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NEW YORK - Le site internet de l'émetteur américain de cartes de crédit Visa était paralysé mercredi, au lendemain de sa décision de bloquer tout paiement à l'organisation WikiLeaks, tout comme celui de son concurrent MasterCard.
Tandis que Visa n'avait pas commenté cette situation mercredi en début d'après-midi, MasterCard au contraire faisait état de progrès dans le rétablissement de son site.
«MasterCard a fait d'importants progrès pour la restauration de tous les services de son site internet», a indiqué la société dans un communiqué publié vers 20H00 GMT.
«Nos capacités de base de gestion (de transactions) n'ont pas été remises en causes, et les données des détenteurs de cartes n'ont pas été compromises», a ajouté MasterCard, reconnaissant seulement une «interruption limitée» des services en ligne qu'il propose à ses abonnés.
En tout état de cause, les cartes peuvent toujours être utilisées pour «des transactions sécurisées à travers le monde», a assuré Mastercard.
De son côté un groupe de pirates informatiques partisans de WikiLeaks et de son fondateur Julian Assange, «Anonymous», a annoncé à 21H00 GMT sur Twitter le lancement d'une attaque coordonnée contre Visa.
«Operation Payback. CIBLE: WWW.VISA.COM :: FEU FEU FEU !!! ARMES», disait le message d'Anonymous sur Twitter, sous le nom d'usager Anon_Operation.
Lors d'une conversation en ligne («chat») avec l'AFP, des membres d'Anonymous se sont engagés à lancer leurs attaques internet contre quiconque aurait «des objectifs anti-WikiLeaks».
Ils ont également revendiqué des attaques par déni de service, consistant à paralyser des sites internet avec une vague de connexions massive, contre Mastercard, PayPal, qui a bloqué le compte de WikiLeaks, et Postfinance, la filiale de services financiers de la Poste suisse, qui a fermé des moyens de paiements.
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