Marguerite Blais a les 2 pieds dans les plats de la popote et les bras dans marmite ?

Marguerite Blais, ministre des aînés.  © Agence QMI / Luc Cinq-Mars

Plus de 683 000$ pour la popote aux aînés
MONTRÉAL - Deux organismes communautaires dispensant des services alimentaires aux aînés ont reçu, lundi, une aide financière totale de 683 089$ de la part du gouvernement québécois.
Le Regroupement des popotes roulantes et autres services alimentaires aux aînés (PRABAS) ainsi que le Santropol Roulant inc. ont respectivement obtenu sur trois ans les sommes de 450 000$ et de 233 089$, pour mettre en œuvre des projets visant à optimiser l’efficacité de leurs services.
C’est en fait une déclinaison du budget de 11 millions $ déjà annoncé par le gouvernement Charest, le 6 mars 2011.
Cet investissement, qui a pour objectif premier d’améliorer les conditions de vie des personnes âgées, sera réparti entre 170 organismes communautaires qui offrent des services aux aînés, dont les popotes roulantes.
«Elles sont souvent le seul lien qui permet à beaucoup d'aînés de recevoir des services alimentaires de qualité tout en établissant des contacts humains valorisants, a affirmé en conférence de presse à Montréal la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais. Ces deux projets contribueront à optimaliser ces services de première ligne essentiels au mieux-être de nos aînés désirant demeurer à la maison.»
Selon elle, le vieillissement de la population nécessite plus que jamais une implication efficace des organismes communautaires. Toujours d’après Mme Blais, le gouvernement doit encourager davantage la solidarité qui nourrit le désir de vieillir chez soi, une réalité qui préoccupe de plus en plus nos dirigeants.
Comité d’accueil pour la ministre
Dans la foulée de cette annonce, des représentants de La Petite Marmite ont laissé entendre leur désaccord quant à la décision récente du gouvernement, et surtout du CSSS Jeanne-Mance, de mettre fin au financement de 40 000$ de cet organisme communautaire, qui offre pourtant un service efficace de repas chauds à 55 personnes du Plateau-Mont-Royal, sept jours sur sept, toute l’année.
Afin de trouver des solutions à son déficit budgétaire de 7 millions $, la direction du CSSS Jeanne-Mance, en accord avec le ministère de la Santé et des Services sociaux, a décidé de remplacer les services de La Petite Marmite par un autre groupe de l’Association des popotes roulantes du Montréal métropolitain, qui provient d’un autre secteur de l’île.
«Si ça ne fonctionne pas bien, on va s’asseoir ensemble, a précisé Mme Blais, qui a rapidement été confrontée à la frustration des quelques personnes venues contester cette «décision inacceptable». J’entends bien votre inquiétude. Je vais m’assurer que les nouveaux services offerts répondent aux besoins de ces aînés à qui vous veniez en aide […] Je ne peux toutefois pas juger d’une décision qui n’est pas de ma gouverne. C’est une décision du CSSS Jeanne-Mance et du ministère de la Santé.»
Les diverses popotes roulantes offrent chaque année plus d’un million de repas à travers le Québec.
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La fin de l'attente aux urgences?

© Agence QMI

Les patients admis à l’urgence pourraient avoir bientôt la possibilité de retourner chez eux attendre leur tour avant d’être vus par un médecin. C’est en tout cas le défi du créateur de sms/Urgence, Pierre Marchesseault.
« Il faut humaniser l’attente des patients et diminuer la pression sur le personnel de l’urgence en permettant de dégager les salles d’attente », a-t-il expliqué à 24H.
Un patient qui se présente à l’urgence se voit toujours octroyer un niveau de priorité, de P1 à P5. S’il est enregistré comme un patient de niveau P4 ou P5, les deux derniers niveaux sur l’échelle d’urgence, il recevra un coupon avec une heure théorique de passage.
Il pourra alors retourner chez lui, se connecter à smsurgence.com et consulter l’évolution de la liste d’attente à distance. Cette liste se mettra à jour toutes les 60 secondes.
Il pourra également demander à recevoir un message texte sur son téléphone cellulaire une heure avant l’heure de rendez-vous actualisée.
Pierre Marchesseault a rencontré il y a une dizaine de jours le ministre de la Santé et des Services sociaux pour lui présenter le projet.
« Yves Bolduc a recommandé à M. Marchesseault de faire l’essai du système pour savoir s’il peut s’appliquer réellement à notre réseau de santé », a confirmé la porte-parole du ministre, Karine Rivard.
Elle a toutefois ajouté que chaque hôpital est indépendant et qu’aucun établissement n’aura l’obligation de se doter du système, même si le ministre devait officiellement se prononcer en faveur de smsUrgence dans le futur.
L’Hôpital Charles LeMoyne, à Longueuil, est le premier à vouloir tester le système, qui est depuis le mois de décembre en phase d’acquisition de données. Il se mettra officiellement en branle lorsque la banque d’informations sera suffisamment fiable pour bien renseigner les patients.
Pour le moment, aucune date n’a été avancée pour le début des opérations. C’est la direction de l’Hôpital qui décidera.
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États-Unis: Les jeux qui ont rapporté le plus

Top 10 des jeux les plus rémunérateurs aux États-Unis :

• 1- Guitar Hero III: Legends of Rock (Activision) - 830,9 M$
• 2- Call of Duty: Black Ops (Activision) - 787,4 M$
• 3- Wii Fit (Nintendo) - 736,6 M$
• 4- Call of Duty: Modern Warfare 2 (Activision) - 713,6 M$
• 5- Rock Band (MTV Games) - 670,7 M$
• 6- Wii Play (Nintendo)
• 7- Guitar Hero: World Tour (Activision)
• 8- Wii Fit Plus (Nintendo)
• 9- Mario Kart Wii (Nintendo)
• 10- Call of Duty 4: Modern Warfare (Activision)

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PlayBook: RIM lance sa tablette le 19 avril au prix de l'iPad

Le PlayBook, que les internautes pouvaient réserver en ligne dès ce mardi, n'est disponible qu'en version wifi.  © AFP

MONTREAL - Le groupe canadien Research in Motion (RIM) a annoncé mardi que sa tablette PlayBook, totalement intégrée au système de ses téléphones BlackBerry, serait vendue à compter du 19 avril au Canada, pour un prix équivalent à celui de l'iPad d'Apple.

À LIRE ÉGALEMENT: Dévoilement du iPad 2

«Le BlackBerry PlayBook est une tablette fantastique qui est déjà largement saluée comme une machine multitâche avec une expérience internet sans compromis et un design ultra-portable», a souligné le co-directeur général de RIM Mike Lazaridis, cité dans un communiqué.
Caractéristiques du PlayBook Le PlayBook, que les internautes pouvaient réserver en ligne dès ce mardi, n'est disponible qu'en version wifi, des versions connectées aux réseaux téléphoniques 3G et 4G étant prévues ultérieurement. Il est proposé avec trois capacités de stockage, de 16, 32 ou 64 gigaoctets, à des prix équivalents à la version wifi de l'iPad d'Apple, soit 499 à 699 dollars.L’iPad 2, qui se vend lui entre 520 et 850 $ environ.
L'appareil se présente comme un tablette moyen format, avec un écran de 7 pouces (17,8 cm) de diagonale comme de Galaxy Tab de Samsung, plutôt que les 9,7 pouces (24,7 cm) de l'iPad. Il est aussi plus léger que l'appareil référence d'Apple, à 425 grammes (contre 603 g), et plus mince.
Pour RIM, un groupe né de la téléphonie, c'est la première expérience dans le secteur purement informatique. Le PlayBook avait été présenté en septembre comme un «BlackBerry amplifié», et se connecte par le système BlueTooth aux appareils de cette gamme.
Doté d'un écran haute-définition, cette tablette est dotée de caméras au verso et au recto permettant les visio-conférences, qu'Apple a fini par ajouter dans la deuxième version de l'iPad tout juste mise en vente, et le programme vidéo Flash d'Adobe, banni par Apple.

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L’avenir du Québec avec un grand Cul !

La vision du monde des Québécois transpire sur ou s’inspire de celle que l’on a de notre propre avenir.
Au niveau politique, il faut s’interroger si l’indépendance est désormais une chose du passé. Ainsi, moins du tiers des Québécois (31 %) pense qu’un jour, le Québec sera indépendant et souverain alors que le double (60 %) n’y croît plus ou pas.
Et le bonheur n’a que faire de l’indépendance, car l’IRB s’avère presque le même, que l’on soit souverainiste ou non (77,40 vs 76,40). Seule note positive pour les indépendantistes, ils sont plus positifs et plus nombreux (46 % vs 36 %)  à penser que le monde futur sera meilleur que celui d’aujourd’hui.
Aussi, l’indépendance serait lourde de conséquences sur une partie non négligeable de la population, car dans l’hypothèse où le Québec deviendrait souverain, 15 % des répondants penseraient à quitter le Québec pour aller vivre ailleurs. Preuve du malaise pour cette portion de la population face à l’indépendance, l’IRB moyen de ce groupe ne franchit que péniblement la barre des 70 (70,70) affichant un recul important de plus de sept points sur les autres répondants.

La solidarité, une notion en voie d’extinction

À la lecture des prochaines données, les résultats précédents ne sont pas surprenants et fournissent une partie des réponses.
Questionnés à savoir si les Québécois formaient un peuple solidaire, moins du quart le pense (22 %) alors que près du tiers (31 %) pensent le contraire et que 45 % n’osent se prononcer sur le sujet.
Ce sont les jeunes qui sont les plus nombreux à croire que le Québec est un peuple solidaire, mais cette croyance, même auprès de ces derniers, n’enregistre qu’une faible adhésion de 29 %.

Le plus désolant, c’est que ceux qui croient que le Québec est un peuple solidaire affichent un recul de deux points de l’IRB par rapport à ceux qui pensent le contraire.
Bien difficile, dans ce contexte, de proposer des projets de sociétés, de suggérer des idées originales et mobilisatrices et d’y faire adhérer la masse. À qui la faute? À nous tous, en partant du plus haut de la pyramide jusqu’à sa base. La désillusion n’arrive pas comme ça, subitement. Elle est souvent entretenue.

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