Une petite révolution technologique permettra au Journal de Montréal d’offrir aux lecteurs un nouveau regard sur l’actualité québécoise.
C’est un engin peu commun en forme de croix, capable de s’élever dans les airs grâce à ses hélices et ses quatre moteurs.
gabriel dicaire
Concepteur du drone
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Le drone se pilote comme un hélicoptère téléguidé, c’est-à-dire du sol, à l’aide d’une télécommande. Il aura une autonomie d’environ une dizaine de minutes pour survoler l’endroit ciblé par les journalistes.
« C’est facilement déployable, simple à utiliser et ça se déplace très rapidement », explique Gabriel Dicaire, le concepteur de l’appareil.
Endroits inaccessibles
Avec ce drone, il sera entre autres possible d’atteindre certains endroits considérés auparavant comme inaccessibles.
« Il vole à plus basse altitude qu’un hélicoptère, il est plus proche du sol, donc
il peut capter d’autres images, explique M. Dicaire. De plus, un appareil comme celui-ci décolle de n’importe où, il n’a pas besoin de beaucoup de place. »
Le Journal utilisera ce drone dans le cadre de certains de ses reportages.
Il pourrait notamment être employé lors de catastrophes naturelles comme les inondations survenues à Saint-Jean- sur-Richelieu l’année passée.
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