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mercredi 22 juin 2011

Anonymous et LulzSec menace les gouvernements du monde entier


Piratage informatique

Une vidéo menace les gouvernements du monde entier

Piratage informatique - Une vidéo menace les gouvernements du monde entier
 
©YouTube.com


Une vidéo publiée sur YouTube par les groupes de pirates Anonymous et LulzSec menace les gouvernements du monde entier.
Les hackers, qui sont auteurs d’attaques ciblées contre les gouvernements brésilien, italien, turc, et contre le FBI, entre autres, affirment dans cette vidéo que l’«information censurée par les gouvernements ne leur appartient pas» et qu’elle devenait une cible directe pour les pirates. Ils ajoutent qu’ils veulent exposer les crimes commis par les élus.
L’opération #AntiSec se veut, selon les membres d’Anonymous, une attaque en règle contre la corruption des gouvernements dans le monde.
Depuis quelques semaines, les opérations anti-sécurité de LulzSec et Anonymous font les manchettes. Les autorités ont affirmé avoir arrêté quelques-uns de leurs membres.
Ils ont déjà volé des informations gardées secrètes sur les serveurs de Sony, Nintendo, la CIA (Central Intelligence Agency) et la SOCA (Serious Organized Crime Agency) anglais, entre autres.
À l'opposée, des groupes de hackers se sont concentrés à détruire LulzSec, tels WebNinjas et TeamPoison.
Les deux groupes offrent des logiciels-maison pour lancer des attaques à partir de son ordinateur personnel ainsi que des guides d’utilisation.
Voyez la vidéo en cliquant ici.
Autres nouvelles :
20 juin : LulzSec s'en prennent à la police britannique
21 juin : Arrestation d'un jeune de 19 ans, membre présumé de LulzSec
22 juin : Brésil: Les pirates de LulzSec revendiquent une attaque



Facebook espionné par Agatha


Voici encore une fois une autre preuve pour signifier à tous les utilisateurs de
Facebook
Facebook
Facebook de faire très attention à ce qu’ils publient sur le réseau social. En effet, un jeune chercheur en informatique, âgé de 22 ans, a mis en place un système d’espionnage dédié au portail communautaire, Facebook. Son but serait concrètement d’espionner les utilisateurs du réseau en accédant à l’intégralité des informations d’un membre Facebook préalablement piégé. Par contre, il n’aura pas besoin pour ce faire, de voler les identifiants de connexion du-dit membre.ZATAZ.COM a pu constater que la collecte d'informations est pléthorique : messages sur le mur, le statut, les vidéos, les photos, les informations personnelles, les messages reçus et envoyés, l'email, etc. Agatha [nom tiré de l'une des voyantes, précog, du film Minority Report, NDR] permet de monitorer les personnes infiltrées. "Pas besoin de sniffer les mots de passe comme ont pu le faire les opérateurs Internet pour aider les anciens gouvernements Tunisien et Égyptien." Agatha bypass la sécurité https, tout simplement ! Reda Cherqaoui, car c’est ainsi que s’appelle ce jeune étudiant, explique que son principe est simplement celui de bypasser la sécurité du HTTPS. Un système d’espionnage qui lui permet d’accéder à de nombreuses informations sur Facebook comme messages sur le mur, le statut, les vidéos, les photos, les informations personnelles, les messages reçus et envoyés, l’email, etc.Après Agatha, Reda commence à travailler sur un autre système de monitoring. Cette fois, le chercheur s'interesse aux téléphones portables. "Ici aussi, s'amuse-t-il,l'exploitation se fera en remote. Pas besoin d'avoir un accès physique au téléphone portable."

dimanche 19 juin 2011

L'enzyme collagénase a la rescousse des pontages


Toronto - Nouveau traitement pour désobstruer les artères
 
© AFP


TORONTO – Des chercheurs du Centre Sunnybrook des sciences de la santé, à Toronto, ont mis au point un nouveau traitement qui permet de désobstruer les artères, un peu à la façon dont le Drano débouche une conduite bloquée.
Le Dr Bradley Strauss et son équipe ont mené un essai clinique sur une quinzaine de personnes. Il s’agissait d’un groupe de patients du Centre Sunnybrook sur lesquels l’angioplastie avait échoué à au moins une reprise.
L’angioplastie est une technique médicale qui vise à dilater des artères rétrécies, à l’aide d’un petit ballonnet gonflable placé au bout d’une sonde.
Les artères des participants étaient complètement bloquées par des plaques. Celles-ci sont des dépôts de graisse qui s’accumulent dans les artères, réduisant ainsi la circulation sanguine vers le cœur.
L’essai clinique consistait à injecter dans l’obstruction de l’artère une enzyme nommée collagénase. Cette enzyme permet de ramollir la plaque qui bloque l’artère, et ce, en l’espace d’une nuit seulement.
«Cette enzyme ramollit le collagène à l’intérieur de la plaque. Par la suite, celle-ci est plus facile à traverser avec nos instruments lors de l’angioplastie», explique le Dr Strauss.
Durant les tests, une angioplastie a pu être réalisée le jour suivant chez 12 des 15 patients qui avaient reçu l’enzyme. Le Dr Strauss estime qu’en désobstruant ainsi l’artère, certains patients pourraient même ne pas avoir à subir de pontage. Un plus vaste essai clinique de l’enzyme sera mené sous peu au Canada et aux États-Unis.
Environ 11 000 pontages sont effectués chaque année au Canada.

Intervention en Irak: Quand l'administration Bush demandait à la CIA de discréditer un détracteur

WASHINGTON - L'administration Bush a demandé à la CIA de lui fournir des éléments compromettants sur un historien qui critiquait l'intervention en Irak, selon les aveux au New York Times d'un ancien de la centrale de renseignements américaine.
Cet ancien agent, Glenn Carle, raconte dans le détail au journal deux épisodes au cours desquels la CIA a été priée de fournir directement à la Maison Blanche tout renseignement scabreux qu'elle dégotterait sur Juan Cole.
Les positions de ce professeur d'histoire de l'université du Michigan, spécialiste du Moyen-Orient, «contredisaient la propagande de l'administration qui cherchait à présenter l'opération en Irak comme une réussite lumineuse», a expliqué M. Cole jeudi sur son blog.
En 2005, raconte M. Carle, au retour d'une réunion à la Maison Blanche, son supérieur lui a demandé ce qu'il pourrait «trouver sur (M. Cole) pour le discréditer». «La Maison Blanche veut sa peau», aurait ajouté ce supérieur, David Low. Interrogé par le New York Times, celui-ci a affirmé «n'avoir aucun souvenir» de l'épisode.
M. Carle se souvient en revanche de l'échange avec son supérieur et assure avoir refusé. Depuis les excès de l'ère Nixon, la Centrale a interdiction totale d'espionner et de mener des enquêtes sur des citoyens si la sécurité nationale n'est pas en jeu.
L'agent a rapporté l'incident au responsable de son unité, le Conseil national du renseignement.
Mais le lendemain, il se souvient avoir intercepté un dossier comportant «des notes désobligeantes sur le style de vie» de Juan Cole qui allait partir vers la Maison Blanche.
Quelques mois plus tard, un collègue se montre déconcerté par un courriel qu'il vient de recevoir du bureau de l'adjoint au renseignement de la CIA, John Kringen. Ce courriel le somme de «réunir des informations» sur Juan Cole, qui critique l'administration lors de ses conférences et sur son blog.
M. Carle va donc à la rencontre de l'assistant de M. Kringen qui a rédigé le courriel. «Vous avez lu son blog ?», lui aurait répondu celui-ci. «Il est vraiment très hostile à l'administration», aurait-il ajouté.
Ce deuxième épisode a été confirmé au New York Times par des responsables du renseignement parlant sous couvert d'anonymat.
M. Carle a menacé de prévenir le bureau de l'inspecteur général de la CIA. Le second incident était clos.
«J'espère que le Sénat et la Chambre vont immédiatement ouvrir une enquête sur cette infraction manifeste à la loi de la part de l'administration Bush et des responsables de la CIA concernés», a écrit Juan Cole sur son blog.
Interrogée par l'AFP jeudi, la CIA a refusé de réagir.
Affaire Valerie Plame
La sensibilité de l'administration Bush à l'égard de ses détracteurs, au point de sortir de la légalité, s'était déjà illustrée en 2003 dans l'affaire Valerie Plame.
Le mari de cette agente de la CIA travaillant sous couverture avait publiquement dénoncé les affirmations de l'administration sur la présence d'armes de destruction massive en Irak. Un jour, elle a découvert que son nom avait été révélé à la presse.
L'enquête a montré que l'ordre de divulguer son identité provenait des plus hautes sphères de l'administration.
Le New York Times avait également appris aux Américains en 2005 l'existence d'un vaste programme d'écoutes téléphoniques mené par l'administration sans aucun mandat de la justice.
L'article du New York Times est signé jeudi par James Risen, prix Pulitzer, que l'administration Obama a convoqué fin mai au procès d'un ancien de la CIA pour révéler sa source. James Risen a annoncé qu'il ne répondrait pas à cette convocation.

Kindle: Amazon polluée par le spam éditorial


Kindle - Amazon polluée par le spam éditorial
La liseuse électronique Kindle de l'américain Amazon. 
©REUTERS/Amazon.com/Handout

SAN FRANCISCO - La liseuse électronique Kindle de l'américain Amazon se retrouve envahie de livres numériques à contenu de mauvaise qualité, véritables messages indésirables pour les lecteurs.
Chaque mois, des milliers d'ouvrages numériques bon marché fabriqués à partir des fermes à contenu, appelées Private Label Rights (PLR), sont publiés sur la librairie en ligne du distributeur américain. Ces livres bon marché sont fabriqués à partir d'informations achetées à bas prix en ligne et reformatées en livres numériques.
La présence de ces ouvrages indésirables oblige les internautes à fouiller parmi un nombre beaucoup plus important de titres pour trouver ce qu'ils recherchent. Elle risque aussi de ternir l'image de la liseuse Kindle et miner l'initiative de soutien aux auteurs auto-publiés lancée par le magasin en ligne. Cette initiative représentait en 2012 près de 10% de son chiffre d'affaires, selon les estimations de Barclays Capital.
Les apprentis spammeurs peuvent même acheter un coffret DVD intitulé Autopilot Kindle Cash, sorte de guide qui apprend à publier dix à 20 livres par jour pour la liseuse Kindle d'Amazon sans écrire un seul mot.
Le phénomène représente le côté obscur d'une révolution qui met désormais un auteur et un lecteur en relation directe via l'autopublication en ligne. Mais il est aussi un défi pour le secteur contraint de trouver le moyen de lutter contre cette «pollution numérique».
«Une hausse vertigineuse»
Selon Albert Greco, chercheur à l'université Fordham, presque 2,8 millions de livres numériques, au sens large, ont été publiés aux États-Unis en 2010, contre à peine plus de 316 000 livres au format papier.
En 2009, le rapport était de 1,33 million de livres numériques contre 302 000 livres traditionnels. En 2002, on comptait moins de 33 000 livres numériques contre plus de 215 000 livres classiques.
«C'est une hausse vertigineuse. C'est ahurissant», souligne Albert Greco.
Certains de ces livres sont purement et simplement des copies du travail d'autres.
En début d'année, la Néo-Zélandaise Shayne Parkinson a par exemple découvert que son tout premier livre Sentence of Marriage était en vente sur Amazon sous un autre nom d'auteur.
Amazon reverse aux auteurs d'ouvrages entre 70 et 35% des recettes générées par la vente de chaque livre, ce qui peut expliquer l'intérêt des spammeurs.

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