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dimanche 8 mars 2015

Que vaut la Shield, la console Android de Nvidia, manette en main ?

Premier contact : que vaut la Shield, la console Android de Nvidia, manette en main ?

L’appareil, qui sera commercialisé au mois de mai aux Etats-Unis pour 199 dollars, et un peu plus tard en Europe, laisse entrevoir de belles promesses.


Présenté en grandes pompes, la Nvidia Shield a été l’une des stars de la Game Developers Conference (GDC), qui prend fin ce vendredi à San Francisco. Un appareil trois en un, comme se plaît à le souligner Jen-Hsun Huang, le co-fondateur et patron du fabricant américain de cartes graphiques : boîtier télé, console et plate-forme de streaming de jeux vidéo.
Sur son stand, Nvidia a vu les choses en grand avec une vingtaine de bornes de démonstration. L’occasion pour 01net de tester la machine et de mettre à l’épreuve les belles promesses de la société.
Côté hardware, la Shield affiche un design soigné et plutôt élégant, surtout en position verticale. Elle propose deux ports USB 3.0, un port HDMI, un port Ethernet, un port micro USB ainsi qu’un lecteur de carte SD, qui doit venir suppléer les maigres 16 Go de stockage. L’appareil s’accompagne d’une télécommande au design très épuré, avec seulement quatre boutons, dont un permettant d’activer la reconnaissance vocale, que nous n’avons pas pu tester.

Une manette déjà croisée

La manette de jeu, fournie de base avec la console, est le Shield Controller, sorti avec la Shield Tablet, il est déjà disponible sur le marché. Elle s’inspire fortement de la manette de la Xbox 360. Ses gâchettes et ses deux joysticks sont très agréables. Autres points positifs : la possibilité de brancher des écouteurs et une autonomie de 40 heures. Massive, lourde, angulaire, la manette ne brille en revanche pas par son confort d’utilisation. En outre, ses boutons tactiles, situé au milieu pêchent en réactivité.
Côté software, la Shield tourne sous le système Android TV. Cela lui donne accès aux différentes boutiques de Google. L’interface reste extrêmement basique mais permet de naviguer rapidement entres les jeux, vidéos et applications.
Passons sur les fonctions télé, somme toute très basiques pour ce type d’appareil - si ce n’est la possibilité de jouer des vidéos en 4K -, et concentrons nous sur les jeux. « Shield est deux fois plus puissante qu’une Xbox 360 », promet Jen-Hsun Huang. Pour convaincre les gamers, le dirigeant leur a fait deux promesses.
Crysis 3 sur Android.

Android version triple A

La première est la possibilité de télécharger des jeux précédemment sortis sur PS3 et Xbox 360 et désormais portés sur Android, il y en aura plus d’une cinquantaine au lancement de cette troisième itération de la Shield.
Le tout avec une résolution de 1080p et 60 images par secondes. Des promesses que l’appareil remplit plutôt bien. A quelques exceptions près. Exemple avec Crysis 3, installé sur la console. Le rendu graphique est tout simplement bluffant. Difficile d’imaginer que le jeu de Crytek tourne sur une console Android ! En revanche, quelques ralentissements sont parfois perceptibles.

Grid, la promesse du jeu dans le cloud

La seconde promesse est liée au service de streaming, baptisé Grid. Il donne accès, par abonnement et achat à l’acte à des titres récents, qui tournent sur des serveurs de Nvidia et sont ensuite diffusés jusqu’à la console. Le streaming est également très convaincant: il est impossible de faire la différence avec un jeu tournant en local. Notons cependant que nos tests ont été effectués avec une connexion par Ethernet, et non en Wi-Fi. Là aussi, nous avons constaté quelques ralentissements, par exemple sur Day Light et sur Batman : Arkham Origins.
C’est d’ailleurs, le point le plus impressionnant : si le catalogue de jeux n’est encore très étoffé, il contient déjà de grand noms. On y retrouve également Metal Gear V : Grounds Zero, The Witcher 3, Ultra Street Fighter 4, Resident Evil 5 ou encore Shadow of Mordor. « A l’avenir, certains titres AAA seront disponibles sur Grid en même que sur les autres plates-formes », promet Jen-Hsun Huang.

A lire aussi :
Nvidia dévoile Titan X, le circuit graphique le plus puissant au monde
– 05/03/2015



Source.:

5 distributions Linux pour vous protéger de tous les dangers


Si Edward Snowden vous a convaincu qu’il fallait lutter pour notre cyberespace de vie privée, vous pouvez participer à votre manière, en reprenant le contrôle de votre système. Adoptez un Linux ou un BSD, en alerte maximale.



Tails, le navigateur anonyme

Tails est un système d’exploitation basé sur Debian, et pas n'importe lequel s'il vous plait : il a notamment été utilisé par Edward Snowden pour échapper à la surveillance de la NSA. C'est une distribution live, ce qui veut dire que Tails n’est pas installé sur l’ordinateur, mais démarré depuis un DVD ou une clé USB. Avantage : on ne laisse aucune trace de son utilisation, y compris en RAM. Tails inclut une série d’outils d'anonymisation et de chiffrement. La connexion internet passe par les réseaux anonymes Tor ou I2P. Le navigateur web est Tor Browser, une version modifiée de Firefox. Le chiffrement du disque dur s’appuie du LUKS et les communications peuvent être sécurisées par les standards OpenPGP et OTR. La distribution est en cours de développement, les techniques employées devraient se retrouver dans d'autres systèmes Linux.
Tails, ici déguisé en Windows, inclut des outils pour chiffrer les courriers et nettoyer les métadonnées.
Tails, ici déguisé en Windows, inclut des outils pour chiffrer les courriers et nettoyer les métadonnées.
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Télécharger Tails Linux
 

PFSense, l'écran total

Si vous n'avez plus confiance dans votre opérateur ni dans la box qu'il fournit, vous devriez vous intéresser à PFSense. Le modem-routeur des opérateurs voit en effet passer l'intégralité de votre trafic domestique, outre celui à destination d'internet. PFSense s'installe en général sur une machine dédiée et relié au modem ASDL/câble configuré en pont (bridge). C'est un routeur pare-feu très évolué, avec une interface web plutôt réussie. Des notions de réseau TCP/IP sont utiles pour personnaliser la configuration. On peut étendre les fonctions avec des modules : Anti-virus en ligne, contrôle parental, etc.
Après l\'installation sur un PC avec deux cartes réseau, PFSense est directement utilisable.
Après l'installation sur un PC avec deux cartes réseau, PFSense est directement utilisable.
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Site: pfsense.org
 

PC-BSD : la sécurité par la rareté

Les pirates préfèrent s'attaquer aux systèmes les plus répandus, c'est simplement plus rentable ! PC-BSD est assez éloigné du mainstream, ce qui devrait lui éviter les menaces courantes. Il n'est même pas basé sur Linux mais sur FreeBSD, un système qui a fait ses preuves sur les serveurs depuis plus de vingt ans. La sécurité est dans la culture maison. Les mises à jour critiques sont livrées dans un court délai. Le pare-feu est actif par défaut. L'installation et la prise en main sont aisées. Les bureaux et de nombreuses applications sont communs avec Linux.
PC-BSD inclut c-shell et non bash. Ça lui a évité la vulnérabilité à Shellshock.
PC-BSD inclut c-shell et non bash. Ça lui a évité la vulnérabilité à Shellshock.
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Site: pcbsd.org
 

Qubes : le Linux compartimenté

Dans les systèmes actuels, qui sont à la fois complexes et low-cost, les failles dormantes sont légion. Les criminels l'ont bien compris et recherchent ces zero-day comme des pépites. Les concepteurs de Qubes parient que leur système sera tôt ou tard hacké. Alors, ils ont divisé le système en compartiments virtuels étanches : un pour chaque contexte d'utilisation - travail, surf, etc. – et l'espace de stockage correspondant. Le réseau est également isolé dans sa bulle. Un pirate qui prendrait le contrôle d'une partie de Qubes y resterait confiné.
La machine virtuelle du navigateur, dans la fenêtre colorée en rouge, est jetable -  remise à zéro à chacun de ses démarrages.
La machine virtuelle du navigateur, dans la fenêtre colorée en rouge, est jetable - remise à zéro à chacun de ses démarrages.
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Site: Sourceforge
 

Et pourquoi pas un OS sur mesure ?

Réaliser son propre système sécurisé, à partir d'une distribution que l'on aime, est un défi intéressant. Nous sommes partis d’Elementary OS, qui bénéficie des logiciels d’Ubuntu. Pour réduire encore la surface d'attaque de ce système minimal, on a enlevé les programmes inutilisés, aidé en cela par Deborphan. Exit le partage de fichiers avec Windows ! Deux réglages s'imposent : l'installation automatique des patches de sécurité et le pare-feu, avec Firestarter. On ajoute aussi Privoxy, pour filtrer le trafic web. Le résultat est un Linux raisonnablement sûr et toujours agréable à utiliser.
Il faut toujours régler le gestionnaire de mises à jour pour installer les patches de sécurité.
Il faut toujours régler le gestionnaire de mises à jour pour installer les patches de sécurité.
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Site: Elementary.io
 
 
Source.:

Une carte MicroSD de 320 GB



Elle s’appelle SanDisk Ultra microSDXC UHS-I Card. Ok, c’est un nom à coucher dehors, mais cette carte pas plus grande que votre ongle du pouce mérite pourtant amplement le détour puisque jamais une carte MicroSD disponible dans le commerce n’avait atteint une telle capacité. Seul souci : son prix, de 400 dollars.



Source.:

jeudi 5 mars 2015

Apple Pay à l'origine d'une fraude massive aux Etats-Unis


Des cybercriminels ont réalisé de faux achats à hauteur de plusieurs millions de dollars en utilisant des données bancaires volées. La faille se situe au niveau des banques, dont les vérifications d’identité sont trop sommaires.



Les paiements par Apple Pay, sont-ils vraiment « plus sécurisés », comme l’affirme le fournisseur californien sur son site web ? Les cybercriminels américains, en tous les cas, ont déjà trouvé une faille dans le nouveau système : les banques. Quand un utilisateur enregistre une carte bancaire dans Apple Pay, la banque n’est censée activer le moyen de paiement qu’après être certain que l’utilisateur Apple correspond bien au client bancaire.
Or, cette vérification n’est visiblement pas efficace, car des fraudeurs ont réussi à effectuer des achats à hauteur de plusieurs millions de dollars en utilisant des informations bancaires volées, d’après The Guardian. Le comble, c’est qu’une bonne partie de ces achats ont été effectués dans... des Apple Store. Ce n’est pas très étonnant, car les fraudeurs ont ciblé des commerces qui acceptent Apple Pay et qui vendent des biens de luxe, et les Apple Store répondent aux deux critères.
Comment est-ce possible ? Lorsqu’on enregistre une carte bancaire dans Apple Pay, la firme de Cupertino procède à une première vérification : Le compte Apple est-il récent ou a été modifié récemment ? L’utilisateur est-il resté inactif pendant longtemps ? La carte bancaire n’a-t-elle été associée au compte que depuis peu de temps ? etc. Si Apple ne détecte aucune anomalie, la banque active automatiquement la carte dans Apple Pay (procédure « Green Path »). Dans le cas inverse, elle est censée procéder à des vérifications supplémentaires (procédure « Yellow Path »).  Et c’est là que le bât blesse.

Plusieurs millions d’activations

Souvent, les banques se contentent de relever, au travers d’un call center, le numéro sécurité sociale, alors que c’est également une donnée qui est fréquemment échangée dans les forums cybercriminels. Par ailleurs, les fraudeurs n’hésitent pas non plus à contacter directement le call center d’une banque pour la prévenir d’un « déplacement » à venir. Ce qui leur permet d’activer la carte dans un endroit qui ne correspond pas au lieu de résidence renseigné. Enfin, certaines banques semblent être prises de court par les nombreuses demandes d’activation (plus d’un million chez JP Morgan Chase et 1,1 million chez Bank of America). Bref, toute cette étape de vérification « Yellow Path » n’est visiblement pas à la hauteur de l’enjeu, et les fraudeurs l’ont bien compris.
Apple, pour sa part, estime être hors de cause, dans la mesure où ces fraudes ne s’appuient pas sur une faille dans Apple Pay. Mais l’argument est quand même un peu facile. Le blogueur Cherian Abraham estime qu’Apple et ses partenaires bancaires sont allés trop vite en besogne et n’ont pas suffisamment mesuré le risque lié à ces vérifications.
Lire aussi :
MWC 2015 : Samsung Pay, l’offre de paiement universelle qui veut ruiner Apple Pay, le 02/03/2015
Sources :
 
 

Projet Morpheus: Sony dévoile un nouveau prototype et donne une date de sortie ..... 2016 ?


A l’occasion de la GDC 2015, Sony a mis à jour son casque de réalité virtuelle pour la PS4, allégé et plus immersif, qui devrait sortir au cours du premier semestre 2015.


Un an après avoir été dévoilé lors de la GDC 2014, le casque de réalité virtuelle de Sony -que nous avons eu l’occasion d’essayer lors du dernier E3- vient de connaître une grosse mise à jour. Le Projet Morpheus bénéficie désormais d’un design plus dépouillé et allégé, qui le rend plus discret et évitera de fatiguer son porteur trop rapidement.
Sony a également annoncé que les écrans utilisés sont des dalles OLED de 5,7 pouces de diagonale, avec une résolution de 1920 x 1080 pixels, soit 960x1080 pixels par œil. Sony insiste sur le fait que cette technologie permet d’assurer une image nette, même en mouvement. Pour que l’ensemble soit parfaitement fluide, ce sont 120 images par seconde qui seront diffusées par Morpheus – le mal de la réalité virtuelle qui n’est pas loin du mal de mer devrait être moins courant. Une bonne nouvelle pour l’immersion, en tout cas. Cette dernière devant par ailleurs être renforcée par l’angle de vue de 100° du casque, qui supprime ainsi toute bordure noire autour de l’image, et par le rendu 3D audio à 360° des sons du jeu
Extrait d'une des démos du projet Morpheus.
Le nouveau Morpheus compte également 9 LED autour du casque qui permettent, en association avec l’accéléromètre et le gyroscope, de suivre plus précisément les mouvements de tête du joueur. Les LED sont suivies par la PlayStation Camera, qui repèrent ainsi le joueur dans l’espace.
A la manière de l’Oculus Rift, il devrait être possible de suivre le jeu affiché dans le casque sur le téléviseur auquel sera branché la PlayStation 4. Un bon moyen de ne pas trop couper du jeu les personnes qui assistent à la partie…

Si Sony n’a toujours pas communiqué de prix pour son casque de réalité virtuelle, il a en revanche annoncé qu’il devrait être commercialisé au cours du premier semestre 2016.

Source.: