
Une situation qui ne peut plus durer, selon le président de l'Ordre des ingénieurs du Québec, qui est d'avis qu'il faut vite renverser la vapeur avant qu'il y ait d'autres catastrophes.
«On pense que chaque propriétaire d'un ouvrage devrait obligatoirement publier un bilan de ses infrastructures et prévoir les interventions qui devront être faites», affirme Zaki Ghavitian.
Ce dernier s'inquiète d'ailleurs du fait que plusieurs structures construites il y a 40 ans, comme le stationnement qui s'est effondré cette semaine, cachent des «surprises». Plusieurs ,problêmes d'électricité,non résoluts et des fissures du plancher du stationnment,n'ont pas été réparés,selon les résidents.
En entrevue au Journal, David Whissell, ministre du Travail et responsable de la Régie du bâtiment du Québec, a indiqué qu'il n'était pas prévu de changer la loi,actuellement.
«C'est la jungle, au Québec. C'est laissé au bon vouloir des gens et ça ne fonctionne pas», affirme l'avocat, qui juge qu'il faut obliger les propriétaires d'immeubles à tenir un carnet d'inspection qui serait bonifié d'une certification annuelle d'un ingénieur.
Une obligation de mettre en place un fonds pour pallier les besoins de rénovation à venir devrait aussi être prévue.
«Ce serait le temps ou jamais que les gens allument. Tout ce qui est en ciment,devrait être vérifier...............Sinon, ont fera des stationnments et des viaducs, en bois +)