Lorsque son système d'exploitation Android est sorti, Google a prié la presse de ne pas parler de Google Phones, mais plutôt d'Android Phones. En effet, même si le logiciel est développé par Google, les téléphones sont, eux, distribués par des fabricants indépendants du géant du Web. Las, l'abus de langage s'est répandu comme une traînée de poudre et tout le monde s'est mis à parler de Google Phones. Or, selon de nouvelles rumeurs, Google aurait décidé de distribuer son propre mobile, un "vrai" Google Phone. Une photo postée sur Twitter alimente les rumeurs, alors qu'un billet laconique sur le blog officiel de Google Mobilereconnaît à demi-mot l'existence d'un téléphone pas comme les autres. Mario Queiroz, vice-président de Google pour les produits, explique qu'un "laboratoire mobile" a été mis sur pied "récemment". Celui-ci combine "du matériel innovant" et Android, pour "tester les nouvelles fonctions et capacités mobiles". Le smartphone a été distribué aux "employés de Google à travers le monde". Dans un processus de "dogfooding" (l'entreprise mange sa propre nourriture), les employés sont appelés à tester et à améliorer les futurs produits de Google. Cela "étant réservé exclusivement aux employés de Google, nous ne pouvons pas partager de détails", précise encore Mario Queiroz. Google dément Contactée par lepoint.fr, une porte-parole de Google France dément l'existence d'un Google Phone. "Nous ne pouvons toujours pas parler de Google Phone, car nous ne fabriquons toujours pas de téléphone", explique-t-elle. "Le téléphone est offert aux employés de Google pour Noël, de la même façon que nous avons reçu le G1 (fabriqué par HTC et fonctionnant avec Android, ndlr) l'an dernier", poursuit la porte-parole, qui confirme que le parc de smartphones ainsi constitué servira de laboratoire. "Les produits Google ne sont jamais aussi bien testés que par les employés de Google, qui ont un regard très critique. Très régulièrement, Google propose des produits en interne", explique la porte-parole de Google France, avant de préciser : "La seule nouveauté, c'est que cette année, le cadeau n'est pas encore disponible dans le commerce." Les employés de Google France devraient recevoir leur téléphone lundi après-midi, mais l'entreprise refuse de laisser les journalistes s'en approcher. Il faudra attendre d'éventuelles fuites... En dépit de la position de Google, le Wall Street Journal est affirmatif : Google va vendre son propre téléphone dès l'année prochaine. Le site spécialisé TechCrunch n'a guère de doutes non plus : le mobile secret est LE véritable Google Phone. Développé dans les bureaux de Google, il serait fabriqué par HTC et prendrait le nom commercial de Nexus One. Il serait distribué dès janvier 2010, par Google lui-même, sans être lié à un forfait (téléphone débloqué), contrairement à l'iPhone d'Apple. Mais ce ne sont que des rumeurs. Sans confirmation de Google, impossible de savoir qui dit la vérité. Une stratégie de communication qui rappelle fortement celle d'un autre géant : Apple.
lundi 14 décembre 2009
Nexus One : Google dément l'arrivée d'un vrai Google Phone en 2010
Lorsque son système d'exploitation Android est sorti, Google a prié la presse de ne pas parler de Google Phones, mais plutôt d'Android Phones. En effet, même si le logiciel est développé par Google, les téléphones sont, eux, distribués par des fabricants indépendants du géant du Web. Las, l'abus de langage s'est répandu comme une traînée de poudre et tout le monde s'est mis à parler de Google Phones. Or, selon de nouvelles rumeurs, Google aurait décidé de distribuer son propre mobile, un "vrai" Google Phone. Une photo postée sur Twitter alimente les rumeurs, alors qu'un billet laconique sur le blog officiel de Google Mobilereconnaît à demi-mot l'existence d'un téléphone pas comme les autres. Mario Queiroz, vice-président de Google pour les produits, explique qu'un "laboratoire mobile" a été mis sur pied "récemment". Celui-ci combine "du matériel innovant" et Android, pour "tester les nouvelles fonctions et capacités mobiles". Le smartphone a été distribué aux "employés de Google à travers le monde". Dans un processus de "dogfooding" (l'entreprise mange sa propre nourriture), les employés sont appelés à tester et à améliorer les futurs produits de Google. Cela "étant réservé exclusivement aux employés de Google, nous ne pouvons pas partager de détails", précise encore Mario Queiroz. Google dément Contactée par lepoint.fr, une porte-parole de Google France dément l'existence d'un Google Phone. "Nous ne pouvons toujours pas parler de Google Phone, car nous ne fabriquons toujours pas de téléphone", explique-t-elle. "Le téléphone est offert aux employés de Google pour Noël, de la même façon que nous avons reçu le G1 (fabriqué par HTC et fonctionnant avec Android, ndlr) l'an dernier", poursuit la porte-parole, qui confirme que le parc de smartphones ainsi constitué servira de laboratoire. "Les produits Google ne sont jamais aussi bien testés que par les employés de Google, qui ont un regard très critique. Très régulièrement, Google propose des produits en interne", explique la porte-parole de Google France, avant de préciser : "La seule nouveauté, c'est que cette année, le cadeau n'est pas encore disponible dans le commerce." Les employés de Google France devraient recevoir leur téléphone lundi après-midi, mais l'entreprise refuse de laisser les journalistes s'en approcher. Il faudra attendre d'éventuelles fuites... En dépit de la position de Google, le Wall Street Journal est affirmatif : Google va vendre son propre téléphone dès l'année prochaine. Le site spécialisé TechCrunch n'a guère de doutes non plus : le mobile secret est LE véritable Google Phone. Développé dans les bureaux de Google, il serait fabriqué par HTC et prendrait le nom commercial de Nexus One. Il serait distribué dès janvier 2010, par Google lui-même, sans être lié à un forfait (téléphone débloqué), contrairement à l'iPhone d'Apple. Mais ce ne sont que des rumeurs. Sans confirmation de Google, impossible de savoir qui dit la vérité. Une stratégie de communication qui rappelle fortement celle d'un autre géant : Apple.
samedi 12 décembre 2009
Cellulaire: Le 4ième joueur(Globalive) entre par la grande porte
La mauvaise nouvelle
La mauvaise nouvelle d’abord.
Les règles stipulent qu’un actionnaire étranger ne peut contrôler une entreprise de télécommunication. Sur papier, Orascom ne détient que 33% du vote. Problème toutefois, la société multinationale du milliardaire égyptien Naguib Sawiris injecte 65% du capital de Globalive. C’est aussi elle qui finance 99% de sa dette. Et il se trouve entre Orascom et son partenaire Anthony Lacavera (le supposé actionnaire majoritaire), une série de droits en faveur d’Orascom (dont celui de s’opposer à tout contrat de plus de 5 M$, de bloquer tout ajout de dette ou encore de forcer Lacaverra à vendre sa participation si Orascom vend). C’est sans compter qu’au conseil d’administration, la multinationale nomme la majorité des administrateurs.
Industrie Canada, qui avait mandat d’Ottawa d’augmenter la concurrence dans le sans fil, vit tout cela, mais décida de fermer les yeux. Le CRTC vit la même preuve, leva le voile corporatif et conclut à l’inverse : Globalive est dans les faits sous contrôle étranger.
On ne sait trop si les restrictions à la propriété étrangère dans le secteur des télécommunications sont réellement une mesure pertinente. Il est vrai que des emplois pourraient tomber si les Américains décident d’entrer, mais nous sommes aussi à l’heure du libre-échange.
Qu’importe. Même s’il dit que le cas n’en est qu’un d’espèce, le gouvernement vient de permettre à la propriété étrangère d’entrer au Canada au-delà de ce que prévoit la loi. Toute société étrangère qui se trouve un « front » peut maintenant entrer au pays en répliquant le modèle.
C’est à la Chambre des communes de décréter un élargissement de la propriété étrangère. Pas au gouvernement. C’est pourquoi l’on dit qu’il y a ici un déni de démocratie.
La bonne nouvelle
Elle est pour les consommateurs.
Globalive pourrait maintenant lancer son service dans quelques jours, ce qui devrait forcer les autres joueurs de la téléphonie sans-fil à abaisser leurs prix. Vrai, la société cible toutes les provinces, sauf le Québec. Il n’en reste pas moins que sa politique de prix pourrait bien donner un avant goût de ce qui s’en vient chez-nous sous certains aspects lorsque Vidéotron lancera son service.
De quelle ordre ces coupes de prix?
L’analyste David Lambert, de Canaccord Capital, s’est justement attardé à la question il y a quelques jours.
À son avis, la coupe pourrait être significative. Particulièrement dans le créneau du téléphone intelligent.
L’abonnement de base pour un téléphone intelligent coûte actuellement autour de 80$ par mois chez BCE, Telus et Rogers. L’analyste croit qu’il pourrait passer à 60$, sans obligation de signer un contrat. L’appareil téléphonique serait peut-être moins subventionné, mais l’offre comprendrait les avantages suivants :
Une voix illimitée. Les forfaits des concurrents contiennent entre 300 et 500 minutes de discussion par voix. Avec des plages gratuites en soirée. Chez Globalive, les conversations téléphoniques n’auraient plus de limite. L’analyste estime que la voix ne coûte pas cher en bande passante, mais que les acteurs actuels ont toujours hésité à lever les plafonds en place par crainte de perdre de l’abonnement sur leurs lignes résidentielles traditionnelles.
L’interurbain à meilleur marché. Globalive pourrait agrandir les aires de couverture considérées comme locales et diminuer les tarifs interurbains de 0,35$ à 0,10$ la minute.
Des frais d’itinérance US plus bas sur la voix. Présentement, tout appel fait aux États-Unis par un client canadien se voit tarifer un frais d’itinérance de 1$ par minute, plus 0,35$ par minute d’interurbain. Le nouveau forfait pourrait arriver à 0,20$ par minute en frais d’itinérance, plus 0,10$ par minute pour l’interurbain.
Des frais d’itinérance sur les données vraiment plus bas. Les Canadiens qui traversent aux États-Unis et surfent sur le net font face à des frais vraiment élevés. Il en coûte 6$/Mb chez Bell et 3$ chez Telus. Ainsi, si vous décidez de télécharger un film d’un magasin Apple avec votre iPhone, il pourrait vous en coûter entre 900$ et 1200$. Chez Globalive, le tarif pourrait plutôt être autour de 0,25$/Mb.
Consommateurs, salivez; Bell, Telus et Rogers, tremblez.
Sites d'évaluation professionnelle
Les consommateurs disposent d'un nouvel outil en ligne
Au début de la prochaine année, un site invitant les utilisateurs à «évaluer leurs politiciens» sera mis en ligne.
Créé par Michael Crawford, un consultant en informatique de Hamilton, en Ontario, le site s'inspirera des nombreux sites web où les internautes peuvent évaluer divers professionnels, allant des professeurs aux policiers.
M. Crawford admet qu'une mauvaise note ne suffira probablement pas à convaincre un politicien de changer, mais il croit que pouvoir se plaindre en ligne permettra aux gens de se sentir mieux.
Les sites d'évaluation font maintenant partie du quotidien de plusieurs types de professionnels, offrant aux consommateurs un nouvel outil leur permettant de prendre des décisions, et donnant parfois des maux de tête aux travailleurs qui sont évalués.
Michael Crawford s'occupe aussi de RateMyMD.ca, le site d'évaluation pour les médecins canadiens. Les propriétaires d'animaux peuvent trouver un vétérinaire à l'aide de VetRatingz.com. Les gens qui ont un problème avec la justice ont accès à LawyerRatingz.com (évaluation d'avocats) et RateMyCop.com (pour les policiers). Les travailleurs peuvent même critiquer leur patron sur RateMyEmployer.ca.
M. Crawford, dont le site d'évaluation de médecins liste plus de 10 000 professionnels au Canada, affirme que les évaluations et critiques de la part de véritables patients sont devenues un outil essentiel. Il souhaitait au départ aider les gens à bien choisir leur médecin et a constaté que la meilleure façon de le faire était d'utiliser l'expérience d'autres patients.
John Swapceinski est un pionnier en matière de sites d'évaluation. Il a fondé les populaires RateMyProfessors.com et RateMDs.com, qui est sans doute le plus important site d'évaluation de médecins.
M. Swapceinski affirme que les évaluations anonymes sur Internet sont maintenant la norme, mais tous les professionnels n'accueillent pas cette nouvelle réalité à bras ouverts.
Lorsque RateMDs a été lancé il y a quelques années, la communauté médicale canadienne s'y est opposée, et des associations professionnels et médecins ont demandé à ce que les critiques négatives soient retirées du site.
Des sites comme celui de M. Swapceinski ont depuis mis en place des politiques permettant de supprimer des commentaires abusifs ou des évaluations contenant de l'information personnelle. Un groupe baptisé le Rating and Review Professional Association cherche d'ailleurs à mettre en place les meilleures pratiques pour de tels sites.
Violence virtuelle : Des poursuites possibles
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Rappelons par ailleurs que le Net n'en est pas à son premier «jeu» controversé. Le jeu Second Life, univers virtuel où les internautes peuvent interagir, a connu un épisode il y a quelques années, où le parquet de Bruxelles avait ouvert une enquête pour une histoire de viol perpétré dans ce monde numérique.
En février dernier, le site Amazon.com avait quant à lui banni la vente d'un jeu vidéo japonais autorisant les joueurs à simuler des viols. L'éditeur de ce jeu, Illusion, est par ailleurs à l'origine de jeux tels queBattle Raper et Artificial Girl.
La scène est ultra-réelle. La victime monte sur une motocyclette dans une mise en scène digne d’un film hollywoodien. Une musique de suspense joue en trame de fond pendant que le véhicule sort d’un stationnement désert, tandis que le tueur à gages Oliver Saint-James prépare son sabre. Au moment où la pauvre proie s’apprête à prendre la route, surgit l’assassin qui, d’un seul coup, la décapite et quitte les lieux en vitesse pendant que roule la tête dans une flaque de sang...
Ce n’est qu’un des cinq scénarios auxquels on peut faire appel pour tuer la personne de notre choix sur le site Web français jetueunami.com. En effet, quatre autres tueurs professionnels offrent au commanditaire du meurtre virtuel de mettre fin aux jours de sa victime à coups de batte de baseball, par des coups de feu − de près ou à distance − ou bien de recouvrir cette dernière de béton alors qu’elle est enveloppée dans un sac de plastique.
La procédure ne prend que quelques instants. Il suffit d’avoir une adresse courriel et une photo de la victime», qu’on soumet et adapte par l’entremise du site Web − déconseillé aux moins de 16 ans − qui se chargera à son tour de lui donner un relief pour l’animation. On invite ensuite l’ordonnateur à inscrire une adresse courriel et à déposer une photo − ce qui n’est pas obligatoire − qui permettra à la personne virtuellement assassinée de mener son enquête pour découvrir l’identité de son tueur. Ce dernier doit aussi laisser des «motifs» qui justifient l’assassinat. Le site Web offre des exemples à saveur humoristique, tels que: «X me fait de l’ombre au travail» ou «X a de trop grands pieds». Une fois l’opération commandée, la cible sera avisée qu’on a mis fin à ses jours par un courriel signé du tueur à gages virtuel − et non du commanditaire − intitulé : «Vous êtes mort.»
«Google Goggles» Ou La Recherche en temps réel
Google ajoutera les messages publiés sur Twitter et sur les sites de réseautage social à ses résultats de recherche.
Le nouvel outil de «recherche en temps réel» présentera les résultats de recherche les plus récents, incluant les articles de journaux, les blogues et les articles de Wikipedia.
Le géant de la recherche en ligne se prépare aussi à offrir de nouvelles technologies visant le marché du téléphone cellulaire.
Un nouvel outil baptisé «Google Goggles» permettra aux utilisateurs de prendre une photo avec leur téléphone cellulaire et de l'utiliser comme clé de recherche au lieu d'inscrire des termes à rechercher.
Google élargira aussi sa capacité de recherche vocale, qui permet aux utilisateurs de parler dans leur téléphone pour faire leur recherche. L'entreprise essaie déjà l'outil en anglais, en mandarin et en japonais.
Google souhaite aussi personnaliser les résultats de recherche par téléphone cellulaire selon le lieu où se trouve l'utilisateur. Une personne cherchant «épicerie» à Vancouver n'obtiendrait donc pas les mêmes résultats qu'un utilisateur de Halifax faisant la même recherche.