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vendredi 14 mai 2010

Diaspora, un projet qualifié d'«anti-Facebook».

Quatre étudiants en mathématiques et en informatique de l'université de New York lancent un projet qualifié d'«anti-Facebook». En effet, ils ont élaboré un réseau social open source «contrôlé personnellement et respectueux de la confidentialité des données».

L'essence du projet de Maxwell Salzberg, Daniel Grippi, Raphael Sofaer et d'Ilya Zhitomirskiy est de restituer à chaque membre le contrôle de son identité virtuelle et non pas de discréditer Facebook avec son projet Open Graph, par exemple. Il s'agit d'offrir une alternative où le mot «public» n'est pas le synonyme d'une perte de confidentialité.

«Diaspora est un anti-réseau. Nous ne stockerons pas les informations de tout le monde sur de gros serveurs imposants. Elles seront détenues et gérées par chacun, de sorte que chaque internaute pourra affirmer avoir le plein pouvoir sur les informations qu'il désire partager», explique l'un des étudiants.

Les quatre universitaires luttent d'abord contre l'existence de services centralisés pour lesquels les internautes abandonnent leurs données personnelles: «nous voulons redonner aux internautes le contrôle sur ce qu'ils partagent».

Le projet est né d'une conversation entre les étudiants et la professeure Eben Moglen de l'université de Columbia. «Nos vies et nos identités devenant de plus en plus numériques, la commodité de remettre toutes nos informations dans les mains d'une compagnie dans le nuage nous amène à sacrifier notre confidentialité et nos identités virtuelles», cite en partie Diaspora.

M. Sofaer indique par ailleurs «qu'aussi longtemps que vos données sont détenues par une tierce partie, vous ne pouvez pas contrôler ce qu'elle va en faire maintenant ni dans les années à venir».

Pour l'instant, Diapora est un projet que les étudiants doivent construire. Ils ont déjà récolté 24 950 $ US auprès de 798 personnes et planifient de le construire cet été.

Après trois mois de travail, les universitaires espèrent pouvoir proposer une version d'essai pour les développeurs.

Le projet a toutes les chances d'être populaire, puisque les internautes semblent chercher une alternative à Facebook, un réseau frôlant les 500 millions d'utilisateurs dans le monde.

À ce titre, Information Week rapporte que les termes de recherche «How to quit Facebook» ont été utilisés 16,9 millions de fois dans Google et «How do I delete my Facebook account?» a généré plus de 15,9 millions de liens.


REF.:

Test du Nexus One : le plus puissant des Android ?

Le Nexus One est le premier Smartphone Android à être commercialisé directement par Google. Jusqu'alors, le géant de la recherche ne s'était pas mis en avant, préférant laisser la part belle aux constructeurs..
L'annonce du développement d'un Smartphone Android conçu spécialement par Google laissait présager le meilleur. Finalement, lorsque le voile s'est levé sur le Nexus One, les observateurs qui attendaient un produit « hors norme » ont dû se faire une raison : si le Nexus One est un très bon Smartphone, la révolution tant attendue n'aura pas forcément lieu. Disponible depuis le 5 janvier dernier aux États-Unis, on ne peut pas dire que le Nexus One ait véritablement déchainé les foules.

Dès ses débuts (le 5 janvier 2010), le mobile n'a pas vraiment rencontré un succès foudroyant (c'est un euphémisme). En effet, après une semaine de commercialisation, le Google Nexus One n'a trouvé que 20 000 acquéreurs, soit 12 fois moins qu'un autre Smartphone Android (le Droid de Motorola, Milestone en France) lors de sa sortie aux USA. Le 15 janvier, Google a revu le tarif de son mobile à la baisse pour les offres de renouvellement, mais cela n'a visiblement pas suffi pour faire bondir le nombre des ventes. Faut-il pour autant jeter la pierre sur le Nexus One avant même de lui laisser une chance sur notre territoire ? Passons l'éponge sur ce premier round en demi-teinte et concentrons-nous sur les véritables forces et faiblesses du Nexus One. Faut-il franchir le pas dès qu'il sortira en France, ou passer son chemin ? Ce test devrait vous permettre de vous faire votre propre opinion.

Google Nexus One


Remarque : Ce test a été réalisé à partir de la version américaine du Nexus One. Il n'est pas impossible que certains points mentionnés diffèrent du modèle qui sera commercialisé en France prochainement.

Sommaire :


Caractéristiques techniques :

Système d'exploitationAndroid (V2.1 "Eclair")
ProcesseurQualcomm QSD 8250 1 GHz
Mémoire interne512MB Flash
512MB RAM
Mémoire externeMicro SD de 4GB (maxi de 32 GB)
Diagonale (en mm) et informations
écran
93 mm mesurés.
Résolution 800 x 480
Écran tactile capacitif
WVGA AMOLED

Dimensions (en mm)119 mm (L) X 59.8 mm (l) X 11.5 mm (Ep)
Poids135 grammes batterie incluse
E/S filairesCharge et données : Micro USB
Audio : Prise jack classique 3.5mm
Appareil photo5 mégapixels autofocus
Circuit GSMGSM/GPRS/EDGE Quadribande
(850/900/1800/1900 MHz)
UMTS 1/4/8 (2100/AWS/900)
Circuit Wi-FiOUI, Wi-Fi®: IEEE 802,11 b/g
Circuit BluetoothBluetooth stéréo 2.1 + ERD
Circuit GPSOUI
Accéléromètre ?OUI
Radio FMNON
BatterieLi-ion 1400 mAh
Autonomie en veille
(constructeur)
3G (UMTS) : Jusqu'à 250 heures
GSM : Jusqu'à 290 heures
Autonomie en communication
(constructeur)
3G (UMTS) : Jusqu'à 7 heures
GSM : Jusqu'à 10 heures

Au Canada.HTC/Android,chez Bell & Télus(Le Triumph même téléphone que le Nexus One)

Ceux qui recherchent un téléphone intelligent Android ont un bel été qui s'annonce devant eux, puisque deux appareils des plus intéressants arrivent au Canada, le HTC Triumph chez Telus et le HTC Legend chez Bell. Petites présentations.

HTC Legend

htc-legend.jpg

Le HTC Legend est la mise à jour du populaire HTC Hero (lire ma critique), disponible chez Telus depuis l'hiver dernier. Le Legend est presque identique, mais il offre toutefois un joli boitier en aluminium, un flash intégré, un pavé optique et le système d'exploitation Android 2.1 (toujours avec l'habillage HTC Sense).

Il s'agit d'un excellent appareil, qui devrait être offert chez Bell à un prix intermédiaire, environ 75-100$ avec un contrat de 3 ans, à compter de juin prochain.

Je peux me tromper, mais Bell devrait connaître un bon succès avec cet appareil, grâce à sa fière allure, à son prix relativement accessible et à son format juste assez petit.

HTC Triumph

htc desire.jpg

Selon le blogue MobileSyrup, Telus devrait lancer en juillet le HTC Triumph, connu ailleurs sous le nom de HTC Desire.

Le Triumph est sensiblement le même téléphone que le Nexus One, vendu par Google, mais offert notamment avec l'habillage HTC Sense et un pavé optique. Celui-ci est muni d'un grand écran AMOLED de 3,7 pouces, d'une caméra de 5 mégapixels et d'un flash, et, surtout, d'un processeur Snapdragon de 1 Ghz, qui devrait assurer suffisamment de puissance pour pouvoir être mis à jour avec les nouvelles versions d'Android tout au long de votre contrat.

Il s'agit d'un bon appareil pour ceux qui recherchent le haut de gamme et qui n'ont pas peur d'un format plus gros. Selon moi, celui-ci devrait être offert pour environ 200$.



REF.:

the Square, un système de micropaiement par smartphone

La période de test du Square Reader est terminée. Le système de micropaiement du cofondateur de Twitter, Jack Dorsey, a donc été officiellement lancé hier.

Gros comme un carré de sucre, ce petit lecteur de carte bancaire combiné à une application mobile se branche dans la prise audio d'un iPhone ou d'un téléphone équipé d'Android. Pour effectuer une transaction, il suffit d'y glisser une carte bancaire à bande magnétique et de signer d'un geste du doigt sur l'écran de l'appareil.

Le Square Reader a commencé à être distribué hier aux États-Unis sur Internet et chez des commerçants. Il vise principalement les petits paiements de moins de 60 dollars américains principalement entre particuliers. On peut donc l'utiliser par exemple pour rembourser un ami ou un collègue une facture de restaurant ou payer les services d'une gardienne d'enfants.

Offert gratuitement, l'appareil se rentabilise en ponctionnant une commission sur chaque transaction de 2,75% et 15 cents ou 3,5% et 15 cents si le numéro de carte est enregistré manuellement.



REF.:


Application - Le système de paiement mobile de Jack Dorsey (Twitter) est aujourd'hui disponible dans l'App Store et l'Android Market.

Présenté à la fin 2009, Square est un service de micro-paiement, destiné à fonctionner sur tous les terminaux mobile et fixe connectés à Internet.

L'acte d'achat se fait via un petit boîtier (le Square reader) branché sur la prise jack et embarquant un lecteur de cartes bancaires pour des transactions d'un montant maximum de 60 dollars.

Signature sur écran tactile

L'utilisateur doit télécharger une application permettant la transmission, la sécurisation des données ainsi que l'émission de reçus envoyés par e-mail et SMS.

Autres innovations du service : l'utilisateur peut être identifié par sa photo et utiliser son smartphone avec écran tactile pour signer l'autorisation de la transaction. Le site de Square indique que l'inscription au service n'implique aucun frais, ni signature de contrat.

Après une période de bêta test, l'application est aujourd'hui disponible pour l'iPhone et les terminaux Android pour une utilisation réservée aux Etats-Unis. Reste qu'on ne connaît pas le nombre de commerçants acceptant ce service.

Côté modèle économique, Square est commissionné à hauteur de 2,75% du prix de vente plus 15 centimes par transaction.

Si Square semble séduisant, il est loin d'être le seul sur le juteux marché des paiements mobiles. Diverses initiatives plus ou moins crédibles ont été lancées, dernière en date, celle du géant Visa.

Le géant de la carte bleue et DeviceFidelity ont en effet dévoilé un nouveau système de paiement sans contact pour les smartphones. Les deux associés présentent leur technologie qui consiste en une carte à puce format microSD qui contient le système de paiement sans contact Visa payWave.

NFC

Chez un commerçant équipé, il suffit alors d'approcher le terminal d'une borne pour déclencher le règlement d'un achat. La technologie sans fil utilisée est le Near Field Communication(communication en champ proche) qui fonctionne sur des courtes distances. Le processus est sécurisé par un mot de passe et les paiements contrôlés par le réseau Visa.

Une version spéciale iPhone a été mise au point. Le smartphone Apple ne disposant pas d'emplacement microSD, Visa et DeviceFidelity ont conçu une coque de protection qui se branche au connecteur 30 broches et dans laquelle on glisse la carte à puce.

Dans un premier temps, cette technologie (démo en vidéo ici) devrait être déployée aux Etats-Unis où, assure Visa, des « milliers » de commerçants ont mis à jour leurs terminaux pour supporter les paiements sans contact. La carte à puce spéciale devrait être délivrée par les banques.

En France, l'Association Française du Multimédia Mobile (AFMM) et Bouygues Telecom, Orange et SFR ont annoncé le lancement d'une offre multi-opérateurs de micro-paiement.

Faciliter l'acte d'achat

Baptisée MPME pour Micro Paiement Mobile & Enablers (sic), cette solution permet de "facturer en deux clics, via la facture de l'opérateur mobile, des services ou contenus numériques, depuis l'Internet mobile, le Web et les applications mobiles".

L'intérêt réside dans le paiement qui est reporté sur la facture mensuelle de son fournisseur, à l'image de certaines boutiques de téléchargement bien connues. Pas de code, pas de carte de crédit, pas de création de compte..., l'objectif est de faciliter l'acte d'achat (jusqu'à 8 euros ou 10 euros par mois pour un abonnement) à travers une approche rapide et souple.

Ce système vise aussi bien avec les abonnés mobiles que les détenteurs d'une formule prépayée. A ce jour, sept acteurs majeurs du micro-paiement ont déjà déployé la solution MPME : Cellfish Media, Hi-media Payments, HighConnexion, Fktel, Echovox, mBlox et Mobile MediaCom


REF.:

Goodbye Facebook Connect , Welcome Open Graph. et le Web 3,0 !

Marck Zukerberg a signé hier l'acte de décès de Facebook Connect en lançant l'Open Graph. Avec cet outil, tous les chemins de la planète web mèneront au site de réseautage social.

Open Graph est basé sur le web sémantique, c'est-à-dire un web dit «intelligent» où les informations ne seraient plus stockées, mais comprises par les ordinateurs afin d'apporter à l'internaute ce qu'il cherche vraiment.

Pour y parvenir, Facebook propose que désormais nos pérégrinations sur la toile ne soient plus abstraites, mais basées sur les intérêts énoncés sur notre profil et notre réseau de contacts. Le site de réseautage se veut ainsi le centre de notre vie numérique simplement grâce au bouton «like».

Ce «plugin social» pourra être intégré par tous les développeurs de la planète sur tous les sites de la toile. L'internaute pourra l'utiliser pour indiquer qu'il a vu et apprécié un texte, une vidéo, une image ou quoi que ce soit qu'il aura découvert sur Internet et ses informations se retrouveront sur son mur Facebook et dans les bases de données du réseau social.

Facebook enregistrera en effet l'information et pourra répertorier, en analysant tout ce que nous «likerons» sur Internet, tous nos goûts et intérêts. De quoi enrichir encore sa base de données confidentielles sur chacun d'entre nous, c'est-à-dire constituer une véritable armada de guerre pour lutter contre Google sur le marché de recherche sémantique.

Facebook vient en effet de se doter d'un outil qui pourrait mener la vie dure à Google, car si celui-ci vend des publicités en fonction de notre historique de recherche, Facebook pourra aller bien plus loin dans sa stratégie de marketing comportemental. Ceci, tout en générant toujours plus de trafic, donc en vendant de plus en plus de publicités, puisque les internautes auront de moins en moins besoin de sortir de la plateforme de réseautage pour naviguer sur Internet.

Voir aussi:
- Facebook: les membres de plus en plus exposés aux annonceurs
- L'Open Graph: "la plus importante transformation apportée par Facebook au web"


Collaboration: Anne-Caroline Desplanques