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lundi 13 décembre 2010

Cancer: Le Québec ne rembourse qu’un seul médicament sur dix

Cancer - Ils réclament un meilleur accès aux médicaments
Dr Pierre audet-Lapointe, président de la Coalition Priorité Cancer au Québec.
©Joël Lemay / Agence QMI

MONTRÉAL - La Coalition Priorité Cancer réclame au ministère de la Santé un meilleur accès aux médicaments de pointe pour les personnes atteintes d’un cancer, en plus de demander la création rapide d’un comité d’experts indépendants sur la question.

En point de presse mercredi à Montréal, la Coalition a vivement critiqué le fait que le Conseil du médicament mettait «trop de temps à rendre ses avis (sur les médicaments de pointe), qu'il fait preuve de trop de sévérité dans ses évaluations et ne tient pas compte de leurs (les médicaments) effets positifs», une position qui vient rejoindre l’avis de médecins en oncologie.

En 2007, 69 % des décisions du Conseil étaient positives, accordant du même coup le remboursement de ces médicaments par l’assurance maladie, contre environ 20 % en 2010.

Afin d’appuyer son argumentaire, la Coalition a présenté un tableau sur lequel on compare l’offre de 10 médicaments anticancéreux dans cinq provinces canadiennes.

Le Québec ne rembourse qu’un seul médicament sur dix, le Revlimid, un traitement contre le Myélome.

Une performance bien pauvre quand on la compare à la Colombie-Britannique, qui rembourse huit médicaments de pointe sur 10.

Pas couverts

Les recommandations émises par le Conseil peuvent donc priver, selon le président de la Coalition Pierre Audet-Lapointe, plusieurs personnes de médicaments qui sont disponibles bien qu’ils ne soient pas couverts par l’assurance maladie.

«Certaines personnes peuvent débourser jusqu’à 60 000 $ par année pour se procurer leurs médicaments. Je ne voudrais pas minimiser le problème des coûts de la santé, mais le Conseil ne possède aucune compétence en oncologie», estime le Dr Audet-Lapointe.

«Les médicaments sur ordonnance ne sont pas disponibles à domicile. Plusieurs se font souvent transférer à l’hôpital juste pour recevoir des médicaments gratuits», ajoute Eva Villaba, membre de la Coalition.

Québec réagit

À la veille de l’annonce de la Coalition, le ministère de la Santé a publié un communiqué pour annoncer le lancement d’un groupe de travail qui réunira le Comité de l’évolution des pratiques en oncologie (CEPO) et des cliniciens pour évaluer la valeur thérapeutique des médicaments anticancéreux.

Contactée mercredi, Karine Rivard, attachée de presse du ministre Yves Bolduc, a spécifié que le groupe de travail devrait remettre ses recommandations au ministre vers la fin du mois de février.

Le Québec, qui avait l’un des meilleurs classements au Canada pour l’accès aux médicaments en oncologie, se situe maintenant au huitième rang, selon la Coalition.


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Le FMI(Fonds monétaire international ) dans la tourmente en Europe,va t'on passer de l'Euro au Dollard ?

Europe - La situation économique de l'Europe inquiète Strauss-Kahn

© AFP Photo / Daniel Roland

«La situation économique de l'Europe reste très préoccupante car les conséquences de la crise sont loin d'être épuisées», a prévenu mercredi à Genève le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn.

«Aujourd’hui, l’avenir est plus incertain que jamais», a expliqué le directeur général du Fonds monétaire international lors d'une intervention publique au siège européen de l'ONU à Genève.

Dénonçant une supervision financière encore très en retard, il a estimé qu'on était également encore loin du compte en matière de gouvernance financière.

Quant à la résolution des crises, a-t-il poursuivi, «on a bien vu comment les épisodes grecs puis irlandais montrent qu'en Europe on est loin d'être tout à fait au point».

Alors que les pays européens peinent à se mettre d'accord sur une augmentation de leur Fonds de secours pour aider les pays de la zone en difficulté, M. Strauss-Kahn avait plaidé mardi à Athènes pour «quelque chose de plus dynamique» pour résoudre le problème de la dette dans la zone euro, une solution globale qui ne soit pas appliquée pays par pays.

Mis en place au printemps, le Fonds de secours européen est constitué de 440 milliards d'euros de garanties de prêts des pays de la zone euro, complétés par 250 milliards d'euros de prêts du Fonds monétaire international (FMI) et par 60 milliards d'euros de prêts de l'Union européenne.

Les pays européens n'ont pas exclu mardi de relever le plafond de ressources pour rassurer les marchés sur la capacité de l'Europe à faire face à d'autres crises financières après la Grèce et l'Irlande.

Si la crise a mis en lumière un défaut de gestion au sein de la zone euro découlant de l'absence de politique budgétaire commune, plus globalement «la grande récession a révélé que le modèle de croissance mondiale était déséquilibré et intenable», a poursuivi à Genève le patron du FMI.

Le Français, qui achève une tournée en Europe où il s'est notamment rendu à Bruxelles et en Grèce, a ainsi appelé à «tout reconstruire au plus vite», sans attendre que le calme soit revenu.

Reconnaissant que beaucoup a déjà été fait, il a toutefois estimé nécessaire d'aller plus loin, concernant notamment la gouvernance économique mondiale.

À une période de grande instabilité due à des déséquilibres monétaires, le monde a la possibilité de choisir l'immobilisme, le repli sur des positions nationales et au bout du compte risquer des années d'instabilité qui seront le terreau d'une nouvelle crise, a-t-il insisté.

«La communauté peut aussi décider d'œuvrer pour mettre en place un nouveau modèle de croissance pour un monde nouveau», a ajouté le patron du FMI appelant les leaders mondiaux à faire des choix même s'ils sont parfois difficiles.

«Un nouveau modèle de croissance exige un nouveau modèle de gouvernance», a martelé le patron du FMI.

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Hackers: Les membres d'Anonymous solidaire a WikiLeaks


WikiLeaks - Les sites de Visa et MasterCard paralysés
Mardi, Visa et MasterCard ont tous deux annoncé qu'ils suspendaient les transferts de fonds vers WikiLeaks.
© AFP

Les sites de Visa et MasterCard paralysés



NEW YORK - Le site internet de l'émetteur américain de cartes de crédit Visa était paralysé mercredi, au lendemain de sa décision de bloquer tout paiement à l'organisation WikiLeaks, tout comme celui de son concurrent MasterCard.

Tandis que Visa n'avait pas commenté cette situation mercredi en début d'après-midi, MasterCard au contraire faisait état de progrès dans le rétablissement de son site.

«MasterCard a fait d'importants progrès pour la restauration de tous les services de son site internet», a indiqué la société dans un communiqué publié vers 20H00 GMT.

«Nos capacités de base de gestion (de transactions) n'ont pas été remises en causes, et les données des détenteurs de cartes n'ont pas été compromises», a ajouté MasterCard, reconnaissant seulement une «interruption limitée» des services en ligne qu'il propose à ses abonnés.

En tout état de cause, les cartes peuvent toujours être utilisées pour «des transactions sécurisées à travers le monde», a assuré Mastercard.

De son côté un groupe de pirates informatiques partisans de WikiLeaks et de son fondateur Julian Assange, «Anonymous», a annoncé à 21H00 GMT sur Twitter le lancement d'une attaque coordonnée contre Visa.

«Operation Payback. CIBLE: WWW.VISA.COM :: FEU FEU FEU !!! ARMES», disait le message d'Anonymous sur Twitter, sous le nom d'usager Anon_Operation.

Lors d'une conversation en ligne («chat») avec l'AFP, des membres d'Anonymous se sont engagés à lancer leurs attaques internet contre quiconque aurait «des objectifs anti-WikiLeaks».

Ils ont également revendiqué des attaques par déni de service, consistant à paralyser des sites internet avec une vague de connexions massive, contre Mastercard, PayPal, qui a bloqué le compte de WikiLeaks, et Postfinance, la filiale de services financiers de la Poste suisse, qui a fermé des moyens de paiements.


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La télévision transmet aussi l'internet à haut débit

Innovation technologique - La télévision transmet aussi l'internet à haut débit
La technologie n'est efficace que dans les villes de moins de 1000 maisons, elle n'est pas adaptée aux ensembles urbains où les immeubles perturbent le signal.
©Panom

Des scientifiques australiens sont parvenus à transmettre de l'internet très haut débit via les ondes hertziennes de télévision, ce qui pourrait représenter une avancée majeure pour les communautés isolées du monde entier.

Des chercheurs de l'agence scientifique gouvernementale ont assuré avoir mis au point une technologie permettant de transmettre de l'internet jusqu'à 144 mégabits par seconde vers six utilisateurs sur un seul canal de télévision de 7 mégahertz.

«C'est actuellement le système le plus efficace en termes de transmission à notre connaissance», a indiqué le responsable du projet, Ian Oppermann.

En utilisant quatre canaux hertziens, 12 utilisateurs peuvent disposer d'une liaison symétrique (permettant d'envoyer et de recevoir des données) d'un débit de 100 mégabits par seconde, soit le débit minimum promis par le gouvernement dans le cadre du vaste réseau national à haut débit (NBN), qui vise à connecter 93% du pays à l'internet à haut débit par la fibre optique.

Le projet de l'équipe d'Opermann est donc d'utiliser les ondes de télévision hertziennes analogiques pour connecter les 7% d'Australiens qui ne seront pas reliés à ce vaste réseau à fibre optique.

Réseau analogique

Comme de nombreux autres pays à travers le monde - notamment en France avec la fameuse TNT (télévision numérique terrestre) -, l'Australie abandonne peu à peu la transmission analogique des programmes de télévision et a commencé la migration vers une transmission numérique, qui devrait être achevée fin 2013.

Le réseau analogique pourra alors être destiné à d'autres usages et sera mis aux enchères.

Sur un immense territoire, la population australienne est parfois très clairsemée, parfois calculée en «nano-habitant par km/2», explique M. Oppermann.

Mais grâce aux basses fréquences utilisées, la plupart des habitants, y compris dans les régions les plus reculées, recevaient un signal de télévision de bonne qualité, avec peu d'interférence, des conditions idéales pour transmettre de l'internet sur les bandes VHF/UHF.

«Le principe de base, c'est que si vous recevez un bon signal de télévision analogique, vous devez pouvoir recevoir des communications à haut-débit dans des conditions fiables», ajoute-t-il.

De nombreux pays ayant basculé vers la diffusion numérique ou en passe de le faire, observent avec intérêt l'expérience australienne.

«De nombreuses régions australiennes sont un peu semblables au Canada, à la Russie, à la Chine, à des régions américaines ou à l'Afrique en termes de densité de population et dans une perspective liée à la problématique des moyens de communication», souligne le chercheur.

«L'Australie peut donc servir de test au niveau mondial. Si l'on réussit, il y a une bonne chance que d'autres pays suivent la même voie», estime-t-il.

Contrairement au GSM ou à la technologie 3G où le débit diminue de façon exponentielle en fonction du nombre d'utilisateurs, le signal analogique offre un débit constant peu importe le nombre d'utilisateurs, explique le chercheur.

Un premier test va être mené dans six fermes de l'île de Tasmanie. La technologie n'est efficace que dans les villes de moins de 1000 maisons, elle n'est pas adaptée aux ensembles urbains où les immeubles perturbent le signal.

«Ce n'est plus seulement une idée. Nous démontrons qu'il s'agit de quelque chose d'utile», conclut M. Oppermann.


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dimanche 12 décembre 2010

Openleaks : des dissidents de Wikileaks montent un projet concurrent

D'anciens membres de Wikileaks se sont réunis autour d'un nouveau projet. Intitulé Openleaks, le site veut également collecter des informations envoyées par des lanceurs d'alerte. Mais à la différence de Wikileaks, qui a longtemps publié les informations en brut, Openleaks veut une diffusion de l'information a priori plus responsable.

Jusqu'à l'été 2010, la politique de Wikileaks vis-à-vis des documents confidentiels était fort simple. Depuis son lancement en 2006, le site web lanceur d'alerte avait toujours choisi de diffuser lesinformations en brut, sans effectuer le moindre contrôle a priori. Wikileaks croyait, à tort, que "l'intelligence collective" des internautes suffirait à trier et analyser ces contenus.

Les partenariats dressés avec les grands titres de la presse occidentale tendent évidemment à montrer le contraire. Le web, seul, n'est pas parvenu à être une caisse de résonance suffisamment audible pour attirer l'attention du grand public. Dans l'affaire des War Logs, Wikileaks s'est associé au Guardian, au New York Times et au Spiegel pour diffuser 91 000 documents militaires américains relatifs à la guerre en Afghanistan.

Devant le succès de l'opération, Wikileaks a renouvelé l'expérience avec une fuite composée cette fois de plus de 391 000 documents concernant la guerre en Irak. À nouveau, les trois quotidiens se sont impliqués pour traiter et trier cette masse d'information. Dernièrement, le site web s'est également appuyé sur la presse française (Le Monde) et espagnole (El Pais) pour publier 251 000 câbles diplomatiques américains.

Cette communication est évidemment loin de faire l'unanimité. En octobre, nous évoquions ainsi l'article au vitriol rédigé par l'universitaire Antonin Grégoire, spécialiste des questions de sécurité et de terrorisme, qui accusait Wikileaks de privilégier la médiatisation plutôt que l'information. Manifestement, elle fait également débat au sein de Wikileaks, puisque d'anciens membres de Wikileaks, "fâchés" avec Julian Assange selon l'AFP, ont monté un projet concurrent.

Baptisé Openleaks, le site doit ouvrir ses portes prochainement. À la différence de Wikileaks qui a fait de la diffusion brute sa spécialité - du moins au début -, Openleaks veut présenter un profil plus responsable, moins controversé et moins centré autour d'une personnalité, en référence à Julian Assange, qui est devenu par la force des choses le visage et la voix de Wikileaks. Les informations reçues ne seront pas diffusées directement sur Internet, mais seront envoyées à des médias partenaires.

Pour l'heure, difficile de savoir comment Openleaks sélectionnera les médias "partenaires". Néanmoins, il est très probable que le site ou le média concerné opérera un contrôle a priori des informations, notamment pour masquer l'identité de personnes menacées d'une façon ou d'une autre. Dans l'affaire des télégrammes diplomatiques obtenus par Wikileaks, une surveillance similaire est en place pour éviter de compromettre la sécurité d'autrui.

Par ailleurs, le journaliste suédois Jesper Huor nous a indiqué que la télévision suédoise SVT (Sveriges Television) a diffusé un documentaire (en anglais) intitulé WikiRebels. Il revient notamment sur l'histoire de Wikileaks, sur la controverse des fuites de documents confidentiels et sur l'arrivée prochaine d'Openleaks.org.


«Si le journal X est un de nos partenaires, ce journal aura un lien Envoyez-nous des informations anonymes sur son site. Les gens pourront cliquer sur ce lien et faire suivre leurs informations sans risque que l'information permette de les retrouver», explique-t-il.

«Si le journal X ne veut pas faire fuiter l'information qu'il a reçue, un système permettra aux autres médias partenaires d'y avoir accès», même s'ils n'en étaient pas directement destinataires, ajoute le jeune Islandais qui avait déjà exposé à l'AFP fin novembre une partie du projet.

Dans le documentaire de SVT, Daniel Domscheit-Berg et Herbert Snorrason expliquent avoir quitté WikiLeaks en raison de désaccords avec Julian Assange sur la stratégie à mener pour le site, ainsi que de conflits personnels.


REF.: http://openleaks.org/