Le
système d’exploitation donne accès à une multitude d’informations
concernant la vie privée des utilisateurs mais il est possible
facilement de désactiver ces fonctions.
Windows 10 tient compte en théorie de votre vie
privée, à condition de le demander. Le système d’exploitation de
Microsoft est doté d’une multitude de paramètres qui permettent de
contrôler ce qu’il est possible de transmettre ou non. Certes, il ne
sera pas possible de tout bloquer comme nous l’avons évoqué dans cet article, mais cela n’empêche pas d’agir sur ce qui peut être contrôlé. Pour cela, il suffit de cliquer sur l’entrée Paramètres du menu Démarrer, puis sur l’icône « Confidentialité ». Vous accédez alors à tous les paramètres qui sont regroupés par thèmes dans la zone située sur la gauche.
1 - Caméra et micro
En cliquant dans les sections Caméra et Microphone,
un interrupteur permet de désactiver facilement ces deux périphériques
en cas de besoin. Il est même possible de désactiver le micro et/ou la webcam pour une application donnée, en agissant sur l’interrupteur de l’application placé en dessous de l’interrupteur général.
2 - Localisation
La localisation est une fonction très pratique mais
vous n’avez peut-être pas envie que l’on vous suive à la trace. Si vous
n’en avez pas besoin, cliquez sur la section Localisation puis sur le bouton « Modifier ». Un interrupteur apparait pour désactiver la transmission de l’emplacement de votre ordinateur.
3 - Compte
Les informations sur votre compte Microsoft (hors mot
de passe) peuvent être utilisées par les applications à moins que vous
ne soyez pas d’accord. Dans ce cas, rendez-vous dans la section
« Informations sur le compte » des paramètres de confidentialité et
basculez l’interrupteur en mode « Désactivé ».
4 - Commentaires et diagnostics
Windows 10 vous demande régulièrement votre avis et
envoie à Microsoft des éléments sur votre utilisation. Cela vous gêne ?
La solution se trouve dans la section « Commentaires & diagnostics »
avec deux listes déroulantes qui sont pour l’instant en mode
« Recommandé ». Il suffit de cliquer dessus et de choisir Jamais pour les commentaires et « De base » pour les diagnostics (l’option Jamais n’est hélas pas proposée).
Les autres sections des paramètres de confidentialité sont moins
importantes mais n’hésitez pas à les parcourir et à désactiver les
éléments qui nuisent à votre vie privée.
Google Allo: Ne pas l'utiliser, dit Edward Snowden Google est sous le feu de nouveau pour les choix de la vie privée, il
est fait pour sa nouvelle application de chat intelligent, Allo.
app Allo de messagerie de Google et son bot adjoint sont enfin
arrivés, mais Allo a été critiqué pour revenir sur une promesse qu'il
serait, par défaut, le rendre plus difficile à espionner. En raison de la fonctionnalité de confidentialité manquante,
NSA-entrepreneur-tourné-dénonciateur première prise d'Edward Snowden
d'après US Allo le lancement d'hier est qu'il est juste un honeypot pour
la surveillance. "Gratuit pour le téléchargement aujourd'hui:.. Google Mail, Google
Maps et Google Surveillance C'est #Allo Ne pas utiliser Allo», écrit
Snowden.
Gratuit pour le téléchargement aujourd'hui: Google Mail, Google Maps et Google Surveillance. Voilà #Allo. Ne pas utiliser Allo. https://t.co/EdPRC0G7Py
- Edward Snowden (@Snowden) Septembre 21, 2016 La
dernière controverse sur Google app découle d'un développeur de
produits de communications Allo la division Google dit The Verge en mai
que les chats envoyé sur l'application serait "transitoirement" stockées
sur ses serveurs. Mais, selon The Verge, les développeurs Allo ont décidé de laisser tomber le stockage transitoire. Allo
avait été conçu de telle sorte que les journaux de chat disparu par
défaut à partir des serveurs de Google après une courte période, ils
auraient été difficiles d'accès si l'exécution de la loi présentée
Google avec un mandat. Et, comme Snowden a fait remarquer, le tribunal de surveillance du
renseignement étranger des États-Unis a approuvé chacun des près de 1500
demandes de communication d'interception faites par la dernière année
de la NSA et le FBI. En l'état, le nouveau produit est sur le pair avec Google Hangouts et
Gmail, qui utilisent le protocole HTTPS pour sécuriser les transmissions
entre les utilisateurs et ses serveurs, mais est ensuite disponible
pour les algorithmes de Google à utiliser à ses centres de données. Allo
ne cryptage support de bout en bout, ce qui devrait rendre difficile
pour quiconque, mais le destinataire et l'expéditeur pour afficher le
contenu des messages; Cependant, Google a été critiqué par Snowden et d'autres défenseurs de la vie privée pour le définir comme désactivé par défaut. Allo repose sur le protocole de cryptage utilisé par Signal, qui
Snowden a cautionné comme une application de messagerie privée, mais il
est seulement allo actif lorsque les utilisateurs sont en mode
Incognito. MAXMail: Guide de sécurité Email Aucune organisation ne peut se permettre de fonctionner sans une stratégie de sécurité de messagerie. Le paysage du risque est en constante évolution avec de nouvelles menaces de surfaçage chaque jour. Ce livre blanc se penche sur la sécurité électronique pour les
entreprises de taille moyenne, les solutions disponibles et quelles sont
les caractéristiques de ces organisations ne peuvent pas faire sans.Livres blancs fournis par LOGICnow «Nous
avons donné aux utilisateurs la transparence et le contrôle de leurs
données dans Google Allo Et notre approche est simple -. Votre
historique de chat est enregistré pour vous jusqu'à ce que vous
choisissez de supprimer Vous pouvez supprimer des messages simples ou
des conversations entières dans Allo,." Google dit dans une déclaration à TechCrunch. «Nous
offrons également la possibilité de discuter en mode Incognito, où les
messages sont de bout en bout cryptés et vous pouvez régler une
minuterie pour supprimer automatiquement les messages sur votre
appareil, et le destinataire de, à un moment défini."
Les drones de la GRC préoccupent le Commissariat à la vie privée
EXCLUSIF - La GRC possède des dizaines de drones, qu'elle peut
notamment utiliser dans le cadre d'activités de surveillance, mais sans
l'encadrement voulu par le Commissariat à la protection de la vie
privée, a appris Radio-Canada.
Un reportage de Bahador Zabihiyan
La GRC est en période de magasinage et d'acquisition de drones. En
2010, elle n'en possédait qu'un seul. Cinq ans plus tard, en décembre
2015, elle en comptait 102, selon les données obtenues à la suite de
demandes d'accès à l'information. Au cours des neuf derniers mois, elle
en a acquis 38 de plus, ce qui porte sa flotte de drones à 140
appareils.
Radio-Canada a appris que le programme de drones de la GRC n'a
toutefois pas reçu l'évaluation voulue par le Commissariat à la
protection de la vie privée du Canada. « Pratiquement toutes les
institutions fédérales » doivent effectuer une évaluation de leurs
programmes lorsque ceux-ci « soulèvent des préoccupations en ce qui a
trait à la protection de la vie privée », explique Tobi Cohen, la
porte-parole du Commissariat à la protection de la vie privée. Le chien
de garde fédéral en matière de protection des renseignements personnels
estime que le programme de drones de la GRC devrait faire l'objet d'une
telle évaluation, mais cela n'a pas été fait.
De son côté, le porte-parole de la GRC, Harold Pfleiderer dit qu'une
liaison a été assurée avec le bureau du commissaire à la vie privée, qui
a reçu des mises à jour sur l'utilisation des drones. La GRC s'assure
qu'il n'y a pas « d'atteinte à la vie privée » des Canadiens lorsqu'elle
utilise ces drones.
Mais ce n'est pas assez pour le Commissariat. « Nous recommandons que
cette approche soit encadrée par une évaluation des facteurs relatifs à
la vie privée », dit Mme Cohen. Des drones utilisés plusieurs fois par jour
La GRC a utilisé ses drones plus de deux fois par jour en moyenne en
2014, avec 775 « missions » au Canada, selon les informations obtenues
par Radio-Canada. La police fédérale n'a pas été en mesure de nous
donner un chiffre plus récent. Mais depuis cette date, la GRC a fait
l'acquisition de plusieurs dizaines de drones, ce qui laisse croire que
le nombre de missions a augmenté en conséquence.
« La GRC nous a dit que [...] les procédures qui s'appliquent aux
photographies par des services policiers s'appliqueraient également aux
photographies par des drones. La GRC nous a également dit que si elle
devait utiliser des drones pour la surveillance couverte, elle devrait
d'abord obtenir un mandat », dit Mme Cohen.
À quoi servent les drones de la GRC?
Reconstitution d'accident
Scène de crime important
Recherche et sauvetage
Groupe tactique d'intervention
Surveillance avec une autorisation judiciaire
Des drones pouvant servir à de la surveillance d'individus
La GRC affirme que l'utilisation d'un drone à des fins de
surveillance nécessiterait l'obtention d'une autorisation judiciaire,
mais elle précise qu'aucun de ses drones n'a encore été utilisé à cette
fin au Canada. Toutefois, dans des documents internes obtenus par
Radio-Canada, elle ne cache pas que la surveillance d'individus fait
partie des tâches pour lesquelles ses drones peuvent être utilisés. Pas de débat public
L'usage des drones de la GRC doit faire l'objet d'un débat public,
estime Pierrot Péladeau, chercheur et conseiller en évaluation sociale
des systèmes d'informations. Munis de caméras puissantes avec un angle
inédit et parfois capables de capter des signaux électroniques, les
drones soulèvent selon lui plusieurs préoccupations.
« Ça pose un certain nombre de questions qui méritent d'être
discutées non seulement entre un organisme comme la GRC et le
Commissariat à la protection de la vie privée, mais aussi par des
autorités municipales ou régionales qui engagent la GRC pour des
services de police, et [par] la population en général », dit M.
Péladeau.
Au Mexique et aux États-Unis, les drones sont souvent utilisés à des fins de « surveillance », dit M. Péladeau.
« Si on se fie aux expériences étrangères, en particulier aux
États-Unis et au Mexique, il est très clair que ce type de surveillance
implique la production d'informations sur des personnes qui ne sont pas
identifiées au moment de la collecte des informations, mais qui sont
identifiables à terme », dit M. Péladeau. Des drones Lockheed Martin
La GRC possède 140 drones, dont deux modèles Indago de Lockheed
Martin, particulièrement sophistiqués, a appris Radio-Canada. Ce
drone peut être utilisé à des fins de surveillance, mais aussi dans les
domaines de la reconnaissance, de la recherche et du sauvetage.
La caméra du drone peut aider à lire une plaque d'immatriculation à
plus de 300 mètres de distance, dit la vidéo promotionnelle de Lockheed
Martin. « Prêt pour usage civil et militaire », précise Lockheed Martin.
Gregory Dudek, professeur en informatique et robotique à l'Université
McGill, estime que la technologie utilisée par les drones de la GRC ne
représente pas un grand risque pour la vie privée des Canadiens.
Il n'y a pas de grand risque, pas plus grand qu'avec
toutes les autres caméras ou des choses électroniques déjà présentes
dans nos vies.
M. Dudek estime que les drones de la GRC ne sont pas forcément les meilleurs pour surveiller un individu en particulier.
« Les petits drones, ils font beaucoup de bruit, et les grands drones
sont très coûteux et très compliqués », dit-il. Il n'est pas certain
non plus qu'il est pratique pour la GRC de placer des moyens de
surveillance électronique sur un de ses drones. « Normalement, ça ne
vaut pas la peine de le mettre sur le drone parce que tu peux le mettre
n'importe où, plus facilement », estime-t-il.
Les drones de la GRC en chiffres : 775 missions en 2014 Flotte en décembre 2014 :
Lockheed Martin : 2
Aerovironment : 2
Aeryon Labs : 8
Chaos : 17
Draganfly : 37
DJI : 36
M. Dudek estime que la GRC est en train de mener différentes
expériences pour voir à quoi peuvent servir ces appareils à plus long
terme. D'ailleurs, la GRC collabore avec la Défense nationale dans le
cadre de son programme de drones. Une équipe de la GRC s'est aussi
rendue sur une base aérienne militaire de l'Alberta, dans le cadre de
travaux menés avec Recherche et développement pour la défense Canada. À lire aussi :
Comment accéder aux paramètres du BIOS à l'aide de Windows 10 options avancées1Par Vijay Prabhu le 24 Septembre, 2016 comment, TechnologieAccès aux paramètres de configuration du BIOS PC / ordinateurs portables fonctionnant sous Windows 10 n'est pas facile! Voici comment vous le faites. Si
vous êtes celui qui aime bricoler avec les paramètres de l'ordinateur,
vous auriez découvert maintenant que l'accès à des paramètres du BIOS
sous Windows 10 est une douleur dans le cul. Bien que les paramètres du BIOS sur nos ordinateurs personnels ne sont
pas quelque chose que nous avons jamais accès tous les jours, il y a
des situations où vous pourriez avoir besoin d'y accéder.BIOS et UEFI Le
système d'entrée / sortie de base des paramètres (BIOS), situé dans
l'Extensible Firmware Interface (UEFI) firmware unifié sont indépendants
du système d'exploitation. les paramètres du BIOS vous permettent de configurer les paramètres du
matériel sous-jacent de votre ordinateur, y compris quel appareil sera
utilisé pour démarrer le PC et dans l'ordre que vous voulez que votre PC
/ ordinateur portable pour y accéder. Vous
pouvez également accéder au BIOS pour régler la vitesse de la mémoire
RAM, ce que la tension sera envoyé à la CPU, et si certains contrôleurs
périphériques seront disponibles. Si vous êtes dans l'overclocking de votre PC / ordinateur portable, vous avez généralement besoin de l'accès au BIOS. En outre, si vous ajoutez certains types de matériels qui ne sont pas
PnP, vous pourriez avoir besoin pour accéder aux paramètres du BIOS pour
les faire fonctionner. Dans
les versions antérieures de Microsoft Windows comme Windows XP, Windows
7 / 8.1, vous pouvez appuyer sur une touche spécifique F (fonction)
pour accéder aux paramètres du BIOS. Mais
avec Microsoft optant pour Fast Boot dans Windows 10, vous pouvez
maintenant pas accéder au BIOS avec la touche F dans le délai de Windows
10 prend pour charger. L'avènement de UEFI Firmware et Fast Boot signifie que vous aurez à
travailler un peu plus dur pour accéder aux paramètres du BIOS.Voici comment vous accédez aux paramètres du BIOS sous Windows 10Réglages avancés La première étape est de naviguer sur votre chemin à l'écran de récupération. Il y a un certain nombre de façons d'y arriver, mais je le font généralement de cette façon:
Cliquez ou appuyez sur l'icône de notification dans le coin inférieur droit de Windows 10 Desktop. Cliquez sur le bouton Tous les paramètres. Cliquez sur le bouton de mise à jour et la sécurité. Cliquez sur l'élément de menu de récupération pour atteindre un écran ci-dessous.
Figure A
Sur cet écran, vous devrez cliquer sur le bouton Redémarrer maintenant dans la section avancée de démarrage. Cela va redémarrer l'ordinateur et vous présenter avec quelques options. Oui, vous serez le redémarrage de votre ordinateur immédiatement,
alors assurez-vous d'enregistrer votre travail et fermez toutes les
applications en cours d'exécution qui doivent être fermés avant de
cliquer sur ce bouton. Parmi
la liste des options avancées devrait être celui qui vous permettra de
démarrer votre ordinateur avec l'accès au micrologiciel UEFI et les
paramètres du BIOS. Cliquez sur cette option. Après le redémarrage de l'ordinateur, vous devez vous trouver en
regardant l'écran de configuration pour le BIOS de votre système. Si
vous ne voyez pas l'option avancée UEFI, vous pouvez toujours être en
mesure d'accéder aux paramètres du BIOS de la manière ancienne en
utilisant la combinaison de touches correcte. La
combinaison de touches pour accéder BIOS dépend du fabricant du PC /
ordinateur portable qui affiche généralement au moment de la
vérification du système avant le démarrage se produit. Rappelez-vous
que vous devez appuyer sur cette combinaison de touches avant que le
système d'exploitation commence-donc vous devez être rapide. Assurez-vous
également que vous regardez l'écran principal lorsque vous essayez
d'accéder aux paramètres du BIOS avec le clavier.
L'entreprise américaine a
été la victime d'une attaque informatique pilotée par «une entité liée à
un État». Yahoo! est l'un des sites les plus visités au monde.
Yahoo!
a bien été victime d'un large piratage. Le site américain a publié
jeudi soir un communiqué confirmant les informations du site Recode. «Nous pouvons confirmer que des informations de nos utilisateurs ont été dérobées fin 2014», explique l'entreprise dans un communiqué.
«Nous pensons qu'il s'agit d'une attaque provenant d'une entité liée à
un État.» Plus de 500 millions de comptes ont été compromis. Les
utilisateurs touchés seront prévenus par Yahoo! Tous sont d'ores et déjà
invités à changer de mot de passe. L'entreprise collabore avec les
autorités américaines afin d'enquêter sur cette attaque.
«Les
informations dérobées sont des noms, des emails, des numéros de
téléphone, des dates de naissance, des mots de passe hachés, des
questions de sécurité et leur réponse», précise l'entreprise. «L'enquête
ne prouve pas que des mots de passe en clair ou des informations
bancaires auraient été dérobés.» Piratage de Yahoo : un Canadien parmi les 4 accusés;
L'accusé canadien se nomme Karim Baratov. L'homme de 22 ans détient
la double citoyenneté canadienne et kazakhe. À la demande des autorités
américaines, il a été arrêté mardi à Hamilton par l'escouade des
fugitifs de la police de Toronto avant d'être remis à la GRC.
Selon les autorités américaines, deux des autres accusés
appartiennent au Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie
(FSB), le principal successeur du KGB soviétique.
Ces accusations font suite à une attaque informatique lancée contre Yahoo en 2014.
L'un des pirates allégués, Alexsey Alexseyevich Belan, se serait par
ailleurs servi des informations volées pour s'enrichir en s'emparant de
numéros de cartes de crédit et de cartes-cadeaux. Il est l'un des
pirates informatiques les plus recherchés de la planète.
Même si l'attaque a été perpétrée en 2014, ce n'est qu'en septembre
2016 que Yahoo a commencé à informer au moins 500 millions d'abonnés que
leurs courriels, dates de naissance, réponses aux questions de sécurité
et autres données personnelles avaient possiblement été volés. Trois
mois plus tard, Yahoo a révélé qu'une autre attaque, celle-là perpétrée
en 2013, avait touché un milliard de comptes, dont certains qui ont de nouveau été ciblés en 2014.
Ces failles dans la sécurité de Yahoo ont nui à la perception des
investisseurs lors du rachat de ses activités Internet et de messagerie
par l'opérateur téléphonique Verizon. La vente s'est conclue,
mais Yahoo a dû consentir à offrir une ristourne de 471 millions de
dollars canadiens à l'acheteur sur l'offre initiale de 6,5 milliards de
dollars.Selon des documents de cour citée par le quotidien torontois, le jeune
homme de 22 ans arrêté mardi à Ancaster, en Ontario, offrait ses
services de pirate informatique en ligne(surement dans le Deepweb) lorsqu'il a été recruté par
courriel par un officier des services de sécurité de la Russie.Karim Baratov a été contacté par l'agent Dmitry Dokuchaev à la fin de
2014. Cet agent fait partie d'un groupe de quatre experts en
cybersécurité russes qui ont été arrêtés et accusés de trahison en
Russie, en décembre dernier.Karim Baratov aurait été recruté pour obtenir les codes d'accès de 80
comptes appartenant à des victimes du piratage massif d'un demi-milliard
de comptes Yahoo en 2014.La demande d'extradition formulée par le gouvernement américain permet
également d'apprendre que la Gendarmerie royale du Canada(GRC) a placé sous
surveillance pendant au moins six jours Karim Baratov avant son
arrestation(pas beaucoup pour un problême de 2014).
Usurpation d'identité
Recode affirmait
qu'un fichier, vendu 1800 dollars au marché noir, contenait des
identifiants, des mots de passe facilement déchiffrables et des
informations personnelles telles que les adresses email alternatives et
la date de naissance. Le site Motherboard avait le premier à évoquer ce piratage en août,
parlant alors de 200 millions de comptes compromis, mais Yahoo! ne
s'était pas prononcé alors sur son authenticité. Ces données provenaient
supposément d'un piratage commis en 2012. Yahoo! évoque un vol datant
de fin 2014.
Ce type de piratage, même s'il est ancien, peut
laisser craindre d'importantes répercussions. Yahoo! demeure l'un des
sites les plus visités au monde, notamment grâce à son service de
messagerie électronique. Yahoo! n'obligeant pas à changer de mot de
passe régulièrement, une bonne part des informations contenues dans ce
fichier devraient toujours être valides et permettre de pénétrer dans
les comptes. Les pirates peuvent aussi tenter de s'introduire dans les
comptes Facebook, Gmail ou Outlook des personnes qui utiliseraient le
même mot de passe sur tous les sites.
Ces intrusions permettent
de mener des campagnes de «phishing» en usurpant l'identité de la
victime, de dérober des données de paiement ou d'autres informations
confidentielles. Pour cette raison, il est recommandé de ne pas utiliser
le même mot de passe sur tous les sites et de préférer des combinaisons
longues, plus difficilement déchiffrables.
LinkedIn, Dropbox, Last.fm et MySpace touchés
Au
cours de ces dernières années, plusieurs piratages massifs ont été
confirmés. 2012 fut par exemple une année noire pour la sécurité
informatique et le vol de données. Quelque 117 millions de comptes LinkedIn,
68 millions de mots de passe Dropbox et 43 millions d'identifiants
Last.fm ont ainsi été dérobés cette année-là. En 2013, ce sont 417
millions de comptes MySpace qui ont été compromis. Généralement, les
fichiers sont exploités une première fois par les pirates avant d'être
mis en vente.
Ces révélations interviennent alors que Yahoo! est
engagé dans un processus de revente à l'opérateur téléphonique américain
Verizon, pour 4,8 milliards de dollars. «Les actionnaires ont des
raisons de redoute que cela conduise à une révision du prix de la
transaction», écrit Recode. Les deux groupes ont acté en juillet ce
rachat, qui doit encore être validé par les autorités de régulation.