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MONTRÉAL - Tout commence sur un bateau. Les forces armées de la planète Sera ont trouvé cet unique moyen pour se mettre à l’abri des Locustes et des Lambent qui tiennent les continents. Mais les Lambent colonisent les océans, nos héros vont alors devoir effectuer un long périple pour mettre un terme définitif à cette guerre. Avec des rebondissements parfois énormes, l’histoire captive le joueur du début à la fin. Quant au jeu, si le principe n’a pas changé, c’est-à-dire avancer et tuer les ennemis, tout le reste a subi parfois de profondes modifications.
Graphiquement et techniquement, Gears of War 3 bénéficie d’une réalisation magistrale et enfonce tout ce qui a été fait jusqu’à présent sur console. Aucune pixellisation des textures, des bâtiments et une végétation d’une beauté rare, sans compter les environnements traversés d’une diversité jamais vue.
Avec l’apparition d’une espèce supplémentaire, les Lambent, la variété des ennemis fait un énorme bond en avant. Quant aux boss, ils sont gigantesques et parfois coriaces.
L’arsenal à disposition a également été revu fortement à la hausse, ce qui relève encore les combats.
Grosse nouveauté, Gears of War 3 est jouable jusqu’à quatre en coopération. Avec une durée de vie en hausse et d’environ dix heures, le mode solo pourra en plus être rejoué avec des options supplémentaires dans le mode Arcade. Il ajoute plusieurs éléments qui peuvent totalement changer la difficulté du jeu, comme l’absence de munitions, ou les ennemis décapités qui se retournent contre leur camp.
Multi revu
Côté multijoueur, le défaut majeur des premiers épisodes, à savoir le «host power», a définitivement été réglé. Les interruptions à répétition semblent elles aussi presque de l’histoire ancienne. Quant aux cartes, elles sont magnifiques, et parfois énormes comme celle se déroulant sur une île.
Par contre, dix cartes pour le mode multijoueur, c’est peu pour du Gears of War. Il en aurait fallu au moins cinq de plus. Epic a bien annoncé quatre packs de cartes à venir, mais les précédents épisodes nous ont habitués à une large générosité de la part de Microsoft, qui a sûrement préféré se faire facilement quelques dollars de plus.
Pour le reste, le multijoueur propose les modes classiques comme Roi de la Coline, Execution ou encore capture du leader, mais il s’enrichit d’un mode qui risque de glaner la plupart des joueurs: le match à mort en équipe. Semblable au mode exécution, chaque équipe part en plus avec 20 vies, et tout le monde s’affronte jusqu’au dernier.
Par rapport aux épisodes précédents, ces nouvelles cartes sont souvent mieux pensées. Mais on regrette l’absence de cartes mythiques comme Canaux.
Pour le dernier épisode de la série Gears of War, Epic Games place la barre très haut en livrant un jeu magnifique et inoubliable. Tout y est somptueux, jusqu’aux symphonies épiques qui rythment votre progression. Son seul défaut à nos yeux est de ne proposer que dix cartes en multijoueur. Pour le reste, ce jeu est un énorme coup de poing en pleine face qui nous laisse KO devant une telle débauche de puissance.
REF.:
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