit une information, notamment sur les réseaux sociaux. Mais, désormais, cette nécessité vaut aussi pour les images, qui avec Photoshop, les deep fake et aujourd’hui l’IA ne nous permettent plus de simplement « croire ce que l’on voit ».
Chercher un éventuel crédit photo ou des métadonnées
Lorsque vous regardez une image, questionnez vous systématiquement sur son contexte. Par qui a t’elle été créée, quand et par quel moyen ? Pour savoir tout cela, n’oubliez pas de toujours chercher une éventuelle légende, un crédit photo et de chercher une potentielle légitimité chez le créateur. Est-il journaliste, photographe ? Ces données peuvent être indiquées dans le média, et si celles-ci ne le sont pas, elles seront très probablement mentionnées dans les métadonnées d’une image. La présence de données techniquesdans les EXIFS comme la vitesse d’ouverture, la focale, ou l’appareil photo utilisé permet également de savoir que l’image a été générée par un appareil photo.
Malheureusement, les images partagées sur les réseaux sociaux voient leur métadonnées supprimées automatiquement. C’est pourquoi certains entreprises comme Nikon, Adobe ou encore le New York Times se sont réunis afin de créer la Content Authenticity Initiative, qui pousserait les réseaux sociaux à conserver les métadonnées telles que les appareils et logiciels utilisés ou les potentielles modifications apportées à l’image.
Mais en attendant, face à une absence de métadonnées pour une image, une recherche inversée pour retrouver l’origine de l’image peut être nécessaire.
Prendre le contrepied des progrès technologiques : les outils de recherche inversée
Le détournement d’image n’est pas né avec l’IA ni avec les réseaux sociaux, et était déjà très répandu lors des campagnes de propagandes au 20e siècle. Mais aujourd’hui, le danger est d’autant plus présent que la manipulation de l’information est à la portée de tous. Aussi, la sensibilisation à ce sujet est d’autant plus nécessaire et le processus de vérification de l’information – qu’elle soit écrite ou visuelle – reste essentiel.
Pour la plupart des cas, l’information transmise par une image peut être démentie en une rapide recherche Google. Parfois, l’image s’avèrera être complètement fausse, issue d’un photomontage ou générée par une IA. Dans ce cas vous constaterez qu‘aucun média traditionnel ne reprend l’information – ou alors justement dans un sujet de fact checking. Si l’on prend la fameuse image de Donald Trump arrêté par des policiers, il suffit de faire une recherche « Donald Trump arrêté » pour voir qu’aucun média traditionnel n’a traité du sujet.
TinEye
Le logiciel TinEye, lui, propose d’effectuer une recherche inversée. Il vous suffit de glisser votre image ou de copier le lien de celle-ci dans TinEye. Le logiciel donne ensuite les occurrences de votre image sur Internet – une façon d’obtenir plus de contexte sur celle-ci.
Malheureusement, TinEye possède ses failles. En effet, certaines images virales ne semblent par remonter, comme pour cette image d’Emmanuel Macron générée par Midjourney.
La recherche inversée via Google Images
La recherche inversée grâce à Google Images reste probablement la solution la plus efficace pour retrouver l’origine d’une image – ou du moins pour obtenir plus d’informations et de contexte autour de celle-ci.
Pour cela il suffit de cliquer sur l’appareil photo à droite de la barre de recherche Google et de glisser votre image. Le moteur de recherche ressort alors tous les résultats contenant votre image, que ce soit sur des sites de particuliers, de professionnels, des médias ou encore Twitter. Si l’image ne ressort dans aucun média traditionnel ou si elle n’apparait que sur Twitter, il s’agit très probablement d’une « fausse » photo.
Réfléchir au-delà de l’image
Un élément majeur à prendre en compte est la probabilité du scénario. Une photographie du pape en train de fumer un cigare ou portant une doudoune Balenciaga semble fortement improbable et suggère très rapidement l’utilisation de l’IA.
Le risque de désinformation se situe alors dans les images vraisemblables, telles cette photographie d’un homme blessé lors d’une manifestation, ou une rencontre improbable entre personnages politiques.
Malheureusement, les IA génératives semblent progresser à un tel rythme que les « artefacts » commis par ces logiciels n’existeront bientôt plus. Ces progrès affectent déjà les outils de vérification qui ne sont plus capables d’apporter un diagnostic correct.
Il sera donc de plus en plus compliqué de détecter si une photographie est réelle ou non. Ainsi, par principe, après avoir vu passer une image, que ce soit sur un événement d’actualité ou non, il devient de plus en plus nécessaire d’entamer des recherches sur le sujet dans des médias officiels, et non plus de simplement « croire ce que l’on voit ».
Google Magic Compose : l'IA qui répond aux SMS à votre place
Maurine Briantais
27/12/23 18:24
En panne d'inspiration pour envoyer un SMS ? Pas de souci avec la fonction Magic Compose, l'IA de Google qui répond à des messages à votre place dans Google Messages. Une nouveauté qui arrive enfin en France.
Échanger par message peut être un véritable casse-tête. Que ce soit parce que la discussion tombe à plat, que vous cherchez la réponse parfaite pour séduire votre nouveau coup de cœur ou que vous avez la flemme de relancer la conversation, la communication rencontre bien des obstacles. Comment poursuivre votre échange face à des "ok" ou "dac" ? Heureusement, l'intelligence artificielle est là pour vous donner un coup de main. En mai dernier, Google annonçait vouloir introduire de l'IA générative dans Messages, l'application gratuite de SMS, MMS et RCS installée en standard sur la plupart des smartphones Android, avec la fonction Magic Compose ("Rédaction magique" en français). Celle-ci permet à l'IA d'écrire une réponse à votre place, en prenant connaissance du contexte de la discussion grâce aux vingt derniers messages échangés, de façon à pouvoir vous proposer plusieurs réponses avec différents champs lexicaux – un peu comme ce que propose le clavier virtuel Google Keyboard. Jusqu'ici, cette fonction était réservée aux États-Unis mais, comme le rapporte 9to5google, elle est en train d'être déployée à l'international, dont en France.
Google Magic Compose : l'IA à la rescousse
Magic Compose s'intègre dans la nouvelle interface de Google Messages (voir notre article). Lorsque vous répondez à quelqu'un, touchez l’icône représentant une bulle avec une étoile dans l'interface de rédaction. Une liste de messages suggérés apparaît alors, permettant de choisir parmi des réponses rapides et personnalisées. Ces suggestions se basent sur vos vingt derniers messages envoyés, émojis, réactions et adresses Web inclus. Une fois que vous avez appuyé sur la réponse qui vous convient, vous pouvez la moduler en choisissant parmi plusieurs tonalités : Remix, Enjoué, Relax, Shakespeare, Lyrique, Formel ou Court. Une fois le message choisi ou modifié, il ne reste plus qu'à l'envoyer.
Qui dit IA générative, dit collecte de données, surtout avec Google, qui est un spécialiste en la matière. La firme de Mountain View tient à se montrer rassurante quant à la confidentialité et au respect de la vie privée des utilisateurs. Elle assure que "les messages contenant des pièces jointes, les messages vocaux et les images ne sont pas envoyés aux serveurs Google, mais des légendes d'images et des transcriptions vocales peuvent être envoyées". Google supprime ensuite les messages de ses serveurs, sans s'en servir pour entraîner ses modèles de langage.
Selon 9to5google, Magic Compose est en train d'être déployé à travers le monde, y compris en France, après s'être cantonné aux États-Unis. Tout le monde ne peut cependant pas encore en profiter, puisque la fonction est pour le moment réservée aux utilisateurs possédant les versions bêta de Google Messages et Carrier Services, ainsi qu'aux abonnés à Google One Premium. Il va falloir être patient !
Youtube: Comment trouver une chanson Chinoise(écrite en chinois etc) pour avoir le titre en anglais ou français ?
Comment trouver un titre de chanson dans une langue difficile à traduire en français pour la retrouver dans YouTube ?
C'est surtout pour les nombreux dialectes , avec certaines langues comme le chinois, Indiennes, créoles, arabes etc
Comment ?
Vous détectez avec Shazam, sinon avec Google maintenant, puis prenez une photo capture d'écran, puis la copier dans Google image en indiquant la section photo du titre et le résultat est souvent surprenant !!!
Vous allez retrouver la chanson écrite , dans la langue la plus répandue, qui sera l'anglais. Sinon Google traductor fait l'affaire.
Nota: Parce que Google ou YouTube a beaucoup de misère à trouver des chansons, video en chinois par rapport un titre l'anglais!!!