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MONTRÉAL – Dans le cadre du Jour de la Terre, une collecte de matières dangereuses et de matériel informatique et électronique a été offerte à des entreprises du centre-ville de Montréal, jeudi. Au total, plus de 24 tonnes ont été amassées. Au total, 4,3 tonnes de matières dangereuses, 20 tonnes de matériel électronique et 15 000 m (50 000 pi) linéaires de néons qui ont été récoltés à l’angle des boulevards René-Lévesque et Saint-Laurent.
Née il y a sept ans, l’initiative organisée par divers écoquartiers vise principalement les petits commerces.
«Il y a une faille dans la réglementation québécoise (…). Les petits commerces n’ont pas accès au service citoyen et doivent négocier des ententes avec des collecteurs privés, mais pour avoir un prix raisonnable, elles doivent générer une quantité relativement importante de matières, ce qui n’est pas souvent le cas pour elles», a indiqué Marie-Noëlle Foschini, directrice de l’écoquartier Sainte-Marie.
Afin de remédier à cette situation, la collecte offre à ses participants un crédit de 200 $, provenant de subventions de la part de l’arrondissement Ville-Marie.
Des piles, de la peinture et du cyanure
Parmi les matériaux le plus fréquemment rapportés, on trouve notamment des batteries, de la peinture et des néons, mais dans certains cas, des matières plus dangereuses.
«Il est déjà arrivé qu’on nous amène du cyanure. Une année, il y a eu un produit qui a nécessité que nos chimistes sur place aient presque dû enfiler un masque à gaz», a indiqué avec humour Mme Foschini.
Évidemment, afin d’éviter tout accident, les organisateurs de l’événement sont bien équipés et des spécialistes manient toute matière qui présente un niveau de dangerosité quelconque.
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