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dimanche 19 juin 2011

L'enzyme collagénase a la rescousse des pontages


Toronto - Nouveau traitement pour désobstruer les artères
 
© AFP


TORONTO – Des chercheurs du Centre Sunnybrook des sciences de la santé, à Toronto, ont mis au point un nouveau traitement qui permet de désobstruer les artères, un peu à la façon dont le Drano débouche une conduite bloquée.
Le Dr Bradley Strauss et son équipe ont mené un essai clinique sur une quinzaine de personnes. Il s’agissait d’un groupe de patients du Centre Sunnybrook sur lesquels l’angioplastie avait échoué à au moins une reprise.
L’angioplastie est une technique médicale qui vise à dilater des artères rétrécies, à l’aide d’un petit ballonnet gonflable placé au bout d’une sonde.
Les artères des participants étaient complètement bloquées par des plaques. Celles-ci sont des dépôts de graisse qui s’accumulent dans les artères, réduisant ainsi la circulation sanguine vers le cœur.
L’essai clinique consistait à injecter dans l’obstruction de l’artère une enzyme nommée collagénase. Cette enzyme permet de ramollir la plaque qui bloque l’artère, et ce, en l’espace d’une nuit seulement.
«Cette enzyme ramollit le collagène à l’intérieur de la plaque. Par la suite, celle-ci est plus facile à traverser avec nos instruments lors de l’angioplastie», explique le Dr Strauss.
Durant les tests, une angioplastie a pu être réalisée le jour suivant chez 12 des 15 patients qui avaient reçu l’enzyme. Le Dr Strauss estime qu’en désobstruant ainsi l’artère, certains patients pourraient même ne pas avoir à subir de pontage. Un plus vaste essai clinique de l’enzyme sera mené sous peu au Canada et aux États-Unis.
Environ 11 000 pontages sont effectués chaque année au Canada.

Intervention en Irak: Quand l'administration Bush demandait à la CIA de discréditer un détracteur

WASHINGTON - L'administration Bush a demandé à la CIA de lui fournir des éléments compromettants sur un historien qui critiquait l'intervention en Irak, selon les aveux au New York Times d'un ancien de la centrale de renseignements américaine.
Cet ancien agent, Glenn Carle, raconte dans le détail au journal deux épisodes au cours desquels la CIA a été priée de fournir directement à la Maison Blanche tout renseignement scabreux qu'elle dégotterait sur Juan Cole.
Les positions de ce professeur d'histoire de l'université du Michigan, spécialiste du Moyen-Orient, «contredisaient la propagande de l'administration qui cherchait à présenter l'opération en Irak comme une réussite lumineuse», a expliqué M. Cole jeudi sur son blog.
En 2005, raconte M. Carle, au retour d'une réunion à la Maison Blanche, son supérieur lui a demandé ce qu'il pourrait «trouver sur (M. Cole) pour le discréditer». «La Maison Blanche veut sa peau», aurait ajouté ce supérieur, David Low. Interrogé par le New York Times, celui-ci a affirmé «n'avoir aucun souvenir» de l'épisode.
M. Carle se souvient en revanche de l'échange avec son supérieur et assure avoir refusé. Depuis les excès de l'ère Nixon, la Centrale a interdiction totale d'espionner et de mener des enquêtes sur des citoyens si la sécurité nationale n'est pas en jeu.
L'agent a rapporté l'incident au responsable de son unité, le Conseil national du renseignement.
Mais le lendemain, il se souvient avoir intercepté un dossier comportant «des notes désobligeantes sur le style de vie» de Juan Cole qui allait partir vers la Maison Blanche.
Quelques mois plus tard, un collègue se montre déconcerté par un courriel qu'il vient de recevoir du bureau de l'adjoint au renseignement de la CIA, John Kringen. Ce courriel le somme de «réunir des informations» sur Juan Cole, qui critique l'administration lors de ses conférences et sur son blog.
M. Carle va donc à la rencontre de l'assistant de M. Kringen qui a rédigé le courriel. «Vous avez lu son blog ?», lui aurait répondu celui-ci. «Il est vraiment très hostile à l'administration», aurait-il ajouté.
Ce deuxième épisode a été confirmé au New York Times par des responsables du renseignement parlant sous couvert d'anonymat.
M. Carle a menacé de prévenir le bureau de l'inspecteur général de la CIA. Le second incident était clos.
«J'espère que le Sénat et la Chambre vont immédiatement ouvrir une enquête sur cette infraction manifeste à la loi de la part de l'administration Bush et des responsables de la CIA concernés», a écrit Juan Cole sur son blog.
Interrogée par l'AFP jeudi, la CIA a refusé de réagir.
Affaire Valerie Plame
La sensibilité de l'administration Bush à l'égard de ses détracteurs, au point de sortir de la légalité, s'était déjà illustrée en 2003 dans l'affaire Valerie Plame.
Le mari de cette agente de la CIA travaillant sous couverture avait publiquement dénoncé les affirmations de l'administration sur la présence d'armes de destruction massive en Irak. Un jour, elle a découvert que son nom avait été révélé à la presse.
L'enquête a montré que l'ordre de divulguer son identité provenait des plus hautes sphères de l'administration.
Le New York Times avait également appris aux Américains en 2005 l'existence d'un vaste programme d'écoutes téléphoniques mené par l'administration sans aucun mandat de la justice.
L'article du New York Times est signé jeudi par James Risen, prix Pulitzer, que l'administration Obama a convoqué fin mai au procès d'un ancien de la CIA pour révéler sa source. James Risen a annoncé qu'il ne répondrait pas à cette convocation.

Kindle: Amazon polluée par le spam éditorial


Kindle - Amazon polluée par le spam éditorial
La liseuse électronique Kindle de l'américain Amazon. 
©REUTERS/Amazon.com/Handout

SAN FRANCISCO - La liseuse électronique Kindle de l'américain Amazon se retrouve envahie de livres numériques à contenu de mauvaise qualité, véritables messages indésirables pour les lecteurs.
Chaque mois, des milliers d'ouvrages numériques bon marché fabriqués à partir des fermes à contenu, appelées Private Label Rights (PLR), sont publiés sur la librairie en ligne du distributeur américain. Ces livres bon marché sont fabriqués à partir d'informations achetées à bas prix en ligne et reformatées en livres numériques.
La présence de ces ouvrages indésirables oblige les internautes à fouiller parmi un nombre beaucoup plus important de titres pour trouver ce qu'ils recherchent. Elle risque aussi de ternir l'image de la liseuse Kindle et miner l'initiative de soutien aux auteurs auto-publiés lancée par le magasin en ligne. Cette initiative représentait en 2012 près de 10% de son chiffre d'affaires, selon les estimations de Barclays Capital.
Les apprentis spammeurs peuvent même acheter un coffret DVD intitulé Autopilot Kindle Cash, sorte de guide qui apprend à publier dix à 20 livres par jour pour la liseuse Kindle d'Amazon sans écrire un seul mot.
Le phénomène représente le côté obscur d'une révolution qui met désormais un auteur et un lecteur en relation directe via l'autopublication en ligne. Mais il est aussi un défi pour le secteur contraint de trouver le moyen de lutter contre cette «pollution numérique».
«Une hausse vertigineuse»
Selon Albert Greco, chercheur à l'université Fordham, presque 2,8 millions de livres numériques, au sens large, ont été publiés aux États-Unis en 2010, contre à peine plus de 316 000 livres au format papier.
En 2009, le rapport était de 1,33 million de livres numériques contre 302 000 livres traditionnels. En 2002, on comptait moins de 33 000 livres numériques contre plus de 215 000 livres classiques.
«C'est une hausse vertigineuse. C'est ahurissant», souligne Albert Greco.
Certains de ces livres sont purement et simplement des copies du travail d'autres.
En début d'année, la Néo-Zélandaise Shayne Parkinson a par exemple découvert que son tout premier livre Sentence of Marriage était en vente sur Amazon sous un autre nom d'auteur.
Amazon reverse aux auteurs d'ouvrages entre 70 et 35% des recettes générées par la vente de chaque livre, ce qui peut expliquer l'intérêt des spammeurs.

REF.:

samedi 18 juin 2011

Le syndrome du choc toxique,c'est 30% des femmes !


Le syndrome du choc toxique - Un mal sournois qui fauche encore des vies
Shanelle Maréchal 
© TVA Nouvelles

REPENTIGNY – Dans les prochains jours, Shanelle Maréchal devait participer à son bal de finissants pour marquer la fin de ses études secondaires. Mais l’adolescente n’y sera pas : il y a 10 mois, elle est morte foudroyée par le syndrome du choc toxique, dans un hôpital de Repentigny.
Difficile à déceler, ce syndrome fait encore des victimes. Dans ce cas-ci, la jeune fille a gardé un tampon hygiénique plus longtemps que la période maximale recommandée de six à huit heures.
EN VIDÉO:
Syndrome du choc toxique: le cas de Shanelle Maréchal

« Le pathologiste nous a confirmé que ça faisait moins de 48 heures que le tampon était là. Tous les symptômes s'apparentaient à une gastro. On n'a rien vu venir, ça a été fulgurant », s’est rappelée la mère de Shanelle, Nicole Beauvet.
Le microbiologiste Denis Phaneuf voit cinq à dix cas par année, dont quelques-uns sont liés à l’utilisation d’un tampon.
« Un tampon qui reste là longtemps change les propriétés d’une bactérie qui, elle, fabrique une toxine, a expliqué le Dr Phaneuf. Chacune des cellules du corps commence à éclater, l’une après l’autre. À ce moment, on a souvent un choc irréversible. »
Selon les statistiques, 30 % des femmes sont porteuses de cette bactérie, mais la plupart ne développeront pas la toxine.
Le syndrome du choc toxique, difficilement identifiable, se manifeste par des vomissements et de la fièvre.
Se souvenir
La famille de Shanelle et un de ses professeurs de français ont décidé de publier le roman fantastique que l’adolescente a écrit avant de mourir.
« Elle avait un vocabulaire extraordinaire pour son âge, parce qu’elle a quand même écrit ça entre 12 et 14 ans », a témoigné son enseignante, Julie Cadieux.
Son copain Charles Decoste atteste qu’elle serait heureuse de cette publication. «Quand on planifiait notre avenir, surtout, elle disait qu’elle aurait aimé avoir une carrière dans l’écriture », s’est-il souvenu.
Dans son manuscrit, Shanelle écrit : « Je me sens faiblir. La douleur brûle mes organes. Ton regard glacé me fixe. » Pour la famille, ces quelques lignes écrites avant la fin sont troublantes, vu la façon dont l’adolescente est partie.

Justice-santé mentale ?


Montréal - Justice et santé mentale : la survie d’un « tribunal » en jeu
Le docteur Michael Mansour, qui évalue l’état des personnes soumises à ce « tribunal », est convaincu qu’un grand nombre d’itinérants pourraient utiliser ce service. 
© Archives QMI

MONTRÉAL - Un « tribunal » méconnu du grand public lutte pour sa survie, pendant que des centaines de personnes souffrant de troubles mentaux ou d’une déficience intellectuelle pourraient être privées de beaucoup de compréhension et d’aide.
Méfaits dans la rue, menaces envers des citoyens, désordres publics ou cas de violence conjugale, sont souvent le lot de personnes atteintes de schizophrénie ou de bipolarité et qui se retrouvent derrière les barreaux dans l’attente d’un jugement, complètement dépourvues de toute aide spécialisée.
Toutefois depuis trois ans, et à titre expérimental, il existe pour ces personnes un tribunal qui agit en silence et qui leur évite très souvent des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 18 mois, des peines qui ne changeraient absolument rien à leur comportement. Justice-santé mentale est une initiative de la Cour municipale de la Ville de Montréal qui veut aider ces malades et non les juger.
« On suggère à la Cour municipale de ne pas imposer une peine d’incarcération à ces personnes ou de retirer les accusations concernant des démêlés avec la justice, en raison de leur état », a expliqué Me Julie Provost, responsable d’appliquer ce programme en Cour municipale.
Chaque semaine, quelque 35 accusés acceptent sur une base volontaire de collaborer avec les spécialistes pour améliorer leur comportement et la qualité de vie des gens qui les entourent. Ceux qui refusent l’aide des intervenants sont abandonnés au processus judiciaire normal et doivent purger des peines d’emprisonnement.
Le docteur Michael Mansour, qui évalue l’état des personnes soumises à ce « tribunal », est convaincu qu’un grand nombre d’itinérants pourraient utiliser ce service, mais que ceux-ci vivent en marge du système et refusent l’aide des autorités.
Le programme a été lancé il y a trois ans et son financement (900 000 $) est assuré par l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal.
Du côté de la Ville de Montréal, il est impossible de savoir, pour l’instant, si le programme se poursuivra ou non.