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vendredi 18 février 2011

Cyberattaque: Plusieurs ministères canadiens visés par des pirates Chinois

Cyberattaque - Des ministères canadiens visés par des pirates
Le gouvernement canadien a été victime en janvier d'une cyberattaque majeure en provenance de Chine.





MONTRÉAL - Le gouvernement canadien a été victime en janvier d'une cyberattaque majeure en provenance de Chine durant laquelle des pirates ont réussi à prendre le contrôle de systèmes clés du ministère des Finances et du Conseil du Trésor, ont rapporté mercredi soir des médias locaux.

À LIRE ÉGALEMENT:

Harper refuse de confirmer un rôle éventuel de la Chine

Contacté par l'AFP, le Secrétariat du Conseil du Trésor a reconnu «une tentative non autorisée d'accéder à son réseau». Suite à cette intrusion, «l'accès à internet des employés a été restreint pour le moment», a dit un porte-parole du Secrétariat, Jay Denney.

Les pirates, dont les serveurs ont été localisés en Chine, ont réussi à prendre possession d'ordinateurs de hauts fonctionnaires canadiens de ces deux administrations stratégiques, indique la télévision publique , qui cite des sources «haut-placées» au sein du gouvernement conservateur.Plus précisément, les attaques ont atteint des systèmes informatiques au ministère des Finances du gouvernement du Canada Ministère et du Conseil du Trésor pour tenter de capturer des mots de passe pour les bases de données

gouvernementales.

Impossible de confirmer les auteurs

Ces sources ont souligné qu'il était impossible de déterminer si les auteurs de cette attaque étaient chinois ou si, d'une autre nationalité, ils avaient simplement utilisé des serveurs basés dans le pays communiste.

Mais selon la chaîne privée CTV, il s'agit de pirates employés par le gouvernement chinois. «L'espionnage en provenance de Chine est devenu un problème majeur pour le Canada», a dit à CTV un fonctionnaire «haut placé» qui a conservé l'anonymat.

«Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS, services-secrets) a conseillé aux responsables du gouvernement de ne pas nommer la Chine comme étant le pays d'où l'attaque a été lancée, ou même de parler de cette situation», écrit cette télévision privée sur son site web.

M. Denney a pour sa part refusé de confirmer l'origine chinoise de l'opération, expliquant ne pas vouloir divulguer de «détails sur des incidents liés à la sécurité» du Canada.

Pékin a démenti toute implication, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Ma Zhaoxu, assurant que «les allégations selon lesquelles le gouvernement chinois soutient le piratage informatique sont infondées».

Le but des pirates lors de cette attaque était de mettre la main sur les mots de passe des systèmes afin «de débloquer toutes les bases de données du gouvernement», souligne CBC.

D'autres ministères auraient pu être également affectés, note la télévision publique sur son site internet.

Les services-secrets canadiens ont été mobilisés afin de déterminer le volume d'informations dérobées et l'identité des auteurs de cette cyberattaque, présentée par CBC comme «sans précédente».

Le porte-parole du Secrétariat du Conseil du Trésor, Jay Denney, a insisté qu'«il n'y a aucune indication que des données privées de Canadiens aient été compromises lors de cette tentative d'intrusion».

La Chine fait l'objet de plusieurs soupçons

Ces révélations ne font que s'ajouter aux nombreux soupçons pesant déjà sur la Chine et le piratage informatique.

La semaine dernière encore, la société de sécurité informatique McAfee rapportaient que plusieurs grands groupes pétroliers internationaux sont victimes depuis plus d'un an de pirates informatiques chinois qui cherchent à voler des informations confidentielles.

Et l'an dernier une commission du Congrès américain avait accusé Pékin de piloter des attaques «massives» contre les systèmes informatiques des États-Unis.

En janvier 2010, c'était Google qui se disait victime d'attaques originaires de Chine qui visaient notamment des comptes Google appartenant à des militants des droits de l'Homme.

Les autorités chinoises avaient nié toute implication. Mais selon des câbles diplomatiques révélés depuis lors par WikiLeaks, des diplomates américains en poste à Pékin ont mis en cause de très hauts responsables chinois dans les cyberattaques visant le géant d'internet.

La vulnérabilité des systèmes informatiques du fédéral a déjà été soulignée par le passé, notamment par la vérificatrice générale Sheila Fraser.

REF.:

jeudi 17 février 2011

Internet a-t-il rendu la génération « C » (1987-2001) plus intelligente que nous?


La génération C désigne, selon le Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO)1, l'ensemble des personnes nées entre 1984 et 1996. Elle se caractérise par le fait qu'elle a grandi avec les technologies de l'information et Internet, dont elle se sert pour communiquer, collaborer et créer.

Au Québec, la génération C regroupe un million et demi de personnes.


L'informatique,comme la venue des calculatrices,ramollit le cerveau,les gens perdent la mémoire et l'attention,au profil du multitâche,ce qui ne veut pas dire rapidité d'exécution.Car il est prouvé que le multitâche du genre web 2,0, CHAT, Youtube ,Twitter,Facebook,Wikipédia,Google Street,foursquare,et tout ce qui est interactif,n'est pas contributaire d'une performance d'exécution des tâches a faire pour un travail précis dans un but précis. Ça fait juste diversifier les tâches d'exécution d'un travail ,et l'attention du cerveau en prend un coup !

Cette génération est victime de la technologie interactive et devra redéfinir ,les vrai valeurs,soient: celles entre le travail et le loisir ou entre le social et le virtuel ! Car il est permit de douter que les 3 C : communication,collaboration et céation,ne sont pas vraiment exprimés dans un sens de productivité réel.

Le problê,me du multitâche est un problême de dédoublement des services pour une même travail; il suffit de s'appercevoir que vous n'avez pas nécessairement pas besoin de sms,si vous avez Twitter ou pas besoinde twitter si vous avez le eMail, ou pas besoin de tout ça si tu as un cellulaire ;-)

Votre internet(bande passante) se dédouble(donc vous payer pour le même service ) ,si vous avez un smartphone,une TV internet interactive,une console ,et un PC ou laptop,sans compter que le wifi se retrouve dans tout votre réseau résidentiel.


Et on risque d'avoir des réactions comme celle-ci:


Étude d'Avira - 39% des utilisateurs pestent contre leur PC
39% des utilisateurs d'ordinateurs hurler sur leur machine lorsque ce dernier ne fait pas ce qu'on lui demande.
© Peter Bernik

Quelle est la meilleure approche pour faire entendre la voix de la raison à un ordinateur récalcitrant? Êtes-vous plutôt de ceux qui le traitent de tous les noms d'oiseaux, ou de ceux qui murmurent à son oreille?

À LIRE ÉGALEMENT:

Fin de la suprématie des ordinateurs en 2011

D'après une nouvelle étude menée par l'éditeur de logiciels antivirus Avira, 39% des utilisateurs d'ordinateurs délaissent la méthode douce pour hurler sur leur ordi lorsque ce dernier ne fait pas ce qu'on lui demande.

9% des personnes interrogées ont avoué avoir déjà frappé leur ordinateur avec un autre objet, comme leur poing ou une batte de baseball, indique Avira dans l'étude, publiée le 8 février.

3% des utilisateurs ont répondu qu'ils avait déjà lancé leur ordinateur au sol ou qu'ils l'avaient fracassé contre un meuble sous l'emprise de la colère.

Certains utilisateurs ont simplement dit qu'ils ont prié pour qu'une catastrophe quelconque s'abatte sur les locaux de l'entreprise qui a créé le système d'exploitation ou l'ordinateur défaillant.

La plupart des utilisateurs ont avoué avoir déjà évacué leur colère sur leur ordi à un moment ou un autre de leur vie, et 38% des utilisateurs ont indiqué qu'ils n'élèveraient jamais la voix sur leur ordinateur, parce qu'il est «trop sensible».

Le sondage d'Avira a été mené en décembre 2010 auprès de plus de 14 280 personnes des quatre coins du monde.


REF.: Mnet, wiki,canoe,

Ces riches qui ne paient toujours pas d'impôts



Économie





Il y a quelques années, la fiscaliste Brigitte Alepin pointait du doigt « ces riches qui ne paient pas d’impôt ».

Aujourd’hui, sept ans plus tard, elle constate que rien n’a changé et qu’une véritable crise fiscale risque d’étouffer les contribuables de la classe moyenne.

Dans son dernier livre, La Crise qui vient, la fiscaliste engagée démontre, chiffres et exemples à l’appui, que si rien n’est fait, les multinationales finiront par ne plus payer un sou d’impôt, en faisant du « shopping fiscal » d’un pays à l’autre et en multipliant les astuces pour éviter de passer à la caisse.

Et on ne parle plus simplement de paradis fiscaux, soutient-elle, mais aussi de fondations privées qui se multiplient et de commerce électronique par lequel se transigent maintenant des milliards de dollars, trop souvent à l’abri de l’impôt.

« Si on met tout ça ensemble, ça fait un manque à gagner qui est énorme. Si on enlevait 10 à 15 % de revenus à une multinationale qui a un chiffre d’affaires de 260 milliards $, comme le Canada, elle ferait face à un énorme problème. C’est la même chose pour les États. Je pense que si on ne fait pas quelque chose, on s’en va vers un scénario de crise », prévient Mme Alepin.

Cette crise, c’est la classe moyenne – celle des contribuables particuliers – qui la subira.

Car les gouvernements, dit-elle, ont les mains liées et sont incapables d’aller chercher ces milliards de dollars.

« Puisqu’on ne peut pas aller le chercher ce manque à gagner, les gouvernements sont pognés. Qui va payer ? Où va-t-on aller le chercher ? Pas chez les pauvres, ils ne paient pas d’impôts. Finalement c’est la classe moyenne qui va écoper, encore et plus que jamais », prédit-elle.

Un fardeau à la hausse

Selon Brigitte Alepin, nos gouvernements peinent à réduire leurs dépenses, car ils veulent conserver le « pacte social ». « À partir du moment où on dit qu’on veut s’offrir des services qui valent 60 milliards de dollars, il faut que quelqu’un paie. Actuellement, tout le manque à gagner causé par cette situation, on n’a pas le choix d’aller le chercher d’une manière ou d’une autre. Et comme augmenter les impôts, ça fait peur aux politiciens et aux contribuables, on trouve d’autres moyens en haussant des tarifs par exemple. On augmente tout de même le fardeau fiscal des contribuables », note la fiscaliste, diplômée de Harvard en administration publique.

De 1961 à 2009, souligne-t-elle, le fardeau fiscal des particuliers (c’est-à-dire la part qu’ils supportent dans tous les revenus du gouvernement) est passé de 33 % à 42 %. Pendant ce temps, le fardeau des entreprises est passé de 14 % à 11 %, au cours des dernières années.

« L’impôt sur le revenu a presque 100 ans. Il est temps de le réformer », plaide la spécialiste.

Que faire?

Les pays industrialisés n’auront pas le choix. Mondialisation oblige, ils devront trouver ensemble des mécanismes pour imposer les grandes entreprises multinationales.

« Les ministres des Finances dans nos provinces et nos pays n’ont plus vraiment de pouvoir. Ils ne peuvent plus décider de grandchose. On est rendu dans une situation où les États ne peuvent plus rien faire tout seuls de leur côté », fait-elle remarquer.

L’une des solutions, selon elle, serait que les 34 pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) s’entendent sur un taux d’imposition minimum pour les grandes entreprises.

« C’est sûr que ça va arriver, dit-elle. Il faut juste que les sociétés se préparent à ça. C'est pas facile, ça va demander aux pays de laisser tomber une certaine autonomie, mais de toute façon, ils ne l'ont pas cette autonomie à l’heure actuelle. »

Les fondations

Par ailleurs, Brigitte Alepin croit aussi qu’il faudrait, comme l’envisage actuellement Barack Obama aux États-Unis, obliger les fondations à donner plus d’argent chaque année. Les plus importantes fondations, même si elles détiennent des centaines de millions de dollars à l’abri de l’impôt, ne sont pas toujours les plus généreuses », souligne-t-elle.

« La deuxième fondation la plus riche au Canada, la Fondation Chagnon, n’apparaît pas dans la liste des 10 fondations les plus généreuses. »


REF.:

Livre: La Crise fiscale qui vient Par Brigitte Alepin

La Crise fiscale qui vient - BRIGITTE ALEPIN


TLMEP - Pas assez «pertinent» pour Guy A. Lepage et la SRC
Brigitte Alepin est l’une des plus grandes spécialistes dans le monde de la crise fiscale qui s’annonce.
© Jocelyn Malette / Agence QMI

Brigitte Alepin dénonce les riches qui ne paient pas d'impôt et la classe moyenne qui en souffre, mais aux yeux de Tout le monde en parle etde GuyA. Lepage, cen'estpas «pertinent». Vous n'entendrez pas un mot de l'entrevue qu'elle a donnée, jeudi, à Tout le monde en parle.

«On nous a dit que ce n'était pas pertinent et que l'entrevue serait complètement coupée au montage», a indiqué la fiscaliste de réputation internationale.

Déçue, Brigitte Alepin avoue qu'elle ne comprend pas cette décision. «J'étais convaincue que c'était ma meilleure entrevue à vie», dit-elle.

«Louise Portal, qui était là, a dit que j'étais comme un ange qui venait porter un message important aux Québécois», raconte Mme ALepin, encore un peu ébranlée par la décision de l'émission-phare de Radio-Canada.

«Je suis vraiment surprise, a réagi Louise Portal. C'est très décevant pour elle. C'est une femme tellement intéressante et très articulée. J'ai trouvé ça très intéressant. La fiscalité, c'est un sujet difficile et pourtant, elle l'a très bien expliqué, en tout cas à mes oreilles à moi.»

«Exceptionnel»

Le producteur délégué de Tout le monde en parle, Guillaume L'Espérance, a admis que c'était une décision «exceptionnelle».

«On a jugé que c'était mieux pour l'émission de couper cette entrevue. Je n'en dirais pas plus", a expliqué sèchement le producteur de l'émission, Guillaume L'Espérance. Lorsqu'on lui a demandé de s'expliquer davantage, il a ajouté qu'«il n'y a pas de scandale, mais que ce n'était pas à la hauteur».

M. L'Espérance a nié avoir subi des pressions pour retirer l'entrevue de Brigitte Alepin, dont le livre est édité par VLB, une maison d'édition du Groupe Ville-Marie, propriété de Quebecor. «Nous n'avons subi aucune pression, d'aucune façon. C'est notre décision.»

L'animateur Guy A. Lepage, qui se vante souvent d'être respectueux et honnête dans le montage de son émission, a tenu à préciser sur le réseau Twitter que c'était sa décision. «Ça arrive parfois», a-t-il annoncé, hier après-midi, avant d'expliquer froidement par la suite : «La raison : sujet pointu mal maîtrisé sur la crise fiscale. Ce genre de sujet, ça passe ou ça casse. Désolé Mme Alepin».

Mal maîtrisé?

La diplômée de Harvard est l'une des deux seules personnes au monde à avoir développé le sujet de la crise fiscale et de la défiscalisation des entreprises. Elle n'apprécie pas se faire dire qu'elle «maîtrise mal» son sujet.

«Ça fait sept ans que j'étudie ce sujet. J'ai été acceptée à Harvard sous la condition de développer le thème de la défiscalisation des entreprises», fait-elle remarquer..

Pendant que Guy A. Lepage la coupe au montage, Brigitte Alepin a été sollicitée pour des entrevues par le magazine français Le Nouvel Observateur, de même que par le magazine Alternatives économiques, l'une des revues économiques francophones les plus en vue.

D'ailleurs, le sujet abordé par Mme Alepin est brûlant d'actualité. Hier, alors que Le Journal de Montréalpubliait des extraits exclusifs du livre de Brigitte Alepin, notamment au sujet des crédits d'impôt accordés aux fondations privées, La Presse publiait une pleine page de publicité demandant au gouvernement fédéral d'accorder de nouvelles exonérations fiscales aux sociétés fermées qui font des dons aux fondations et aux organismes de charité.

La lettre est notamment signée par Hélène Desmarais, épouse de Paul Jr, co-chef de la direction de Power Corporation, et par John Rae, vice-président de Power Corporation, propriétaire de La Presse.

* C'est la troisième fois en sept ans que Tout le monde en parle décide d'éliminer totalement un invité. La première fois, le chanteur Pierre Lapointe, alors peu connu, avait été coupé. Puis, en 2005, l'ex-enquêteur Guy Ouellette - aujourd'hui député libéral - avait subi le même sort. On avait jugé que son «entrevue n'avait pas levé».


REF.:

mercredi 16 février 2011

Obama veut réduire sont budget de 10,9% a 3% du PIB des USA

États-Unis / Budget

Obama propose de réduire les dépenses pour s'attaquer au déficit



États-Unis / Budget - Obama propose de réduire les dépenses pour s'attaquer au déficit
Barack Obama
© AFP / Archives / Scott Olson

WASHINGTON - La Maison Blanche a annoncé lundi que le président américain Barack Obama allait proposer pour l'exercice 2012 un budget en légère baisse, à 3729 milliards de dollars, pour réduire le déficit avec le soutien d'une hausse attendue des recettes fiscales.

Ces dépenses pour l'exercice qui courra d'octobre 2011 à septembre 2012 sont de 2% inférieures à celles de l'exercice actuel, qui doivent être de 3819 milliards de dollars selon les dernières prévisions, ont indiqué des responsables de l'administration.

Le déficit serait ramené à 1101 milliards de dollars, soit 7,0% du produit intérieur brut, contre un record de 1645 milliards (10,9% du PIB) prévu désormais sur l'exercice 2011, ont précisé ces responsables ayant requis l'anonymat.

Avec le retour de la croissance, l'exécutif table en effet sur une augmentation de 21% des recettes fiscales en 2012, à 2627 milliards de dollars.

Le budget de M. Obama prévoit notamment d'abandonner les réductions d'impôts pour les ménages les plus fortunés, décidées par son prédécesseur George W. Bush et reconduites récemment en geste de conciliation avec l'opposition républicaine victorieuse aux élections législatives.

Il prévoit aussi d'éliminer 12 exemptions d'impôts qui profitaient aux producteurs de pétrole, de gaz et de charbon, comptant lever ainsi 46 milliards de dollars sur dix ans.

L'administration veut également couper dans les dépenses, à hauteur de 1100 milliards d'économies en 10 ans, avait indiqué dimanche le directeur du Budget de la Maison Blanche, Jacob Lew.

«Le défi auquel nous faisons face, c'est de vivre selon nos moyens tout en investissant pour l'avenir», avait-il souligné sur CNN.

Pour cela, l'administration prévoit de réduire de 78 milliards de dollars les dépenses du Pentagone au cours des cinq prochaines années, de tailler dans l'aide aux frais de chauffage des plus démunis et de geler les salaires des fonctionnaires en 2012.

D'autres coupes seront effectuées dans les aides au logement et le financement des prêts étudiants.

En revanche, les aides aux chômeurs seront maintenues alors que l'emploi reste le point faible de l'économie américaine, avec un taux de chômage à 9%.

Le budget prévoit également des investissements de 18 milliards de dollars dans l'accès à l'internet et de 8 milliards dans le développement de trains à grande vitesse.

Le déficit budgétaire de l'État fédéral campe au sommet depuis plus de deux ans. Après avoir atteint un record à plus de 1400 milliards de dollars pour l'exercice 2009 (10% du PIB), il est retombé un peu au-dessous de 1300 milliards (8,9% du PIB) en 2010.

Le budget présenté lundi montre que l'administration a décidé de le réduire très progressivement: ce n'est qu'en 2021 qu'elle le prévoit à 774 milliards, soit 3,1% du PIB.

A 1645 milliards, le chiffre du déficit pour l'exercice 2011 évoqué dans le budget de M. Obama est nettement supérieur aux dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), qui l'évaluait le mois dernier encore à 1480 milliards (9,8% du PIB).

La loi de programmation du budget en cours, qui s'achèvera fin septembre, n'a toujours pas été votée, faute d'accord au Congrès.

REF.: