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vendredi 19 novembre 2010

Survivre dans la rue(L'itinérance) ,Un meilleur sort en région, Pourquoi ?


Survivre dans la rue - Un meilleur sort en région
André ne sait ni lire ni écrire et ne possède pas beaucoup de biens matériels, outre son vélo. Contrairement à des itinérants des grands centres, il peut cependant manger à sa faim sur une base quotidienne. À Sherbrooke, pas besoin de faire les poubelles pour se nourrir.
©René Baillargeon / Journal de Québec

La pression accrue sur les organismes qui sont débordés à Montréal et Québec n'incite pas les itinérants à fuir les grands centres, au contraire.

Devant une situation de crise, n'importe qui serait porté à fuir les refuges surpeuplés. À l'inverse, de plus en plus d'individus convergent plutôt vers la métropole pour tendre la main. De pire en pire. Même si la majorité des piétons circulent sans les voir, la quête est bonne et l'argent recueilli les force à rester en poste. Plus les travailleurs sont fortunés, plus la misère des autres ressort.

La solution se trouverait-elle dans les régions plus éloignées, où les services communautaires ne laissent presque personne dormir dehors? À Saguenay ou Sherbrooke, pas besoin de faire les poubelles pour manger à sa faim. «On connaît notre monde», mentionne Marie-Claude Vézina, de la Chaudronnée, en Estrie.

Bilan contradictoire

Au terme d'une tournée de six villes du Québec, le bilan est contradictoire. L'itinérance est plutôt invisible en région même si elle commence à apparaître graduellement. Les services sont parfois plus efficaces à l'extérieur, mais les ressources sont plus nombreuses aux deux extrémités de l'autoroute 20.

À Québec, Lauberivière aide en moyenne 5 000 personnes différentes par année. Les bénévoles servent près de 500 repas par jour et 147 000 repas par année. Plus d'un millier d'hommes et quelque 400 femmes dorment sur place. En 2010, déjà 200 personnes ont été refusées.

À Montréal, l'Accueil Bonneau, la Mission Old Brewery et la Maison du Père poursuivent notamment leur action. Les trois principaux refuges ont offert 4 000 nuitées de plus l'hiver dernier que l'année précédente. Par choix, des milliers préfèrent la rue.

À Trois-Rivières, le Havre devrait dépasser 1 200 demandes d'hébergement en 2010 avec seulement 16 lits. Sur 20 ans, la croissance est de 500 %, soit environ 25 % de plus chaque année.

Des chiffres alarmants

À Chicoutimi, la Maison d'Accueil pour sans-abri compte une vingtaine de places individuelles avec lit. À Sherbrooke, Le Tremplin offre un service de logement abordable aux jeunes adultes de 16 à 30 ans. En Estrie, le nombre de repas communautaires servis l'an dernier a augmenté de 35 %.

À Gatineau, le jeu compulsif fait des ravages. «Avec le casino de Hull, ça n'aide pas. Nous avons des gens de 75 ans qui viennent à la soupe populaire pour se nourrir», signale la responsable Francine Mongeon.

En 2009-2010, le Gîte Ami situé à proximité a hébergé 757 personnes différentes pour un total de 11 972 nuitées et 41 292 repas, servi sans frais après le 15 de chaque mois.

Les déplacements inter-provinciaux sont nombreux pour étirer l'élastique au maximum. Environ 45 % des demandes d'hébergement temporaire ont été refusées à cause d'un achalandage trop important. Partout, les budgets ne suivent pas la même courbe.



REF.:

30% des personnes détenues sont plus des malades psychiatriques

Semaine de la justice réparatrice - Pardonner pour s'aider soi-même
Laurent Champagne, aumônier en réinsertion des ex-détenus du Service correctionnel du Canada.
© Agence QMI

Semaine de la justice réparatrice

Pardonner pour s'aider soi-même

MONTRÉAL - Reconnaître le mal qu’ils ont fait et redresser la situation. Voici pourquoi une centaine de personnes, dont une trentaine de détenus et d’ex-détenus se sont retrouvées à une conférence sur la justice réparatrice à l’Oratoire Saint-Joseph, dimanche.

«Je vais continuer de vivre avec le fardeau d’avoir enlevé la vie à une personne. C’est sûr que je vais être un danger toute ma vie, mais j’ai des outils pour m’aider», a témoigné devant le public André, un ex-détenu.

Le Centre de services de justice réparatrice, l’un des seuls du genre au Québec, sélectionne environ 40 personnes par année, autant victimes que délinquantes, capables d’empathie et d’écoute pour continuer de cheminer à travers leurs souffrances.

«On ne fait pas de la méditation. Ce sont des rencontres avec des gens qui ne se connaissent pas, mais qui se retrouvent dans des situations semblables», souligne Estelle Drouvin, coordonnatrice du Centre.

Rencontres détenus-victimes

Sous le couvert de l’anonymat, des détenus se sont confiés sur leur expérience lors des rencontres organisées par le centre.

«Sans nécessairement parler de notre crime et de ses répercussions, on parle de notre vécu. C’est regrettable tout ce que j’ai fait, mais d’entendre ce que chacun a subi et fait subir, c’est la souffrance qui nous rejoint tous», révèle un détenu.

«Les rencontres m’ont permis de constater que je pouvais sentir de l’empathie avec un étranger. Ca été la première étape pour faire mon deuil. Lorsque j’ai rencontré la famille de la personne que j’ai tuée, ça a été la journée la plus difficile de ma vie», raconte un autre détenu.

Pierrette, une victime de violence conjugale qui a participé aux mêmes rencontres que les individus précédents, a livré un témoignage rempli de compassion et de compréhension.

«Ça été l’une des démarches les plus importantes dans ma vie. On pardonne avec la tête… mais il faut que ça descende dans le cœur», a-t-elle déclaré, en remerciant les détenus de l’avoir aidé dans son cheminement.

Travail en société

Selon Laurent Champagne, aumônier en réinsertion des ex-détenus du Service correctionnel du Canada, le gouvernement devrait accorder plus d’attention aux détenus.

«Environ 30% des personnes détenues sont plus des malades psychiatriques. Le gouvernement donne beaucoup d’intérêt à la prison, mais on est en train de se tromper avec ça», juge-t-il.

À son avis, le processus de réinsertion sociale devrait davantage être mis de l’avant.

«Le détenu doit aussi prendre conscience de l’acte qu’il a commis. Plus on attend, plus il va devenir délinquant et il va moins se réhabiliter», ajoute-t-il.

REF.:

Le saumon transgénique,est-ce qu'on peut en manger ?

États-Unis - Le saumon transgénique mérite une analyse plus complète


Les critères retenus par l'Agence américaine des médicaments et des produits alimentaires (FDA) pour évaluer les mérites et les risques du saumon transgénique sont trop étroits pour en mesurer tous les effets, selon une analyse d'économistes publiée jeudi.

Ce saumon, dont le génome contient des gènes provenant de deux autres espèces de poisson, grossit deux fois plus vite et pourrait devenir le premier animal génétiquement modifié à être autorisé pour la consommation humaine.

Les experts de la FDA avaient conclu début septembre dans leur propre évaluation que ce saumon développé par la firme de biotechnologie AquaBounty ne présentait pas de danger pour la consommation humaine et l'environnement.

Mais un comité consultatif d'experts convoqué par la FDA s'est montré plus réservé en septembre, plusieurs de ses membres jugeant que des études supplémentaires sont nécessaires pour s'assurer que ce poisson OGM est sans risque pour la consommation et la nature.

La FDA n'est pas tenue de suivre ces recommandations mais en tient compte le plus souvent.

Ces économistes et juristes de l'Université Duke font savoir dans leur analyse publiée jeudi dans la revue américaine Science «qu'il serait plus judicieux d'évaluer si ce saumon OGM est vraiment un plus pour la société dans son ensemble» plutôt que de comparer des échantillons de ces poissons avec ceux qui ne sont pas transgéniques pour évaluer leur valeur nutritive, la présence de toxines et les risques d'allergie.

Pour Martin Smith, professeur d'économie environnementale à l'Université Duke et principal co-auteur, «un tel processus ignore les effets potentiels, positifs et négatifs, sur la santé et l’environnement de la production et de la consommation de saumons grossissant plus vite et consommant moins de nourriture.»

«Le fait que ce saumon OGM sera moins cher aura des effets positifs notables sur la santé publique car les consommateurs auront accès à une source bon marché de protéines et d'acide gras omega-3 sains», précisent les auteurs de l'analyse.


REF.: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ogm

Web 2.0 : "LinkedIn" , pour faire progresser sa carrière

Réseau social professionnel - Un membre supplémentaire chaque seconde sur LinkedIn
LinkedIn, fondé en 2003 en Californie, se veut un site qui peut potentiellement être utile pour faire progresser sa carrière.

Le réseau social professionnel sur internet LinkedIn gagne un membre supplémentaire chaque seconde, selon son patron Jeff Weiner, qui a relevé que la reprise économique apporte une croissance plus rapide que jamais pour son site.http://www.linkedin.com/

D'après M. Weiner, qui participait mercredi soir à une conférence à San Francisco, de plus en plus de professionnels cherchent à développer leur réseau de relations professionnelles dans l'espoir de trouver un meilleur emploi, ce qui joue en faveur de LinkedIn.

Actuellement, la moitié des 85 millions de membres de LinkedIn se trouvent hors des États-Unis, la Chine et le Brésil enregistrant la croissance la plus forte.

Interrogé sur ce qui différencie Facebook, le site communautaire aux plus de 500 millions de membres, de LinkedIn, M. Weiner a évoqué des images de fêtes très arrosées entre étudiants - qu'on peut vouloir garder hors la vue d'employeurs potentiels.

«En général, les gens veulent garder une séparation entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle», a-t-il dit.

LinkedIn, fondé en 2003 en Californie, se veut un site où l'on peut par association retrouver des collègues, des homologues, des connaissances, ou des recruteurs qui peuvent potentiellement être utiles pour faire progresser sa carrière.

Le site se finance par la publicité, par abonnement, et par la rémunération d'un service de mise en contact de recruteurs avec des candidats.

«LinkedIn n'a pas inventé le concept de réseaux professionnels», a fait remarquer M. Weiner, «mais LinkedIn en est la manifestation».


REF.: http://www.linkedin.com/

jeudi 18 novembre 2010

Le diable : mythe ou réalité ?

Voir en ligne : sur final-age.net

Peut-on réduire les références au diable dans le Nouveau Testament à une influence de la littérature juive intertestamentaire ? Satan appartient-il aux représentations mythiques chargées de personnaliser les tendances négatives du cœur de l’homme ? Ou bien faut-il y voir une réalité ontologique, un ange déchu, qui tente d’entraîner l’homme à sa suite ?

Les Écritures ne semblent pas laisser de doute quant à la réalité du démon : les Evangiles et les lettres de Saint Paul convergent pour donner un « poids » ontologique à ce triste sire.


Poursuivons notre enquête sur le démon à l’école de la Révélation, et après avoir consulté les Ecritures, nous jetons un regard sur la Tradition patristique et sur les documents du Magistère. La conclusion s’impose : « Le mal n’est pas seulement une déficience : il est le fait d’un être vivant, spirituel, perverti et pervertisseur. Il sort du cadre de l’enseignement biblique et ecclésiastique celui qui refuse de le reconnaître pour existant, ou encore qui l’explique comme une pseudo-réalité, une personnification conceptuelle et imaginaire des causes inconnues de nos misères » (Paul VI).


REF.: http://www.parresia.fr/Le-diable-mythe-ou-realite-2.html



« Satan a toujours existé en qualité d’“Adversaire”, de Pouvoir opposé requis pour l’équilibre et l’harmonie des choses dans la nature, comme l’ombre est nécessaire pour rendre la lumière plus brillante.

Il n’y a pas de mal en soi, il n’y a que la l’ombre de la lumière, sans laquelle celle-ci ne pourrait exister, même pour nos perceptions. Le mal est une force qui est opposée, mais en même temps nécessaire au bien, comme lui conférant une vitalité et une existence qu’il ne pourrait jamais avoir autrement.

Le grand agent magique, qui est appelé Lumière Astrale par les Martinistes, Vierge Sidérale et Mysterium Magnum par les Cabalistes et Alchimistes du Moyen Age, et Ether ou reflet de l’Akâsha par les Occultistes orientaux, n’est autre que ce que l’Eglise appelle Lucifer.

Pour le profane, la Lumière Astrale peut être Dieu et le Diable en même temps. Lucifer c’est la lumière divine et terrestre, le Saint Esprit et Satan à la fois, car les effets manifestés des deux n’en font qu’un. »

H.P. Blavatsky, Abrégé de la doctrine secrète.

Cette doctrine, qui ne peut qu’étonner, voire choquer un chrétien, est cependant cohérente dans le contexte du naturalisme. Rappelons que sous ce terme nous désignons tous les systèmes de pensée qui divinisent la nature - ou naturalisent Dieu. D’où le mal pourrait-il surgir dans un univers qui serait de part en part divin ? Même la forme la plus élémentaire du mal, à savoir l’absence d’un bien espéré, est exclue dans un univers saturé d’énergies divines dont il est émané. Une subjectivité perverse qui s’opposerait à Dieu est également inconcevable, puisque toute forme d’altérité est ultimement illusoire : le Satan ne peut être qu’une étincelle divine en voie d’évolution, comme le sont les Anges et toutes les créatures, chacune progressant à son niveau sur le chemin de la réalisation de leur commune nature divine. Satan ne serait donc pas « mauvais », mais il représenterait le « mal nécessaire » à l’évolution universelle, et en tant que tel, il serait un bien. Tous les naturalismes tentent en effet d’expliquer l’apparition du multiple à l’intérieur de l’Un impersonnel divin, par l’interaction de deux forces opposées mais complémentaires, qui mettent en mouvement l’énergie divine primordiale indifférenciée. Le Taoïsme parle du Yin et du Yang, l’hindouisme de Brahma et Shiva ; H. P. Blavatsky ajoute un nouveau couple inattendu : l’Esprit Saint et Satan ! Lorsque saint Paul parle d’un « affrontement », de « tendances qui s’opposent », bref d’un conflit irréconciliable entre l’Esprit de Dieu et l’Esprit du monde, il trahit selon notre auteur que son regard est encore exotérique. Prisonnier du monde des apparences où domine la dualité, il n’a pas perçu la fécondité de cet antagonisme, qui ne se dévoile qu’au regard initié à la vision ésotérique. Car pour H. P. Blavatsky comme pour toute la tradition ésotéro-occulte, c’est ensemble que Bien et Mal assurent le dynamisme de l’évolution ; et c’est en les intégrant que le Sage prétend reconstituer l’Un primordial et divin, selon l’enseignement du Serpent des origines : « Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Gen 3, 5).

Cette dernière citation souligne l’incompatibilité radicale de la doctrine naturaliste défendue par H. P. Blavatsky, avec le créationnisme judéo-chrétien. Nous maintenons la distinction ontologique entre la grâce divine incréé et les énergies occultes de l’univers créé, ces dernières étant hélas investies pour une bonne part par le Prince de ce monde, c’est-à-dire par« le Serpent des premiers jours, celui qu’on nomme Démon et Satan, celui qui égare le monde entier, et qui fut jeté sur la terre, et ses anges avec lui » (Ap 12, 9).


REF.: Père Joseph-Marie Verlinde