PHOTO COURTOISIE
Image promotionnelle d’un fournisseur suisse de radars photo semi-stationnaires comme veut se procurer le MTQ.
Non seulement les radars photo se multiplieront sous peu sur les routes, mais le MTQ en profitera pour mettre à l’essai neuf nouveaux appareils mobiles sur roues et sans opérateur.
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) s’apprête à lancer un appel d’offres pour acquérir 37 radars photo et systèmes de contrôle aux feux de circulation.
Parmi ceux-ci se trouvent neuf radars photo «semi-stationnaires» que le MTQ souhaite louer pour deux ans avec possibilité de les acheter par la suite s’ils s’avèrent efficaces.
Il s’agit d’appareils «ne nécessitant pas la présence d’un opérateur, ayant une protection entre autres contre le vol, le vandalisme, les intempéries et avec une autonomie électrique de plusieurs jours», peut-on lire dans les documents de préparation de l’appel d’offres dont le Journal a obtenu copie.
Ainsi, ces appareils pourront être déplacés facilement par les équipes du MTQ, puis laissés sur le bas-côté des routes du Québec pour quelque temps.
Il y a fort à parier que ces nouveaux radars photo semi-stationnaires seront installés à dans un périmètre déterminé à l’avance pour la surveillance radar, comme le sont présentement les anciens types de radars photo mobiles.
Les 28 autres appareils que le MTQ souhaite ajouter à ses équipements sont des radars photo fixes, des radars photo mobiles installés dans une minifourgonnette et des appareils destinés aux feux rouges.
Ils s’ajouteront aux 15 radars photo déjà mis en place dans le cadre d’un projet pilote jugé concluant par le gouvernement du Québec.
Le MTQ prévoit installer ces nouveaux appareils à Montréal, Laval, dans la région de la Capitale-Nationale, de l’Outaouais, de Chaudière-Appalaches, de Lanaudière, des Laurentides et de la Montérégie. L’endroit exact où sera disposé chacun de ces nouveaux appareils n’a toutefois pas été déterminé.
Meilleur bilan routier ?
L’objectif est d’améliorer le bilan routier, indique le document, ce dont doute toutefois Me Éric Lamontagne de SOS Ticket.
«Les gens qui se font attraper sont ceux qui sont distraits parce que les radars photo sont affichés et on sait où ils sont, fait-il valoir. La contravention en soi n'a pas autant d'impact s'il n'y a pas de points d'inaptitude. Ça ne se rachète pas.(...)L'objectif d'améliorer le bilan routier avec les radars photo est questionnable.»
-Avec la collaboration de Jean-Louis Fortin et de Kassandra Martel
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