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jeudi 26 septembre 2013

La fin des mouchards ou Cookies ?

PARIS - Petits logiciels invisibles qui se greffent sur l'ordinateur à chaque visite sur internet, les mouchards (ou cookies, en anglais) ont pour mission de capter les données personnelles des internautes à des fins de ciblage publicitaire, un usage de plus en plus controversé.
«Récemment, j'ai voulu organiser un week-end surprise avec ma copine à Bruxelles et j'ai regardé sur internet pour l'hôtel et la location de voiture. Quelques jours plus tard, on était devant l'ordinateur tous les deux et on a vu apparaître des publicités sur la ville et sur Europcar. L'effet de surprise était complètement raté!», raconte Mathieu, jeune architecte d'intérieur parisien.
Comme lui, des millions d'internautes subissent chaque jour ce type de ciblage publicitaire, parfois vécu comme un matraquage ou une intrusion.
Google, acteur omniprésent de la recherche sur internet qui tire l'essentiel de ses revenus de la publicité, est souvent montré du doigt.
Le groupe est actuellement dans le collimateur de la Commission française de l'informatique et des libertés (Cnil), qui le somme de rendre plus lisible l'utilisation qu'il fait des mouchards transitant par ses différents services (messagerie Gmail, réseau social Google+ ou navigateur Chrome...).
Le géant américain a jusqu'à vendredi pour préciser notamment à la Cnil combien de temps il conserve les données collectées et dans quel but.
Depuis le mois d'avril, Google a inséré une courte explication au bas de sa page d'accueil stipulant que «les cookies jouent un rôle important», qu'il les utilise «à diverses fins», et que, sans eux, «l'utilisation du Web pourrait s'avérer beaucoup plus frustrante».
Par ailleurs, dans un but pédagogique, la Cnil va rendre accessible cet automne au grand public un outil gratuit permettant de visualiser les mouchards lors de chaque navigation.
«Il existe plusieurs sortes de cookies, ceux qui sont fonctionnels et permettent de se souvenir de la langue utilisée, et les autres, employés à des fins publicitaires», explique Stéphane Petitcolas, expert informatique à la Cnil.

L'oeuvre des mouchards de plus en plus controversée

TRAÇAGE DE VOS SITES FAVORIS

Ces mouchards «permettent de connaître les sites sur lesquels vous avez navigué et de savoir votre âge, votre sexe, vos hobbies, etc. et renvoient ces informations à des régies publicitaires en ligne», résume-t-il.
L'outil développé par la Cnil montre par exemple qu'une visite sur un site de e-commerce français fait apparaître pas moins de vingt mouchards avant même que la navigation ne commence.
«L'exploitation des cookies peut être faite à l'encontre de l'internaute. Un utilisateur qui se renseigne sur un vol pour Madrid et retourne ensuite sur le même site de voyages pourra se voir proposer un prix majoré artificiellement» pour l'inciter à réserver sans délai son billet au risque de voir les prix grimper davantage, indique David Fayon, auteur de plusieurs ouvrages sur internet.
«Mais il ne faut pas faire de confusion avec la NSA (l'agence de renseignement américaine, ndlr) qui nous espionne et les mouchards surinternet. C'est complètement un autre sujet, là, c'est juste de l'intrusion», relève Romain Gauthier, fondateur de l'entreprise en démarrage française Tactads qui veut lancer sur le marché une solution originale de ciblage sans mouchards.
«L'idéal ce serait un monde sans cookies, tout le monde y travaille mais il n'y a pas encore vraiment de modèle de substitution avéré», croit pourtant un acteur de la publicité sur internet qui souhaite rester anonyme.
Selon la presse américaine, même Google plancherait sur la question dans le but de développer son propre système de traçage à partir d'un identifiant rentré par l'internaute. Il évincerait ainsi de ses services les mouchards dits «tiers», qui sont déposés par les régies publicitaires, des sites partenaires ou de mesure d'audience.
«Google, qui présente cette solution comme une liberté supplémentaire pour les gens, va en réalité se rendre indispensable pour l'industrie de la publicité. S'il supprime les mouchards tiers, Google sera le seul a avoir dans sa main toute cette information», conclut Romain Gauthier.


mercredi 25 septembre 2013

Erreur 404 ou plutôt 410, lorsque la ressource n’existe plus

En informatique, l’erreur 404 est un code d’erreur du protocole de communication HTTP sur le réseau Internet1. Ce code est renvoyé par un serveur HTTP pour indiquer que la ressource demandée (généralement une page web) n’existe pas. Certains navigateurs web affichent alors le message « 404 File Not Found » (de l’anglais signifiant « fichier non trouvé ») à destination de l’internaute.
Ce code peut aussi être détourné de son sens et renvoyé suite à une restriction d’accès à certaines ressources web (par exemple due à une censure2).
Le premier 4 indique une erreur dans la requête, ici une mauvaise URL, venant d’une page obsolète ou d’une erreur de saisie d’adresse web de la part du visiteur. Le dernier 4 indique le problème causé par cette erreur : la ressource est introuvable.
Le numéro 200 est renvoyé lorsqu’il n’y a aucune erreur, auquel cas la page demandée est affichée par le navigateur. Il est préférable d’utiliser un code d’en-tête 410, lorsque la ressource n’existe plus.
Les numéros d’erreur sont définis dans les spécifications (RFC) du protocole de communication HTTP.
Des logiciels comme CrawlTrack peuvent être utilisés par les webmasters pour lister les erreurs 404, afin de pouvoir les réparer manuellement.
La légende attribue le numéro d’erreur « 404 » à l’anecdote selon laquelle « au CERN, en Suisse, les chercheurs, excédés d’aller sans cesse relancer un ­serveur défaillant installé dans le bureau no 404, aient attribué ce numéro d’erreur au défaut de connexion, en ­souvenir de cette pièce maudite. »3
De nombreux webmasters ont décidé de personnaliser cette page d'erreur, la page 404 étant réellement devenue partie intégrante de la culture Web4.


Nokia Lumia 1020 en 41 Mp

Une fois de plus, Nokia se démarque de la concurrence en offrant à son Lumia 1020 un capteur de 41 Megapixel. Non content d'écraser tous les téléphones concurrents avec cette caractéristique, il fait la leçon à de nombreux appareils photo.
Depuis que Nokia est passé exclusivement à Windows Phone 8, la compagnie tente de se distinguer en intégrant des technologies inédites. Après le rechargement sans fil et un écran qui se manipule avec des gants introduits l'an dernier, Nokia s'attaque à la photo avec son objectif de 41 Megapixels signé Carl Zeiss, un nom de référence dans l'optique.
Solide, très bien construit, et agréable au toucher, le design du téléphone est proche du Lumia 920, le modèle précédent. Toutefois, l'appareil photo du Lumia 1020 forme une excroissance dans le dos de l'appareil. Il semble avoir été conçu pour se marier avec la coque de protection Nokia, qui aplanit ses formes. La prise en main qui est «bonne» sans la protection, devient excellente lorsqu'elle est en place.
Lors des appels on aime un peu moins le haut-parleur, qui ne tolère aucun décalage physique avec le conduit auditif de l'usager: les deux doivent être mis vis-à-vis avec précision. Il oblige donc à ajuster légèrement la position du téléphone pour bien le positionner contre l'oreille, au risque sinon d'entendre difficilement son interlocuteur. 
L'écran Amoled de 4,5 pouces est encore plus réactif et agréable que sur un Lumia 920. Sa définition en 1280x768 n'offre pas le 1080p, mais se démarque par une grande finesse des images, et des couleurs à peu près juste. Les noirs sont profonds, mais les teintes chaudes sont un peu criardes. Enfin, l'écran est parfaitement lisible en plein soleil.

UNE CAMÉRA IMPRESSIONNANTE

L'appareil photo de 41 mégapixels est l'argument-choc de ce Lumia 1020. Mais où se situe l'avantage exactement? Face à ses rivaux, le Lumia 1020 fait bien mieux que toute la concurrence réunie, en offrant des images bien plus riches et détaillées. Les 41 MP sont également utiles lors des zooms. Ils garantissent des photos de qualité, là où ses concurrents sont limités par un zoom numérique qui dégrade fortement l'image.
De plus, Nokia a développé de nombreuses applications permettant d'exploiter la caméra. Côté rendu, Nokia applique un filtre qui adoucit l'image, un peu comme Canon le fait déjà. Elle perd un peu de naturel, mais tout le monde fera de superbes photos.
Le soir ou de nuit, la caméra profite d'un véritable flash, en plus du DEL habituel, et écrase là encore la concurrence. On distingue bien plus de détails, et le «bruit» sur l'image est moins présent.
Encore mieux, nous l'avons comparé à de véritables appareils photo et le résultat est sans appel. Les photos sont bien plus détaillées qu'avec des appareils sous les 300$ fabriqués par les ténors du marché comme Nikon, Fuji, Canon ou Panasonic.
Ce téléphone fait bien mieux, et sa qualité s'approche dangereusement des modèles d'appareils photo vendus 400$. Il aura fallu utiliser le Fuji X20 pour enfin obtenir un niveau de détail significativement supérieur au Lumia 1020. Nous parlons d'un appareil photo qui coûte quand même plus de 600$!

STOCKAGE ET AUTONOMIE, DANS LA MOYENNE

Le Lumia 1020 vient avec 32Go de stockage, et est dépourvu d'emplacement pour carte SD. Cet espace relativement correct obligera donc à souvent transférer votre contenu dans le nuage ou sur votre ordinateur.
Côté batterie, l'autonomie est d'une bonne journée en utilisation intensive. Il ne vous lâchera pas jusqu'au coucher, mais exigera sa recharge chaque nuit.

WINDOWS PHONE 8, SON POINT FAIBLE

Windows Phone 8 est très loin d'être mauvais, mais Microsoft devrait se pencher plus sérieusement sur l'ergonomie et les applications. Les menus mériteraient d'être mieux organisés, plutôt que rangés dans n'importe quel ordre. On aimerait également un écran de notifications avec accès rapide aux fonctions de communications.
De même, avec un tel appareil photo, il manque encore les applications phares des réseaux de partage de photos comme Instagram. Toutefois, les applications des principaux réseaux sociaux sont bien présentes et simples à utiliser.

CONCLUSION


Le Lumia 1020 est un très bon téléphone. Il offre toutes les technologies modernes, comme le NFC, le rechargement sans fil ou l'écran qui se manipule avec des gants.
À 199$ avec un engagement de 2 ans (chez Rogers) il fait partie des appareils dispendieux. En contrepartie, il offre plusieurs technologies évoluées, à commencer par son capteur photo, le rechargement sans fil, ou encore son écran incroyablement réactif, même en portant des gants.
L'intérêt vient surtout de son appareil photo incroyable qui laisse toute la concurrence très loin derrière. Il laisse d'ailleurs entrevoir une remise en cause, voire une disparition, dans les prochaines années d'une grande partie des appareils photo d'entrée de gamme.
Vendu 600$ seul ou 199$ avec engagement de deux ans chez Rogers. Le prix chez Telus n'a pas été confirmé. À noter: un étui Gripcase contenant également une batterie est offerts chez Rogers pour tout achat avant le 3 octobre.
Nokia indique que son Lumia 1020 sera disponible «début octobre».

CARACTÉRISTIQUES

Écran: Amoled 4.5 pouces 1280x768 
Système d'exploitation: Windows Phone 8
Processeur: Double Cœur Snapdragon S4 à 1,5 GHz
Mémoire: 2Go
Stockage: 32 Go (29Go réellement utilisables) 
Carte SD: Non
Caméra: 41 Mpix + frontale de 1,2Mpix 
Capture vidéo: 1080p
Sortie HDMI: non


REF.:

SteamOS ou le jeux dans TV

Comme prévu, hier, Valve a officialisé la première des trois étapes qui devraient aboutir à la Steam Box, cet hybride de console et de PC conçu pour jouer aux jeux Steam sur téléviseur. Première arrêt, donc, SteamOS. Un système d’exploitation « ouvert », basé sur Linux, qui hérite de la vision que Valve dessine depuis plusieurs mois. Ainsi, l’objectif est d’en faire un système coopératif, auquel aussi bien les fabricants que les utilisateurs peuvent contribuer, à divers niveaux. Les fabricants peuvent « modifier et remplacer les composants matériels », tandis que les « joueurs peuvent rejoindre et participer aux conceptions des jeux ».

Une montée en puissance progressive

SteamOS, c’est également une nouvelle pierre dans l’immense jardin du jeu sur PC, qui rime jusqu’à présent majoritairement avec Windows. Héritage de l’hégémonie du système d’exploitation de Microsoft que Valve tente de mettre à mal depuis quelques années. Cela avait commencé en 2010 avec l’arrivée de Steam sur Mac, et s’était accéléré avec l’annonce du portage de la plate-forme de Valve et du Source Engine sous Linux l'année dernière. En guise de point d'orgue, Gabe Newell, cofondateur de Valve annonçait la semaine dernière la disponibilité de 200 jeux Steam sur le système d’exploitation créé par Linus Torvalds.
SteamOS, Linux sera l'avenir du jeu sur téléviseur, selon Valve.

Nouvelles fonctions dédiées au téléviseur

Ainsi, Valve oppose au modèle du PC + Windows, une troisième voie qui repose sur un OS ouvert et libre. La société de Gabe Newell a également annoncé quatre « nouvelles fonctionnalités Steam tournées vers le salon », qui seront bientôt disponibles sur SteamOS et sur Steam.
Le premier est le streaming local, à la manière de la Shield, de Nvidia, il sera possible de streamer ses jeux depuis son PC ou Mac vers la machine SteamOS, vers la Steam Box, qui reste encore à découvrir. Deuxième nouveauté, Valve indiquer travailler avec « de nombreux médias » pour apporter le « meilleur de la musique et les meilleurs vidéos sur Steam et SteamOS ». Changement d’emplacement dans votre maison et changement de modèle économique donc, avec de nouveaux contenus, même si Steam a déjà eu l’occasion, très ponctuellement, de vendre des documentaires, par exemple. Les troisième et quatrième options concernent l’espace familial. L’une est le « partage familial », annoncé il y a une dizaine de jours, qui permet de partager sa bibliothèque de jeux avec d’autres joueurs. L’autre touche aux « options familiales » et aura pour objectif de sélectionner les jeux partager qui s’afficheront...

Nouveau compte à rebours

Avec un art consommé du buzz, appliqué avec talent à ses célèbres soldes régulièrement mises à jour par tranches horodatées, Valve a mis en route un deuxième compte à rebours. Après SteamOS, ce sera donc le deuxième étage d’une fusée en forme de PC de salon qui devrait s’allumer dans environ 33 heures, soit demain, mercredi 25 septembre, dans l’après-midi.

A lire aussi :
Valve dévoilerait davantage de détails sur sa Steam Box dès la semaine prochaine
 – 17/09/2013


REF.:

mardi 24 septembre 2013

TEST: Google Glass

01net a testé pour vous les Google Glass

Google s’est décidé à sortir quelques modèles des Etats-Unis et a conviés pour tester enfin ses Glass. Nous avons pu découvrir cet accessoire qui crée le buzz. Premières impressions.

« Ok, Glass !» Cette formule risque de devenir culte lorsque les lunettes de Google seront mises sur le marché. En effet, il faut répéter cet ordre pour les démarrer. Une fois ces mots prononcés, vous pouvez enfin pénétrer dans l’univers que propose Google.
Cette découverte, nous l’avons faite ce lundi 23 septembre dans les locaux parisiens de la compagnie américaine. Cet accessoire devient commun aux États-Unis où les développeurs les portent en permanence dans les rues de San Francisco ou de New-York depuis plusieurs mois. Mais ailleurs, peu les ont vus puisque la compagnie a interdit aux premiers utilisateurs de les sortir hors du territoire américain.
Pour mettre le public européen sur un pied d’égalité avec les Américains, Google nous a proposé de vivre cette expérience.

Une surface tactile sur la branche

D’abord, elles sont légères et bien équilibrées. On ne les sent plus au bout de quelques minutes. Quant à leur manipulation, elle se maîtrise en un rien de temps. Une tape sur la branche pour les allumer et pouvoir prononcer le fameux « OK, Glass ! ».
Il suffit ensuite d’apprendre quelques gestes pour naviguer. La branche de droite est équipée d’une surface tactile qui réagit en tapotant dessus, mais aussi en faisant glisser son doigt d’avant en arrière ou de haut en bas. Rien de bien sorcier.
Une fois le sésame prononcé, un écran s’allume pour proposer quelques actions comme effectuer une recherche ou chercher une information, prendre une photo ou une vidéo, partager un contenu sur les réseaux sociaux ou chercher un itinéraire. Sans oublier l’envoi et la lecture de courriels et de SMS.
Tout se déroule vocalement casse un peu la crainte de filme ou photographier en secret. Pour prendre une photo, il faut le demander distinctement. Les modèles que nous avons essayés ne comprennent que l’anglais qu’il faut prononcer avec un accent américain. Les versions francophones arriveront plus tard.
Même pas besoin de chausser ses lunettes pour lire le texte qui s’affiche. La définition est également très claire pour regarder une vidéo en ligne. Pour les corrections plus fortes, un système est prévu pour adapter la vision.

D'abord sur Android, puis bientôt sur iOS

Le son est impressionnant. Le système de transmission par conduction osseuse est d’une efficacité redoutable. Qu’il s’agisse de discussion ou de musique, la qualité est suffisante, mais ne concurrence évidemment par un casque audio de bonne qualité.
Enfin, lorsqu’on les éteint, on ne les sent plus. Elles restent pourtant parfaitement fixées sur le nez. Même si l’on saute, si l’on court ou si l’on tourne brusquement la tête, elles restent bien en place. Les opticiens devraient s’en inspirer…
Cette prise en main a également cassé l’idée reçue qu’il faut les porter en permanence. En fait, les Google Glass sont des accessoires à utiliser, il faut le préciser, quand on en a besoin. C’est donc à chacun d’en définir l’usage selon ses habitudes, ses besoins ou ses envies. Elles permettent d’abord de ne plus utiliser son smartphone sans le manipuler. Car, sans lui, les Glass ne fonctionnent pas. Cet usage fait poser la question du prix. Le ticket d’entrée annoncé à 1500 dollars n’est-il pas un peu excessif ? Ce sera à chacun de voir en fonction de ses besoins, de ses envies et de ses moyens financiers.
Les tests ont été effectués sur un Nexus sous Android avec l’application adéquate qui est en cours de développement sur iOS pour permettre aux utilisateurs d’iPhone de dire, comme les « andronautes » : « OK, Glass ! ».


REF.: