Selon sa formule en 1980 , on était revenu à 1945,pas pour la bombe nucléaire ,mais pour la mode la musique...ont remonterait dans le temps du passé 2 années par an.
En 1986 : 2(86-80) + 45 = 12 + 45 = 57 , pour 1957 ; ont serait revenu en 1957 ,l'année ou mon ami Claude est né ! Qu'est t'il arrivé a Claude ? Rien de spéçiale....
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Le livre intitulé Déjà vu- la formule algébrique de notre inconscient collectif publié par Michel Brûlé aux Éditions des intouchables : Paul Piché signe ici, dans un style direct et vivant, une oeuvre audacieuse et originale. L'auteur avoue toutefois, que l'observation qu'il fait aujourd'hui soulèvera plus de questions que les réponses qu'il ne pourra apporter. Archéologue de formation, habitué des sentiers peu fréquentés quitte à les défricher lui-même, il ose nous faire part d'une de ses découvertes: une manifestation concrète et chiffrée de notre inconscient collectif qui se dévoilerait de façon cyclique et récurrente dans le temps. Nous suivrons comme une intrigue cette réflexion méthodique et rigoureuse. Les icônes et les événements qui ont marqué notre temps nous serviront alors de repères à la révélation d'une mécanique étonnement précise. Paul a été reçu en entrevue dans quelques émissions télévisées pour tenter d’expliquer son expérience, à mon avis c’est celle avec Christiane Charette à Radio-Canada qui semble le mieux traduire sa pensée, l’entretien est de 18 minutes (20 novembre 2007).
http://www.radio-canada.ca/radio/emissions/document.asp?docnumero=47616&numero=1354 (un extrait audio)
Le phénomène de redondance périodique concernant le retour d’une mode musicale, vestimentaire ou autres et de certains genres d’événements depuis les années 1945. Il applique une formule simple algébrique : 2(x-80) +45 pour prédire, si j’ai bien compris, quand une mode ou un événement semblable se manifestera comme par le passé à cause de l’influence du contenu (langage) de l’inconscient collectif (chargé d’émotion). Il fait référence, entre autres, à la mode : « L'inconscient collectif utilise la mode pour exprimer ses craintes, ses besoins, etc. ». (C'est le monde de l' Astrale ! )Mais le tout s’applique aussi aux guerres et grands bouleversements terrestres ou politiques. Il faut cependant remarquer que plus on avance dans le temps (selon l’application de cette formule) et plus le résultat de la différence des années diminue. Si bien qu’en 2015, on revient à un cycle terminé.
Ce que j’ai surtout retenu c’est qu’il affirme qu’il dénote une accélération du temps, et qu’en 2015, le cycle concernant les conséquences de la guerre de 1945 (peur de la destruction de la planète par les armes atomiques ou par les conséquences de la pollution, etc.) devrait être terminé. Selon lui, l’humain oscille, comme un pendule entre deux extrémités (ex. : la gauche et la droite en politique), la rigidité (ou l’esprit conservateur) de la droite et la liberté (ou permissivité) de la gauche et que tranquillement le pendule ralentie pour atteindre un point d’équilibre, le juste milieu ou le centre. Il faut vivre les extrêmes pour comprendre ce qui est juste. Autrement dit, les années 1945 à 1950 étaient des années d’extrême droite et celle des années 1960 à 1980 des années d’extrême gauche. Par contre on assiste de plus en plus à une tendance à tolérer les argumentations, le centre est graduellement plus fort.
Personnellement, j’ajouterais que dans notre cerveau, cette oscillation (alternance) pourrait correspondre à celle des hémisphères droits et gauches, soit l’intuition (la créativité) et la raison (la logique). Par exemple, un deuil ou une épreuve s’enregistre dans notre tête (et notre corps) comme une agression dont il faut se libérer peu à peu. On passe par des étapes (parfois inconsciemment). : le dénie, la colère, l’acceptation et enfin la libération. Le passage de la rigidité est nécessaire (ce n’est pas logique car c’est dramatique), cependant, à l’autre extrême, je n’ai pas le choix d’accepter si je veux vivre heureux, donc je me crée un imaginaire (créativité, croyance, etc.) pour m’équilibrer. Si je réussis c’est la libération (la guérison ou le centre retrouvé). La société est à l’image de l’être humain, elle subit les mêmes conséquences de ses actes, de là toute l’importance de se responsabiliser individuellement pour influencer la collectivité. Tant qu’au déterminisme (formule algébrique), l’évolution de la vie possède ses propres lois, mais dans la théorie de la complexité, il existe un pourcentage d’individus (ou autres formes) qui sert de catalyseur pour influencer le cours des événements, si ça se produit les résultats changent (en fonction de l’intervenant et de ses interactions avec le milieu ambiant), sinon la stagnation demeure jusqu’à ce que le (ou les) événement déclencheur ne se produise, ce qui fini toujours par arriver un jour. La formulation de Paul s’applique-t-elle sur une courte période de temps? Quelques années sont bien peu dans l’universalité du monde!
Notre bien-aimé chanteur venait, en effet, d'en arriver à la conclusion qu'entre 1980 et 1997, nous avons vécu une sorte de boucle temporelle. En appliquant sa formule, nous pouvions établir à quelles années, entre 1945 et 1980, se raccrochaient l'année de départ (exemple: 1992 renvoie à 1969 et 1970, puisque durant ladite boucle, les motifs reviennent mais deux fois plus vite que dans la séquence initiale). Puis, à partir de 98, nouvelle boucle, à la vitesse supérieure cette fois (nous en sommes à quatre années pour une). Vous y êtes?
Évidemment, Piché fournit de très nombreux exemples, avançant même que des contre-exemples, "on n'en trouve pas beaucoup". De la chute du mur de Berlin, en 1989, en écho au "Ich bin ein Berliner" ("Je suis Berlinois") de Kennedy en 1963, qui en aurait été le lointain élément déclencheur, au succès de la chanson Dégénération (2004) du groupe Mes Aïeux, parfaitement "synchrone" avec la popularité de Garolou et ses airs similaires, en 73 et 74, tout s'explique!
Bon, la formule et les applications qu'on s'amuse à en faire éclipse une part du propos, c'est-à-dire une réflexion sur notre besoin d'envisager l'avenir à partir de motifs connus. "Là-dessus, je suis obligé de te donner raison", me dira le principal intéressé. "Ça me désole un peu d'ailleurs, parce que pour l'instant, ce qu'on dit du livre donne un peu l'impression que tout y est une affaire de mécanique, de chiffre et de prédiction. Mais ça, c'est un peu de ma faute: la formule a été intégrée au titre..." Paul Piché observe une pause, et revient à la charge: "En même temps, je le redis, il y a manifestement toute une mécanique derrière les courants et les modes, une forme de déterminisme structurel - même si je ne veux pas qu'on me croit déterministe. Tout n'est pas décidé d'avance, mais il y a des choses inévitables, à mon avis, qui reviennent tôt ou tard. Ce qui, pour moi, à l'échelle de la société, représente une façon d'intégrer les grands changements, d'absorber des traumatismes comme les guerres mondiales et la peur d'en vivre une troisième."
Vous suivez toujours?
RETOUR VERS LE FUTUR
Piché réfère bientôt au journaliste français Jean-François Kahn, auteur de Tout change parce que rien ne change (Fayard, 1994). Selon ce dernier, pour expliquer l'évolution sociale, il faut s'intéresser davantage à ce qui ne change pas qu'à ce qui change. Kahn développe en effet l'idée d'"invariance", selon laquelle "tout peut changer à condition de garder ce que l'on a déjà." Histoire de préserver les acquis, ou à tout le moins les repères.
Voilà une piste pas inintéressante du tout. Paul Piché aurait peut-être eu intérêt à y accorder plus d'espace. Mais il devait encore nous démontrer qu'à l'avenir, tout allait revenir plus vite que jamais. "Même les plus jeunes s'en rendent compte. Ils voient déjà revenir des modes qui ne remontent pas à leurs grands-parents, mais à leur propre adolescence!"(les boomers l'ont vécu et les générations X et Y surtout le revivent !) Et son avenir à lui? Sa réflexion bouclée, le chanteur-essayiste dit avoir eu un plaisir fou à retourner à ses cahiers de composition. "Aussitôt après avoir remis mon texte à l'éditeur, je me suis assis au piano, et c'était reparti! Je m'étais libéré de quelque chose et je pouvais retourner à mes chansons."
J'en entends quelques-uns respirer...
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