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mercredi 20 mai 2015

Nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes

La dette mondiale atteint 286% du PIB de la planète



Le monde aurait besoin de tout ce qu’il produit pendant plus de deux ans pour régler toutes ses dettes, montre un rapport de l'Institut McKinsey, intitulé «Debt and (not much) deleveraging », qui conclut que la dette totale mondiale atteint désormais 199.000 milliards de dollars, soit 28.000 dollars par être humain, un montant record dans l’histoire. En 2007, le total des dettes se montait à 142.000 trillions de dollars, et ces chiffres montrent donc que nous sommes dans une situation bien pire que celle dans laquelle nous nous trouvions juste avant la crise financière, affirme Michael Snyder du blog économique The Economic Collapse.
Les États-Unis sont toujours cités lorsque l’on évoque des endettements astronomiques, et avec raison : la dette du pays de l’Oncle Sam atteint désormais 18.000 milliards de dollars, alors qu’elle ne se montait « qu’à » 9.000 milliards de dollars juste avant la dernière récession.
Cependant, ce ne sont pas les seuls en faute. Selon le rapport de McKinsey, toutes les grandes économies sont en cause. « Sept ans après l'éclatement de la bulle du crédit mondial qui a provoqué la plus grande crise financière depuis la Grande Dépression des années trente, la dette continu de croître», peut-on lire dans le rapport.
« En fait, plutôt que de réduire leur endettement, toutes les grandes économies ont aujourd’hui un niveau d’emprunt plus élevé par rapport à leur produit intérieur brut qu’en 2007. (…) Cela pose de nouveaux risques pour la stabilité financière, et pourrait saper la croissance économique mondiale. »
Ce qui est le plus surprenant, c’est que c’est en Chine que l’endettement a le plus augmenté. Entre 2007 et la mi-2014, la dette chinoise est passée de 7.000 milliards de dollars à 28.000 milliards de dollars. La dette de la Chine représente maintenant 282% du PIB, un niveau qui demeure gérable, mais qui dépasse tout de même celui de pays développés tels que l’Allemagne ou les Etats-Unis.
Le fait que la moitié de ces emprunts soient liés, directement ou indirectement, à un marché immobilier en surchauffe, ou que la moitié des nouveaux prêts soit associée à des comptes bancaires opaques, ou encore que beaucoup de gouvernements locaux ne pourront pas faire face à leurs dettes, demeure extrêmement préoccupant.
Tout ceci implique que la courte période de relative stabilité dont nous venons de bénéficier sur ces dernières années n’est imputable qu’aux emprunts effrénés et à l’impression d’argent qui l’ont accompagnée. « Quiconque doté d’une moitié de cerveau devrait être capable de voir qu’il s’agit d’une gigantesque bulle financière, et qu’elle est vouée à se dégonfler de façon très, très douloureuse », écrit Snyder.
D’après l'économiste allemand Claus Vogt, auteur du livre « The Global Debt Trap », « La situation actuelle est bien pire que celle de 2000 ou 2007, et avec des taux d'intérêt proches de zéro, les banques centrales ont déjà épuisé leurs munitions. De plus, l’endettement total, en particulier celui des gouvernements, est bien plus élevé qu’il ne l’a jamais été ».
« Lorsque la confiance dans la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et les institutions similaires commencera à disparaître, il y aura un exode massif hors des marchés d’actions et d’obligations. Je pense que nous sommes très proches de ce moment clé de l'histoire financière », ajoute-t-il.
Mais pour le moment, les marchés actions poursuivent leur envolée, et des sociétés de l’Internet qui n’existaient même pas il y a 10 ans sont supposées valoir des milliards de dollars, alors qu’elles ne réalisent parfois aucun bénéfice. De nos jours, Wall Street récompense même les entreprises qui enregistrent régulièrement des pertes conséquentes.
Le réveil sera dur, prédit Snyder. Il pense que nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes sont sur le point de s’effondrer, et chaque homme, femme ou enfant de cette planète éprouvera la douleur de ce désastre », conclut-il.
 
 Source.:

Livre: un Roman Jeunesse pour l'été !

Lina, C.P.P. B.V. 502

Lina commence sa cinquième année en lionne. Elle rêve d'être élue présidente de sa classe, et pourquoi, pas superprésidente de son école ! Le défi qu'elle se propose de relever l'amène à s'inscrire au prestigieux concours du parlement. Cette décision l'entraîne dans un tourbillon d'aventures audacieuses. L'un de ses objectifs est d'installer sa création artistique sur un mur du Musée des arts sans se faire prendre par les gardiens de sécurité. Réussira-t-elle ? Avec la brigade 502, parviendra-t-elle à découvrir l'auteur ou les auteurs du plan maléfique dont une élève de sa classe est victime ? Suivez Lina et tout au long de cette année scolaire riche en découvertes et en mystères.


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À la découverte de trois peintres célèbres
La lecture du roman: Lina C.P.P. B.V. 502 est un éveil au monde des ARTS. C’est aussi l’occasion d’exploiter des techniques de peinture en imitant des peintres célèbres. Afin de faciliter cette démarche, voici un projet comprenant un résumé biographique des grands peintres décrits dans le roman : Lina C.P.P. B.V. 502 et quelques ateliers artistiques adaptés au projet. C’est une invitation à vivre et à découvrir l’univers fascinant de trois grands artistes.
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Peintres-vedettes
Claude Monet
Vincent Van Gogh
Edgar Degas


Éditeur :
Du Phoenix - livre canadien
 
Collection : Oeil-de-chat
 
Catégorie : Littérature jeunesse
 
Langue : Français
Type : Souple
Statut : Disponible
Nombre de pages : 85
Date de publication : 2015/05/19


Source.:

mardi 19 mai 2015

A c'était le bon temps avant 2001 ?




Ce que l'ont a dit le:



Mise à jour Deux émissions de télévision à saveur technologique disparaîtront des ondes québécoises à la fin de leurs saisons respectives. Le glas des contenus hyper-spécialisés serait-il en train de sonner? En effet, nous avons appris que la production des émissions KT3Z, diffusée à Canal Z et Branché, produite par Radio-Canada et diffusée à RDI cessera bientôt. Dans les deux cas, on blâme les faibles cotes d'écoute en rapports aux budgets nécessaires à la production pour la fin des émissions.
KT3Z était diffusée à Canal Z depuis l'ouverture de la station spécialisée. L'émission s'adressait à un public friand de technologie très averti. "C'est décourageant et surtout déplorable pour nos téléspectateurs car nous faisons une émission très spécialisée sur une chaîne spécialisée et nous servons un public spécialisé qui ne trouve pas ce qu'il cherche ailleurs", nous a confié Stéphane Éthier, animateur de l'émission.
Un point de vue que partage la direction de Canal Z avec cependant un important bémol. "KT3Z dessert un public très spécialisé et peu desservi sur les autres chaînes, nous a dit Danielle Globensky, porte-parole de Canal Z. Cependant, l'émission n'atteignait pas ses objectifs, n'attirant qu'une moyenne de 11 000 téléspectateurs."
Du même souffle, nous apprenions que Radio-Canada et ses partenaires de diffusion Télé-Québec et TFO avait finalement décidé de ne pas renouveler l'émission Branché qui en était à sa septième saison. On se rappellera que Branché avait échappé au couperet de justesse en avril 1999. Une campagne de pétition ayant recueilli plus de 1000 noms en moins d'une semaine avait été lancée à l'annonce de l'élimination de l'émission.
Une pétition a justement été lancée par Marc-André Vallée, le webmestre (bénévole) de l'émission KT3Z afin de sauver l'émission. Danielle Globensky doute cependant que la pétition puisse faire revivre l'émission. «Contrairement à Radio-Canada ou Télé-Québec, Canal Z est une chaîne privée, financée par la publicité et les abonnements des téléspectateurs, explique-t-elle. Si les gens signent une pétition mais n'écoutent pas l'émission, on est pas plus avancés.»
D'ailleurs, depuis hier soir, la pétition n'apparaît plus sur le site Web de KT3Z. M. Vallée a reçu l'ordre d'un représentant de Pixcom (la société qui produite l'émission) de retirer l'appel d'appuis.
Source.:
Dominic Fugère
Consultez les sites de Branché et de KT3Z


 

TV connectées sous Firefox OS : elles sont disponibles

Technologie : Les toutes premières télévisons intelligentes fonctionnant sous le système Firefox OS sont maintenant disponibles en Europe. Elles sont commercialisées par la marque japonaise Panasonic. Il s'agit d'une toute nouvelle gamme de Smart TVs.


C'est donc la marque japonaise Panasonic qui se lance la première dans l'aventure Firefox OS pour équiper sa nouvelle gamme de Smart TVs. Firefox OS est le système d'exploitation créé par Mozilla sur un noyau Linux, comme Android. Il est donc très ouvert et promet une future large gamme d'applications de type Web Apps créées par une communauté de développeurs, professionnels ou non.
Panasonic propose donc le système Firefox OS sur les modèles suivants : CX680, CX700, CX750 et CX800 ainsi que les CR730 et CR850. Ces nouveaux modèles supportent la technologie 4K. Il s'agit de modèles plutôt haut de gamme, et les tarifs vont de pair. Ainsi, le modèle CR850, à écran incurvé supportant une résolution UHD de 3840×2160 pixels, doit être commercialisé aux alentours de 4800 euros, contre 4400 euros pour le modèle CX800, lui aussi UHD mais à écran plat. Cependant, le modèle CX680, toujours UHD, est proposé à moins de 900 euros pour une dalle de 40" de diagonale.

Firefox OS : le pari de Panasonic

Le système Firefox OS installé sur ces téléviseurs intelligents comprend déjà de nombreuses applications développées en HTML5. Par exemple, on y trouve une application Netflix permettant de profiter de la UHD (4K). Ce système relativement léger et particulièrement stable avait été initialement développé pour les téléphones mobiles de type smartphone, puis Mozilla avait annoncé dès 2014 qu'il serait adapté pour d'autres types de plateformes. C'est maintenant chose faite avec ces téléviseurs intelligents.
Il est annoncé que ce système Firefox OS est intuitif et personnalisable, donnant un accès aisé aux canaux télévisuels, aux applications web, aux sites web et aux contenus multimédias des appareils qui pourront être liés à la Smart TV.
Pour le moment, seule la marque Panasonic s'est lancée dans ce pari avec Mozilla. Elle compte bien contrer les sud-coréens de Samsung dont les téléviseurs intelligents tournent sous Tizen, Sony et Philips qui ont misé tous deux sur Android pour leurs Smart TVs et LG qui a, pour sa part, choisi le WebOS. Cette nouvelle gamme de téléviseurs, disponibles premièrement en Europe, sera prochainement commercialisée dans le reste du monde par Panasonic.

Source.:

Bloquer les sites de piratage ? Pas si efficace que cela

Société : Selon une étude menée par le Centre Commun de Recherche de l’UE, le blocage de sites distribuant illégalement des contenus relevant du droit d’auteurs n’aurait pas l’effet escompté et ne suffirait pas à pousser les utilisateurs vers l’offre légale.


Cela sert-il à quelque chose de bloquer les sites de streaming illégaux ? À l'heure où les fermetures et blocages de sites se multiplient, c’est la question que se sont posés plusieurs chercheurs du Centre Commun de Recherche de l’Union européenne, qui ont étudié le blocage d’un des principaux sites allemands de streaming Kino.to, fermé par les autorités en 2011. Les chercheurs ont pu étudier les comportements de ses utilisateurs dans les semaines suivant la fermeture du service, et ont cherché à savoir si l’arrêt du service avait poussé les utilisateurs à se tourner vers des plateformes légales.
Le site Kino.to était en 2011 le principal site de streaming allemand, avant sa fermeture par les autorités. En s’appuyant sur les documents du procès, les chercheurs évaluent le revenu publicitaire mensuel à environ 150 000.dollars et gênerait environ 7 millions de clics par jour. L’échantillon retenu pour l’étude se compose de 5000 internautes allemands, dont les informations de navigation ont été anonymisées puis étudiées par les auteurs de l’étude.

Bloquer ne suffit pas

Sans surprise, tout ne se déroule pas comme prévu et le blocage d’un site ne transforme pas automatiquement ses utilisateurs en fervents adeptes de l’offre légale. « On constate ainsi que la fermeture de Kino.to a affecté de manière globale le comportement des consommateurs, tout particulièrement ceux qui utilisaient principalement Kino.to. Mais on observe également une recrudescence du taux de fréquentation des sites de streaming illégal cinq semaines après la fermeture de Kino.to » constatent les chercheurs.
 
Le graphique fourni explique bien cette tendance : sur l’ensemble du panel observé, la fermeture de kino.to, identifié comme le principal site de streaming allemand par les auteurs de l’étude, a provoqué un fort ralentissement de la consommation de contenus piratés en streaming, mais celui-ci se résorbe après cinq semaines pour revenir quasiment à l’identique.

Les vases ne communiquent pas vraiment

La fermeture du site n’a pas non plus provoqué un afflux monstrueux d’utilisateurs vers l’offre légale disponible au moment de la fermeture : les chercheurs expliquent avoir constaté une hausse de fréquentation de 2,5% en direction des sites de VOD légaux provenant d’anciens utilisateurs de Kino.to. L’étude remarque néanmoins que celle-ci est particulièrement sensible chez les plus gros utilisateurs de Kino.to, alors que les utilisateurs occasionnels n’ont pas changé leurs habitudes suite à la fermeture.
Le principal effet de cette fermeture constaté par les chercheurs est d’avoir poussé les utilisateurs à se rabattre vers les offres illégales alternatives à Kino.to, qui se repartissent entre plusieurs sites de moindre envergure, mais qui ont profité de la fermeture du principal site du secteur. « Si nous prenons en compte les moyens mis en œuvre pour la fermeture de Kino.to, il n’est pas évident que ce blocage ait eu un effet positif » notent ainsi les chercheurs, mais ils rappellent également les biais qui viennent tempérer cette conclusion : l’absence d’une offre légale consistante à l’époque n’a pas encouragé les utilisateurs à perdre leurs mauvaises habitudes.

Source.: