Dusko Popov a écrit sa biographie: Spy/counterspy;: The autobiography of Dusko Popov (Hardcover)
En 1974, Dusko Popov, fait sensation en publiant ses mémoires d'agent secret. Cet ancien agent des renseignements des services secrets britanniques d'origine serbe y révèle ses véritables activités durant la Seconde Guerre mondiale. Agent double travaillant à la fois pour l'Abwehr (services secrets allemands) sous le nom d'Ivan et pour le MI5 sous le nom de Tricycle, il agit au coeur même de la tourmente et va participer à la plus grande opération de désinformation qui mit en faillite les renseignements allemands. C'est l' apparence décontractée de Popov, son allure de dandy, ses conquêtes féminines ainsi que ses coups de bluff qui inspirèrent à Ian Fleming, agent lui-même pendant la guerre, le personnage de James Bond. Des historiens ainsi qu'un des enfants de Popov apportent un éclairage sur les activités de cet homme en les replaçant dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale.(Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants)
Sa vie est un roman ! A travers des images d'archives - documents de famille ou des services de renseignements récemment déclassifiés -, des reconstitutions et des témoignages, retour sur le parcours de Dusan Popov, alias James Bond, l’espion le plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale.
Son nom est Popov, Dusan Popov. Un agent secret bien réel, dont les aventures dépassent largement celles du mythique James Bond, auquel il aurait servi de modèle.
"Ivan" pour les Allemands, "Tricycle" pour les Anglais, celui que les intimes appelaient Dusko a passé la Seconde Guerre mondiale à livrer aux Allemands de fausses informations élaborées par les services secrets anglais. Un travail hautement risqué, exercé souvent au péril de sa vie et qui a fortement contribué à préparer la victoire des Alliés.
Au départ, rien ne prédestine ce fils de bonne famille à l’espionnage. Né en 1912, en Serbie, dans un milieu fortuné, il passe son enfance à Dubrovnik, en Croatie, et apprend à parler plusieurs langues dès son plus jeune âge. A 24 ans, Dusko atterrit à Fribourg, en Allemagne, pour faire son doctorat de droit.
Dusan Popov et Janine sur la plageC’est là que le brillant étudiant fait la connaissance de Johann Jebsen, surnommé Johnny, bourgeois et épicurien comme lui. Les deux hommes deviennent vite inséparables. Hitler est alors au pouvoir depuis trois ans.
Peu tenté par la politique, Dusko ne peut pourtant s’empêcher d’observer les agissements des chemises brunes et ne tarde pas à montrer ostensiblement sa désapprobation. Il finit par être arrêté par la Gestapo et échappe de justesse au camp de concentration grâce à l’intervention de Jebsen.
Cette expérience le marque à vie et fera de lui un antinazi convaincu. C’est encore son grand ami qui, en février 1940, le persuade de rejoindre l’Abwehr, les services secrets allemands, en lui soutenant que le meilleur moyen de démolir une équipe est d’en faire partie. Les dés sont jetés.
Après une nuit de réflexion, Dusko revêt l’habit du parfait espion. D’autant plus qu’il contacte immédiatement en cachette l’ambassade de Grande-Bretagne… Sous l’identité d’un riche homme d’affaires, Dusko Popov se transforme en agent double.
De Lisbonne à Londres, en passant par New York, il mène désormais une vie de play-boy tout en effectuant son travail de désinformation auprès des Allemands et en fournissant aux Alliés quelques renseignements capitaux.
Après la Libération, sa dernière mission sera de retrouver le commandant du camp de concentration où a péri son ami Jebsen. Enfin, il consent à s’assagir et s’installe en famille dans le sud de la France.
LE HÉROS. James Bond, espion matricule 007 des services secrets britanniques, a été créé en janvier 1952 par le journaliste britannique Ian Fleming, alors que ce dernier, grand coureur de jupons, cherchait à se remettre, à 43 ans, du choc de son mariage, en mars, avec Ann Rothemere. Bond est le héros de 14 romans écrits par Fleming et d'une trentaine rédigés par d'autres dont Devil May Care de Jonathan Faulks paru en juin dernier. Mais c'est surtout la vingtaine de films produits dès 1962 qui ont fait de 007 un mythe contemporain: il a notamment été incarné par Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig dont le deuxième fait d'armes, Quantum of Solace réalisé par le Suisse Marc Forster, sortira le 5 novembre.
LE MODÈLE.Ian Fleming, décédé en 1964, fut lui-même un agent secret durant la Seconde Guerre mondiale. Mais ses exploits ne furent pas de nature assez palpitante pour alimenter des romans. Plus proche de son personnage pour son style de vie que pour sa carrière au service de Sa Majesté, l'écrivain n'a jamais caché, tout en brouillant les pistes, que Bond devait ses talents à d'autres inspirations que lui-même. Si bien que les noms d'espions que Fleming avait côtoyés, tels William Stephenson ou Michael Mason, ont circulé sans jamais être départagés. Jusqu'à la déclassification récente de documents secrets du FBI et du MI5: deux documentaristes, Stéphane Krausz et Barbara Necek, ont ainsi pu resserrer les filets autour d'un certain Dusan Popov, dit Dusko. Fleming l'avait rencontré dans des circonstances si romanesques qu'elles ont inspiré la scène du casino dans Casino Royale: au début de la guerre, l'écrivain avait été chargé de le surveiller discrètement et l'avait suivi jusque dans un salon de jeu de Lisbonne où Dusko avait osé miser les 38000dollars qu'il avait sur lui par pur goût du bluff. Recruté ensuite par la Grande-Bretagne, Dusko était devenu un collègue de Fleming qui l'admirait. LEURS DIFFÉRENCES. Play-boy qui collectionnait les femmes et les voitures, Dusko a accompli un parcours qui dépasse celui de 007. Né en 1912 à Dubrovnik, étudiant à Fribourg-en-Brisgau à l'âge de 24 ans, Dusko s'était opposé au régime nazi. Mais il avait échappé de justesse aux camps et, avec génie, réussi à infiltrer, dès 1940, les services secrets allemands. Libre de se déplacer sans éveiller les soupçons entre Berlin, Lisbonne ou New York, il fournissait aux Allemands des informations fausses concoctées par les Britanniques, tout en livrant aux Alliés des renseignements capitaux. Selon ses Mémoires parus en 1975, six ans avant sa mort, Dusko fut même en mesure d'annoncer l'attaque japonaise sur Pearl Harbour quatre mois avant qu'elle ait lieu. Mais son interlocuteur, le patron du FBI, J. Edgar Hoover, outré par les manières de Dusko, ne tint pas compte des preuves apportées. (Car Hoover détestait les jeunes espions charmeur de femmes et ne voulait pas être trahit par un espion étranger.)
Du déja vu,car la CIA avait avertit le Président , a la Maison Blanche de l'attaque du "911" ,plusieurs mois a l'avance,.................Mais,a Washington,personne n'a réagit !
Étais-ce prévu d'avance par ,les plans secret du Faucon noir ,pour avoir le contrôle du terrorisme ,ou bien de l'or noir dans le monde ?
Certains ,disent que oui !
REF.:
Source : magazine des programmes de France 5
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