Apple propose watchOS 3 pour les détenteurs d’une Apple
Watch. Cette mise à jour était attendue, elle propose plusieurs
améliorations à l’usage avec davantage de rapidité. watchOS 3, disponible depuis le 13 septembre 2016
Pour
mettre à jour la montre d’Apple, il faut ouvrir l’application Apple
Watch sur l’iPhone relié et se rendre dans les options. watchOS 3 sera
disponible au téléchargement.
Voici les principales fonctionnalités de watchOS 3 :
Un
dock est proposé en cliquant sur le bouton latéral de l’Apple Watch, il
permet de lancer de manière instantanée ses applications favorites sans
délai particulier. Les informations seront déjà mises à jour
Un
nouveau balayage vers le haut donne un accès au centre de contrôle pour
activer/désactiver certains éléments, comme le mode avion ou le mode Ne
pas déranger
Des nouveautés dans iMessage, dont la possibilité
d’écrire à la main en dessinant chaque lettre et d’autres nouveautés
liées aux Emojis, à l’encre invisible et plus que l’on retrouve dans iOS
10 sur iPhone/iPad
Possibilité de déverrouiller un Mac sous macOS Sierra, plus besoin d’entrer le mot de passe de sa session
De nouveaux cadrans
La possibilité de partager ses activités avec ses proches
Un mode optimisé pour ceux en fauteuil roulant, notamment pour les activités physiques
Une nouvelle application Respiration qui propose une série de respirations profondes pour mieux gérer le stress
Un mode SOS qui appelle les secours et envoie un message à un contact désigné pour l’alerter
Après une première
Watch, intéressante mais perfectible, Apple a repris son ouvrage et
propose désormais une nouvelle montre connectée plus autonome et
performante, qui mérite qu’on s’y arrête.
L'avis de 01net.com Apple Watch Series 2:
Les plus
+ La puce S2
+ L'écran plus lumineux
+ Le GPS
+ La résistance à l'eau
+ watchOS 3
Les moins
- L'autonomie perfectible
- Le besoin d'usages nouveaux
La Watch est un paradoxe. Lors de sa
keynote du 7 septembre dernier, Tim Cook s’enthousiasmait. Selon de
nombreuses études, disait-il, dont la dernière produite par JD Power, sa
montre connectée caracole en tête des classements de satisfaction
d’utilisateurs.
L’étude publiée en juillet dernier par Wristly,
société spécialisée dans l’analyse des usages des wearables et de la
Watch en particulier, ne dit d’ailleurs rien d’autre. 94% des
utilisateurs de la Watch 1 en sont satisfaits. Impressionnant !
Néanmoins, seulement 43% des personnes sondées la recommanderaient à un
ami ou un collègue… Une satisfaction insatisfaite en quelque sorte, qui
s’expliquerait par au moins trois facteurs : la volonté de voir la Watch
prendre ses distances par rapport à l’iPhone, d’être plus utile et
d’être plus performante, y compris en termes d’autonomie...
Lionel Morillon - 01net.com
- Prête à vous
accompagner à la piscine, la Watch Series 2 conserve le design de son
aînée.
Inchangée, mais plus lumineuse et à l’écoute
Avec sa Watch Series 2, Apple semble vouloir répondre au mieux à ces
lacunes et défauts, tout en jouant la carte prudente d’un design
extérieur inchangé. Le boîtier rectangulaire aux bords arrondis n’est
donc pas affiné, comme on pouvait l’espérer, mais sa conception et sa
finition sont toujours aussi irréprochables.
D’autant que la nouvelle dalle - de même taille - est bien plus
lumineuse, ce qui facilite sa lecture en plein soleil. Autre
amélioration, qui renforcera le confort, Apple a pratiqué une deuxième
micro perforation sur le côté gauche de la montre pour assurer une
meilleure captation du son quand on passe un appel ou quand on
interpelle Siri, ce qui sera bien pratique pour tous ceux qui lui
dictent des messages en voiture, par exemple.
01net.com
- L'interface d'iOS
reste identique dans les grandes lignes mais accueille un "dock" pour
retrouver facilement les applications les plus utilisées.
S2 et watchOS 3, un couple qui peut beaucoup
Depuis son annonce et sa mise à disposition en bêta (fermée) au mois de juin dernier, nous avions pu constater que watchOS 3
affinait l’interface de la montre, qui était pourtant déjà un modèle du
genre. Invoqué par une pression du bouton latéral, son « dock », qui
donne un accès rapide aux applications qu’on souhaite consulter souvent
et qui les maintient à jour, est une excellente idée. On gagne ainsi du
temps et du confort d’utilisation.
Mais watchOS 3 améliore également la fluidité d’exécution et de
chargement des programmes en général. Les applications natives de la
Watch ne prennent plus que quelques secondes à s’ouvrir, même si les
applis tierces restent, elles, parfois encore assez lentes.
Malgré cela, dès sa bêta, watchOS 3 laissait entrapercevoir un espoir
de progrès. Avec un processeur plus puissant, les quelques secondes
d’attente s’évaporeraient certainement, espérait-on.
Et Apple a introduit le S2, sa nouvelle puce, son nouveau Système
dans un Package. Il est donné pour être 50% plus performant que le S1,
présent dans la Watch sortie en avril 2015. Et de fait, ce gain de
puissance significatif – mais très difficile à mesurer sur ce genre de
périphérique - fait que les applications natives de watchOS 3 s’ouvrent instantanément, sans la moindre attente.
Si les programmes d’autres
développeurs prennent parfois encore un peu de temps à se lancer, ils
sont beaucoup plus rapides. Dans les faits, les lenteurs observées sont
en général à mettre sur le compte de la liaison nécessaire entre la
Watch et l’iPhone.
La montre connectée d’Apple s’applique à faire
oublier son lien avec nos smartphones, mais ce dernier lui est encore
nécessaire pour charger et afficher une carte ou tout simplement se
connecter à Internet pour récupérer des données.
Néanmoins, même
s’il faut encore parfois attendre, il est indéniable que la Watch est
sur la bonne voie et qu’il est plus agréable, en règle générale,
d’utiliser des applications. Ce qui signifie que profiter de plus
d’usages devient possible et l’intérêt à utiliser la montre croît donc
en proportion.
Batterie, pas de miracle, mais pas de catastrophe
Et
l’autonomie dans tout cela ? Apple n’a pas réalisé de miracle, mais à
franchement parler, aucun fabricant de « wearable » n’a réussi pour
l’instant. Même si des montres comme la S2, de Samsung, semble mieux s’en tirer.
Autrement
dit, en cas d’usage très intensif – GPS + notifications nombreuses +
appels téléphoniques + mails, etc., mieux vaudra vous déplacer avec un
chargeur.
Dans un contexte plus « classique », qui consiste à
utiliser la montre essentiellement comme un terminal de consultation ou
via des interactions courtes et ponctuelles par message, la Watch Series
2 tient hardiment le cap de la journée, sans encombre, même si une
petite session de course vient tenir éveillé son GPS.
01net.com
- Grâce au S2, les
applications se chargent plus vite. On est donc davantage tenté de les
utiliser régulièrement.
Par curiosité, nous avons essayé
de voir jusqu’où elle pouvait tenir en en faisant un usage vraiment
modéré : consultation de notifications, de quelques applications et
évidemment affichage de l’heure. Dans ce contexte un peu pauvret, nous
avons frôlé une petite trentaine d’heure, à condition de passer en mode
avion pendant la nuit. Si cette façon d’utiliser la Watch n’est pas très
en prise avec la réalité, vous savez en tout cas qu’elle peut passer le
cap de la journée en cas de besoin absolu.
Dans les faits, la Watch Series 2 marche donc dans les pas de son aînée –
bien qu’elle en fasse plus – et il sera plus prudent de la recharger
tous les soirs au moment du coucher. On est loin de la semaine
d’autonomie que proposent certaines Pebble. Certes mais les usages sont bien plus nombreux.
Quoi qu’il en soit, nous avons remarqué que le modèle testé (Series 2
boîtier 42 mm en aluminium vendu 449 euros) semble faire le plein
d’énergie plus vite que la Watch première du nom. Nous avons ainsi
atteint les 80% en un peu moins de 1h30. Il faut compter 2h pour
atteindre une recharge complète, contre 2h30 environ pour le modèle
précédent. Tout cela est plus rapide, mais pas encore assez pour pouvoir
se contenter de la recharger pendant qu’on se douche le matin et
petit-déjeune…
Le sport prend des muscles
Riche de nombreuses applications de fitness et running, la Watch
prend clairement un virage en direction du sport. L’édition Nike+,
attendu pour le mois d’octobre, ne laisse aucun doute sur le sujet. La
Watch Series 2 veut être une montre de sport. Ou plutôt, veut aussi être
une montre de sport.
Côté logiciel, on retrouve les deux piliers déjà présents dans la
version précédente. Le premier est l’application Activités. Cette
dernière permet de suivre les calories brûlées, le nombre de pas
effectués, et désormais de partager ses performances avec ses amis…
s’ils ont aussi une Watch. Le second pilier est l’application Exercice.
Elle continue de mesurer vos différentes pratiques sportives (vélo,
course à pied, etc.) mais s’est enrichie d’une fonction de natation.
01net.com
- Rythme cardiaque,
suivi de l'activité quotidienne, course, etc. La Watch Series 2 prend le
sport de plus en plus au sérieux.
Car, la Watch Series 2 est
désormais « certifiée » WR 50m. Elle est donc capable de vous
accompagner sous la douche, lors de vos séances de crawl ou brasse mais
pas lors de la plongée en eau profonde.
Toutefois, ce cap la rend plus apte à vous accompagner dans toutes
vos activités extérieures. Plus d’inquiétude en cas de course terminée
sous une pluie battante, pas besoin de l’abandonner quand vous allez
faire quelques longueurs l’été au saut du lit, inutile de s’inquiéter
pour elle quand vous courez dans la nature et traversez des torrents un
peu véhéments. En devenant très « résistante à l’eau » et grâce à son
mode eau bien pensé, la Watch Series 2 gagne ses galons de montre –
urbaine avant tout, certes – mais capable de vous suivre du matin au
soir.
L’arrivée d’un GPS embarqué, qui vous permet d’abandonner votre
iPhone à la maison quand vous allez courir ou faire une petite sortie à
vélo, muscle encore davantage sa présence sportive.
Avec son capteur cardiaque – assez précis pour peu que le bracelet
soit bien serré, ses accéléromètre et gyroscope, et son GPS, la Watch
Series 2 réduit l’écart matériel avec la concurrence spécialisée.
Certes, une Fenix 3 HR de Garmin
a encore l’avantage côté sport, avec ses options d’analyses de la
foulée, ses entraînements personnalisés, ses marquages de circuit, etc.
Mais doit-on rappeler ce que la Watch offre en tant que montre avant
tout connectée – notamment grâce à son App Store ?
01net.com
- Le résultat de vos
courses et même le tracé GPS se retrouvent dans l'application Activité
de l'iPhone.
Reste donc à Apple à améliorer le
logiciel et à trouver comment faire avec deux boutons et un écran
tactile (ce que les autres font avec quatre boutons au moins) pour ne
pas se contenter d’enregistrer les activités mais aussi offrir des
mesures pour accompagner les sportifs dans leur progression. A qui la conseiller ?
La
route est encore longue pour réellement défier une montre de sport.
Mais les joggeurs, nageurs ou cyclistes occasionnels, tous ceux qui ne
veulent pas jongler entre plusieurs montres, pourraient bien commencer à
considérer la Series 2 avec intérêt.
Et ceux qui possèdent la
Watch première du nom et se tâtent ? Ils peuvent sauter le pas sans
regret s’ils en ont les moyens. Ils se débarrasseront en bonne partie de
la frustration des temps d’attente et verront les montres connectées
sous un nouveau jour. S’ils préfèrent attendre, ils pourront se
consoler, au pire, en mettant à jour leur Watch sous watchOS 3,
disponible depuis le 13 septembre 2016.
Enfin, ceux qui cherchent
une montre connectée avec un peu de ressources et ce qui ressemble à du
potentiel de progression peuvent aussi s’y intéresser. Encouragée par le
processeur S2, la richesse de l’App Store va fatalement finir par
envahir le petit boîtier de la Watch.
Lionel Morillon - 01net.com
-
Avec la Series 2, Apple semble
nous proposer la Watch qu’on aurait aimé découvrir l’année dernière. Les
manques et défauts principaux sont corrigés, ou suffisamment estompés.
La configuration embarquée paraît être assez solide pour permettre à des
usages d’éclore peu à peu autour de la Watch. Tout dépendra des
développeurs... Quoi qu’il en soit, Apple dessine d’ores et déjà les
contours larges de ce monde Watch centrique. Au-delà du sport, la Watch
est déjà un terminal de paiement sans contact et aussi un moyen
d’interagir avec sa maison connectée. Pas mal donc.
En progrès mais encore
imparfaite. La Series 2 ne définit pas encore son secteur et ne démontre
d’ailleurs pas que les montres connectées sont indispensables, comme
l’iPhone l’a fait dans son domaine et en son temps. Il lui manque encore
quelques usages, une plus forte indépendance vis-à-vis des iPhone (ou
d’un smartphone sous Android, on peut rêver), un peu plus d’autonomie,
et pourquoi pas de puissance, pour vraiment écraser le marché. Pour
autant, débarrassée des oripeaux d’un luxe incompatible avec
l’obsolescence inhérente à la high tech, la Watch Series 2 séduit.
Mieux, elle mérite d’être recommandée.
Pour
espionner ses victimes, ce logiciel s'appuie sur un Jailbreak et
infecte le terminal au moyen de trois failles zero-day. Il permet
d'intercepter tout type de communications.
CitizenLab
-
Lookout
-
CitizenLab
-
D'une certaine manière, c'est un coup de bol énorme. Révélée par les chercheurs en sécurité de CitizenLab et Lookout, la tentative d'espionnage
dont a été victime le défenseur des droits de l'homme émirati Ahmed
Mansoor, a permis de mettre la main sur Pegasus. Un logiciel
d'espionnage très sophistiqué créé par l'éditeur israélien NSO Group.
Une telle prise de guerre est rare, car les maîtres-espions font tout
pour que leur logiciel ne soit pas découvert. Et l'opérateur qui a lancé
cette attaque doit certainement s'en mordre les doigts aujourd'hui.
L'attaque est arrivée sur l'iPhone 6 de M. Mansoor sous la forme d'un
SMS avec un lien, dont le domaine a pu être relié par CitizenLab à NSO
Group. Le militant des droits de l'homme a eu le bon réflexe de
transférer immédiatement ce lien à CitizenLab, qui l'a ouvert sur un
iPhone 5s. Le malware s'est installé immédiatement, permettant aux
chercheurs en sécurité de démarrer leur analyse.
Premier constat: c'est du lourd. Pour infecter
l'iPhone, le malware s'appuie sur trois failles zero-day exploitées de
façon consécutive. Sur le marché noir, ce type de failles se négocie
pour plusieurs centaines de milliers d'euros, voire plus d'un million.
La première vulnérabilité (CVE-2016-4657) est logée dans la bibliothèque
WebKit, utilisée par Safari. Elle permet, rien qu'en chargeant une page
web, d'exécuter du code arbitraire sur l'iPhone. Dans le cas présent,
elle permet de réaliser un jailbreak de l'iPhone: une première faille
zero-day (CVE-2016-4655) est utilisée pour localiser les zones mémoire
du kernel et une seconde (CVE-2016-4656) pour les modifier. Ce qui
permet de supprimer dans le système les différentes couches de
protection applicative. Le piratage se termine par le téléchargement et
l'installation de Pegasus.
D'après les chercheurs de Lookout, ce logiciel
d'espionnage se révèle complet et bien écrit. L'exemplaire qu'ils ont
découvert permet de siphonner les données de paramétrage réseau, du
calendrier, du carnet d'adresse et de la base de mots de passe KeyChain.
Il permet aussi d'intercepter les communications texte, audio ou vidéo
d'une quinzaine d'applis de messageries et réseaux sociaux: Gmail,
Viber, Facebook, WhatsApp, Telegram, Skype, Line, WeChat, VK, etc. Le
logiciel peut également enregistrer et filmer la victime en temps réel.
Celle-ci n'y voit que du feu, toutes ces actions se déroulent en
arrière-plan, sans que n'apparaisse quoi que ce soit à l'écran. Certains
échanges avec le serveur de commande et contrôle sont par ailleurs
camouflés dans des faux SMS d'authentification. D'autres parties du code
sont toujours en cours d'analyse chez Lookout.
Les clients de Pegasus sont cachés derrière un cloud
En fouillant dans les données qui ont fuité chez Hacking Team en juillet 2015,
CitizenLab a par ailleurs pu mettre la main sur des pages de
documentation relatives à Pegasus. Elles montrent que ce système
s'appuie sur trois composantes principales: une station de travail, un
serveur d'infection et une infrastructure cloud. L'opérateur lance son
attaque depuis sa station, ce qui provoque l'envoi du SMS piégé. Le lien
qu'il incorpore pointe vers l'un des serveurs web de l'infrastructure
cloud. Le serveur web redirige la victime ensuite vers le serveur
d'infection qui va exécuter l'attaque.
Si l'attaque a réussi, l'opérateur peut ensuite
accéder aux données de l'iPhone depuis sa station de travail, avec une
interface graphique plutôt agréable. De l'espionnage en beauté.
CitizenLab
-
Sources: CitizenLab, Lookout
Tout ce qui vous plaisait déjà sur iOS est devenu encore plus attrayant dans iOS 10,
notre version la plus accomplie à ce jour. Amusez-vous avec les
nouvelles options de Messages. Trouvez votre chemin sur les cartes
revisitées de Plans. Revivez vos plus beaux souvenirs dans Photos. Et
utilisez Siri pour en faire toujours plus, dans des apps toujours plus
nombreuses. Il y aurait tant à dire sur iOS 10. Laissez-nous vous présenter nos coups de cœur.
Modifiez l’apparence des bulles de vos messages. Fanfaronnez. Claironnez. Ou chuchotez.
Expression écrite.
Envoyez un message écrit à la main. Vos amis le verront s’animer sous leurs yeux.
Il faut fêter ça.
Lancez un « Joyeuxanniversaire ! » ou des « Félicitations ! », et une animation remplit l’écran.
À l’encre invisible.
Envoyez un message ou une image qui resteront masqués jusqu’à ce que le destinataire balaye pour découvrir la surprise.
Tapback.
D’un simple toucher, faites votre choix parmi six réponses rapides.
Ajoutez une touche personnelle.
Envoyez une boule de feu, un cœur qui bat, une esquisse et plus encore. Vous pouvez même griffonner sur les vidéos.
Stickers.
Appliquez‑les sur des bulles, sur une photo ou les uns sur les autres. Disponibles sur le nouvel App Storepour iMessage.
Emoji en toucher-remplacer.
Touchez certains mots pour les remplacer par des emoji, et donner le
sourire à vos amis.
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Sans quitter Messages, accédez facilement à vos apps pour créer ou partager du contenu. Ou encore pour payer vos achats.
Les rues n’ont plus de secret pour vous.
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Découvrez ce qu’il y a au coin de la rue. Et trouvez où faire le
plein d’essence, casser la croûte ou prendre un café. Plans adapte votre
heure d’arrivée en fonction des arrêts que vous souhaitez faire.
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Le design épuré et intuitif de l’app a
été repensé pour que vous accédiez encore plus facilement à vos
morceaux. Vous pouvez même consulter les paroles du titre que vous
écoutez.
À peine levé, il est réveillé.
Il suffit de prendre votre iPhone en main pour que son écran
s’active. Ça tombe bien, vous avez des notifications qui vous attendent.
Touchez, et vous savez tout.
Utilisez 3D Touch dans Calendrier, Météo, Bourse et d’autres apps pour jeter un coup d’œil rapide aux infos du jour.
Notifications enrichies.
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On en trouve des choses dans vos photos.
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Vos plus jolis souvenirs deviennent magnifiques.
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comme une randonnée en montagne ou le premier anniversaire de votre
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plus rapide, sécurisé et confidentiel que jamais. Vous pourrez faire vos
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Vous pouvez désormais saisir du texte en deux langues à la fois, sans changer de clavier.
Vos infos. Sécurisées.
Votre vie privée reste notre priorité. C’est pourquoi iOS 10
utilise un système intelligent intégré à l’appareil pour identifier les
personnes, les éléments et les lieux dans l’app Photos, et obtenir des
suggestions QuickType. Et lorsque vous devez partager des données
sensibles avec Apple pour profiter de services comme Siri ou Plans,
celles‑ci sont toujours chiffrées, et ne sont jamais exploitées pour
créer des profils d’utilisateurs.
Programme de logiciels bêta d’Apple
Aidez-nous à faire de la nouvelle version d’iOS la meilleure à
ce jour. En tant que membre du programme de logiciels bêta d’Apple, vous
pouvez contribuer à l’évolution des logiciels Apple en testant des
pré‑versions et en nous livrant vos impressions. S’inscrire avec un identifiant Apple
iOS 10 pour les développeurs
Le SDK d’iOS 10 intègre des API et
services permettant de développer de nouvelles catégories d’apps et de
fonctionnalités. En accédant à Messages, Siri et Plans, les apps peuvent
désormais s’enrichir de toutes nouvelles fonctionnalités. En savoir plus sur le développement pour iOS 10
iOS 10 est compatible avec les appareils suivants :
iPhone
iPhone 7
iPhone 7 Plus
iPhone 6s
iPhone 6s Plus
iPhone 6
iPhone 6 Plus
iPhone SE
iPhone 5s
iPhone 5c
iPhone 5
iPad
iPad Pro12,9 pouces
iPad Pro9,7 pouces
iPad Air 2
iPad Air
iPad4e génération
iPad mini 4
iPad mini 3
iPad mini 2
iPod
iPod touch6e génération
Selon diverses sources, le designer d'Apple Jony Ive souhaiterait que
l'iPhone ne ressemble qu'à une feuille de verre sans aucun châssis. Cela
rappelle fortement le brevet récemment obtenu par la société et
illustrant un smartphone doté d'un écran à 360° incurvé devant et derrière.
Comme prévu, Apple profite bien de sa conférence de rentrée pour dévoiler ses iPhone 7. Nous suivons en direct cette keynote pour vous livrer, au fur et à mesure des annonces, les spécificités de ces nouveaux smartphones à la pomme.
Et avant de dévoiler ses nouveaux téléphones, Tim Cook évoque iOS 10,
qui a été dévoilé en détails lors de la récente WWDC. L'occasion
également pour le patron d'Apple de répéter à quel point sa firme
travaille autour de Homekit, dont la liste des partenaires ne cesse de
grossir.
Puis Cook entre dans le vif du sujet, avec une vidéo de présentation.
Phil Schiller enchaîne pour expliquer les 10 nouvelles caractéristiques
de ce nouvel iPhone. Et pour commencer, une nouvelle finition nommée «
Jet Black », à ne pas confondre avec la finition « Black », qui
s'ajoutent aux autres couleurs traditionnelles.
Comme prévu, le bouton « Home » gagne les retours haptiques qui
serviront pour les actions, les messages, les notifications et d'autres
applications. Comme cela avait été précédemment évoqué également, les
deux iPhone (7 et 7 Plus) sont résistants à l'eau, mais aussi à la
poussière : ils sont certifiés IP67.
Quatrième innovation : la photo. Nouveau système de stabilisation,
ouverture à f/1,8, nouvelle lentille à 6 éléments. Le capteur 12
mégapixels est lui aussi tout neuf, tout comme le flash TrueTone, équipé
de quatre leds. Enfin, le processeur de traitement est censé offrir des
performances inédites, en utilisant le machine learning pour régler la netteté, l'exposition et la colorimétrie.
En façade, un capteur de 7 mégapixels avec, là aussi, un dispositif de
stabilisation. L'iPhone 7 Plus dispose quant à lui d'un second capteur
de 12 mégapixels. Le premier sert d'objectif grand-angle, l'autre, de
téléobjectif. Pour rappel, LG et Huawei ont déjà introduit des
dispositifs de double capteurs sur leurs flagships. Mais Apple
ajoute une couche logicielle bien pensée autour de ce matériel, avec une
fonction de zoom simple à utiliser : un double tap permet de zoomer sur
une prise de vue (x2, zoom optique, jusqu'à x10 en zoom logiciel).
Par ailleurs, grâce à ces deux objectifs, l'iPhone 7 Plus produit des
photos dont le sujet ressort de manière saisissante (d'après Phil
Schiller), car il est très simple pour la couche logicielle de
distinguer le premier plan du second.
La cinquième innovation concerne l'écran, qui profite d'un affichage
Retina HD annoncé comme 25% plus brillant, dispose d'un gamut étendu et
reste bien sûr compatible 3D Touch.
La partie audio constitue la septième innovation évoquée par Apple. Et
comme prévu, les iPhone 7 et 7 Plus disposent de la stéréo, avec deux
hauts-parleurs placés de part et d'autre de l'appareil. La puissance est
annoncée comme deux fois supérieure à celle de l'iPhone 6s.
Les nouveaux EarPods disposent, comme attendu, d'une connectique
Lightning, la prise jack ayant bel et bien disparu de ces iPhones.
Toutefois, Apple a prévu un adaptateur et a même décidé de l'inclure par
défaut avec ses nouveaux iPhone. Mais Apple est bien décidé à tourner
la page du filaire et propose désormais les AirPods, des écouteurs
Bluetooth équipés d'une puce W1 capable de gérer un capteur infrarouge
qui indique le moment où vous portez ses écouteurs, ou encore de
reconnaître un geste qui vous permet d'activer Siri.
Les AirPods sont compatibles avec l'Apple Watch et disposent, selon
Apple, d'une autonomie de 25 heures, pour 5 heures de recharge. Ils
seront disponibles courant octobre, pour 159 dollars. Apple conclut
cette partie audio en annonçant les Beats Solo 3 et une nouvelle gamme
de Beats S.
Le huitième point évoqué par Apple concerne les performances, et
particulièrement la puce A10 Fusion présente dans l'iPhone 7. Un SoC
64-bit à quatre cœurs annoncé comme étant 40% plus véloce que le A9 de
l'iPhone 6s, deux fois plus rapide que le SoC A8. Ces quatre cœurs ne
fonctionnent pas tous à la même fréquence, et deux d'entre eux peuvent
réduire leurs fréquences pour économiser l'énergie, le tout étant géré
par un contrôleur spécifique.
La partie graphique est également plus véloce, et gagne selon Apple 50%
en performances par rapport au A9, et est annoncée comme étant trois
fois plus puissante qu'à l'époque du A8. Grâce à ses performances, le
SoC A10 est ainsi capable de gérer les fichiers RAW produits par
l'iPhone 7 via Lightroom sans aucun problème.
Apple évoque enfin une autonomie allongée sur ses nouveaux iPhone, avec
entre 12 et 60 heures d'autonomie selon les usages. Selon la marque, les
iPhone 7 gagnent en moyenne deux heures d'utilisation supplémentaires
par rapport à l'iPhone 6s.
Le prix de ces iPhone ? 649 dollars pour la version 32 Go. La version 16
Go n'est enfin plus d'actualité et la capacité maximale grimpe à 256
Go. L'iPhone 7 Plus débute à 769 dollars, avec un choix de capacité
similaire. En plus de ces tarifs, Apple rappelle l'existence de son
Upgrade Programm, qui n'est pour l'heure pas disponible en France.
Les précommandes débutent le 9 septembre prochain, avec des expéditions
qui commenceront le 16. iOS 10, quant à lui, arrive le 13 septembre 2016.
Par la suite , les fournisseurs offriront des contrats de 2 ans, avec un gros 6 Go de donné minimum et pour une mensualité de minimum 95$ ! Wow !
L’une des tendances
lourdes que l’on a pu constater au dernier CES, fut l’adoption par tous
les constructeurs de téléviseurs d’une nouvelle technologie : les points
quantiques. On les retrouve chez Sony sous l’appellation Triluminos,
chez Samsung dans les gammes SUHD à nanocristaux, chez LG sous le nom quantum dots,
chez TCL, chez Philips, etc. Les constructeurs promettent - comme
d’habitude - des images plus belles, plus contrastées, plus colorées.
Mais peu s’attardent à expliquer ce que sont les points quantiques et ce
qu’ils changent dans les téléviseurs. Essayons d’y voir plus clair.
1 - Les TV à QD sont des TV LCD LED
Pour
comprendre ce que sont les points quantiques, commençons par jeter un
œil à l’intérieur d’un téléviseur classique. Les écrans plats qui ont
remplacé les traditionnels cathodiques depuis une dizaine d’années sont
composés de deux éléments principaux : i) une source de lumière, le
rétroéclairage ii) une dalle à cristaux liquides.
Les cristaux liquides n’ont pour rôle que de moduler la transparence
de la dalle et donc la quantité de lumière qui la traverse. Ce sont
d’eux dont on parle le plus souvent, de leur temps de réponse, de leur
fréquence de rafraîchissement ou de leurs angles de vision.
Mais le rétroéclairage est tout aussi important, car la qualité de la
lumière produite détermine la fidélité des couleurs affichées. Le
rétroéclairage détermine également l’épaisseur de l’écran : c’est ainsi
que les LED ce sont imposées, car leur faible encombrement a permis
l’éclosion de toute une nouvelle génération de téléviseurs ultrafins.
Aujourd’hui la technique la plus répandue consiste à utiliser des LED
“blanches” (WLED), qui sont en réalité des LED bleues recouvertes de
phosphore qui transforment une partie du bleu en jaune. La lumière
“blanche” résultante possède un spectre large, bien que fortement dominé
par le bleu. Cette lumière est ensuite filtrée devant chaque sous-pixel
pour récupérer les trois couleurs primaires RVB.
Cette technique a deux inconvénients majeurs. D’une part, une part
importante de l’énergie lumineuse émise ne correspond ni à du bleu, ni à
du vert, ni à du rouge et est bloquée par les filtres des sous-pixels.
Il s’agit donc d’énergie totalement gâchée. D'autre part, la faible
intensité du rouge et du vert ne permet pas de reproduire toutes les
nuances de couleurs visibles par l’oeil humain. Il n’est pas rare qu’un
écran peine à couvrir l’espace colorimétrique sRGB (standard de
l’informatique) ou le Rec. 709 (utilisé pour la diffusion TV HD), qui ne
représentent que 35 % des couleurs perceptibles à l’oeil. Les quantum dots sont une solution.
2 - Les QD améliorent le rétroéclairage
Un point quantique (quantum dot, ou QD), qu’est-ce que c’est ? Très
simplement il s’agit d’une structure cristalline qui forme une boîte
d'une dizaine de nanomètres. Lorsque la taille de la boîte est
suffisamment petite, les électrons y sont confinés ce qui modifie leurs
états d’énergie. Ils acquièrent ainsi des propriétés nouvelles ; en
l’occurrence c’est le phénomène de fluorescence qui est exploité pour
les téléviseurs.
Vue d'une boîte quan d'arséniure d'indium (InAs) sur de l'arséniure de gallium (GaAs)
Le rétroéclairage d’un écran LCD à LED+QD fait appel à des LED bleues
et à des points quantiques taillés pour émettre précisément du rouge
pur et du vert pur. Le spectre de la lumière blanche obtenue est bien
plus équilibré, plus fourni en rouge et en vert et dépourvu des
longueurs d’onde inutiles. Il y a donc moins de perte dans les filtres
colorés et il est possible de produire un bien plus grand nombre de
nuances. Les TV à points quantiques couvrent parfaitement l’espace sRGB,
mais aussi l’AdobeRGB et bientôt le Rec. 2020 choisi pour la diffusion
Ultra HD.
Spectre lumineux des points quantiques comparé à celui d'une LED blanche (ligne bleue) (source : Color IQ)
Nous avons exposé le principe général de fonctionnement des
téléviseurs à points quantiques. Dans la pratique, il existe deux
implémentations opposées : les tubes ou les films.
Schéma d'un TV Edge LED muni d'un tube QD (source : Nanosys) La première est défendue par la société QD vision, une start-up issue du MIT aux États-Unis qui a contribué à inventer les quantum dots.
Elle est particulièrement adaptée aux téléviseurs “Edge LED”, dans
lesquels le rétroéclairage est assuré par une barrette de LED placée sur
un bord de l’écran. QD vision et son concurrent Nanosys fournissent à
leurs clients constructeurs de TV des tubes de verre (des Quantum Rails) enfermant une couche de points quantiques. Ces tubes prennent place devant les barrettes de LED… et c’est tout.
Pour les constructeurs, la solution de QD Vision est très séduisante
et économique. Son coût est presque indépendant de la diagonale, elle ne
demande pas de modifications profondes du design ou des processus de
fabrication. La technologie QD vision est déjà sur le marché. Sony
l’utilise depuis quelques années sur ses téléviseurs “Triluminos”. QD
Vision a également été choisi par les Chinois TCL et TPV (ce dernier
commercialisant ses produits sous les marques Philips ou AOC). En
revanche, les tubes de QD Vision ne sont pas adaptés aux petits écrans
ou aux designs ultrafins, le diamètre du tube étant incompressible.
Schéma d'un TV à film QD (source : Nanosys) L’autre approche est celle du film (QDEF, Quantum Dots Enhancement Film).
Les QD ne sont alors plus concentrés dans un tube, mais encapsulés dans
un film plastique qui recouvre toute la surface de la dalle. Cette
technique permet de réaliser des écrans plus fins, se prête bien aux
petites diagonales (Amazon l'a exploitée pour sa Kindle Fire HDX 7)
et garantit une meilleure homogénéité d’éclairage. Elle aussi
compatible avec les téléviseurs “Full LED”, où les LED sont placées
derrière la dalle et non sur ses bords.
Comme les tubes de QD
vision, les films sont très faciles à intégrer aux lignes de production
existantes. Mais ils sont plus chers à fabriquer, d’autant plus chers
que la diagonale de l’écran est grande. LG et Samsung ont tous deux opté
pour une solution QDEF pour leurs téléviseurs Ultra HD de 2015. LG
utilise la technologie de Nanoco (pour les cristaux) et Dow Chemicals
(qui fabrique le film). Samsung a passé un accord avec Nanosys (pour les
QD) et 3M (pour le film).
4 - Cadmium Vs. Indium
On ne peut pas fabriquer des points quantiques avec n’importe quel
matériau et parmi ceux qui s'y prêtent, certains sont plus performants.
Le meilleur élément connu aujourd’hui est le cadmium.
Or, ce nom est synonyme de métaux lourds, de toxicité, de pollution. Il
fut notamment banni des composants électroniques par la directive européenne RoHS ; aucune marque ne devrait donc avoir l’autorisation de commercialiser des téléviseurs contenant du cadmium en Europe.
La situation, pourtant, serait sur le point de changer. L’Union
européenne envisage de faire une exception à sa réglementation RoHS pour
les TV à points quantiques. Le régulateur estime en effet que les
économies d’énergie permises par le meilleur rendement lumineux
compensent la toxicité, qui reste relativement faible car les quantités
de cadmium en jeu sont très réduites. Selon QD Vision, il faudrait 500
tubes de téléviseur pour atteindre la dose de cadmium contenue autrefois
dans une seule batterie Ni-Cd.
Certains constructeurs, comme LG, mettent justement en avant
l’absence de cadmium dans leur TV à points quantiques. Ils utilisent en
réalité un autre élément, l’indium, dont la toxicité est en effet bien
inférieure et qui n’est pas réglementé par l’UE. Il n’offrirait
cependant pas tout à fait les mêmes performances que le cadmium.
OLED ou LCD LED QD ?
Un TV SUHD Samsung face à un classique.
5 - Sont-ils meilleurs que les OLED ?
On l'a vu au CES, les constructeurs vont utiliser les points
quantiques dans leurs gammes Ultra HD, donc dans des produits onéreux.
Chez Samsung, par exemple, la gamme SUHD dotée de points quantiques
démarre à 2 500 $ pour un 48 pouces. À ces prix, on peut aussi trouver
des téléviseurs OLED Full HD comme ce LG 55EC930V. À l'heure du choix, la question se pose donc : vaut-il mieux un LCD UHD à points quantiques ou un OLED Full HD ?
Il nous est impossible de donner une réponse définitive, car les
qualités intrinsèques de chaque modèle sont aussi importantes que les
bénéfices théoriques de chaque technologie. Toutefois, on peut se
risquer à une évaluation d'ordre général. Comme nous l'avons dit
précédemment, les téléviseurs à points quantiques restent des écrans
LCD. Ils souffriront donc des mêmes maux : angles de vision limités,
temps de rémanence des cristaux liquides, contraste restreint. Les OLED
conserveront sur ces critères leur avantage. Les LCD à points quantiques
pourraient s'avérer supérieurs en termes de reproduction des couleurs.
Ils devraient aussi pouvoir délivrer une luminosité plus élevée, mieux
adaptée aux futurs films HDR sur Blu-ray Ultra HD.
Enfin, si l'Ultra HD vous intéresse, les LCD à points quantiques
devraient rester encore un bon moment moins onéreux que les OLED.
Un avenir radieux
Vu le nombre de modèles présentés au CES, l'année 2015 devrait être
celle des boîtes quantiques/points quantiques/nanocristaux (il faudrait
réellement trouver un nom plus séduisant à cette technologie !). Mais
les années suivantes pourraient être encore plus passionnantes. Il n'y a
en effet aucune raison que ces nanoboîtes se limitent aux téléviseurs. À
l'avenir, elles pourraient très bien se retrouver sur des ampoules LED,
qui produiraient enfin une lumière aussi complète que les
traditionnelles ampoules à incandescence.
Mieux encore : QD Vision envisage d'utiliser ses nanocristaux comme
leur propre source lumineuse. Les points quantiques sont en effet non
seulement capables de photoluminescence (émission de lumière sous
l'effet de lumière), mais aussi d'électroluminescence (émission de
lumière sous l'effet d'un courant électrique), comme les LED ou les
OLED. D'ailleurs, pendant les premières années de son existence, QD
Vision envisageait d'abord cette application. La technologie serait
peut-être au point pour le passage à la 8K ?
Oubliez les OLED ! Samsung et LG misent sur les téléviseurs QLED
Votre prochain téléviseur coréen sera sans doute QLED, une nouvelle technologie sur laquelle misent beaucoup Samsung et LG.
Les écrans OLED ne seront sans doute pas le futur de la télévision.
Les fabricants ne parviennent pas à baisser suffisamment leur coût de
fabrication pour remplacer les LCD. Les véritables successeurs des LCD
pourraient être des écrans QLED, Quantum-dot LED, ou diode électroluminescente à points quantiques. À lire aussi : • 5 choses à savoir sur les téléviseurs à Quantum Dots
Des diodes électroluminescentes
Les points quantiques
sont très à la mode depuis deux ans, et sont même déjà utilisés dans un
grand nombre de téléviseurs (la gamme Samsung SUHD par exemple, ou les
Triluminos de Sony). Dans leur version actuelle, ils agissent par
photoluminescence, c'est-à-dire qu'ils émettent de la lumière après en
avoir absorbé. Les points quantiques peuvent aussi réagir par électroluminescence : ils peuvent créer de la lumière sous l'effet d'un courant électrique. Comme n'importe quelle LED, en somme.
Mais les points quantiques conservent de grands avantages, notamment
la possibilité de régler finement la couleur de la lumière qu'ils
émettent. Grâce à cela, il est facile de créer des QLED rouges, bleues
ou vertes. Les QLED peuvent aussi être suffisamment petites pour former
les sous-pixels d'un écran. Et elles resteraient moins onéreuses que les
OLED.
Objectif : 8K
Le potentiel technologique est là. Reste maintenant à le développer.
Pour ce faire Samsung vient de créer une division dédiée à la recherche
sur les TV QLED. De même LG a conclu des partenariats avec les grands
fabricants actuels de points quantiques (QD Vision, Nanoco, Nanosys).
Malgré ces efforts redoublés, les premiers téléviseurs QLED ne devraient
pas arriver avant 4 ou 5 ans. Juste à temps pour la 8K !
Texte de Frédéric Rogenmoser, M.Sc (comptabilité),
doctorant en administration et chercheur au laboratoire d'études
socio-économique
Le Laboratoire d'études socio-économiques de l'UQAM vient de
publier une note socio-économique sur les banques et leur utilisation
des paradis fiscaux titrée Analyse socio-économique et fiscale des six grandes banques. Période de 16 ans : de 2000 à 2015.
Un cas d’évitement et d'évasion fiscale. Dans cette note
socio-économique, nous avons analysé la situation économique et fiscale
des six grandes banques canadiennes, soit la Banque Royale du Canada
(RBC), la Banque Toronto-Dominion (TD), la Banque Scotia (Scotia), la
Banque de Montréal (BMO), la Banque Nationale (BN) et la Banque
Canadienne Impériale de commerce (CIBC). Nous avions auparavant fait des
études similaires et nous voulions en faire une mise à jour par des
données plus récentes. On a utilisé les rapports financiers des banques
durant 16 années entre 2000 et 2015. On se base donc sur des données
fiables et on ne fait pas d'extrapolation.
Les six grandes banques canadiennes engrangent des bénéfices
records, ce qui est déjà très documenté. On sait que leurs profits
records se font grâce aux frais bancaires souvent scandaleux et aux
intérêts astronomiques payés par des clients de la classe moyenne.
Pourtant, les banques sont souvent déçues par leurs profits.
En effet,
Le Devoir du 3 décembre 2014 titrait : «Un profit décevant de 1,11
milliard $ BMO a augmenté son dividende malgré sa contreperformance ».
L'étude démontre que
ces six grandes banques ont vu leurs profits passer de 9,3 milliards $
en 2000 à 34,9 milliards $ en 2015, ce qui représente une augmentation
de 275% alors que le coût de la vie n’a augmenté que de 31% au cours la
même période. Durant la crise de 2008, le bénéfice net total des six
grandes banques a été de 12,3 milliards $.
Les actionnaires ont reçu
presque 183,1 milliards $ versés en dividende ou rachat d’action entre
2000 et 2015 selon les données trouvées dans les états financiers des
six grandes banques canadiennes. Sans compter que les actifs totaux sont
passés de 1385 milliards $ à 4356 milliards $ entre 2000 et 2015. Ils
sont donc extrêmement loin du seuil de pauvreté.
On pourrait penser qu'avec leurs profits, ça signifierait des
recettes fiscales énormes. On vivrait dans un enfer fiscal comme aiment
bien le crier nos universitaires, chroniqueurs et le patronat. Enfer,
pour qui?
Dans le cas des banques, l'enfer ressemble plutôt à un
paradis. Selon nos données prises dans les rapports annuels des six
grandes banques, le taux effectif de la charge d’impôt des banques, qui
était de 32,4% en 2000, a diminué de 12%, pour se situer à 18,4% en
2015. Beaucoup vont pointer les taxes indirectes (taxes à la
consommation, cotisation patronale du Régime des rentes du Québec, etc.)
payées par les entreprises, mais, pourtant, on a aussi remarqué la même
tendance avec les taxes indirectes dont le taux effectif est passé de
16,9% à 11,1% durant la période (comprise entre 2000 et 2014).
Les taxes
indirectes incluent des taxes à la consommation payées par leurs
clients. Si on exclut les taxes à la consommation, le taux effectif payé
des taxes indirectes est passé de 11,6% en 2000 à 6,9% en 2014. Par ces
résultats, on peut conclure que les six grandes banques canadiennes ont
payé peu d'impôt même si on y ajoute les taxes indirectes. Après ça, on
nous dit que les impôts ne cessent d'augmenter. Il augmente sûrement
pour la classe moyenne, mais si vous êtes riche ne vous inquiétez pas,
vous ne paierez pas beaucoup d'impôt.
C'est qui est le plus troublant de l'étude concerne l'utilisation
des paradis fiscaux de banques qui possèdent des filiales partout dans
des régions réputées d'avoir plus d'entreprises que d'habitants.
Bizarrement, ces régions n’imposent pas ou très peu les entreprises. Les
six grandes banques ont pu éviter de payer 21,8 milliards $ entre 2000
et 2015 grâce à l’utilisation de paradis fiscaux et ont ainsi évité de
payer 17,4 milliards $ avec l’usage d’autres méthodes d’évitement fiscal
comme les taxes sur le capital ou les bénéfices non imposés.
Les six
grandes banques ont donc pu être généreuses envers leurs propriétaires,
en partie grâce à l’aide des paradis fiscaux et d'avantages fiscaux ici
même au Canada. Toutefois, les revenus fiscaux n’ont pas été au
rendez-vous malgré le profit élevé des six grandes banques canadiennes
et semblent avoir plutôt profité aux actionnaires.
Certains économistes clament que la taxation fait fuir les
entreprises. Comme si les banques pouvaient tout simplement quitter un
pays.
Le 20 novembre 2006, Business Week avait déclaré : «Tax rates are
just one out of many factors that matter for global competition.
There'sonly weak evidence that tax cuts have big impacts on growth».
Traduit en français :«Les taux d'imposition ne sont que l'un des
nombreux facteurs qui comptent pour la concurrence mondiale. Il y a peu
de preuves que les baisses d'impôts ont de grandes répercussions sur la
croissance». À la fin de l'étude, on offre plusieurs recommandations.
D'abord,
il serait temps d'imposer beaucoup plus les banques. Elles devraient
obligatoirement se limiter à déposer l'argent des individus et
entreprises et leur prêter de l'argent. Leur nationalisation devrait
être considérée et même fortement suggérée, comme il se fait dans
d’autres pays. Taxer les transactions financières est aussi
envisageable.
Aujourd'hui Rudolphe Elmer (whistleblower)est un criminel en Suisse.Parce qu'il a montrer aux autorités des documents montrant la complicité des banquiers,avec des noms . En le condamnant en Suisse,on a essayé de détruire sa réputation plutôt que se pencher sur les faits de sa cause(sa liste de noms dénoncés est sur Wikileaks). Une autre liste circule de noms de compte de paradis fiscaux : C'est Hervé Falchiani ,qui est responsable de la sécurité informatique de la banque HSBC de Genève.Il est recherché par un mandat internationnal par la Suisse. Falchiani a 24,000 noms dont 2,000 Canadiens,dans sa liste.Le fisc canadiens avait a ce moment envoyé un questionnaire a ces 2,000 canadiens concernant leur avoir en Suisse.Et Paul Ryan,savait que 600 Millions $ de renenus supplémentaires non déclarés venait de ses propriétaires de compte Suisse.Environ 700 des 1,000 comptes canadiens HSBC, serait des Québécois.Et aussi avec Heinrich Kieber:L’affaire fiscale du Liechtenstein en 2008 consiste en une série d’enquêtes fiscales dans de nombreux pays dont les gouvernements soupçonnent certains de leurs citoyens d’avoir échappé à leurs obligations fiscales en ayant recours à des banques et à des fiducies au Liechtenstein;L'affaire a éclaté avec le plus grand ensemble d'enquêtes jamais engagées pour fraude fiscale en République fédérale d'Allemagne. [1]Il est également perçu comme une tentative de pression sur le Liechtenstein, l’un des paradis fiscaux peu coopératifs, identifiés par le Groupe d’action financière sur le blanchiment d’argent (GAFI) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), basée à Paris,avec Andorre et Monaco, en 2007.
L'application
Windows de PlayStation Now devrait être disponible dès aujourd'hui en
Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. En France, il faudra patienter
encore un peu.
Sony vient d'annoncer le lancement imminent de PlayStation Now sur PC.
Jusqu'à présent, ce service de jeux en streaming n'était disponible que
sur les consoles du fournisseur (PS4, PS3, PS Vita), certains de ses
lecteurs de disques Blu-ray et certaines TV connectées (Sony Bravia,
Samsung Smart TV). La catalogue de PlayStation Now est composé de plus
400 jeux PS3, dont Uncharted, God of War, Ratchet & Clank, The Last
of Us ou Journey. Le prix de l'abonnement est de 19,99 dollars par mois.
En rendant son service compatible avec Windows, Sony s'ouvre à un
marché autrement plus important. PlayStation Now sera d'abord disponible
dans certains pays européens, puis rapidement dans l'Amérique du Nord.
Selon Ars Technica, l'application PlayStation Now serait même disponible dès aujourd'hui, 24 août, et d'après Gamekult,
les premiers pays seraient la Belgique, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
La date de disponibilité en France n'est pas connue pour l'instant.
Un adaptateur sans fil pour DualShock 4
Pour pouvoir jouer aux jeux PlayStation Now sur PC, une configuration
minimale est nécessaire. Ainsi, l'ordinateur doit disposer de Windows 7
ou supérieur, d'une puce Intel Core i3 3.5 GHz ou AMD A10 3.8 GHz, de
300 Mo de stockage, de 2 Go de mémoire, d'une carte son et d'un port USB
pour brancher le contrôleur DualShock 4. Par ailleurs, il faut disposer
d'une connexion Internet avec un débit d'au moins 5 Mbit/s.
L'arrivée de ce service sur Windows s'accompagne du lancement d'un
accessoire de connexion, à savoir l'adaptateur DualShock USB Wireless.
Il permet de relier un contrôleur DualShock 4 à un PC Windows par une
connexion sans fil, ce qui évite le branchement filaire en USB. Cet
accessoire sera disponible aux Etats-Unis à partir de début septembre
pour un tarif de 24,99 dollars. En France, on devrait pouvoir l'acheter à
partir du 15 septembre pour une vingtaine d'euros, à en croire une
fiche produit sur Amazon.fr.
Excès de vitesse: La police teste un radar de poche pour contrôler les automobilistes.
Les policiers devraient bientôt pouvoir contrôler la vitesse des
véhicules avec un radar de poche. Actuellement testé par les forces de
l’ordre dans le Loir-et-Cher, cet appareil est commercialisé par
l’entreprise Mercuria. Dans son numéro paru jeudi, Auto Plus a dévoilé les caractéristiques de ce radar portatif.
Un radar de 400 grammes
TruSpeed est un « laser portable dernier cri récemment homologué »,
un « bijou de technologie », selon le magazine. La revue spécialisée a
testé le radar. Son verdict : « l’arme est d’une efficacité
redoutable ». Il s’agit d’un radar « compact, léger (410g) », et donc
bien plus discret que les fameuses jumelles laser utilisées par les
forces de l’ordre. Il dispose « d’une portée de 640 mètres et est
capable de prendre les voitures roulant jusqu’à 300 km/h avec une
précision de plus ou moins 1 km/h ».
Grâce à un zoom x7, ce radar permet également de détecter les distractions au volant comme l’usage du téléphone, précise BFMTV.