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samedi 18 décembre 2010

Qui est malade ? Le fonctionnaire ou la fonction publique ?

La syndicalisation, je n'ai rien contre... sauf pour les employés de l'État ! Révisons les codes et les chartes, mais corrigeons l'erreur de Jean Lesage : retirons le droit de grève à ceux qui sont en trop bonne position de faire chanter nos élus et d'oublier que leur vrai patron, c'est le peuple. Les malheureux n'auraient plus qu'à aller se syndiquer... dans le secteur privé !
Quelle bonne nouvelle ai-je apprise mardi dernier ! Des milliers de fonc­tionnaires du gouvernement du Québec veulent se hâter de quitter leurs fonctions de crainte qu'après l'échéance de leur convention, leur banque de «congés de maladie » fonde comme neige au soleil. Les rats songent à quitter le navire. Ça donne une idée de leur sens des valeurs.
Ces fonctionnaires affamés de salaire-pour-rien-faire ont accumulé ces « congés de maladie » parce qu'ils ne s'en sont pas encore prévalus, une bonne santé leur ayant permis de travailler comme presque tout le monde depuis Mathusalem.
Ces jours de paie supplémentaires pour ceux qui ont déjà été payés normale­ment servent à «encourager l'assiduité», nous assure effrontément Lucie Martineau, la présidente du Syndicat de la fonction publique. Quelle «Tartuffe», cette femme ! Que fait Lucie Martineau de ceux qui paient des impôts et des taxes pour elle et les siens sans avoir eux1 mêmes de tels privilèges?
Si Robin des Bois revenait sur terre, il décocherait sa première flèche aux apparatchiks comme Lucie Martineau. C'est anormal qu'il soit devenu «normal» qu'autant de ronds-de-cuir prennent une «sabbatique» de six ou sept mois avec plein salaire, juste avant de prendre leur vrai retraite.Le petit «ouernement » a payé annuellement 4 millions de ces bizarres congé de maladie pour personnes en santé». Bannissons les syndicats de la fonction publique.
Comment se fait-il que la Charte des droits et libertés ne donne pas aux gens le droit ou la liberté de choisir s'ils veulent ou non adhérer à un syndicat? Pour l'instant, même si cela contrevient à leurs convictions, ils sont obligés de payer, des cotisations à la centrale, qui a le monopole sur leurs collègues. On sait fort bien que si une telle liberté existait, les syndicats verraient leurs effectifs pas­ser de 40 % à 20 % de la population.


L'ERREUR DE LESAGE
Même sous Duplessis, avant la syndicalisation, les gens enviaient déjà les fonctionnaires pour leurs emplois garantis à vie et pour leur pouvoir. « On dénonce le peu de salaire que le gouver­nement paie, mais tout le monde se bat pour venir travailler pour le gouverne­ment », rétorquait Duplessis à ceux qui insistaient pour laisser les employés de l'État se syndiquer.
C'est une GROSSE erreur que Jean Lesage a commise de laisser entrer les syndicats dans l'État. C'est ainsi que les privilégiés naturels du système ont hérité d'une arme pour faire chanter les élus et suer le peuple! L'«équipe du tonnerre» de M. Lesage ne prévoyait pas que les foudres syndicales frapperaient si souvent les cibles les plus vulnérables : le petit peuple sans parapluie et les élus sans paratonnerre.
^L'otage principal des syndicats dans l'État, c'est le Parti québécois. En ce moment, parce que Jean Charest accommode si bien les syndicats, le PQ n'a comme plus de « raison d'être »... C'est sans doute Jean Charest qui va gagner les prochaines élections, parce qu'il va céder bientôt au chantage de Lucie Martineau et de sa clique. Après tout, Jean Charest n'a-t-il pas dit, au récent sommet de Lévis, que le Parti libéral s'entend très bien avec les syndicats?


Publié,sur canoe, le 5 Fev 2010,et Toujours d'actualité !

REF.: canoe,Gilles "Che guevara" Proulx,

1 commentaire:

Anonyme a dit...

les 2 tabanouche !