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lundi 4 octobre 2010

Cellulaire: Un tout premier réseau 4G aux États-Unis,en pleine expansion en 2014

Ericsson - Un tout premier réseau 4G aux États-Unis
La technologie LTE est la quatrième génération (4G) de téléphonie mobile, appelée à succéder progressivement à la 3G.
© AFP/Getty Images/Ethan Miller

Le groupe suédois Ericsson a annoncé mercredi le lancement de son premier réseau de téléphonie mobile de quatrième génération aux États-Unis, dix mois après sa première mondiale de la 4G en Scandinavie.

Le réseau, construit pour l'opérateur américain MetroPCS Communications dans la «zone métropolitaine» de Dallas/Fort Worth au Texas (sud), est également le premier en Amérique du Nord, indique le numéro un mondial des réseaux télécoms mobiles dans un communiqué.

L'opérateur TeliaSonera avait lancé commercialement les premiers réseaux 4G/LTE d'Ericsson en Suède et en Norvège en décembre et janvier derniers, avec un succès resté confidentiel, l'offre étant pour l'instant réservée à l'internet faute de téléphones adaptés.

La technologie LTE est la quatrième génération (4G) de téléphonie mobile, appelée à succéder progressivement à la 3G.

Elle promet en théorie des débits supérieurs à 100 mégabits, permettant ainsi un accès beaucoup plus rapide à l'internet sur mobile que la 3G. Elle doit ainsi favoriser le développement de la télévision mobile, la visiophonie et le téléchargement de vidéos sur téléphone mobile.

La 4G devrait selon les analystes faire sa véritable percée en 2012-2013, quand les fabricants auront développé des téléphones compatibles et quand les opérateurs auront épongé les frais des investissements encore récents dans la 3G.


Alors que les réseaux très haut débit mobile à la norme LTE se multiplient outre-Atlantique, HTC et Motorola préparent le lancement de terminaux compatibles.

Le très haut débit mobile (technologie LTE) est désormais une réalité aux Etats-Unis. Après l'ouverture d'un premier réseau commercial opéré par MetroPCS Communications dans la région de Dallas et Fort Worth au Texas, Sprint et Verizon Wireless ont lancé leurs offres.

Celui de Verizon couvre 38 grandes villes pour 93 millions d'habitants. Rappelons que le LTE permet le transfert de données à plus longue portée et à plus grande vitesse grâce à l'utilisation simultanée de multiples liens de transmission radio.

En débits pratiques, l'offre de Verizon permet de surfer à 12 Mb/s (afin de répondre à l'explosion des usages datas). Elle est facturée 50 dollars par mois avec un trafic limité à 5 Go par mois. Chaque Go supplémentaire coûtera 10 dollars de plus.

Un lancement officiel chez Motorola

Sans surprise, cette offre est d'abord destinée aux PC portables et aux netbooks équipés d'une clé 4G. Les terminaux compatibles sont en effet encore très rares, les fabricants attendant que les réseaux soient déployés pour accélérer la production.

L'Idate table ainsi sur des premiers mobiles en 2012, le gros du marché est attendu en 2014. Mais visiblement, les choses avancent vite. Samsung propose déjà un modèle, le Crave, qui est proposée par MetroPCS.

Selon des rumeurs insistantes, HTC pourrait lancer deux smartphones LTE sous Android dès le début de l'année prochaine. Ils seront destinés aux abonnés de Verizon. Ces derniers pourront également compter sur Motorola.

Il y a 3 techno, 4G aux USA : c'est le WiMAX, LTE & HSPA+ .

REF.: Businessmobile.fr,

Projet de loi Washington souhaite mieux surveiller Internet

Projet de loi - Washington souhaite mieux surveiller Internet
Selon un projet de loi que la Maison Blanche entend soumettre au Congrès l'année prochaine, tous les services en ligne permettant de communiquer devront pouvoir faire l'objet d'une surveillance des autorités.

L'administration américaine prépare un projet de loi permettant aux services de renseignement de surveiller davantage Internet, messageries et réseaux sociaux en tête, afin de mieux déjouer d'éventuels attentats terroristes, rapporte lundi leNew York Times.

Selon ce projet de loi, que la Maison Blanche entend soumettre au Congrès l'année prochaine, tous les services en ligne permettant de communiquer devront pouvoir faire l'objet d'une surveillance des autorités.

Les données cryptées envoyés par exemple depuis un téléphone multifonctions BlackBerry ou des sites tels que Facebook ou Skype pourront être surveillés.

«Il s'agit d'intercepter des messages de manière tout à fait légale», a indiqué au quotidien Valerie Caproni de la police fédérale (FBI). «Il ne s'agit pas d'une extension du pouvoir. Il s'agit de préserver notre capacité à exercer le pouvoir existant afin de protéger la population et de garantir la sécurité nationale».

Des responsables de la Maison Blanche, du ministère de la Justice, de la police fédérale (FBI) et de l'Agence américaine de sécurité nationale (NSA) se sont rencontrés au cours des derniers mois afin d'élaborer le texte de loi, précise le journal.

L'administration du président Barack Obama souhaite disposer d'un mandat étendu qui pourrait s'appliquer à l'étranger, comme par exemple sur la société canadienne Research in Motion qui fabrique le BlackBerry, alors que selon les autorités américaines les terroristes utilisent de plus en plus Internet pour communiquer, délaissant le téléphone.REF.:

Nouvelle ligne Aide abus aînés

La ligne Aide abus aînés est opérée par des spécialistes capables d’évaluations et d’interventions psychosociales au bout du fil.

Les personnes âgées qui composeront désormais le 1-888-489-ABUS, entre 8 h et 20 h, auront la possibilité de s’informer au sujet des mauvais traitements infligés aux aînés, et seront réorientées vers d’autres organismes ou carrément au service de police si le besoin s’en faisait sentir.

Voilà trois ans qu’on joue le rôle d’agent d’information, mais avec la ligne Aide abus aînés, ça va nous décharger d’une tâche et nous pourrons nous concentrer sur d’autres volets!

À peine un mois après sa mise en fonction, la ligne Aide-Abus Aînés a déjà reçu près de 700 appels, dont 75 % à 85 % concernaient de présumées situations de maltraitance envers les aînés. Les appels reçus à la ligne Aide-Abus Aînés proviennent essentiellement de personnes âgées de 70 à 89 ans. Plus de 60 % des victimes alléguées d’abus sont des femmes.

Les abus financiers et la violence psychologique seraient les situations de maltraitance les plus dénoncées au cours du dernier mois, selon les chiffres préliminaires obtenus.

«Ce n’est pas toujours la victime qui appelle. Parfois, ce sont la famille ou les proches aidants qui veulent dénoncer une situation. Souvent, les aînés victimes de maltraitance ne veulent pas porter plainte, car ils ont peur. Ils demandent davantage des informations sur les recours possibles», illustre Mme Deschamps.

Sans pouvoir en préciser le nombre, cette dernière rapporte également que quelques proches aidants ont contacté la ligne Aide-Abus Aînés parce qu’ils étaient à bout de souffle.

«Au point qu’ils se sentaient à risque de devenir maltraitants», glisse-t-elle.

Une promotion «efficace»

Le succès de cette ligne téléphonique est attribuable en grande partie à la campagne médiatique qui l’accompagne et dans laquelle intervient l’humoriste Yvon Deschamps, croit Luc Vallerand, directeur général de l'Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP).

«La question de la maltraitance envers les aînés est encore fortement taboue au Québec et on sous-estime l’étendue du problème. La publicité avec Yvon Deschamps a encouragé les victimes à se manifester», dit-il.

C’est une opinion que partage la ministre des Aînés, Marguerite Blais, qui croit qu’on pourrait assister à une diminution des appels, lorsque la campagne publicitaire sera terminée.

«C’est sûr qu’on avait estimé recevoir environ quatre appels par jour au départ. Or, c’est plutôt 25 appels. C’est énorme. Je tiens à rassurer la population, chaque personne qui laisse un message dans la boîte vocale de la ligne aura un retour d’appel en moins de 24 heures», précise-t-elle.

On peut joindre Aide-Abus Aînés sept jours par semaine, de 8 h à 20 h, au 1-888-489-2287. Sept intervenants offrent un service gratuit, confidentiel et bilingue.


REF.: Canoe

Claude Lavallée publie ses mémoires,son livre: «Révélations d'un espion de la SQ»

Claude Lavallée - Espionner les grands criminels
Claude Lavallée publie ses mémoires, dans lesquelles il raconte ses aventures d'espion dans la traque aux membres les plus influents du crime organisé.
Courtoisie

Il a connu une époque où la police était une tout autre police que celle d'aujourd'hui, alors que les claques sur la gueule, les vols et la conduite en état d'ébriété étaient banalisés. Claude Lavallée publie ses mémoires, dans lesquelles il raconte ses aventures d'espion dans la traque aux membres les plus influents du crime organisé.

C'est après un passage dans la marine et quelques années comme technicien en téléphonie chez Bell que Claude Lavallée est devenu le matricule 2891 de la SPQ, la Sûreté provinciale du Québec, à l'âge de 29 ans.

Dans son livre, «Révélations d'un espion de la SQ», qui paraît ces jours-ci aux Éditions de l'Homme, M. Lavallée raconte des événements qu'on croirait sortis tout droit d'un film d'espionnage.

Recruté pour faire partie de l'escouade des enquêtes spéciales, il mettra sur pied les premières tables d'écoute électronique.

Il raconte comment il s'est introduit en catimini dans des maisons et y a posé des micros et des caméras à des endroits les plus inusités afin d'espionner les membres de la mafia italienne ou du crime organisé... sans se faire prendre.

Cotroni, Rivard et cie

Il raconte à quelques reprises des cas où il s'en est fallu de peu pour qu'il ne soit découvert.

Il a ainsi traqué les Lucien Rivard, Vic Cotroni et compagnie en plus de nombreux autres criminels de tout acabit.

Il salue d'ailleurs les policiers qui ont fait le même genre de travail, au cours de l'opération Printemps 2001, pour coffrer la bande de Hell's Angels de Mom Boucher.

Pour y parvenir, il lui est arrivé de commettre des délits pas très catholiques. Il a même volé de l'équipement à Bell pour avoir l'air d'un véritable technicien. Il payait aussi un technicien de Bell pour avoir quelques petits passe-droits.

«On n'en parlait à nos patrons que quand l'opération était couronnée de succès», se souvient M. Lavallée.

Des policiers paranoïaques

Il affirme que les bandits respectaient les policiers de son genre :

«Ils avaient un code d'honneur, dit-il. Si on se montrait à la hauteur de leur intelligence, ils nous respectaient.»

Maintenant à la retraite et âgé de 78 ans, Claude Lavallée pose un regard sévère sur la police d'aujourd'hui, qui est à des années-lumière de celle qu'il a connue.

«Aujourd'hui, on est une gang de paranoïaques, dit-il. On a peur de tout. Les policiers d'aujourd'hui ont toujours peur.»

Il dénonce cette culture du «politically correct», dans la police et cite l'exemple du chef de police de Lévis arrêté pour ivresse au volant.

«On fait une grosse tempête avec ça, déplore-t-il. Dans le temps, on faisait juste montrer notre badge et c'était correct.»

Il publie ses souvenirs «avant que mon disque dur ne s'efface complètement ! dit-il. Il vient un temps où les choses cachées se doivent d'être révélées.»

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Extraits du livre «Révélations d'un espion de la SQ»

Un vol chez Bell

«Il fallait parfaire notre camouflage si nous voulions vraiment être crédibles dans nos rôles de techniciens de la compagnie de téléphone. Nous avons donc commencé à collectionner les accessoires utilisés dans cette compagnie. Ils étaient fabriqués par Northern Electric et vendus exclusivement à Bell. Comme il était hors de question de remplir un bon de commande sous notre véritable identité, il ne nous restait qu'une chose à faire : subtiliser les objets en question, les uns après les autres.

Notre première prise, nous l'avons faite par un beau lundi de mai 1966 dans une camionnette déverrouillée d'un garage de la compagnie, rue de la Montagne, à Montréal -garage que je connaissais très bien pour y avoir travaillé. Charles Sarrazin et moi y sommes entrés avec un véhicule banalisé de la SPQ pour en ressortir quelques minutes plus tard avec deux trousses d'installation de Bell dans notre coffre.»

Le policier-serrurier

«Quand nous devions nous introduire dans un bâtiment à l'insu des propriétaires, nous appelions à la rescousse un serrurier professionnel, avec le risque qu'il vende l'information aux bandits que l'on cherchait à arrêter. Un jour, je me suis rendu à la manufacture où l'on fabriquait les serrures Dominion Lock, boulevard Décarie, à Montréal, et j'y ai rencontré, sous ma véritable identité, le directeur de l'usine. Il avait l'air inquiet que je veuille m'adresser à lui personnellement.

Mais quand je lui ai demandé s'il pouvait me laisser travailler pour lui, le temps d'apprendre tout sur le métier -sans rémunération -, il a été enchanté. Quand je suis parti, il m'a remis deux trousses d'outils de serruriers professionnels, qu'eux seuls ont le droit de posséder légalement. De retour au bureau, je me suis exercé tous les jours à faire mon «piquage» de serrures (lock picking), y compris de celles des classeurs où se trouvaient des dossiers confidentiels que gardait mon chef dans son bureau.»

Un raid chez Lucien Rivard

«Le 16 juillet 1965, en fin d'après-midi, nous étions 53 policiers de la GRC, de la SPQ et de la Sécurité sociale -armés jusqu'aux dents et munis de gaz lacrymogènes et de chiens -, à nous déployer silencieusement autour du chalet où le célébrissime bandit [Lucien Rivard] se cachait depuis quelques jours. Un avion et trois hors-bord étaient prêts à intervenir au moindre signe. Quand nous avons débarqué, Rivard ne nous attendait manifestement pas. Il était en maillot de bain dans le salon, en compagnie de deux autres hommes, prêts à aller se rafraîchir dans la piscine -il faisait en effet très chaud ce jour-là. L'effet de surprise a joué et, en moins de deux, ils se sont retrouvés menottes aux poignets.

À leur place, j'aurais regretté de ne pas avoir eu le temps de prendre un dernier bain à l'air libre... On les a embarqués et je suis resté avec un petit groupe pour perquisitionner. Nous avons trouvé des armes, un peu de drogue et 16 000 $ (de minuscules restes du cambriolage d'un camion postal effectué plus d'un an auparavant et qui avait rapporté aux associés un million de dollars). J'ai aussi déniché une perruque noire : l'enquête révélerait plus tard que Rivard l'utilisait pour se déguiser en femme lors de ses déplacements à travers la province.»

Un magnéto caché dans le placard

«Le nom de Frank Dasti apparaissait de plus en plus souvent dans nos écoutes. Ce lieutenant de Vic Cotroni habitait dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal. J'avais réussi à installer dans le garage de son immeuble d'habitation, à l'arrière du panneau de connexion de la compagnie Bell, un poste émetteur qui nous relayait tous ses appels téléphoniques. La surveillance s'effectuait dans un véhicule banalisé parqué à quelques rues de la résidence du suspect. Quand Dasti quittait sa demeure, la voiture le suivait dans ses déplacements à travers la ville. On a assez vite établi sa routine.

Avant de se rendre au Victoria Sporting Club, sa maison de jeu clandestine déguisée en «club social», (...) Frank Dasti faisait toujours une longue halte au Barber Shop, au coin de Sainte-Catherine et Saint-Laurent (...). Nous n'avions aucun doute que des conversations importantes se déroulaient au téléphone public du lieu, où Dasti passait beaucoup de temps.

J'avais trouvé un placard tout au fond de cet immense immeuble, au rez-de-chaussée, en dessous d'un escalier qui servait à remiser des sacs à ordures (...).

J'y ai caché mon magnétophone de façon que le concierge ne le voie pas. Grâce à une rallonge électrique, également dissimulée, l'appareil démarrait dès qu'on se servait du téléphone public. Nous le mettions en marche quelques minutes avant que Dasti se présente chez le barbier. Il nous fallait ensuite aller éteindre l'appareil et récupérer la bobine après son départ. Assez fastidieux. Et il fallait que nous soyons parfaitement coordonnés pour ne pas éveiller l'attention. C'est lors de ces écoutes que nous avons découvert l'existence bien cachée de sa maîtresse canadienne-française.»REF.:

système de reconnaissance des plaques d’immatriculation adopté

Plaques d’immatriculation - Montréal adopte le système de reconnaissance


MONTRÉAL - La Ville de Montréal doit annoncer jeudi qu’elle ira de l’avant avec le système de reconnaissance des plaques d’immatriculation que ses policiers ont testé l’an dernier, a appris le quotidien 24 Heures.

Le comité exécutif a approuvé mercredi le lancement d’un appel d’offres public visant l'acquisition de 30 de ces dispositifs mobiles, lesquels peuvent balayer jusqu’à 3000 plaques d’immatriculation par jour.

Installés à des endroits stratégiques, notamment à l’entrée du pont Jacques-Cartier, ils permettront aux policiers de repérer et d’intercepter facilement les conducteurs qui n’ont pas défrayé leurs droits d’immatriculation, ou qui sont en retard dans le paiement de contraventions.

Les automobilistes dont le permis de conduire est suspendu ou impayé pourront également être pris en défaut grâce à ces appareils.

Quelques exemplaires ont été testés avec succès en 2009. Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) estime que 2 % des contrevenants interceptés sont impliqués dans des accidents.REF.: