| ||
Alors facile pour les pirates en herbe de faire du grabuge a la sauce DDOS ,par les nombeux PC zombies !
Le collectif international de cyberactivistesAnonymous a lancé dans la nuit de samedi à dimanche une attaque contre le site internet de la police espagnole en représailles à l'arrestation de trois pirates informatiques présumés.
«Dans la nuit de samedi à dimanche, à 2h00 du matin, le site web de la police a été victime d'une attaque et a été bloqué pendant quelques minutes», a indiqué lundi une source policière.
Anonymous a revendiqué cette attaque sur internet. Sur Twitter, le compte @Anon_Central a écrit: «objectif: www.policia.es, statut: en panne, pour avoir arrêté des protestataires pacifiques».
La police espagnole avait annoncé vendredi l'arrestation de trois pirates informatiques considérés comme les responsables pour l'Espagne d'Anonymous, accusés d'attaques contre des sites internet officiels.
Anonymous s'est aussitôt défendu, dans un communiqué diffusé sur internet, assurant ne pas compter de «leaders» dans ses rangs. «Nous n'avons pas de membres et nous ne sommes pas un groupe constitué, vous avez arrêté trois citoyens s'exprimant par eux-mêmes», selon le communiqué.
L'attaque de sites internet «est un signe de protestation pacifique, qui revient au même que faire un sit-in devant un magasin pour empêcher les gens d'entrer», a insisté Anonymous.
Cette «organisation de hackers structurée en cellules indépendantes» lance des attaques coordonnées contre des sites internet, notamment à travers une myriade d'ordinateurs infectés par des virus et contrôlés à distance, selon la police espagnole.
Cette organisation est considérée comme une «menace» par l'Otan pour les risques de piratage ou de blocage informatique qu'elle fait peser sur les systèmes de l'Alliance atlantique, a souligné la police.
Parfois qualifié de «Robin des bois» informatique,Anonymous s'était fait connaître par des attaques contre les sites de cartes de crédit américaines Visa et MasterCard, en réponse à leur décision de bloquer les versements au site de publication d'informations confidentielles WikiLeaks.
Cette organisation a déjà été visée par des opérations policières aux États-Unis et au Royaume-Uni.
REF.: