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mardi 22 novembre 2011

Encyclopédie de la web culture Voyage au pays des lolcats et des mèmes


 Encyclopédie de la web culture - Voyage au pays des lolcats et des mèmes
 
© Courtoisie

Lolcats, 4chan, mème ou rickroll: derrière ces mots inconnus du grand public se cachent pourtant des phénomènes culturels de masse propres à internet que les journalistes Titiou Lecoq et Diane Lisarelli décryptent avec humour dans l'Encyclopédie de la web culture.
Paru chez Robert Laffont, l'ouvrage n'a rien à voir avec un «Internet pour les nuls» qui traiterait de gestion de boîte courriel ou de langage html. «On est incapables de coder», assurent-elles en souriant.
«Geeks» revendiquées, elles décrivent tout une «sous culture méprisée, peu traitée dans les médias, pas toujours accessible» mais qui reflète une grande part du web et de ses valeurs comme la gratuité, le partage et le second degré.
Pour l'AFP, elles reviennent sur quelques uns des phénomènes qu'elles analysent sur 320 pages:
- le mème: «C'est un "running gag" persistant», souligne Titiou Lecoq, qui collabore à slate.fr. «C'est une photo, une citation ou un lien, que les internautes détournent et se réapproprient». Le mème, qui se réplique et se démultiplie à l'envie, joue sur l'humour totalement absurde et décalé. Ainsi une image de Keanu Reeves mangeant un sandwich sur un banc est-elle devenue le mème «Sad Keanu»: à coup de grossiers montages Photoshop, l'image de l'acteur est détournée ad infinitum. En France, l'acteur Louis Garrel et Benjamin Biolay comptent parmi les «victimes» préférées de la créativité des internautes.
- rickroll: c'est une autre forme de mème qui a gagné ses lettres de noblesse en étant utilisé par la Maison Blanche sur son compte twitter. Le concept: un lien est posté, censé renvoyer vers un contenu intéressant. Mais si on clique, on tombe systématiquement sur le clip d'un vieux tube des années 80: Never Gonna Give You Up de Rick Astley. Pour Diane Lisarelli, qui travaille aux Inrockuptibles, le chanteur est ainsi devenu «figure emblématique du chaos absurde et organisé du web».
- 4chan: s'il comporte de multiples fils de discussion, ce forum est devenu «mythique» à cause de sa section /b/ (ou random, «hasard» en anglais), la plus active en terme de «grand n'importe quoi» soulignent les deux auteurs. On y trouve de tout: sans aucune limite, et surtout pas le bon goût, les milliers d'utilisateurs qui y postent «sont capables du meilleur comme du pire». À savoir lancer une campagne de harcèlement contre une adolescente dont une vidéo mise en ligne n'a pas plu ou «aider la police à retrouver des pédophiles» précise Titiou Lecoq. 4chan est une sorte de négatif de Facebook dit-elle également: «pas de mise en scène, anonymat absolu, pas d'archives et pas de règles (d'utilisation)».
- le chat ou le «roi de la jungle internet»: pour Titiou Lecoq, c'est l'animal «asocial, de l'intellectuel, qui n'a pas besoin des autres pour vivre», ce qui le rapproche ainsi des premiers utilisateurs d'internet, longtemps considérés comme des individus ayant «des problèmes de socialisation». «Il y a dix ans, internet était une activité solitaire, un marqueur social négatif», abonde Diane Lisarelli. Depuis, Facebook et les réseaux sociaux sont passés par là mais les chats, avec des milliers de vidéos, remplissent les pages web. «Le côté majestueux du chat donne un côté très drôle s'il se casse la figure. L'effet n'est pas le même avec un hamster», sourit Titiou Lecoq. Autre gros succès félin, les Lolcats, soit une image de chat «accompagnée d'une légende incrustée en anglais écorché, de manière à faire dire n'importe quoi au chat sur la photo». Tous les adeptes du genre se retrouvent sur le site icanhascheezburger.com.

REF.:

Détecteur de mensonges digne du Web 2.0

Le détecteur de mensonges, prochaine grande révolution informatique?

Alain McKenna, collaboration spéciale, La Presse (Montréal)
Votre fureteur web pourrait bientôt être doté d'un... (Photothèque: La Presse)
Votre fureteur web pourrait bientôt être doté d'un détecteur de mensonges! - Photothèque: La Presse




Si l'informatique doit se résumer en une grande ligne, on pourrait dire qu'elle a simplifié par mille la communication à tous les niveaux (personnelle, corporative, politique). Ce n'est pas fini : un chercheur du MIT planche actuellement sur une nouvelle technologie qui permettrait de détecter automatiquement les faussetés dans tout type de contenu publié sur internet.
Pour en savoir plus

C'est ce que révèle ce matin le Nieman Journalism Lab, qui a rencontré Dan Schultz, le diplômé du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui se propose de créer ce détecteur de mensonges digne du Web 2.0. En utilisant les technologies en place, Schultz pense qu'il serait possible de créer un logiciel comparable à un correcteur d'orthographe pour traitement de texte qui, plutôt que de surveiller les erreurs de frappe, s'assurerait plutôt que les faits mentionnés dans le texte sont véridiques.

La mise en service d'un tel système de contre-vérification ne devrait pas tarder, puisque le chercheur universitaire compte se rabattre sur le « Truth-o-Meter » du site PolitiFact, qui vérifie déjà la véracité des affirmations les plus flamboyantes des politiciens américains.
Difficile de dire si ce genre de plugiciel, qu'on rêverait d'intégrer à son navigateur web, à Twitter et à toute autre outil de communication internet, permettrait de déterminer une fois pour toutes si le gaz de schiste est une bonne affaire, ou si François Legault se considère réellement à la fois de droite et de gauche.
On rêve même d'une application systématique dans d'autres sphères d'activité, comme le sport : Dieu a-t-il réellement aidé telle équipe à remporter le championnat, ou tel athlète a-t-il réellement donné son 110 % ?
Ça n'ira probablement pas si loin. En revanche, si le MIT atteint son but, ce sera déjà ça de gagné. Comme Dan Schultz l'affirme au Nieman Lab, on trouve beaucoup de faits véridiques sur la Toile, mais ils se noient parfois dans une mer de clichés et d'opinions contradictoires. « Je désire éveiller le sens critique des internautes afin qu'ils réfléchissent un peu plus avant d'assimiler tout ce qu'ils lisent sur internet », conclut-il.


lundi 21 novembre 2011

CRTC: pas de facturation à l'utilisation, mais une facturation à la vitesse!


image:http://assets.branchez-vous.net/images/techno/stop-the-meter.jpg
Dans l'affaire qui oppose les petits fournisseurs d'accès face aux grands distributeurs, le CRTC vient de rendre une décision importante: pas de facturation à l'utilisation, mais une facturation à la vitesse!
Petit rappel des faits: en janvier dernier, le CRTC surprend tous les Canadiens en annonçant que dorénavant les forfaits Internet illimités des petits fournisseurs d'accès ne pouvaient plus durer. Bell, Rogers, Shaw et Telus pouvaient dès lors facturer la bande passante supplémentaire.
L'affaire a lancé un vif débat sur le montant que les Canadiens devraient payer pour des services Internet, de même que sur la quantité de bande passante qu'ils utilisent. Les réseaux sociaux ont été envahis de messages de mécontentement, de colère, d'indignation et d'incompréhension.
Il est vrai que de nos jours, avec l'arrivée de services comme Tou.tv ou Netflix, comment peut-on justifier une baisse de la bande passante? Facturer à l'utilisation est-il une bonne idée pour un pays comme le Canada, qui était il y a encore une décennie en avance sur le plan des TI?
Le CRTC avait donc accepté par la suite de revoir sa copie et de faire des consultations. L'organisme vient aujourd'hui de rendre son verdict...
Tout d'abord, le CRTC indique dans sa décision avoir examiné la proposition de Bell Canada «d'instaurer un modèle de facturation à l'utilisation pour ces services de gros». Toutefois, le Conseil a rejeté ce mode de facturation et a «déterminé qu'il existe deux modèles de facturation acceptables. Le premier est un modèle de facturation en fonction de la capacité, selon lequel les fournisseurs de services indépendants déterminent à l'avance la capacité dont ils auront besoin. Si la demande est supérieure à cette capacité achetée, ils devront gérer leur réseau jusqu'à ce qu'ils en achètent davantage. Le deuxième modèle est le modèle de tarif fixe actuel, selon lequel les fournisseurs de services indépendants paient un tarif fixe mensuel, indépendamment du volume d'utilisation».
De plus, le CRTC ajoute que quel que soit le modèle de facturation choisi «les tarifs devaient être calculés en fonction des coûts engagés par chacune des grandes compagnies de téléphone et chacun des grands câblodistributeurs pour fournir les services, plus un supplément raisonnable».
Ainsi, les grands fournisseurs factureront les plus petits selon un de ces deux modèles. Bell, Rogers, Vidéotron et Cogeco devraient choisir le modèle de facturation à la capacité (=vitesse de téléchargement). Bell Aliant (Bell dans les provinces de l'Atlantique), Telus et Shaw souhaitent conserver le tarif fixe par client.
Dans un communiqué, le CRTC précise que les grandes entreprises de téléphonie et de câblodistribution qui choisissent le modèle de facturation à la capacité vont vendre de la bande passante de gros aux FSI indépendants tous les mois. Les FSI indépendants devront déterminer à l'avance la quantité dont ils auront besoin pour servir leurs clients de détail, puis gérer la capacité de leurs réseaux jusqu'à ce qu'ils puissent en acheter davantage. Les grandes entreprises pourront également continuer à facturer un tarif fixe aux fournisseurs de services Internet indépendants pour l'accès de gros, quel que soit la quantité de bande passante utilisée par leurs clients. Dans ce dernier cas, ce tarif fixe variera en fonction de la vitesse. «Les deux méthodes de facturation donnent la possibilité aux FSI de concevoir des forfaits de services et de les facturer à leurs clients comme bon leur semble.»
Si vous souhaitez consulter l'intégralité de la décision avec le détail des tarifs proposés, vous pouvez aller sur le site du CRTC.
On ne sait pas encore comment cela va impacter l'utilisateur, mais il est certain que si les petits fournisseurs voient leur facture augmenter, ils augmenteront le tarif des forfaits!

REF.:

dimanche 20 novembre 2011

Le réseau social Socl de Microsoft, reprend les codes de Facebook et Google+

Socl - Le réseau social de Microsoft testé en bêta
 
© Courtoisie

Le projet de réseau social de Microsoft, connu jusque là sous le nom de code Tulalip, refait surface avec un test, publié mardi 15 novembre par le site The Verge. Le réseau, finalement baptisé Socl, reprend les codes de Facebook et Google+.
Développé en HTML5, Socl dispose, sans surprise, d'une interface proche de celles de Facebook et Google+, avec un statut à remplir, une liste d'amis et un fil d'actualités.
Socl serait actuellement en phase de test auprès de quelques utilisateurs triés sur le volet. Microsoft ne communique d'ailleurs toujours pas sur le sujet ni sur son lancement officiel.

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vendredi 18 novembre 2011

Google Music,s'attaque à la citadelle iTunes et à Amazon

Musique en ligne - Google s'attaque à la citadelle iTunes et à Amazon
 
©REUTERS/Arnd Wiegmann/Files

LOS ANGELES - Google a commencé mercredi à vendre de la musique sur sa plateforme Android Market, entrant ainsi en concurrence frontale avec les magasins en ligne iTunes d'Apple et Amazon, qui bénéficient toutefois d'une confortable avance sur le géant américain d'internet. «Nous sommes heureux d'annoncer que vous pouvez désormais acheter des millions de chansons» sur l'Android Market, la plate-forme d'applications et de contenus numériques du groupe (films, livres, etc), a déclaré le directeur des produits de Google, Paul Joyce, lors d'une présentation à la presse à Los Angeles.
Ce service, baptisé Google Music, est accessible depuis les États-Unis, a-t-il ajouté.
Il est dès maintenant possible d'acheter des titres sur Android Market et Google Music sera décliné dans les prochains jours sur les téléphones multifonctions et les tablettes numériques équipés du système d'exploitation du groupe, Android, a expliqué Google.
«Un accord avec Google pour la vente de notre catalogue est révolutionnaire à plusieurs niveaux», a commenté Robert Wells, président des activités numériques d'Universal Music.
«Nous nous attendons à ce que cela représente un flux de revenus important pour nos artistes», a-t-il ajouté en rejoignant d'autres responsables de l'industrie musicale sur la scène où se déroulait la présentation.
Google n'a pour l'instant signé d'accords qu'avec trois des quatres grandes maisons de disque mondiales: Universal, EMI et Sony Music. Un accord n'a pas encore été trouvé avec Warner Music, qui gère notamment la discographie de Madonna.
Pour lancer son nouveau service, le groupe californien s'est appuyé sur des stars mondiales comme Coldplay, Shakira ou les Rolling Stones, dont des titres seront proposés en exclusivité, certains gratuitement.
Les chansons achetées sur Android market peuvent être partagées avec des amis sur le réseau social maison, Google+, une possibilité qui n'existe pas chez les concurrents du groupe. Le partage se limite toutefois à une seule écoute par titre.
Google a aussi conçu son magasin en ligne pour permettre à des musiciens indépendants de vendre des chansons directement, et au prix de leur choix.
«Nous pensons que ce sera une nouvelle destination musicale dans l'espace numérique», s'est félicité Charles Caldas, directeur général de Merlin, une entreprise qui aide les musiciens indépendants à développer leur carrière.
Google avait déjà lancé au mois de mai une version test de ce service, qui permettait aux utilisateurs de stocker des chansons sur des librairies virtuelles, à la manière d'iTunes.
En «dématérialisant» ainsi la musique, Google Music permet de les écouter via internet sur smartphones, tablettes et autres gadgets électroniques. Jusqu'à 20 000 chansons peuvent être stockées sur Google Music, qui concurrence un service équivalent lancé en mars par Amazon.
«C'est quelque chose que Google devait faire pour que la plateforme Android soit prise au sérieux», a commenté un analyste du cabinet Gartner, Michael Gartenberg.
Si Google Music «n'a pas vraiment mis la barre plus haut» que ses concurrents, «il fallait bien commencer quelque part», a-t-il souligné.
De fait, ce nouveau service ne devrait pas -- pour l'instant -- inquiéter iTunes, pionner du secteur, mais pourrait par contre doper la croissance d'Android, qui équipe déjà plus de 200 millions d'appareils mobiles dans le monde, a observé M. Gartenberg.
Plus tôt cette année, Google a également lancé un service de location de films et autres contenus par internet à partir d'Android Market.

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