Le déficit budgétaire des USA sera d'environ 1,000 milliards $ d'ici la fin de l'année .
Pour l'année fiscale 2009,qui commence le 1 Octobre,il est déja de 401,6 milliards $ . On parlent de 2 millions de chomeurs aux USA et de 9,ooo(ça représente 20,000 comparé au USA),chomeurs au Québec en 2008.
Ce n'est pas malhonnête d'accuser Ottawa d'être passif quand le ministre des finances s'est engagé a racheter des Banques canadiennes jusqu'a 75 milliards $ de créances hypothécaires ?
Toutes proportions gardées,cette initiative équivaut au plan Paulson annoncé par Washington .
Est-ce la, de l'inaction ?!
Ensuite a supposer qu'Ottawa dépense sans compter,quelle garantie avons-nous d'éviter la récession ? Depuis Janvier,Washington a pris des engagements pour 8,500 milliards $ US.
C'est l'équivalent de 60% de l'économie américaine.Jamais les USA n'ont -ils dépensé autant.Après ajustements pour l'inflation ,c'est plus du double de la facture de la 2 ième guerre mondiale ,l'événement le plus coûteux de l'histoire américaine . C'est aussi l'équivalent de 14 guerres en Irak !
Malgré tout ,la dégringolade se poursuit.
Stimuler la consommation canadienne est absurde pour deux autres raisons. La première est qu'elle n'est pas responsable du ralentissement. Notre économie s'essouffle parce que notre principal client, les États- Unis, n'a plus les moyens d'acheter notre production. Alors en quoi le fait qu'Ottawa encoure un déficit réglera-t-il le problème?
La seconde raison tient au fait que, si nous croyons en l'efficacité des plans de relance, l'économie américaine devrait connaître une croissance historique, vu l'ampleur des initiatives de Washington. Et comme le Canada bénéficierait de la prospérité américaine, cela ne rend-il pas inutile toute intervention d'Ottawa? En somme, si on croit en l'utilité des plans de relance, Ottawa n'a rien besoin de faire. Si on n'y croit pas, pourquoi en réclamer un?
LA VÉRITÉ
Par contre, si le plan de relance américain est inefficace, il sera impossible d'éviter une récession au Canada. C'est désagréable à entendre mais c'est la vérité car les États-Unis achètent plus de 75% de nos exportations, et un emploi canadien sur trois dépend de la santé économique de l'Oncle Sam.
Certes, c'est difficile pour ceux qui perdent leur emploi et c'est nécessaire de les aider à traverser la crise. En dépit de cela, une récession n'est pas un mal en soi. Au contraire, c'est l'occasion de se débarrasser des industries moribondes. Une récession, c'est l'économie qui fait le grand ménage. Mais surtout, c'est l'occasion de se restructurer, de se réinventer pour repartir sur des bases plus saines. C'est reculer pour mieux sauter!
Toutefois, pour nous restructurer, nous devons d'abord identifier nos faiblesses. L'économie canadienne est fortement tributaire de la conjoncture américaine. C'est là son talon d'Achille! Il lui faut donc réduire sa dépendance face aux États-Unis en conquérant de nouveaux marchés. Pour cela, les Canadiens doivent augmenter leur productivité, et les politiciens peuvent les aider à y arriver.
Il leur suffirait
(1) d'alléger la fiscalité de manière à encourager le travail, l'épargne et l'investissement;
(2) de réduire au minimum les obstacles aux échanges
commerciaux;
(3) de limiter la bureaucratie inutile et les dépenses superflues qu'elle occasionne;
et (4) de hausser les exigences académiques afin d'améliorer la qualité de la main-d'oeuvre.
Or, au lieu de voir la crise comme l'occasion de restructurer l'économie canadienne, élus et commentateurs se complaisent dans un mélodrame pathétique. Ils s'attaquent à un faux problème avec les mauvaises armes. Pour l'instant, la politique spectacle constitue la plus grande menace pour la santé de notre économie. Espérons que nos politiciens y verront plus clair en janvier!
REF.:Merçi Nat !
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