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mardi 8 octobre 2013

DRM: en bonne voie d’être intégrés dans les standards du W3C ?

Web : les DRM en bonne voie d’être intégrés dans les standards du W3C


Après presque six mois de réflexion, le W3C, par la voix de son directeur, Tim Berners-Lee, vient de donner son feu vert à l’intégration de verrous numériques dans les standards Web. Une décision qui inquiète les défenseurs des libertés en ligne.

Ne pas laisser la main…

« Ce serait une terrible erreur pour la communauté du Web de laisser la porte ouverte à l’infection des standards du W3C par la gangrène culturelle anti technologique d’Hollywood », déclare l’EFF. « Cela saperait la raison même de l’existence du HTML5. […] Le HTML5 était censé être meilleur que Flash, et exclure les DRM est exactement ce qui le rendrait meilleur ».
En partenariat avec la Free Software Foundation, qui défend, entre autres, l’intérêt des logiciels libres et ouverts, l’EFF a ouvert une pétition pour que les Internautes puissent d se déclarer contre l’introduction des DRM dans le HTML. L’objectif est d’atteindre les 50 000 signataires d’ici le 3 mai 2013, date de la prochaine Journée internationale contre les DRM. Il n’est pas question ici d’être du côté des pirates ou des ayants-droits, mais simplement du côté de la liberté. « C'est ici le combat du jour et de la nuit »Je pense que la question de DRM sur le net ou non ne se pose pas. Avec la mort programmée de flash, les industriels vont pousser à l'apparition de DRM dans les navigateurs afin de contrôler la diffusion de contenu.
Donc quitte à avoir des DRM sur le Web, je préfère que ce soit un système de DRM standardisé sous l'égide du W3C, plutôt qu'une guerre qui laisserait les indépendants comme Mozilla sur le carreau au profit d'IE et Chrome.
En toute discrétion, le W3C vient de franchir une nouvelle étape qui pourrait mener à l’intégration à courte échéance des DRM dans le standard HTML 5.1. Tim Berners-Lee a en effet déterminé que « la lecture de contenu protégé » ou verrouillé par des DRM entrait dans le champ de compétences du groupe de travail consacré au HTML au sein du consortium Web.
Autrement dit, la controversée EME, pour Encrypted Media Extension, dont nous vous parlions en mars dernier, pourrait effectivement se trouver standardisée, pour la plus grande satisfaction de Microsoft, Google et d’autres acteurs du Net.

Web ouvert contre DRM

L’Electronic Frontier Foundation, qui s’était inquiétée dès les premiers temps de cette évolution, se dit « profondément déçue » car le W3C cède ainsi le contrôle du navigateur à une tierce partie, le distributeur de contenu. Le W3C qui est perçu comme « un gardien du Web ouvert » semble ainsi abandonner le contrôle de nos machines et de notre expérience Web à des sociétés aux intérêts commerciaux avérés.
L’EFF s’inquiète également des dégâts que cela pourrait causer au W3C lui-même. Car, les« DRM sont difficiles à concevoir, font peu pour éviter le piratage, et, par nature, ne facilitent pas le vie de l’utilisateur ».
Au sein du W3C, certains ont déclaré que la standardisation des DRM ne pourrait être pire que la multitude de formats actuels, comme Silverlight et Flash. Une position pragmatique que Tim Berners-Lee lui-même a d’ailleurs défendue à plusieurs reprises.

Le poids des lobbies

Mais, comme le souligne l’EFF, ouvrir la porte à l’EME, c’est donner satisfaction à la seule industrie américaine du cinéma et à ses défenseurs en ligne, comme Netflix. D’autres intérêts et défenseurs de propriétés intellectuelles se manifesteront ensuite, ce qui pourrait, dans un scénario catastrophe pas si improbable, aboutir à verrouiller peu à peu les contenus présents sur le Web : la vidéo, l’audio, la photo et puis le texte.

Vers encore plus de fermeture ?

D’ailleurs, le danger d’érosion, de démantèlement de l’esprit d’ouverture qui anime le Web, n’est pas juste une fiction. Un groupe de travail s’est créé au sein du W3C, avec pour objectif de protéger le code source des applications Web qui vont se multiplier avec la montée en puissance du HTML 5. Or, cette ouverture du code n’est pas du goût de tous. Pour protéger« les intérêts des développeurs Web », ce groupe veut trouver des mécanismes de protection du code, car « la publicité des codes source devient un problème. Parce que les développeurs Web ne souhaitent pas que les applications Web soient facilement copiables par les autres »lit-on sur la page d’accueil de ce groupe de travail. Au temps pour l’ouverture du Web.

Reste comme espoir que la communauté du Web refuse cette solution et trouve un moyen de l’éviter. Le W3C aurait alors la possibilité de faire machine arrière. On a pourtant peine à croire que Tim Berners-Lee, défenseur du Web et des intérêts et libertés des Internautes, fasse ce choix, celui d’un verrou posé sur une porte jusque-là grande ouverte…

A lire aussi :
Le CERN lance un émulateur pour découvrir le Web d’il y a vingt ans
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DRM et Blu-ray : la Hadopi consulte à la demande de l’éditeur de VLC
 – 08/02/2013
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 – 23/04/2013

REF.: , Sources :
Electronic Frontier Foundation

Page d’accueil du groupe de protection du code des appli Web



Geek: Akihabara,la cité de l'électronique au Japon

Tokyo Akihabara : temple des geeks


Aujourd'hui, nous vous emmenons au paradis des geeks : le quartier d'Akihabara à Tokyo au Japon.

Aujourd'hui, nous vous emmenons au paradis des geeks : le quartier d'Akihabara à Tokyo au Japon. Pour la Chaîne techno, Patrick-Pierre Garcia est allé prendre la température dans les boutiques d'accessoires et de produits high-tech en tout genre. Alors que se tient actuellement le salon spécialisé Ceatec, Akihabara vibre à 1 000 megahertz !


Le dimanche les rues devienne piétonne.Les magasins devienne des marchés aux puces dans la rue ,et l'ont retrouve encore des VHS et lecteur dvd que les geeks s'échange entre-eux.

REF.:

vendredi 4 octobre 2013

Cellulaires volés vérifier la liste : protegezvosdonnees.ca

http://www.protectyourdata.ca/fr

Les appareils sans fil volés ne seront plus activés

OTTAWA - Les voleurs et receleurs d'appareils intelligents devraient se faire beaucoup moins actifs à compter de maintenant, puisque l'industrie a lancé lundi une liste noire d'appareils déclarés volés ou perdus.
L'automne dernier, devant la pression des consommateurs et des forces policières, les télécommunicateurs sans fil canadiens s'étaient engagés à mettre en œuvre une telle liste afin d'aider à combattre ce type de vol en croissance.
Tout appareil sans fil utilisant les technologies GSM, HSPA, HSPA ou LTE déclaré volé ou perdu à compter du 30 septembre 2013 fera l'objet d'une vérification, lors du processus d'autorisation. Si l'identité numérique de l'appareil apparaît sur la liste noire, il ne sera pas réactivé.
Certains numéros d'identité de fournisseurs de télécoms américains seront aussi inscrits sur cette liste canadienne.
«Non seulement la liste noire nationale contribuera-t-elle à faire des téléphones intelligents une cible moins attrayante pour les criminels, mais l'industrie passe également à l'action pour aider les consommateurs canadiens à déterminer si un appareil seconde main a été déclaré perdu ou volé», a expliqué Bernard Lord, président et chef de la direction de l'Association canadienne des télécommunications sans fil.
Un consommateur pourra vérifier lui-même si le téléphone usagé qu'il veut acheter est un appareil perdu ou volé.
Il pourra visiter le site web protegezvosdonnees.ca qui lui permettra d'entrer tout simplement le numéro d'identité d'un appareil afin de déterminer sur-le-champ si l'appareil figure sur la liste noire.
Le site protegezvosdonnees.ca comprend aussi de l'information sur l'importance de protéger les données conservées sur les téléphones intelligents, ainsi que des conseils pour les aider à éviter de devenir des victimes de vols d'appareils.


Botnet: «botnet ZeroAccess» partiellement démantelé

Un
Symantec a annoncé qu'elle a réussi à faire tomber une partie importante du «botnet ZeroAccess», un réseau d'ordinateurs «zombies» actif depuis 2011.
Il s'agit de l'un des plus grand réseaux de ce genre, ayant infecté plus de 1,9 millions d'ordinateurs et ayant engendré des dépenses annuelles de plusieurs dizaines de millions de dollars.
La compagnie affirme avoir fait tomber plus d'un demi-million de robots (bots), entravant sérieusement le nombre de robots contrôlés par ces pirates.
Plus d'informations sont disponibles sur le blogue de Symantec (en anglais seulement).


samedi 28 septembre 2013

Nouvel outil pour évaluer la dangerosité des patients psychiatriques

Institut Philippe-Pinel

Un nouvel outil pour mieux évaluer les patients



L'institut Philippe-Pinel a installé une voûte de réalité virtuelleen psychiatrie légale pour mieux recréer la réalité et évaluer ladangerosité des patients psychiatriques, le tout au coût de 1,4 million de dollars.
Dans un cube de verre de trois mètres carrés, le patient voit en 3Dce qui se passe autour de lui. Il peut être confronté à différentes situations virtuelles.
(TVA Nouvelles)
Dans un cas présenté à TVA , le malade agressif et colérique peut apprendre à interagir avec une éducatrice de son unité psychiatrique.
«Vous oubliez pratiquement que vous êtes dans un environnement virtuel, parce que votre plancher est animé, donc le sol est un écran. Autour de vous, c'est des écrans aussi», explique le directeur de recherche à l'institut Philippe-Pinel, Gilles Côté.

«Il y a des situations qu'on ne peut pas utiliser en réalité. Par exemple, imaginons prendre un patient pédophile, le mettre en face d'enfants. C'est difficile», renchérit Patrice Renaud, professeur titulaire à Philippe-Pinel.
(TVA Nouvelles)
Le logiciel doit permettre d'analyser les réactions d'un pédophile s'approchant d'une école. Huit caméras et huit projecteurs sont utilisés.
«On peut prendre des mesures cardiaques, des mesures respiratoires, les mouvements oculaires, les mouvements du corps», détaille M. Renaud.
Ce système a été conçu il y a quelques années, à la demande de l'armée américaine, afin de replonger progressivement des militaires souffrant de stress post-traumatique dans des zones de combat virtuelles et les soigner.
Il va maintenant permettre de mieux évaluer les plus dangereuxpatients psychiatriques du Québec. Selon Patrick Renaud, cet outilsera «plus efficace pour ce qui est d'évaluer le niveau de dangerosité, le risque de récidive».
Au cours de la prochaine année, environ 200 patients de Pinel et d'autres hôpitaux psychiatriques de Montréal pourraient profiter de ce système.