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mardi 18 novembre 2008

Microsoft ouvre sa boutique sur le Web

Sur le Microsoft Store, l'éditeur vend directement une grande partie des offres grand public et professionnelles de son catalogue. Mais les ambitions commerciales du site sont limitées.
http://store.microsoft.com/home.aspx


En ce moment, Microsoft n'est jamais là où l'on pense. Après avoir présenté un système d'exploitation pour fermes de serveurs (ou cloud computing), l'éditeur vient d'annoncer, en catimini sur un blog, la naissance du Microsoft Store. Il s'agit d'un site de vente en ligne où l'on peut acquérir pratiquement toutes ses solutions, voire même les télécharger directement.
Pour l'instant, la boutique n'est accessible qu'aux acheteurs américains, anglais, allemands et coréens. Mais elle devrait être étendue prochainement aux marchés français, japonais, espagnol et néerlandais. D'autres pays suivront dans l'année qui vient.

Sur Microsoft Store, la procédure d'achat et la livraison sont entièrement gérées par l'éditeur. Pour commander, il suffit d'avoir un compte Windows Live Id et une carte bancaire. Sur les sites anglais et allemand, il est possible d'acheter des produits des gammes Windows Vista, Office, Works, Expression et Visual Studio. Le site américain propose, en plus, les logiciels Windows Server et System Center, ainsi que des produits grand public comme la console de jeux XBox, des jeux vidéo, le lecteur de musique Zune et des accessoires (souris, claviers, Webcams).
En réalité, Microsoft Store n'est pas vraiment une nouveauté.

L'éditeur pratiquait déjà de la vente directe sur le Web par l'intermédiaire de plusieurs sites épars, comme shop.microsoft.com, windowsmarketplace.com, buy.microsoftoffice.com, etc. Avec le nouveau site, il souhaite regrouper toutes ces boutiques en une seule. Ce qui sera plus efficace et cohérent.

Vendre peu, mais vendre cher
Toutefois, les revendeurs Microsoft seront certainement surpris de cette initiative qui, a priori, va renforcer le canal direct. Cette question est d'autant plus épineuse que, depuis des années, l'éditeur prône la vente indirecte. Aussi, la firme de Redmond cherche à rassurer. Elle précise que ce site est lié à des besoins spécifiques. « Microsoft Store est la réponse à nos clients souhaitant avoir une destination unique pour acheter chez Microsoft et sous la forme de leur choix, notamment le téléchargement, qui permet d'avoir un accès immédiat à la technologie, nous explique l'éditeur par e-mail. La politique de prix est établie de manière à ce qu'ils soient supérieurs ou égaux aux prix constatés dans la distribution. Cette offre correspond donc à des besoins particuliers et est complémentaire plutôt que concurrente de celle de nos revendeurs. Par exemple, nous ne relayons ni l'offre Office à 79 euros lors de l'achat avec un PC ni celle à 99 euros seul ».

L'objectif de Microsoft Store est donc de vendre peu et à des prix relativement élevés.
Rapide vérification sur le Web. En effet, les prix affichés en euros sur le site allemand correspondent plutôt à des prix publics, c'est-à-dire sans remise aucune. Ainsi, Office Professionnel 2007 est vendu 649 euros sur Microsoft Store Deutschland, alors qu'il est disponible à 550,90 euros sur Rueducommerce.fr.

Les revendeurs n'ont donc pas de soucis à se faire. Quand aux acheteurs, ils n'ont finalement pas beaucoup d'intérêt à s'attarder sur Microsoft Store, excepté pour ceux qui préfèrent acquérir un logiciel instantanément en le téléchargeant.

Les spécifications finales de l’USB 3.0 ont été publiées

Et la route s’ouvre enfin pour la nouvelle version de cette norme de connectique. De nombreuses nouveautés sont au programme, car l’USB 3.0 n’est pas simplement une version plus rapide de l’USB 2.0.
Plus rapide, la nouvelle version le sera évidemment, et pas qu’un peu. Voici un petit rappel de l’évolution de l’USB au cours de versions précédentes :

USB 1.0, en 1996 : 1,5 Mb/s
USB 1.1, en 1998 : 12 Mb/s
USB 2.0, en 2000 : 480 Mb/s

Bien sûr, l’USB 2.0 avait marqué un certain bond en avant. Mais près de huit ans plus tard, il était temps de passer à la suite, et l’USB 3.0 va débouler dans nos machines avec un taux de transfert théorique maximal de 5 Gb/s, soit plus de six fois le débit de la génération précédente. Une raison suffisante pour parler de « SuperSpeed », un nom qui de toute manière sera plus accrocheur que le simple USB 3.0.Ce dernier sera compatible avec tous les périphériques utilisant la version 2.0, mais pas avec ceux qui disposent d’une connectique plus ancienne (1.0 ou 1.1). Il faut dire que la conception de la nouvelle norme n’a plus rien à voir. Ainsi, là où l’USB 2.0 par exemple d’un flot de données unique et unidirectionnel, l’USB 3.0 se sert de plusieurs flots multiples bidirectionnels. L’impact de cette autoroute de la communication ne sera nécessairement visible avec tous les périphériques, mais on pense immédiatement aux disques durs externes et autres engins tels que les caméscopes numériques qui profiteront largement du gain de vitesse.Autre point très intéressant : la gestion de l’énergie. Contrairement à toutes les versions précédentes, l’USB 3.0 sait gérer plusieurs états de veille énergétique : inactif, endormi et suspension. On peut déjà imaginer que de nombreux périphériques alimentés par l’USB 3.0 verront leur apport électrique baisser automatiquement selon l’utilisation.Il va par contre falloir se montrer patient car l’USB 3.0 ne devrait pas arriver dans les premiers contrôleurs avant la deuxième moitié de l’année prochaine, les vrais premiers produits de consommation courante n’étant carrément pas attendus avant 2010. On peut par contre estimer que l’USB 3.0 est la prochaine grande norme de connectique, d’autant plus que le marché présente un déclin de l’intérêt pour le FireWire, comme l’a montré récemment Apple avec ses renouvellements de gammes MacBook

lundi 17 novembre 2008

La télévision enfin bientôt sur l'iPhone ?

C'est une aberration qui sera enfin corrigée. L'iPhone est probablement le terminal mobile le plus adapté actuellement à la télévision mobile personnelle, avec son large écran tactile de grande qualité qui rend les vidéos beaucoup plus agréables à regarder. Mais c'est aussi l'un des seuls terminaux qui est actuellement incapable de recevoir la télévision et notamment les matchs de football de la Ligue 1 vendus avec le forfait Orange Foot. La faute à un codec de streaming incompatible avec l'iPhone.
Heureusement, ça ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir pour les consommmateurs qui, parfois, se sont pourtant laissés séduire par des forfaits "Origami" qui intègrent la télévision illimitée... pour rien. Lors du Festival des 4 écrans, le responsable de la division contenus d'Orange Xavier Couture a fait une démonstration d'un service de télévision sur iPhone. "L’application permettant de "streamer" les flux audiovisuels sur le mobile d’Apple en est encore au stade de développement mais permet déjà une navigation évoluée dans le guide des programmes", rapporte Electron Libre.C'est ce qui nous attend au Québec ,bientôt , en 3G ou en 4G !

Un Canadien condamné pour avoir filmé un film en salle

Le phénomène était perçu comme suffisamment grave pour que le studio Warner Bros. décide, en 2007, d'arrêter complètement de diffuser des avant-premières au Canada. Comme dans certains Etats des Etats-Unis, le Canada a adopté une loi anti-camcording qui fait désormais explicitement interdiction aux spectateurs de filmer par un caméscope ou n'importe quel autre dispositif d'enregistrement les films diffusés à l'écran. Pour la première fois, un pirate a été condamné en application de cette loi.
Richard Craig Lassaman, un canadien de 21 ans, a été jugé coupable par le tribunal de Calgary (en Alberta) d'avoir enregistré sans autorisation le film Sweeny todd, le diabolique barbier de Fleet Street, de Tim Burton. Il avait pris soin de camoufler le caméscope sous une veste et de masquer le témoin rouge d'enregistrement, mais il a tout de même été pris, peut-être à l'aide des dispositifs infra-rouges qui équipent désormais certaines salles, et de la vigilence des employés.
Au Canada, où la dénonciation d'une infraction pénale peut être récompensée financièrement, l'Association des Propriétaires de Cinéma du Canada (CMPDA) propose jusqu'à 500 dollars de récompense pour "les employés de cinéma qui prennent sur le fait des individus filmant illégalement en salle", et qui appellent la police immédiatement.
Alors que la CMPDA réclamait au tribunal une peine d'emprisonnement, le juge s'est contenté d'infliger au jeune homme une amende de 1.495 dollars assortie d'une mise à l'épreuve d'un an. Toutefois, il n'aura pas le droit de détenir le moindre dispositif d'enregistrement vidéo en dehors de son domicile pendant ces douze mois. Pas même un téléphone mobile, alors que presque tous aujourd'hui sont équipés d'une fonction d'enregistrement vidéo.
La loi canadienne prévoit une peine d'emprisonnement maximale de deux ans d'emprisonnement pour le délit ordinaire, mais porte la peine jusqu'à cinq ans de prison s'il est démontré que l'acte est réalisé "en vue de la vente, de la location ou de toute autre forme de distribution commerciale". Le mois dernier, aux USA, un homme a été condamné à 21 mois de prison pour avoir filmé les films 28 Weeks Later et Enchanter le jour de leur sortie, avec l'intention de les revendre en DVD. Il avait plaidé coupable.
En France, il n'y a pas de loi spécifique pour le camcording, mais la loi sur la contrefaçon s'applique sans difficulté, et prévoit jusqu'à 3 ans de prison et 300.000 euros d'amende.

Contrefaçon : de faux Blu-Ray arrivent sur le marché asiatique

Il n'est pas toujours facile de faire la différence entre un film en haute-définition 720p et un même film en haute-définition 1080p. A moins de disposer d'un téléviseur Full HD, la différence est même imperceptible, puisque totalement inexistante. Profitant de la confusion, des pirates chinois commencent à inonder le marché noir de faux Blu-Ray qui cachent en fait des DVD améliorés.
Ils sont emballés comme de vrais Blu-Ray originaux avec boîte bleue, logo et même hologramme. Mais les faux Blu-Ray qui commencent à inonder le marché asiatique sont en fait des rips réencodés au format AVCHD et gravés sur de simples DVD, avec une résolution de 720 lignes contre 1080 pour les Blu-Ray. C'est mieux que les 540 lignes du DVD traditionnel, ce qui donne l'illusion au consommateur floué d'avoir acheté un vrai film haute-définition. D'autant que le format AVCHD est reconnu par toutes les platines Blu-Ray, mais pas par tous les lecteurs DVD.
Les pirates offrent ainsi un produit de bonne qualité, à pas cher (environ 5 euros le disque), sur un marché parfois déserté par les studios traditionnels qui n'y vendent pas leurs Blu-Ray. Warner Bros. a par exemple annoncé qu'il arrêtait de vendre des vidéos en Corée du Sud, parce qu'il était incapable de concurrencer le piratage qui est trop répandu dans certaines régions d'Asie.