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vendredi 12 août 2011

La Terre a une ceinture...d'antimatière !


La théorie existait déjà mais désormais la preuve vient d'être apportée: la Terre est entourée d'une ceinture d'antiprotons.
Un article (PDF en anglais) conjoint de chercheurs italiens et russes explique que le satellite PAMELA(Payload for AntiMatter Exploration and Light-nuclei Astrophysics ) vient d'amener la preuve au devant de la scène internationale. Entre juillet 2006 et décembre 2008, soit pendant 850 jours, les instruments de PAMELA ont pu détecter 28 antiprotons. Cela peut paraitre peu à priori, mais c'est trois fois plus élevé que ce que l'on a rencontré jusque là, et ce, même avec la présence du vent solaire.
Ces antiprotons sont en fait piégés par les champs magnétiques, et plus précisément par les ceintures de Van Allen. Cette zone de la magnétosphère terrestre est hautement radioactive car elle contient tout un tas de hautes particules dangereuses pour les machines mais également pour les être humains. Le satellite a effectué des mesures dans une région connue sous le nom d'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud (AMAS), la partie interne de la ceinture la plus proche de la surface terrestre. C'est dans cette anomalie que le satellite a trouvé des antiprotons coincés dans de la matière «normale».
La Station spatiale internationale passe d'ailleurs par cet endroit, c'est pour cela qu'elle a été équipée d'un revêtement particulier. Le télescope spatial Hubble ne réalise aucune observation pendant qu'il traverse cette région.
Les antiprotons, ces particules d'antimatière, ont une durée de vie limitée. Elle peut cependant être allongée à l'aide de champs magnétiques intenses. On vous parlait justement en juin d'une expérience menée au Cern à Genève, qui a permis de capturer de l'antimatière pendant 16 minutes !
Comme nous vous le rapportions lors de cet article de juin, la matière et l'antimatière s'annihile l'un l'autre lorsqu'elles rentrent en contact. L'énergie libérée est alors phénoménale. Un chercheur de l'Université de Bari en Italie pense qu'il serait possible, un jour, d'utiliser cette énergie contenue dans les ceintures de Van Allen pour propulser nos futurs engins spatiaux. 10 mg d'antimatière suffirait pour un voyage Terre-Mars.
Attention quand vous sortirez faire une petite balade dans l'espace donc.
(Source: ArstechnicaPC MagPamela projectThe astrophysical Journal Letters etNewScientist)


REF.:BV,

lundi 8 août 2011

La sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter


Exploration de Jupiter - À la recherche de la «recette des planètes»
La Nasa devait lancer la sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter. 
©AFP/ NASA

WASHINGTON - La Nasa devait lancer vendredi la sonde d'exploration spatiale Juno vers Jupiter, afin de tenter de mieux comprendre comment s'est formée cette énorme planète gazeuse et, par extension, «la recette de fabrication des planètes».
La sonde devait être lancée à 11h34 du Cap Canaveral, en Floride, par une fusée Atlas. Propulsée par énergie solaire, d'un coût de 1,1 milliard de dollars, elle entamera ainsi une odyssée de cinq ans vers la plus massive des planètes du système solaire.
Avec sa flamboyante tache rouge et une masse dépassant celle de l'ensemble des autres planètes, Jupiter intrigue les astronomes car elle pourrait bien être la première à s'être formée dans le système solaire.
«Lorsque le Soleil a été formé, elle a récupéré la grande majorité des restes», expliquait à l'AFP il y a quelques jours Scott Bolton, principal scientifique du programme Juno et membre du Southwest Research Institute à San Antonio. «C'est pourquoi elle est très intéressante pour nous : si nous voulons remonter dans le temps et comprendre d'où nous venons et comment les planètes se sont formées, c'est Jupiter qui en détient le secret».
«Et donc, nous voulons connaître la liste des ingrédients. Ce que nous cherchons vraiment à faire, c'est découvrir la recette de fabrication des planètes», résume ce chercheur.
Junon doit s'approcher «plus près de Jupiter qu'aucun autre vaisseau spatial (...) à 5 000 km au-dessus de la crête des nuages», a-t-il expliqué. «Nous plongerons également sous les ceintures de radiations (de Jupiter), ce qui est très important pour nous car elles constituent la région la plus dangereuse du système solaire, sauf si l'on voulait aller droit vers le Soleil lui-même».
Juno utilisera une série d'instruments, dont certains fournis par l'Italie, la France et la Belgique dans le cadre d'un partenariat avec l'Agence spatiale européenne, pour étudier le fonctionnement de la planète et sonder ses entrailles.
Deux expériences clés consisteront à tenter d'évaluer la quantité d'eau que contient la planète et de déterminer si «elle a un noyau d'éléments lourds en son centre, ou si elle n'est composée que de gaz», a expliqué Scott Bolton.
Les scientifiques cherchent aussi à en savoir plus sur les champs magnétiques de Jupiter et sur sa tache rouge, lieu d'une tempête qui fait rage depuis plus de 300 ans.


Un site web modifie vos photos


Vous voulez donner un style à vos photos? Vous pouvez utiliser Instagram si vous avez un iPhone. Que faire si vous n’avez qu’un ordinateur? Pixlr.coma la réponse.
À l’aide de leur page Flash, vous pouvez charger n’importe quelle image qui se trouve sur votre ordinateur et lui donner un look vintage. Plusieurs tintes, effets et cadres sont disponibles. Vous pouvez maintenant prendre des photos à l’aide d’un appareil numérique et lui donner le look d’une photo argentique.

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jeudi 4 août 2011

Hacking: Un logiciel pour détecter les fournisseurs internet fraudeurs (N00TER)


Nouvelles - Un logiciel pour détecter les fournisseurs internet fraudeurs
Dan Kaminsky 
© AFP


Les fournisseurs internet qui font du «throttling», de la limitation de bande passante, ne pourront bientôt plus se cacher. Le logiciel N00ter identifiera dorénavant les fournisseurs fautifs.
Dan Kaminsky, un ingénieur de réseaux présent à la conférence Black Hat qui se déroule cette semaine à Las Vegas, a décidé de travailler sur un logiciel simple qui permet aux utilisateurs de tester leur propre réseau.
Le logiciel, qui déguise la source et la destination des données, vous permettra de voir si tel ou tel site est ralenti par votre fournisseur internet.
Bell Sympatico a confirmé, en 2008, faire de la limitation de bande passante. La compagnie avait alors confirmé que les connexions pair-à-pair (P2P) et les transferts de torrents étaient limités, au profit des autres communications internet. Les compagnies secondaires qui offrent une connexion DSL sont également affectées. De plus, des consommateurs soupçonnent Sympatico de limiter les communications de voix sur IP (telles Skype ou Google Talk), mais la compagnie a toujours refusé de confirmer l’information.


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Cyber-attaques en série depuis 2006: L'Onu et des dizaines d'entités visés


Cyber-attaques en série - L'Onu et des dizaines d'entités visés
 
© Shutterstock / Agence QMI


BOSTON - Des experts en sécurité informatique ont mis au jour une vague de cyber-attaques sans précédent touchant 72 entités, dont les Nations unies, des gouvernements et des entreprises du monde entier.

Ces infiltrations sur des réseaux protégés, révélées par la firme de sécurité informatique McAfee, se sont produites au cours des cinq dernières années et un «acteur étatique» se trouve à l'origine de la campagne.
McAfee n'a pas identifié cet «acteur étatique», mais selon un expert en sécurité informé du piratage géant, tous les éléments disponibles désignent la Chine.
Parmi les cibles se trouvent les gouvernements des États-Unis, de Taiwan, d'Inde, de Corée du Sud, du Vietnam et du Canada. L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean), le Comité international olympique (CIO) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) ont également été infiltrés, de même qu'une série d'entreprises intervenant sur les marchés de la défense ou de la haute technologie.
Dans le cas des Nations unies, les pirates informatiques se sont introduits sur le réseau du Secrétariat de l'Onu à Genève dès 2008, et leur présence n'a été décelée que près de deux ans plus tard.
«Même nous, nous avons été surpris par la gigantesque diversité des organisations visées et pris de court par l'audace des auteurs», a déclaré Dmitri Alperovitch, vice-président de McAfee pour les recherches sur la menace informatique, dans un rapport publié mercredi.
Les équipes d'enquête n'ont pas déterminé le sort des données ainsi piratées. «Cependant, même si une fraction seulement d'entre elles est utilisée pour concevoir des produits plus compétitifs ou battre un concurrent dans une négociation clef, cette perte représente une menace économique massive.»
«Tout désigne la Chine»
La vague de cyber-attaques, baptisée «opération Shady RAT» (RAT est l'acronyme anglais pour instrument d'accès à distance - «remote access tool», «shady» signifie suspect), a été détectée en mars dernier. Les premières intrusions remonteraient à la mi-2006.
Certaines intrusions n'ont duré qu'un mois. L'attaque contre les serveurs du CIO a été la plus longue (20 mois).
«Des entreprises et des agences gouvernementales sont violées et pillées chaque jour. Elles perdent leur avantage économique et des secrets nationaux qui tombent entre les mains de concurrents sans scrupule», a déclaré Dmitri Alperovitch à Reuters, qui évoque un transfert «gigantesque et effrayant» de richesses en terme de propriété intellectuelle.
Pour Jim Lewis, expert en sécurité informatique briefé par McAfee, la Chine est très probablement derrière cette campagne d'intrusions. Il fait observer que les réseaux du CIO et de plusieurs comités olympiques nationaux ont été piratés avant la tenue des Jeux de Pékin, en 2008. «Tout désigne la Chine», dit-il.
L'Onu a déclaré qu'elle était au courant de ces informations, et que des vérifications étaient en cours. «L'idée est d'examiner tout le réseau de Genève», a dit Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétariat général de l'Onu, ajoutant qu'il était trop tôt pour déterminer l'ampleur des dégâts.




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