lundi 16 juin 2008
Le Salut,c'est quoi ?
« Selon Valentin, le Père, Premier Principe absolu et transcendant, est invisible et incompréhensible. Il s’unit à sa compagne, la pensée (Ennoia), et engendre les quinze couples des éons qui, ensemble, constituent le Plérôme. Le dernier des éons, Sophia, aveuglée par le désir de connaître le Père, provoque une crise à la suite de laquelle le mal et les passions font leur apparition. Précipitées du Plérôme, Sophia et les créations aberrantes qu’elle avait occasionnées produisent une sagesse inférieure ; en haut, un nouveau couple est créé, le Christ et son partenaire féminin, le Saint-Esprit. Enfin, restauré dans sa perfection initiale, le Plérôme engendre le Sauveur, nommé également Jésus. En descendant dans les régions inférieures, le Sauveur compose la « matière invisible » avec les éléments hyliques (matériels) provenant le la Sagesse inférieure, et, avec les éléments psychiques, il forme le Démiurge, i.e. le Dieu de la Genèse. Celui-ci ignore l’existence d’un monde supérieur et compose, en les animant de son souffle, deux catégories d’hommes : les « hyliques » et les « psychiques ». Mais les éléments spirituels, provenant de la Sophia supérieure, s’introduisent à son insu dans le souffle du Démiurge et donnent naissance à la classe des « pneumatiques ». Afin de sauver ces particules spirituelles captives dans la matière, le Christ descend sur terre et, sans s’incarner dans le sens propre du terme, révèle la connaissance libératrice. Ainsi, réveillés par la gnose, les pneumatiques, et seulement eux, remontent vers le Père. »
Mircea EliadeHistoire des croyances & des idées religieuses, Tome 2, chap. XXIX, pp. 360-361
L'évangile selon Judas
Il l'a livré aux Romains.
Il l'a précipité vers la crucifixion.
Pour la communauté chrétienne, et ce depuis 2000 ans, Judas Iscariote, le douzième apôtre, est la quintessence du traître. Mais voilà qu'une découverte archéologique majeure vient ébranler l'une des croyances les plus profondes du christianisme. À la fois docufiction et documentaire d'investigation scientifique, ce documentaire nous révèle les secrets d'un mystérieux papyrus découvert récemment, susceptible de changer notre perception de la vie du Christ et de son disciple. Dans cette nouvelle interprétation, en effet, Judas n'est plus un traître, mais l'ami le plus proche de Jésus et le seul qui ait vraiment compris son message...
REF.:
L'Évangile de Judas est un des Évangiles apocryphes (c’est-à-dire non reconnu par les Églises) du IIe siècle, dont il n’existe qu’un exemplaire mal conservé du IIIe siècle.
L’Évangile de Judas est un manuscrit en papyrus de 26 pages écrit en copte dialectal, datant du IIIe siècle ou du IVe siècle (entre 220 et 340 après J.-C.). Il fait partie d'un codex d'une soixantaine de feuillets (entre 62 et 66 suivant les sources) appelé « Codex Tchacos », contenant aussi deux textes apocryphes : l'Épître de Pierre à Philippe et la Première Apocalypse de Jacques, qui se trouvent aussi dans les manuscrits de Nag Hammadi. Ce codex a été vraisemblablement découvert en 1978, dans les sables du désert égyptien près de El Minya.
L'Évangile de Judas a été publié en 2006, par National Geographic Society et l'original exposé à Washington.
Selon l'hypothèse émise par l'équipe éditoriale du National Geographic, et largement reprise par les médias, le texte présenterait une interprétation originale de la trahison de Jésus par Judas, un de ses apôtres : tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l’homme qui me sert d’enveloppe charnelle. En dénonçant Jésus, il aurait été le seul de ses disciples à avoir vraiment compris le message qu’il voulait véhiculer. Disciple bien aimé de Jésus, il aurait eu la plus difficile des missions à accomplir : le livrer aux Romains. En agissant ainsi, il aurait donc suivi une demande de ce dernier, qui lui permit de faire le sacrifice ultime pour la rédemption du monde.
Il faut toutefois signaler que cette thèse de l'équipe éditoriale du National Geographic ne trouve aucun appui dans le texte et qu'elle est actuellement fortement critiquée par la communauté scientifique.
dont certains membres de l'équipe éditoriale du National Geographic, ont souligné que la figure de Judas n'avait rien de positif dans l'Évangile de Judas. Il y est plutôt présenté comme étant un être sous l'emprise de son destin et sous l'emprise des astres. Il est qualifié de « treizième daimon » , de « treizième » et il est celui qui gouvernera sur ceux qui le maudissent . Ce gouvernement de Judas s'exercera par l'entremise de son étoile (ou de son astre) sur le treizième éon . C'est cet aveuglement de Judas qui le poussera à commettre l'odieux d'offrir le sacrifice le plus vil qui soit : Sacrifier l'enveloppe charnelle de son maître et l'offrir au dieu Saklas.
L'équipe du National Geographic et les médias ont insisté sur le fait qu'il soit dit à la fin de l'Évangile de Judas qu'il surpassera les autres. Or, le contexte immédiat indique que ceux que Judas surpassera ne sont pas ceux qui suivent Jésus, mais plutôt ceux qui présentent et offrent des sacrifices au dieu Sakla.
Chez les anciens, on peut noter le jugement d'Épiphane de Salamine qui, dans son Panarion , affirme que cet « évangile » fait partie des écritures de la secte gnostique des Caïnites. Il réagit à l'apologie que cet écrit fait de Judas en s'appuyant sur le texte des évangiles canoniques, eux-mêmes fondés sur une lecture prophétique de l'Ancien Testament. Or, certains gnostiques avaient précisément comme règle herméneutique de détacher le Nouveau Testament de ses racines juives. C'est peut-être le cas de l'évangile de Judas : en justifiant Judas, ils mettent à mal tout ce que les chrétiens ont compris du drame de l'apôtre à partir de leur méditation des livres prophétiques et des psaumes. C'est pourquoi le caractère orthodoxe de l'Évangile de Judas est contesté.
Dans les quatre évangiles du Nouveau Testament de la tradition chrétienne Satan prend possession de Judas qui va commettre un acte odieux. Jésus l’annonce déjà à ses disciples : « L’un de vous est un diable ». Pourtant Judas fait partie du cercle restreint des amis de Jésus qui l’exhorte à faire ce qu’il doit faire au plus vite. Mais déjà se pose une énigmatique question ! Qu’en serait-il aujourd’hui de la chrétienté si Judas n’avait pas trahi ?
Extraits:
Jésus parle à Judas en aparté :
Voyant que Judas était disposé à accéder à plus de connaissance Jésus le prit à part.
Jésus :
- « Judas, sépare-toi des autres disciples et je te dévoilerai les mystères du Royaume du Dieu suprême. Tu y parviendras mais au prix de grandes douleurs. Car un autre prendra ta place au sein des douze disciples afin qu’ils puissent se retrouver au complet devant leur Dieu. »
Judas :
- « Quand me feras-tu ces révélations et pour quand le grand jour de lumière poindra-t-il ? »
Sans donner de réponse Jésus prit congé et disparut.
Judas questionne Jésus à propos de cette génération et de celle des hommes :
Judas :- « Tu nous a parlé d’arbres sans fruits. Mais quelle sorte de fruits porte cette génération ? »
Jésus :- « Les âmes de chaque génération mourront. A la fin de sa vie quand l’esprit quittera le corps ce dernier mourra à son tour mais l’esprit recevra la vie à nouveau et sera emporté vers le haut.
Judas :- « Et que fera le reste de l’humanité ? »
Jésus :- « Il est impossible de semer du grain sur un rocher et d’en récolter le fruit. Il en va de même pour une génération souillée. Et la Sagesse qui peut elle aussi être aussi corruptible feint d’ignorer la main qui a créé les mortels afin que leurs âmes montent vers les Royaumes supérieurs. »
Cela dit Jésus s’en alla.
Judas raconte sa propre vision et Jésus lui répond:
Judas :- « Maître tu les as tous écouté, maintenant écoute moi aussi car j’ai eu une grande vision. »
Jésus souriant :- « Toi ! Désormais le treizième esprit pourquoi te donnes-tu encore tant de mal. Mais prend donc la parole et je te supporterai. »
Judas :- « Dans ma vision j’ai vu les douze disciples me lapider et me persécuter. Je suis arrivé en un lieu où j’ai vu une maison si grande que mes deux yeux ne suffirent pas pour l’embrasser en entier. Elle avait un toit de feuillage, il y avait foule et de nobles gens s’y pressaient. M’adressant à toi, Maître, je te demandais de m’y faire entrer avec ces gens.
Jésus :- « Judas, ton étoile t’a induit en erreur. Aucun mortel n’est digne d’entrer dans la maison que tu as vue. C’est un lieu réservé aux saints. Ni le soleil ni la lune ni le jour n’y régneront. C’est dans ce Royaume éternel que vivront les saints en compagnie des anges. Voilà je t’ai révélé les mystères du Royaume et tu sais tout sur le possible égarement des étoiles.
Judas interroge Jésus sur son destin personnel :
Judas :- « Maître, se pourrait-il que ma descendance soit soumise au joug des gouverneurs ? »
Jésus : - « Il faut que tu saches, Judas, que tu seras très affligé quand tu verras le Royaume et toute sa génération. »
Judas :- « Pourquoi en serait-il ainsi puisque tu m’as séparé de cette génération là ? »
Jésus :- « Tu seras le treizième disciple et tu seras méprisé et maudit par les autres disciples mais tu affirmeras ta supériorité sur eux. Lorsque viendront les derniers jours commencera ton ascension vers la génération sainte. »
Judas s'enquiert de la destinée d'Adam et de l'Humanité:
Judas à Jésus :- « Maître quelle sera la durée de vie de l’être humain ? »
Jésus :- « Pourquoi t’étonner qu’Adam vive avec sa génération le laps de temps en émulation avec son archonte ? »
Judas :- « L’esprit de l’homme est-il mortel ? »
Jésus :- « Ce Dieu a ordonné à l’archange Michel de prêter aux hommes le souffle de la vie afin qu’ils puissent servir avec dévotion. Mais le Grand Esprit, lui, a ordonné à l’archange Gabriel de leur donner en cadeau et sans mesure l’esprit et l’âme. »
Jésus parle des baptisés et de la trahison de Judas:
Judas :- « Maître, que feront ceux qui auront été baptisés en ton nom. »
Jésus :- « Ceux-là auront offert des sacrifices à Saklas, l’insensé. Mais toi Judas tu les surpasseras tous car tu sacrifieras « l’homme » qui me sert d’enveloppe charnelle. Ainsi, grâce à toi, sera libéré ma personne spirituelle intérieure.
"Déjà ta corne a été relevéeton courroux s'est enflamméton étoile a brillé de tous ses éclatset ton cœur est plein de force"
En vérité je te le dis, Judas, le royaume de l’archonte étant anéanti, la grande génération d’Adam sera exaltée car bien avant le ciel, la terre et les anges, elle existait déjà. Voici que je t’ai tout révélé. Lève les yeux et vois la nuée et la lumière qui s’y déploie et les étoiles qui l’entourent. L’étoile qui est en tête du cortège c’est ton étoile Judas. »
Judas leva les yeux et vit la nuée lumineuse et la pénétra. Et ceux qui se tenaient en bas entendirent la voix divine qui s’exprimait en son honneur.
Conclusion :
Judas trahit Jésus
Leurs grands prêtres murmurèrent :- « Il vient de rentrer dans la salle où il a son lieu de prière. »
Les scribes qui guettaient voulaient l’appréhender discrètement en pleine prière car ils craignaient le peuple qui le considérait comme un prophète. Judas était là et ils s’approchèrent de lui :- « Que fais-tu ici toi ? N’es-tu pas un disciple de Jésus ? »
Alors Judas leur donna la réponse qu’ils attendaient et ayant reçu l’argent convenuil leur livra son Maître.
Juda Iscariote: Deux sources étymologiques sont envisageables quant au surnom d’Iscariote. Il y a, en pays de Juda, une localité du nom de Qeriote, on pencherait alors pour « homme de Qeriote ».
Plus vraisemblable le mot pourrait venir du latin « sicarius » qui veut dire « porteur de couteau » mais aussi surnom donné aux Zélotes.
D’après le Nouveau Testament, Judas meurt. Mais deux versions subsistent.- Selon l’évangéliste Matthieu (27/5) :« pris de remords, il se pendit peu après sa trahison non sans avoir rendu leurs 30 pièces d'argent à ses commanditaires »- L'autre version, se trouve dans les Actes des Apôtres 1(18), :« Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s'est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues ».
Ces deux données ne sont pas contradictoires, car là où Matthieu précise sobrement qu'il s'est suicidé par pendaison les Actes viennent ajouter quelques détails circonstanciels.
entrevu:Rodolphe Kasser le traducteur de l’Evangile de Judas ;
swissinfo: Ce texte montre un Judas bien différent de celui du Nouveau Testament. Ce n'est plus seulement le traître, mais d'abord un des disciples favoris de Jésus. Quelle importance cela a-t-il ?
R.K.:C'est certainement complètement différent, mais cela n'a pas de conséquences théologiques majeures. Je me suis aussi posé la question: est-ce que cela altère la foi et la croyance ? Et la réponse est non, cela ne change pas grand-chose, parce que la foi chrétienne est centrée sur Jésus Christ. Judas n'est qu'un des disciples. Par contre, ce texte lève l'opprobre jeté sur son nom.swissinfo: Pourtant, le pape Benoît XVI a encore répété la semaine dernière que Judas était un traître...
R.K.:Je trouve plutôt stupide de dire que cet évangile confirme l'idée que Judas a trahi Jésus par appât du gain et du pouvoir. Car ce n'est pas vrai du tout. Je vois plutôt Judas comme quelqu'un qui veut en savoir plus. Pour lui, comme pour tous les gnostiques, c'est la connaissance qui apporte le salut, et les fausses croyances qui empêchent l'homme de se développer. C'est une idée à laquelle la Bible n'est nullement opposée.
REF.:
L’évangile de Judas
Ce manuscrit sur papyrus de 25 pages en mauvais état, écrit en copte dialectal (l’antique langue des chrétiens d’Égypte), auquel la revue américaine The National Geographic consacre un long article dans son numéro du mois de mai 2006, a fait le « scoop » de la semaine sainte. La découverte n’est pourtant pas récente : le document bordé de cuir a été découvert dans les années ‘70 dans le désert égyptien près de El Minya. Mais il voyagea quelques années entre l’Europe et les Etats-Unis entre les courtiers et antiquaires avant de rejoindre le musée copte du Caire, et être confié à une équipe de coptologues dirigée par Rudolf Kasser, professeur émérite de l’Université de Genève. Celui-ci fut secondé dans ses travaux par le conservateur du papyrus, Florence Darbre, et l’expert en copte dialectal Gregor Wurst de l’université d’Augsburg (Allemagne).
Ce document, appelé « Codex de Tchacos », supposé selon certains « bouleverser notre approche des Evangiles », ne date pourtant que du IIIe ou IVe siècle. Il s’agit d’une copie d’une version rédigée en grec, datant probablement du IIe s. Cette datation correspond à l’attestation par Saint Irénée, évêque de Lyon, qui dénonçait déjà cet apocryphe gnostique vers le milieu du IIe siècle. Dans l’« Adversus Haereses » (« Traité contre les hérésies ») nous pouvons lire : « Ils déclarent que Judas le traître était bien avisé de ces choses, et que lui seul, connaissant la vérité comme aucun autre, a accompli le mystère de la trahison. Ils ont produit une histoire fictive de ce genre, qu’ils ont appelé l’Evangile de Judas ».
Judas aurait donc été le « disciple bien-aimé », un initié qui n’aurait pas trahi son Maître, mais l’aurait tout au contraire livré à sa demande pour lui permettre de quitter son enveloppe charnelle et retourner vers la lumière. Toujours selon cet évangile apocryphe, Judas ne se serait pas suicidé ; sinon, comment aurait-il pu rédiger ce « récit » ?
Selon Saint Irénée, l’Evangile de Judas serait l’œuvre principale d’une secte appelée « Les Caïnites » (les héritiers de Caïn).
A la question : ce nouveau manuscrit peut-il modifier notre vision des Evangiles ? Le prof. Rodolphe Kasser répond dans une interview paru dans le supplément « Sciences et éthique » du Journal « La Croix » du 11 avril 2006 :
« Oui ; en quelque sorte, la figure de Judas est “réhabilitée” dans ce texte car son rôle négatif trouve une explication positive. Mais il faut dire et redire qu’il s’agit d’une interprétation postérieure, imaginée au IIe s. ap. J.-C. Vous ne trouverez ici aucune information historique nouvelle sur le véritable Judas l’Iscariote. »
signes des temps ! «Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, ne jetez pas vos perles devant les porcs, de crainte qu’ils ne les piétinent, puis se retournent contre vous pour vous déchirer», ou bien … au contraire, donnez et jetez pour qu’il y ait piétinement et déchirement ! Qui a des oreilles, qu’il entende.
dimanche 15 juin 2008
Guinness book ,vers un record de download ,pour Firefox 3,0
http://www.spreadfirefox.com/en-US/worldrecord/
mieux que IE 7 de Microsoft.
Le 17 Juin 2008
Le spéçialiste Français en Terrorisme: JLB
Si les membres d’Al-Qaïda ont tous le rêve de croiser un jour Oussama Ben Laden, le fantasme d’un kamikaze islamiste est de se retrouver face au magistrat français Jean-Louis Bruguière.
Une vie rythmée par les menaces de mort et une clandestinité auxquelles semble être habitué le juge antiterroriste français qui dissèque froidement les contours des nouvelles menaces terroristes : « Il y a actuellement une mondialisation de la menace avec des cellules autonomes, autochtones et erratiques (...) L’épicentre du terrorisme
Jean-Louis Bruguière
s’est déplacé du Maghreb et le centre pakistano-afghan a été remplacé par les axes irakien, tchétchène et cachemiri avec une lisibilité plus compliquée », analyse-t-il. D’un calme olympien, le juge Bruguière qui viendra dans quelques jours pour la seconde fois en Algérie « pour un motif confidentiel », lâche-t-il, connaît parfaitement les mouvements terroristes algériens pour avoir mené les opérations « Chrysanthèmes » sous Pasqua et « Selim » lorsqu’il a commencé à s’intéresser au GIA qui avait commis plusieurs attentats à paris entre 1994-1995. « Maintenant que le GIA a disparu, c’est le GSPC qui a rejoint momentanément Al-Qaïda qui nous inquiète particulièrement dans la région du Sahel », dira-t-il. Entre un café allongé et quelques mini-croissants, le juge français dit s’intéresser à toute la mouvance islamiste maghrébine, pas particulièrement algérienne, du GICM marocain, au FIT tunisien jusqu’au JIGM libyen : « Tout ce qui se passe dans cette région nous intéresse au plus haut point car la France est impliquée dans cette sous-région (...) Le risque ce sont des groupes sahéliens, labellisés par le GSPC, qui sont susceptibles de passer à l’action ».
Son expérience dans le domaine antiterroriste en tant que premier vice-président du tribunal de grande instance de Paris lui permet d’affirmer qu’il n’y a pas de cellules d’Al-Qaïda en France, rebondissant sur les attentats du 11 mars à Madrid : « Personne n’est à l’abri d’attentats en France (...) En Espagne, la menace demeure l’ETA mais les connaissances espagnoles, comparées à nous, sont faibles quant à la connaissance des réseaux islamistes ». Ce constat est argumenté par le fait que pour le réseau Al-Qaïda : « La France est le pays à fuir.
Nos services ont une connaissance et une maîtrise parfaites du terrain, les SR sont parmi les meilleurs sur l’islamisme et je vous signale que la France n’est pas liée aux attentats du 11/09 » à l’inverse des cellules découvertes en Espagne ou en Allemagne. Même si le juge français n’était pas un inconnu dans le domaine de la lutte antiterroriste, s’attaquant aussi bien aux assassins de l’Iranien Chapour Bakhtiar qu’aux auteurs de l’attentat du DC-10 d’UTA au Tchad et au groupe français d’extrême gauche, Action Directe, c’est dans le domaine islamiste qu’il a acquis une renommée internationale. « J’ai passé deux mois dans un hôtel à Washington pour servir d’expert aux Américains sur l’affaire Ressam (Algérien arrêté avec des explosifs à la frontière américaine, NDLR). C’est surprenant qu’ils en savent si peu sur les réseaux islamistes », dira-t-il faussement naïf.
Mais les méthodes Bruguière n’ont pas nécessairement survécu au personnage. Que ce soit sur les procès des frères Chalabi, du RER Saint-Michel, du réseau algérien qui devait s’en prendre à la Coupe du monde 1998, le juge n’a pas obtenu les condamnations qu’il voulait. Il en est de même de la récente condamnation du membre d’Al-Qaïda, Djamel Beghal, qui vient d’écoper de 10 ans de prison, dont les avocats accusent Bruguière d’avoir monté de toutes pièces des accusations extorquées sous la torture. Icône médiatique, expéditif et débordé par des dossiers brûlants, Bruguière truste, avec les magistrats Ricard et Thiel du pool antiterroriste, les dossiers les plus « médiatiques ». Il en est ainsi du dossier du détournement de l’Airbus d’Air France à Alger que le magistrat n’a pas clos « faute de commanditaires » (faute de cadavres restitués selon la justice algérienne), ou celui des 7 moines de Tibherine qui est relancé. Boulimique de travail, le juge Bruguière a changé son fusil d’épaule et s’intéresse actuellement à deux filières qui montent en puissance : la Tchétchénie et l’Irak. « Toutes nos enquêtes nous mènent de plus en plus vers l’Asie du Sud-Est (Malaisie, Indonésie) mais aussi vers l’axe nord dont le Caucase et l’Irak », souligne-t-il avant d’ajouter que pour la France : « La connaissance de ces jeunes qui basculent est essentielle (...) L’Irak nous a fait changer de menaces, il est devenu un centre de recrutement avec une dynamique liée à Al Takfir ». Quarante minutes plus tard, le juge Bruguière s’excuse et prend congé.
Pour un juge dont on connaît le déficit pour le pardon, il consent, avec prudence, à livrer son sentiment sur l’amnistie algérienne tout en précisant que « c’est une affaire intérieure et de souveraineté » mais indique, toutefois, qu’il « faut manier l’amnistie avec beaucoup de prudence car certaines actions très graves sont difficilement pardonnables ». De quoi augmenter sa cote de sympathie au sein du GSPC.
REF.:Mounir B., quotidien-oran.com
jeudi 12 juin 2008
Snow Leopard,Mac OS X la version 10,6,c'est 200 ans en avance sur Vista
Snow Leopard, la prochaine version d'OS X, a été présentée hier dans le cadre de la Worldwide Developers à San Francisco. Le futur système d'exploitation d'Apple devrait offrir plus de puissance et de stabilité, mais contenir peu de nouvelles fonctionnalités.
«Au lieu de porter son attention principalement sur de nouvelles fonctionnalités, Snow Leopard augmentera les performances d'OS X» a fait savoir Apple dans un communiqué.
Parmi les améliorations apportées au système d'exploitation, Snow Leopard (OS X 10.6) sera optimisé pour les processeurs à multiples cœurs, utilisera les cartes graphiques plus efficacement, offrira une nouvelle plateforme multimédia QuickTime et permettra l'utilisation d'une importante quantité de mémoire vive, théoriquement jusqu'à 17 téraoctets de RAM.
«Nous avons ajouté plus de mille nouvelles fonctions à OS X en seulement sept ans, et Snow Leopard jette les bases pour des milliers d'autres», a affirmé le vice-président du développement des logiciels chez Apple Bertrand Serlet. «Dans notre effort pour offrir la meilleure expérience possible aux utilisateurs, nous appuyons sur pause pour les nouvelles fonctionnalités afin de concentrer nos efforts à perfectionner le système d'exploitation le plus avancé», a-t-il ajouté dans un communiqué.
Pour la première fois, Apple rendra également compatible par défaut ses applications Mail, iCal et le Carnet d'adresses avec Microsoft Exchange 2007.