La
nouvelle version de la suite bureautique de Microsoft sort enfin ce 22
septembre. Parmi les nouveautés, la possibilité de travailler à
plusieurs en même temps sur un document ou encore le moteur de recherche
intelligent Tell Me.
Après plusieurs préversions, Office 2016 pour PC
sort enfin ce 22 septembre. On y retrouve tous les outils phares qui
ont fait le succès d’Office : Word, Excel, PowerPoint, OneNote ou encore
Outlook. On peut l’utiliser avec Windows 7 et 8 mais la suite a été
optimisée pour Windows 10. Elle est disponible dans 40 langues
différentes.
La version Mac avait été lancée préalablement au
mois de juillet dernier. Une mise à jour automatique est prévue pour les
utilisateurs de l’abonnement en ligne Office 365. Elle commencera
seulement à être déployée au mois d’octobre pour le grand public et au
début de l’année 2016 pour les entreprises. Mais il est déjà possible de
commencer à télécharger les nouvelles applications au cas par cas
depuis Office.com. Pour rappel, l'abonnement mensuel pour un PC ou Mac
s'élève actuellement à 7 euros par mois ou 69 euros par an.
Travailler à plusieurs sur le même document
Microsoft
- Un document word ouvert sous Office 2016.
La grande nouveauté de cette nouvelle mouture, c’est que la
fonction de collaboration en temps réel est prise en charge directement
par les applications d'Office. Comme sur les versions Web, on peut ainsi
éditer à plusieurs ses documents et visionner en temps réel les
modifications des autres collaborateurs.
Côté business, Skype
Entreprise permet également de partager des écrans et de communiquer au
sein de toutes les applications, et le volume de stockage a été renforcé
dans OneDrive for Business.
De nouveaux outils intelligents
Toujours
pour les entreprises, le nouvel outil Office 365 Planner est destiné à
mieux organiser et répartir le travail d’équipe avec des tableaux de
bord et des notifications. Mais il ne sera disponible qu’au prochain
trimestre. Même chose pour GigJam, le bureau intelligent d'Office qui
fonctionne avec Cortana mais qui n'est accessible qu'en preview très
limitée pour le moment.
Le moteur de recherche intelligent Tell
Me fait aussi son apparition dans Word, Excel et PowerPoint. Il suffit
de taper une simple requête pour trouver la bonne commande ou
fonctionnalité. Et Smart Lookup permettra d'insérer des contenus
priochés sur le web dans ses documents.
Clutter débarque également dans Outlook pour analyser et trier
vos messages automatiquement dans le but de vous faire gagner du temps.
Il est enfin plus facile d'envoyer via Outlook des pièces jointes
stockées dans OneDrive.
Un milliard de personnes dans le
monde utilisent Office pour travailler, selon Microsoft. Mobilité,
conversations, intelligence, ce sont les trois nouvelles dimensions clés
mises en avant au final par le directeur général de Microsoft Satya
Nadella. « C’est un grand pas en avant pour transformer
Office, qui passe d'une série familière d'applications de productivité
individuelle à une série d'applications et de services connectés conçus
pour le travail moderne, la collaboration et le travail d'équipe », a-t-il déclaré dans un communiqué. Télécharger Office 2016 / Office 365 Source : Le blog de Microsoft Le blog de Microsoft Office
Le taux
de chômage ne dit pas tout. Il indique le nombre de personnes qui se
cherchent un emploi, mais omet tous ceux qui ont déniché un travail
moins payant qu’avant. Le Journal a découvert plusieurs cas qui pourraient laisser croire que le Québec s’appauvrit.
Un travailleur minier qui frôle la faillite après avoir
gagné 120 000 $ par année, un gestionnaire forcé de vendre de
l’électronique, des travailleurs d’Electrolux qui se retrouvent à l’aide
sociale. Des centaines de travailleurs vivent le drame d’une baisse de
salaire extrême.
Le taux de chômage ne dit pas tout sur le marché du travail. Les
gens qui perdent un bon emploi en retrouvent un, mais souvent au prix de
nombreux sacrifices.
Entre 2004 et 2014, l’industrie manufacturière au Québec a perdu
140 000 emplois. Il s’agissait souvent d’emplois syndiqués et bien
rémunérés occupés par des travailleurs expérimentés, mais avec un faible
niveau d’éducation.
«J’ai toujours fait un excellent salaire, même si j’ai
l’équivalent de mon secondaire 3. Je n’ai jamais su c’était quoi
travailler à 40 000 $ par année. Maintenant, je sais et ce n’est pas
évident», affirme Aurèle Lafrenière, un travailleur minier qui a perdu
son emploi en 2011 à l’âge de 59 ans.
Plusieurs de ces travailleurs licenciés vont trouver un emploi
beaucoup moins payant que celui qu’ils occupaient auparavant. Vivant
d’un salaire de plus de 20 $ de l’heure depuis des années, ils doivent
accepter maintenant de vivre avec un salaire horaire de moitié moindre.
Selon Marcel Paradis, qui aide ce type de travailleurs à retourner sur le marché du travail, le gros défi est la surestimation.
«En moyenne, ils ont peu de scolarité et ils veulent faire 20 $
de l’heure en commençant. Notre travail est de les ramener à la
réalité», explique le cofondateur de Campus Emploi à Joliette.
Technologies « mortelles »
Les travailleurs du secteur manufacturier, largement syndiqués, vivent un déclin de leurs conditions de vie.
«Lorsque nos entreprises du textile, des scieries, des pâtes et
papiers et de l’industrie pétrochimique reprennent de la vigueur, elles
introduisent des progrès technologiques qui sont mortels pour les
anciens travailleurs de ce secteur», observe Paul-André Lapointe,
professeur titulaire au Département des relations industrielles de
l’Université Laval.
Emploi temporaire
Il se crée davantage d’emplois temporaires que permanents au
Québec. Or, ce type d’emploi offre un salaire moyen de 19,41 $ l’heure
contre 23,66 $ pour les emplois permanents.
Les avantages sociaux, comme les vacances, le fonds de pension et
les assurances santé, sont également moindres dans un poste temporaire.
L’an dernier, 177 100 Québécois devaient cumuler plus d’un
travail pour survivre. De 2004 à 2014, le cumul d’emplois a augmenté de
31,1 %, observe l’Institut de la statistique du Québec.
Concurrence
«Ce phénomène s’accélère, ça devient la norme. C’est préoccupant.
Cette tendance semble indiquer une recherche de productivité ou de
profits à court terme. Elle effrite la transmission des savoirs, la
socialisation et la transmission des compétences», s’inquiète Angelo
Soares, professeur au département d’organisation et ressources humaines
de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Selon le chercheur, cette situation place les employés en
concurrence les uns contre les autres et crée des conditions de travail
beaucoup moins généreuses, par exemple, des horaires flexibles, aucune
garantie d’heures travaillées et une disponibilité en tout temps.
«En conséquence, les entreprises connaissent un taux de roulement
élevé, des conflits de travail, elles doivent gérer du harcèlement
moral et de la détresse psychologique. Les travailleurs perdent toute
loyauté envers l’employeur», de conclure M. Soares.
TOR (Tor Onion Routing
[le routeur oignon]) est un réseau décentralisé qui a été créé afin de
garantir un certain niveau d'anonymat. TOR est présenté comme une
alternative permettant de contribuer, à sa manière, à la protection des
utilisateurs du réseau, notamment contre les méthodes d'écoutes
classiques.
TOR est un projet libre et son utilisation est gratuite.
Principe et fonctionnement de TOR
Lorsque
vous surfez sur la toile, le traffic transmis vers un serveur WEB, peut
parfois prendre le même chemin, surtout entre votre ordinateur et le
réseau de votre Fournisseur d'Accès à Internet. Ce chemin peut-être
écouté, par exemple, par votre FAI. Exemple de traceroute où l'on voit
les routeurs du FAI.
TOR
n'est ni plus ni moins qu'un réseau de routeurs. Les routeurs utilisés
sont des nœuds TOR. Lorsque vous utilisez ce réseau, le traffic va
transiter par ces routeurs et le chemin va ainsi changer périodiquement
afin de rendre la traçabilité et l'analyse plus difficile. L'image
suivante issue de la Fiche TOR de Wikipedia,
vous explique le fonctionnement. On voit le chemin emprunté par la
requête en haut à gauche afin d'atteindre le serveur en bas à droite. Le
traffic est chiffré. Ce chemin va changer périodiquement. Le dernier
saut en rouge entre le nœud TOR de sortie et le serveur est en clair (à
d'utiliser HTTPs).
En
utilisant TOR sur le site malekal.com on constate que les IPs sont
assez aléatoires. Par conséquent, remonter l'historique complet des
pages visitées par un internaute devient moins facile. On remarque
l'user-agent "Mediapartners-Google" qui vient effectuer en douceur la
même requête, un coups de Google via Adsense ?
Le site https://onionview.com/ offre une visualisation de la localisation des nœuds TOR.
Au premier démarrage, indiquer le type de connexion que vous avez.
Le navigateur par défaut de TOR nommé "Tor Browser Bundle" est basé sur Mozilla Firefox. À ce stade, seules vos requêtes WEB depuis ce navigateur passeront par TOR.
TOR installe un serveur SOCKS sur le port 9150.
Pour que vos applications et notamment vos navigateurs WEB utilisent le réseau TOR:
Lancer le navigateur TOR
Configurer le serveur SOCKS sur vos applications ou Microsoft Windows.
Exemple, dans le "Panneau de configuration", "Options Internet". Allez dans l'onglet "Connexions", "Paramètres Réseau" cliquez sur "Avancé" en bas à droite.
Indiquer l'hôte localhost et le port 9150.
Le site http://adresseip.com/ permet de visualiser votre adresse IP. La capture d'écran ci-dessous montre que Google Chrome utilise bien le réseau TOR.
Limites et problèmes relatifs à TOR
Si TOR prétends protéger contre l'analyse de traffic, il ne protège en rien contre les méthodes avancées de pistages (tracking WEB)
ainsi que les autres types de pistages liés aux applications
installées. De plus, TOR ne protège pas contre les techniques de prises
d'empreintes uniques comme le "Browser FingerPrinting". La situation a
même empirée depuis l'inclusion forcée de Cortana dans Windows 10.
En
ce qui concerne les méthodes de surveillances gouvernementales, il est
tout à fait possible d'écouter une portion du traffic simplement en
créant des nœuds contrôlés, on peut aisément imaginer que les services
étatiques disposent de nœuds positionnés sur le réseau TOR. Bien sûr, il
reste difficile de pister dans son intégralité un internaute en
particulier. Le maillon faible étant notamment le dernier saut entre le
nœud de sortie TOR et le serveur où le traffic peut apparaitre en clair.
Les cybercriminels aiment TOR, aussi bien pour l'ajout de "couches" à
leurs pratiques existantes que pour en exploiter les faibles. Il est
donc aussi possible pour des cybercriminels de récupérer des mots de
passe si ces derniers passent en clair, dans le même cas que
l'utilisation de proxy : Anonymisation sur internet avec Proxy WEB.
Pour éviter le passage en clair, TOR utilise l'extension "HTTPs
Everywhere". Faire passer "proprement" tout le traffic (de toutes ses
applications) par TOR nécessite de sérieuses connaissances en
informatique.
TOR génère à lui seul une base d'IPs assez
importante. Des attaques automatisées sont régulièrement effectuées à
partir du réseau TOR. Cela peut aller d'attaque DoS
à des scans et autres permettant de se cacher. Dès lors certains sites,
services, personnes, peuvent tout simplement bloquer l'accès aux
ressources depuis TOR. Par exemple, Wikipedia autorise la consultation
mais empêche la modification d'articles depuis TOR.
Conclusion
TOR
est un bon moyen pour renforcer l'anonymat mais reste compliqué à
utiliser correctement car la moindre faiblesse, aussi petite soit elle
fera tomber le masque de manière définitive. Et bien entendu, comme tout
système, le zéro risque n'existe pas.
Dans iOS 9, Spotlight, le moteur
de recherche d’iOS (et de Mac OS X), perd son nom mais ne disparaiît
pas. Au contraire, il se voit dopé par Siri. Glissez votre doigt vers le
bas sur un des écrans d’accueil et vous pouvez saisir une requête dans
le champ de texte ou entrer votre recherche vocalement. Il est ainsi
possible de demander à Siri d’afficher les photos prises avec votre
iPhone entre le 15 et le 20 d’un même mois, etc.
Grâce aux liens profonds, Siri peut désormais mener pour vous des
recherches dans certaines applications, comme AirBnB par exemple.
Vous pouvez également voir les résultats de votre club de foot
préféré en tapant son nom dans le champ de recherche. S’affiche alors le
score de son dernier match joué!
Siri est désormais plus proactif
Siri est également plus
intelligent. L’assistant est désormais non seulement capable de réaliser
des calculs complexes mais s’avère surtout beaucoup plus proactif.
Ainsi,
en affichant la page de recherche qui s'ouvre par le biais d'un
balayage vers la droite sur la page d’accueil, vous verrez que Siri
propose une liste de contacts récemment joints ainsi qu’une sélection
des applications utilisées il y a peu. En dessous de ses suggestions,
Siri propose également une sélection de quatre ou cinq sujets
d’actualité, choisis en fonction de vos recherches et de vos goûts...
Mail aussi vous facilite la vie...
La proactivité est également
présente un peu partout dans iOS 9. Vous avez l’habitude de courir en
musique le matin vers 7h ? L’application Musique vous sera proposée
depuis l’écran de verrouillage de votre iPhone à cette heure-là.
Mais cette proactivité, qui repose sur l’apprentissage de vos habitudes,
s’intègre également dans des applications comme Mail ou Plans. Dans
Mail, commencez à saisir des adresses de destinataires et l’application
vous proposera automatiquement d’ajouter les personnes qui sont
généralement en copie des courriels expédiés à ce contact, par exemple.
Plans, pour tout trouver à proximité et prendre les transports en commun
Plans bénéficie également d’une
touche de proactivité dans iOS 9 – qui est toutefois pour l’instant
limité à certains lieux seulement. Ainsi, quand on active le champ de
recherche de Plans dans certaines villes, deux rangées d’icônes
s’affichent. Elles varient en fonction de l’heure du jour et de la nuit
et proposent de trouver un bar, un restaurant, un cinéma, une salle de
sport, etc. à proximité de là où vous vous tenez. L’autre nouveauté de
Plans est l’option de « navigation » dans les transports en commun. Une
fois encore, cette fonction n’est pas active dans toutes les villes du
monde. Si elle est opérationnelle à San Francisco, New York, Londres ou
Berlin, elle ne fonctionne en revanche pas encore à Paris. Mais de
nouvelles villes devraient être ajoutées rapidement.
Multitâche : un peu sur l’iPhone, beaucoup sur l’iPad
Le multitâche sur le smartphone
d’Apple consiste essentiellement en une nouvelle manière de naviguer
entre les applications ouvertes, qui rappelle un peu Cover Flow. En
revanche, sur l’iPad, le multitâche prend une tout autre dimension, même
si les trois principales nouveautés ne sont pas accessibles à tous les
iPad.
Slide Over est un bon moyen d’accéder rapidement au contenu d’une
application lorsqu’une autre est ouverte, en l’affichant sur le côté
droit de l’interface de la tablette. On voit alors, sur environ un tiers
de la largeur de l’écran, les infos désirées et on peut les cacher à
nouveau en glissant le doigt vers la droite.
Split View permet d’équilibrer l’espace accordé à deux applications en
les affichant équitablement. Cette vue est très pratique pour travailler
avec un navigateur ouvert et un traitement de texte en même temps, par
exemple. Enfin, dernière nouveauté, la fonction Picture in Picture
(Image dans l’image), qui vous offre de regarder une vidéo dans une
petite vignette, afin de continuer à regarder votre série préférée tout
en jetant un œil à vos mails.
Un clavier enrichi
Avec iOS 8, Apple a ouvert son
clavier à la concurrence, avec iOS 9, le géant de Cupertino l’améliore
un peu. Une fois encore, le progrès se ressent surtout sur iPad, même si
on apprécie vraiment que toutes les lettres du clavier s’affichent en
capitales quand la majuscule est activée, ou en minuscule quand elle ne
l’est pas. Plus besoin de regarder la touche « Shift » pour savoir…
Sur tablette, les changements concernant le clavier sont bien plus
consistants. Placez deux doigts sur le clavier virtuel, et vous pourrez
alors déplacer précisément le curseur de saisie ou sélectionner le texte
facilement.
Lorsque vous tapez du texte, il est désormais possible de mettre le
texte en gras, en italique ou de le souligner grâce à des raccourcis
présents en haut à droite du clavier. La bonne nouvelle est qu’Apple
continue d’ouvrir son clavier et que des raccourcis personnalisables en
fonction d’applications tierces seront disponibles.
De même les claviers physiques connectés permettent désormais de
naviguer d’une application à une autre, par exemple.
Un outil de prise de notes qui prend corps
Et pour bien profiter du nouveau
clavier, Apple a largement amélioré Notes, son petit traitement de
texte, disponible sur iPhone ou iPad. Outre qu’il intègre désormais des
pièces jointes qui peuvent être des photos prises avec votre smartphone
ou provenir d’autres applications, comme Safari ou Maps, Notes offre
désormais des fonctionnalités de mise en forme plus avancées. Elles
permettent de créer des titres ou de transformer une série de lignes en
une todo list avec des cases cochables, par exemple. Il est même
possible de réaliser de petits croquis ou dessins pour illustrer une
idée ou un propos.
Mode économie d’énergie et suivi de la batterie
Les switchers qui viennent du
monde Android ne seront pas perdus, Apple a amélioré le suivi de la
consommation électrique de ses appareils. On voit désormais quelles sont
les applications qui consomment le plus à l’instant ou sur les trois
derniers jours. iOS 9 introduit également un nouveau mode d’économie
d’énergie qui va réduire la voilure dès que la batterie n’affichera plus
que 20% et se désactivera une fois passé les 80% rechargés. Vous pouvez
évidemment modifier ces limites.
iCloud Drive, rendre visible le stockage dans le nuage...
Pendant longtemps, Apple a voulu «
cacher » iCloud en l’intégrant directement dans les applications.
Ainsi, pour accéder aux fichiers de Pages, fallait-il lancer Pages. iOS
9 propose l’installation d’une application iCloud Drive, qui permet de
naviguer dans ses documents stockés dans le cloud d’Apple via des
répertoires, comme dans un Finder classique. Et c’est franchement un
mieux…
iOS 9 ou la sécurité renforcée
Pour iOS 9, Apple a renforcé la
sécurité. Désormais, le code de déverrouillage de l’iPhone ou de l’iPad
n’est plus de quatre chiffres, mais de six – on le tape de toute façon
bien moins souvent si on possède un appareil équipé d’un lecteur
d’empreintes, Touch ID. Par ailleurs, le géant américain a intégré un
système de double authentification. Quand on se connecte pour la
première fois à un appareil avec un compte iCloud, le smartphone ou la
tablette demande de saisir un code ou propose d’envoyer une autorisation
à un des appareils considérés comme sûrs sur lequel le compte iCloud en
question est déjà activé. Un moyen d’éviter les usurpations d’identité.
Un
premier prototype de luminaire Li-Fi bidirectionnel et haut débit vient
d’être dévoilé au siège du constructeur immobilier Sogeprom. Il
pourrait bientôt équiper écoles, hôpitaux et agences bancaires pour
assurer une connexion Internet sans fil, sécurisée et sans risque pour
la santé.
Transmettre de l’information sans fil grâce à la lumière, c’est la promesse du Li-Fi (Light Fidelity).
Cette technologie utilise les clignotements des ampoules LED,
invisibles à l’œil nu, pour coder et envoyer des données sur le réseau.
Un prototype de luminaire bidirectionnel et haut débit, développé par le
fabriquant de luminaire français Lucibel, vient d’être dévoilé ce 11
septembre au siège du constructeur immobilier Sogreprom à la Défense. «
C’est une première en Europe. Jusqu’à maintenant, les solutions
proposées étaient unidirectionnelles avec un flux descendant et bas
débit essentiellement utilisé pour faire de la géolocalisation »,
avance Edouard Lebrun, le directeur de projet Li-Fi de Lucibel. La SNCF
ou encore le Louvre ont ainsi testé des solutions de ce type. A
l’inverse, Lucibel veut proposer une vraie alternative au Wi-Fi en
termes d’usage. Démonstration à l’appui, Edouard Lebrun a appelé devant
nous l’un de ses collègues via Skype sans aucun problème de connexion.
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Un débit de 10 Mbits/s
Pour
le moment, Lucibel atteint un débit descendant de 10 Mbits/s et un
débit montant entre 5 et 10 Mbits/s, suivant l’état du réseau local. Une
performance très honnête et similaire à ce que l’on peut obtenir sur
son ordinateur avec une box ADSL. Concrètement, le luminaire nécessite
d’être raccordé au réseau grâce à un câble Ethernet. Et il faut aussi
brancher un récepteur-émetteur compatible sur son terminal. Les données
sont réceptionnées grâce à la LED et envoyées par l’utilisateur par
infrarouge.
Lucibel
- Le prototype de luminaire de Lucibel.
Le dispositif présente toutefois des inconvénients.
Premier point noir, le récepteur est encore encombrant, même si son
fabriquant promet une miniaturisation prochaine sous forme de clef.
Deuxième hic, les visiteurs extérieurs ne peuvent se connecter au Li-Fi.
En tous cas pas tant que les grands fabricants de smartphones et
tablettes comme Samsung ne se décideront pas à sortir des terminaux
compatibles.
Le Li-Fi est plus sûr que le Wifi
C’est la
raison pour laquelle Lucibel se concentre sur des usages dans des
milieux fermés pour de la semi-mobilité, comme des salles de réunion
dans des entreprise, par exemple. « Notre solution présente aussi une
alternative aux ondes radios qui sont nocives pour la santé, sans
compter qu’elle ne perturbe pas des appareils comme les IRM, par
exemple. Elle peut donc intéresser les écoles et les hôpitaux », nous explique encore Edouard Lebrun.
Autre point fort, la confidentialité. «
On peut diriger très précisément le faisceau lumineux. Et si vous vous
trouvez derrière des murs opaques, il n’y aucune chance qu’un hacker
puisse intercepter à distance les données que vous transmettrez comme
avec des ondes radios, par exemple. » D’où l’idée de cibler également des centres de recherche et des agences bancaires.
Les premiers luminaires Li-Fi signés Lucibel seront commercialisés dans le courant de l'année 2016.