Les plus grands hackers de tous les temps
Julian Assange
Julian Paul Assange, un éditeur et agent publicitaire australien, est très bien connu aujourd’hui comme fondateur de WikiLeaks, un site qui publie des documents secrets, et qui auraient dû demeurer secrets… du moins de l’avis des organismes et des personnes visés. À l’âge de 16 ans, Julian s’est lancé dans le piratage informatique au sein du groupe International Subversives en s’attaquant à des systèmes informatiques sous le pseudonyme de Mendax. En 2012, il s’est rendu à l’ambassade londonienne de l’Équateur pour demander l’asile politique.
Andrew Auernheimer
Connu sur le Web sous le nom de « Weev », Andrew Alan Escher Auernheimer s’est fait connaître pour ses propos incendiaires – souvent hors sujet – dans plusieurs forums et communautés de l’Internet. Il utilisait alors plusieurs pseudonymes pour écrire ses commentaires. En 2009, il s’est attaqué au géant Amazon – avec succès – en réaction au fait que les livres qui abordaient l’homosexualité étaient placés dans la catégorie pornographie. Il a également piraté le site Web de l’influent quotidien New York Times.
Dennis Moran
Dennis Moran – Coolio de son petit nom de pirate informatique – a attaqué au cours de sa carrière des centaines de sites web, notamment les serveurs de Yahoo!, et causé leur fermeture temporaire. Il s’en est même pris aux systèmes informatiques de la US Air Force et de l’armée américaine. Il a été accusé de sept crimes de Classe A aux États-Unis, pour piratage illégal. Il a passé quelques mois en prison et est mort d’une surdose d’héroïne à l’âge de 30 ans, le 14 avril 2013, à Berkeley, en Californie.
Gary McKinnon
Cet administrateur de réseau écossais a été reconnu coupable de s’être attaqué à pas moins de 97 bases militaires américaines et aux serveurs de la National Aeronautics and Space Administration (NASA). En 2002, il a réussi le plus important piratage militaire de l’histoire en rendant caduc un réseau de 2 000 ordinateurs de l’armée américaine et en effaçant du même coup des fichiers essentiels – notamment d’armement – en à peine 24 heures. Le réseau américain a mis des jours à s’en remettre.
Adrian Lamo
Adrian Lamo ne s’en prenait pas à de petites victimes. Il s’est fait connaître en s’attaquant à d’importants réseaux informatiques comme ceux du New York Times, de Yahoo! et de Microsoft. Il s’est amusé à faire des contrôles de sécurité – non autorisés, il va de soi – dans plusieurs grands réseaux sans jamais demander de compensation financière. Toutefois, il a reçu les remerciements de Worldcom pour avoir permis le renforcement de la sécurité de son réseau. C’est lui qui a dénoncé les agissements du soldat Bradley Manning qui faisait couler des informations à propos de l’armée américaine. Ce geste a valu à Manning 35 ans de prison.
Owen Thor Walker
Owen Walker, un pirate informatique de Nouvelle-Zélande, était à la tête d’une organisation dont les méfaits sont estimés à environ 30 millions de dollars en dommages. Il n’a pas étudié la programmation informatique, ayant décroché de l’école pour cause d’intimidation. Il s’est instruit lui-même, et a été le cerveau d’une attaque sur les serveurs de l’Université de Pennsylvanie. En 2008, il a été embauché par TelstraClear pour s’occuper de la division de sécurité informatique de l’entreprise.
George Hotz
Ex-étudiant du programme Talented Youth du Centre John Hopkins, George Francis Hotz s’est fait connaître pour avoir piraté son iPhone afin de pouvoir l’utiliser avec n’importe quel fournisseur de services sans fil. C’est lui qui a créé l’outil limera1n qui permet d’outrepasser les limitations imposées par Apple pour ses produits comme l’iPad, l’iPhone, l’iPod Touch et Apple TV. Sony l’a poursuivi en justice pour avoir piraté la console PlayStation3. Le jeune homme de 25 ans donne également dans le rap, sous le nom de tomcr00se.
Kevin Mitnick
Ce consultant américain en sécurité informatique (eh oui!) est rapidement devenu l’un des pirates informatiques les plus recherchés aux États-Unis. À l’âge tendre de 12 ans, il avait déjà piraté le système de cartes du réseau d’autobus de Los Angeles. Le « Condor » s’est également attaqué aux bases de données et aux réseaux de Pacific Bell, Fujitsu, Motorola, Nokia, Sun Microsystems et… à ceux du Pentagone! Il a écrit deux volumes sur l’art du piratage informatique. Il a passé un an en prison pour ses méfaits.
Raphael Gray
Dès l’âge de 19 ans et en un mois seulement, Raphael Gray était capable de s’inviter dans plusieurs systèmes informatiques de la planète. Son but était de prendre possession d’informations liées aux cartes de crédit, ce qui l’a enrichi de plusieurs millions de dollars. On le surnomma alors « le Bill Gates des pirates informatiques ». Non content de ses exploits, il a publié les infos de 6 500 cartes pour rendre publiques les lacunes de sécurité sur plusieurs sites d’achat.
Chad Davis
Ce pirate informatique américain, qui s’est fait connaître sous le pseudonyme de Mindphasr, a créé l’organisation Global Hell, un regroupement de pirates qui s’est attaqué à plusieurs organisations et grandes sociétés sur la planète. Il a carrément vandalisé les pages d’accueil de la Maison Blanche et de l’armée américaine avec un simple message : « Global Hell will not die » (Global Hell ne mourra pas). En 2000, il a été condamné à six mois de prison et à une amende de 8 054 $.
Michael Calce
Le Québécois Michael Demon Calce, mieux connu ici sous son pseudonyme de Mafia Boy, a créé tout un émoi lorsqu’il s’est attaqué à de toutes petites entreprises dont vous avez peut-être entendu parler : Yahoo!, eBay, CNN, Amazon et Dell, pour ne nommer que celles-là. Ah oui, et il n’était âgé que de 15 ans! Ses gestes auraient coûté à ces géants la modique somme de 1,7 milliard de dollars. Il a écrit une autobiographie en 2008 et travaille aujourd’hui au sein d’une entreprise qui lutte contre la cybercriminalité.
Ehud Tenenbaum
Ce génie informatique israélien était à la tête d’un groupe de pirates informatiques qui se sont attaqués à plusieurs grands réseaux américains, et il n’avait alors que 19 ans. Il a été arrêté pour s’en être pris à l’armée de l’air américaine, à la NASA, à la US Navy, au Pentagone, au MIT et à la Knesset, le parlement israélien. Il s’en est également pris à des groupes terroristes installés en Palestine et au site du Hamas. Il s’est de nouveau fait arrêter en 2008 pour détournement bancaire de 10 millions $.
Kristina Vladimirovna
Cette jeune russe a jeté son dévolu sur des sites bancaires américains et britanniques. C’est à l’aide d’un virus Trojan qu’elle s’est introduite dans des milliers de comptes bancaires, y retirant une somme avoisinant les 3 millions $ qu’elle déposait dans cinq comptes créés chez Bank of America et Wachovia. On la surnommait « la pirate informatique la plus sexy de la planète ». Elle s’en est bien tirée, et a échappé à une peine d’emprisonnement de 40 ans pour ses méfaits.
Kevin Poulsen
Maintenant journaliste pour Wired, Kevin Poulsen s’est emparé – dans ses années de piratage – des lignes téléphoniques de la station de radio KIIS-FM de Los Angeles afin de s’assurer d’être la 102e personne à appeler afin de gagner le grand prix : une Porsche 944 S2. Le FBI s’est aussitôt mis à sa poursuite, et lorsque l’émission de télé Unsolved Mysteries a fait mention de son histoire, la ligne 1-800 destinée à recevoir les appels des téléspectateurs qui voulaient partager de l’information a soudainement cessé de fonctionner… Simple coïncidence?
Albert Gonzalez
Sur une période de deux années, Albert Gonzalez – un Américain né à Cuba – s’est attaqué à l’Internet pour voler des comptes de cartes de crédit, un vol qui est en fait le plus grand de ce genre jamais commis. Il a vendu pas moins de – tenez-vous bien – 170 millions de numéros de cartes de crédit et de cartes bancaires, en installant des logiciels « renifleurs » sur des réseaux d’entreprises. Un juge l’a envoyé en prison pour 20 ans en guise de remerciement. Il se sera au moins offert – avant d’être condamné – une fête d’anniversaire de 75 000 $
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