L’engin spatial s’élancera de Kourou le 25 avril prochain pour couvrir la région Asie Pacifique. Nous avons pu le découvrir en avant-première au siège d’Airbus à Toulouse où il patiente avant son départ.
Même replié, le satellite Eutelsat 172 B reste très
impressionnant. Une masse compacte de 3,5 tonnes qui attend d’être
convoyée vers la Guyane pour un lancement assuré par Arianespace depuis
le centre spatial de Kourou le 25 avril prochain.
Nous sommes au siège d’Airbus à Toulouse. C’est le groupe européen qui a construit le satellite pour le compte de l’opérateur Eutelsat. La mission principale de 172 B ? Avec sa capacité de bande passante de 1,8 Gbit/s, il va apporter de la connectivité haut débit dans les avions et dans les navires au-dessus d’une zone allant de l’Alaska à l’Australie. La région où la croissance du trafic aérien est la plus soutenue au monde.
La durée de vie d’Eutelsat 172B devrait être de 15 à 20 ans. Au-delà, il sera rendu inerte et viendra rejoindre les autres débris spatiaux.
Nous sommes au siège d’Airbus à Toulouse. C’est le groupe européen qui a construit le satellite pour le compte de l’opérateur Eutelsat. La mission principale de 172 B ? Avec sa capacité de bande passante de 1,8 Gbit/s, il va apporter de la connectivité haut débit dans les avions et dans les navires au-dessus d’une zone allant de l’Alaska à l’Australie. La région où la croissance du trafic aérien est la plus soutenue au monde.
Une propulsion toute électrique
Mais ce n’est pas la seule spécificité de ce satellite. Sa conception est particulièrement innovante. « C’est le premier satellite de communication à propulsion tout électrique », souligne avec fierté Yohann Leroy, le directeur technique d’Eutelsat. Cela veut dire que la propulsion électrique est utilisée à la fois pour parvenir en orbite géostationnaire et pour le maintien à poste pendant plusieurs années. La quantité de carburant embarquée est ainsi bien moindre qu’avec une propulsion chimique. Ce qui permet de réduire sa masse. « Grâce à la propulsion électrique, nous pouvons lancer des satellites plus puissants et plus complexes avec un coût moindre », souligne Nicolas Chamussy, le directeur général de Space Systems chez Airbus.Onze faisceaux elliptiques
Autre point fort, le satellite est capable de répartir de façon dynamique sa bande passante suivant la demande. Les vols couvrant la zone Asie-Pacifique durent 12 heures en moyenne et les pics de connexion ont lieu principalement aux extrémités de la couverture et au milieu. Pour éviter la saturation, Eutelsat 172 B est doté de la technologie MPA pour "amplifications multiports", c’est-à-dire que son antenne est capable de répartir sa capacité en 11 spots correspondant à 11 faisceaux différents.La durée de vie d’Eutelsat 172B devrait être de 15 à 20 ans. Au-delà, il sera rendu inerte et viendra rejoindre les autres débris spatiaux.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire