Besoin de balancer un fichier à vos amis, sans vous prendre la tête ? Et bien j'ai une bonne nouvelle, car il existe maintenant Smash, un nouveau service gratuit et développé en France qui permet de faire ça simplement.
Vous vous rendez sur la page d'accueil du site, vous glissez-déposez
votre fichier, et cela peu importe sa taille et vous obtiendrez un lien à
partager avec le monde entier.
Pour le moment sans pub, Smash permet en plus de télécharger le
fichier, de pouvoir le visionner (vidéo, photo) ou l'écouter (musique)
directement depuis votre navigateur.
Une fois uploadé votre fichier reste disponible pendant 7 jours, ce
qui permet à la plateforme d'éviter, j'imagine, les soucis relatifs aux
ayants droit et au stockage.
commentaires: http://ti1ca.com ou http://framadrop.org ne demandent pas de mail, en plus de ceux déjà donnés donc non "tous les autres" ne font pas pareil.
Ce
n'est pas une histoire de paranoïa que de privilégier les services qui
bafoue le moins ta vie privée, surtout quand tu as le choix comme ici.
Ceratins utilisent parfois Mediafire, il est simple, gratuit et permet le
glisser déposer des fichier, et à la fin de l'upload et vous fournis
l'adresse pour partager le fichier
Le PlayStation VR,
premier casque de réalité virtuelle de Sony, est disponible. Accessoire
de luxe ou incarnation d'une VR accessible à tous ? Produit conçu pour
durer ou manifestation d'une mode ? On vous dit tout.
Connu jusqu’à l’année dernière sous le nom de Project Morpheus,
le casque de réalité virtuelle de Sony, le PlayStation VR (PSVR, pour
faire vite), est désormais une réalité. Le périphérique est, depuis ce
13 octobre, disponible en magasin pour 400 euros. Soit le prix d’une PS4
à sa sortie ou celui de la future PS4 Pro.
Peu importe d'ailleurs la génération de PS4 que vous possédez ou
comptez acquérir : le PSVR est compatible avec tous les modèles, y
compris la Slim, vendue 300 euros. Et c’est sans doute le premier point
fort de ce casque : si vous êtes déjà équipé d’une console de dernière
génération Sony, inutile d’en racheter une pour en profiter !
Ce point est un argument de taille quand on sait que le HTC Vive et l'Oculus Rift,
autres casques VR haut de gamme, imposent une facture bien plus salée
pour fonctionner correctement. Pour le PC uniquement, comptez plus de
1200 euros pour le Vive et à partir de 700 euros pour le PC Rift-ready,
après une mise à jour de son firmware. Une mise de départ conséquente, quoi qu'il en soit, à laquelle il faut ajouter… le prix du casque.
PlayStation VR : Sony part du principe que vous êtes déjà en partie équipés
Puisque l'on parle d’accessoires,
rappelons qu’en dépit de tout ce que contient le carton, il faut
acheter à part la PlayStation Camera - 60 euros supplémentaires - sans
laquelle le casque ne peut pas fonctionner.
En outre, si vous n’avez jamais craqué pour un jeu nécessitant les
PlayStation Move, les manettes de jeu en forme d’esquimaux lumineux de
Sony (datant de la PS3), il faut savoir que certains titres compatibles
avec le PSVR en requièrent une paire (un pour chaque main) afin d'offrir
la meilleure immersion possible. Le kit de deux, sans base de recharge,
est commercialisé au prix de 80 euros environ.
Bilan : pour profiter de la réalité virtuelle selon Sony, l’addition se
porte à 540 euros. En plus des 300 à 400 euros que coûte la console.
Une boîte bien garnie et des branchements simples
Une fois sauté le pas, il est temps de déballer et d’installer le
PSVR. Câbles à gogo, casque audio, boîtier externe, chiffon pour
nettoyer les lentilles ou encore Blu-ray de démos, rien ne manque.
Montre en main, en suivant le fascicule livré avec le casque et à
condition que la connectique de votre PS4 soit facilement accessible, il
y en a pour 10 minutes, pas plus.
Pour des questions pratiques, le
mieux est de laisser le petit boitier externe livré avec le casque
facilement accessible. Rappelons que celui-ci fait office de
« splitter » c’est-à-dire qu’il divise le signal vidéo en deux, une
partie vers le casque, l’autre vers la TV si vous souhaitez partager vos
aventures virtuelles avec vos amis.
Mais lorsque vous ne vous servez pas
du casque, nous vous recommandons très chaudement, par expérience, de
débrancher l’interface de connexion (qui reste en mode veille) et de
raccorder la télévision directement à la console. Cela vous évitera des
problèmes de format ou de qualité d’image lorsque vous utilisez la PS4
normalement.
Une fois tous les branchements
réalisés, il est temps de démarrer la console, de lui faire avaler le
Blu-ray avec ses 8 démos, voire de faire un tour sur le PlayStation
Store pour acheter des contenus VR (petits jeux, démos, exclusivités)
dont le prix varie de quelques euros à plusieurs dizaines pour certains.
Sans oublier de mettre la PS4 à jour ! Et si vous profitiez de ce temps
pour pour découvrir le casque lui-même ?
Bon confort et interface de calibration bien pensée
Nous avions trouvé le PSVR léger lors de notre essai dans le pop-up store parisien de Sony...
Le bougre pèse 688 grammes câble compris, soit presque 100 grammes de
plus qu’un HTC Vive. Cependant, le poids n’est pas réparti de la même
façon, ce qui confère au casque de Sony cette impression de légèreté,
vraiment très appréciable.
Sa conception est vraiment bien
étudiée. La structure en plastique rigide se contente d’encercler la
tête sans jamais appuyer sur le haut du crâne. L’arceau se règle avec
précision au tour de tête de l'utilisateur. Oubliez donc le système de
sangle, qui requiert généralement l’aide d’un tiers pour le serrage
final.
Pour enfiler le masque, on presse
sur le bouton placé à l’arrière de l’arceau, on écarte ce dernier, on
le chausse et on ajuste avec la molette de serrage crantée. L’intérieur
de l’arceau comme la partie visière sont recouverts d’une matière en
caoutchouc aisément lavable et surtout très bien molletonnée.
Une fois en position, il suffit d’ajuster la distance du bloc contenant
l’écran de 5,7 pouces Full HD (14,5 cm) par rapport aux yeux. Pour ce
faire, on presse sur le bouton situé du côté droit. Le bloc peut alors
s’ajuster horizontalement.
Et que les porteurs de lunettes
se rassurent, les montures ne s’incrustent pas dans le visage une fois
le PSVR sur le nez, ce qui n’est pas le cas avec le Vive !
La dernière étape consiste à lancer le programme de calibration du PSVR
jumelé à celui de la caméra et de bien suivre toutes les instructions à
l’écran. Rien de bien difficile. Prévoyez toutefois un espace de jeu
dégagé surtout si vous jouez debout, afin de ne pas buter dans la table
basse ou le fauteuil.
Enfin, pour peaufiner votre
préparation, vous pouvez faire passer le câble du PSVR dans votre dos.
Soyez conscients, en revanche, que cela ne facilitera pas l’accès à la
télécommande.
C'est sur cette télécommande que
vient se brancher le casque audio. Les touches permettent de piloter la
mise sous tension du casque, le volume du casque audio ou encore la
coupure du micro embarqué dans le bloc écran.
Des expériences en demi-teinte
Casque sur le nez, démos lancées, il est temps de passer à la
pratique. Et après plusieurs heures passées les yeux collés aux grosses
lentilles (salissantes) du masque, difficile d’affirmer qu’il faut se
précipiter pour l’acheter... Certains points séduisent totalement,
d'autres laissent bien plus perplexes ou se révèlent même quasi
rédhibitoires.
Isolation. Si nous avons trouvé le casque très
agréable à porter, il faut toutefois mentionner que le bloc écran n’est
pas exempt de défauts. Le premier est d’ordre ergonomique et s'avère
assez gênant pour ceux qui veulent une immersion à 100%. La partie
inférieure du bloc ne se colle pas en effet complètement au
visage. Ainsi, en dirigeant votre regard vers le bas, le sol de la
surface de jeu est clairement visible. Deuxième point faible, la partie
au contact du nez est constituée de deux simples morceaux de
caoutchouc pour offrir une meilleure adaptation aux différentes
morphologies. Si le principe est louable, ceux-ci détonnent vraiment
avec le niveau de finition du casque.
Optimisation logicielle et interface de base. Il
faut reconnaître que Sony a su travailler sa copie à plus d’un niveau.
L’adaptation de l’interface PS4 sur l’écran du PSVR est très réussie.
Et, par extension, il faut aussi reconnaître que comme TV d’appoint, le
PSVR fait parfaitement l’affaire. Car, lorsque l’on ne joue pas à un jeu
tirant parti du casque mais que ce dernier est tout de même sur votre
nez, le titre s’affiche sur un écran géant virtuel dont il est possible
de personnaliser la taille (petite, moyenne ou grande).
Même chose lorsque l’on regarde un Blu-ray. On a l’impression d’être au
cinéma. Embrasser tout l’écran du regard est impossible, ce
qui est formidable pour les jeux à grand spectacle (Uncharted 4 par exemple), moins pour les jeux en ligne de type Call of Duty.
Le traitement 3D du son par Sony. L’audio est
vraiment probant dans tous les contenus, qu'ils soient VR ou « plats ».
Et bien que les petits écouteurs livrés ne soient pas les meilleurs pour
en profiter pleinement, ils parviennent à donner le change. Il reste
possible de les troquer contre un casque gaming davantage à votre goût
ou d'opter pour le RIG 4VR de Plantronics. C’est à ce jour le seul
casque audio à écouteurs semi fermés sous licence Sony. Outre son
confort indéniable, il offre une bien meilleure qualité de son et
remplace avantageusement le modèle de base… tout en ajoutant 70 euros à
l’addition.
Qualité graphique des jeux. Là, difficile d’être
enthousiaste. Pour faire simple, la patte graphique nous rappelle
celle... des plus beaux jeux PS3 ! C’est dire. Les impressions de
flou sont parfois mal faites, les effets de crénelage trop voyants. Le
premier plan est souvent plus soigné que le second et de temps à autres
les effets graphiques sont tellement limités qu’on regrette presque
qu’ils soient présents.
Du côté des textures complexes dans des jeux avec un moteur 3D digne de
ce nom, elles accusent un manque de grain, de relief et de définition.
La puce graphique limitée de la console n'est pas à la hauteur pour les
gérer. A genoux, elle pousse la console à ventiler fortement pour
conserver ses transistors à température acceptable - dans Batman Arkham
VR, c’est flagrant.
Recalibrage permanent. Par ailleurs, nous avons
été surpris de constater à quel point le casque nécessitait d’être
recalibré en permanence, aussi bien pendant (en maintenant enfoncé le
bouton Start de la manette ou du Move) qu’entre deux sessions de jeu, en
relançant le calibrage avancé pour être sûr d’avoir le moins de
décalage possible. Pourtant, ni la PlayStation Camera, ni notre
environnement de jeu immédiat ne bougeaient.
Les sensations physiques en jeu. Une fois dans les "expériences" ou les petits jeux tirant parti du rendu VR, votre cerveau est mis à rude épreuve.
D’ordinaire, nous ne sommes pas sujets au malaise en expérience VR ou
3D active/passive. Mais avec le PSVR, plusieurs membres de la rédaction
ont ressenti une gêne après quelques minutes, allant du simple mal de
tête à la nausée. Notamment dans la démo de DriveClubVR ou EVE : Valkyrie
qui induisent un mouvement assez rapide à l’écran alors que le joueur
reste assis et immobile. Le simple fait de tourner la tête alors que
nous étions lancés à pleine vitesse sur le circuit ou parmi les étoiles
créait une sensation désagréable de vertige. Des malaises devant
lesquels nous ne sommes pas égaux mais qui, à notre avis, sont liés
principalement aux caractéristiques de l’écran.
La dalle du PSVR possède, en effet, une fréquence de rafraîchissement
comprise entre 90 et 120 Hz (c'est-à-dire 90 à 120 fois par seconde)
selon les jeux. C’est la seule à proposer un tel niveau de
rafraîchissement dans l’industrie (90 Hz constant pour le Vive et
l’Oculus) mais cela n’a pas que des avantages. La 3D active (en général
et celle qui est utilisée dans le PSVR) doit être projetée sur une dalle
qui maintient un niveau de rafraîchissement constant pour éviter toute
fatigue oculaire, cérébrale et donc des nausées. Ici les variations de
fréquence d'un jeu à l'autre, par exemple, pourraient générer ces
inconforts. Précisons que pour le monde du cinéma, le problème ne se
pose pas, le cerveau parvenant à faire la part des choses du fait de
l’éloignement de la source de projection.
En outre, la position debout ou assise, mais statique, imposée par le
PSVR et ses jeux n’aide pas le cerveau à être correctement floué
lorsqu’il y a des mouvements à l’écran. Le cerveau ne comprend pas
pourquoi l’environnement qui lui semble réel bouge alors que, lui, ne
perçoit aucune sensation de mouvement. Résultat : "mal des transports"
assuré. Notons que ce phénomène était moins présent (sans être absent)
dans nos aventures VR avec le Rift. Et rarissime sur le Vive.
Gameplay anarchique. PSVR sur le nez, manette ou
PS Move en main, l'orientation de la caméra dans le jeu peut être
exclusivement attribuée à un dispositif (casque, manette...), voire à
deux, ce qui peut créer un conflit. Par exemple, on tourne la tête à
droite pour regarder les décors tout en inclinant le stick à gauche pour
tourner...et là, c'est la pagaille ! Cela ne facilite pas notamment la
visée dans les jeux de shoot. Il faut donc prendre le pli et cela
demande de la pratique. Beaucoup de pratique.
Enfin, les boutons des PS Move ne sont pas tous actifs (heureusement
d'ailleurs tant l'ergonomie du périphérique est moyenne) mais cela
occasionne parfois des manipulations manquées. D’ailleurs, la gestion
des deux PS Move par la PlayStation caméra conjuguée aux recalibrations
incessantes est peu satisfaisante la plupart du temps.
HTC Vive, Oculus Rift, PSVR : même combat, les jeux manquent à l’appel
Impossible de ne pas parler du PSVR sans évoquer les titres
disponibles, optimisés, compatibles, etc. Sony parlait de 50 jeux
compatibles lors de son annonce de lancement. Dans les faits, seule une
bonne trentaine est disponible aujourd’hui. Les vingt autres suivront
d’ici à la fin de l’année et le géant nippon assure que plus de 200
développeurs sont actuellement à pied d’œuvre pour créer du contenu
exclusif pour son casque. Leur sortie serait plus ou moins imminente.
Mais les vrais jeux, où sont-ils ? Les Call of’ VR, FIFA VR,
les "onnesaitquellelicenceconnue VR" ? Ceux qui, de bout en bout,
seront à déguster le casque sur le nez, presque sans malaise. Il n’y en a
pas. Tout simplement.
Selon Sony, ils devraient arriver en 2017, de Farpoint à Resident Evil
VII en passant par GT Sport pour ne citer que ceux-là. En attendant, il
va falloir se contenter de démos, de petits jeux : les fameuses
« expériences VR » de Sony. C’est un peu maigre et le même reproche
pourrait être fait à HTC ou à Facebook/Oculus pour leurs casques
respectifs.
Le PSVR a toutes ses chances
En
positionnant son casque à un prix relativement bas face à la
concurrence, Sony ouvre la porte de la VR à presque tout le monde. Aux
propriétaires des 40 millions de PS4 pour commencer. Et à ceux qui n’ont
pas les moyens et/ou la place de s’offrir un PC de compétition ainsi
qu’un HTC Vive ou un Oculus Rift. En outre, contrairement à ces
concurrents, Sony a énormément de développeurs en interne, édite ses
propres jeux et compte aussi sur ses partenaires pour l’aider à
promouvoir sa solution VR. La PS4 Pro n’est pas si loin et elle devrait
offrir une meilleure expérience de réalité virtuelle à ses futurs
acquéreurs, car elle est donnée pour être bien plus puissante que le
modèle actuel.
Pour
résumer, à première vue, le PSVR c'est : un bon prix, une seule
plateforme pour jouer, elle aussi abordable, la perspective d’avoir des
jeux à se mettre sous la dent, estampillés Sony, gage de qualité.
La VR : un effet "Wii" à l'horizon ?
Alors, est-ce le cadeau idéal de cette fin d'année ? Difficile à
dire. Impossible à l'issue de ce test de ne pas associer le phénomène
PSVR de Sony (et la VR en général) à celui de la 3D active sur nos TV et
nos ordinateurs voire, à la console Wii de Nintendo. Sortie, elle
aussi, juste avant les fêtes en 2006 et qui avait fait un carton. Avec
une ambition grandiose : chambouler le jeu vidéo en famille et de
révolutionner notre façon de nous amuser face à la télévision.
Vendue à plus de 100 millions d'exemplaires, il ne lui avait fallu que
quelques mois pour prendre la poussière sous la TV. Lassés, ses
utilisateurs lui avaient reproché son manque de jeux vraiment
accrocheurs, capables d’attirer tant les joueurs hardcore que les casual gamers.
De notre point de vue, la VR en est exactement au même point. Et, sans
toutefois le lui souhaiter, elle pourrait bien finir dans un placard du
grand public pour ne conserver que des applications dans le monde
professionnel. Des domaines dans lesquelles elle apporte de nouvelles
façons de travailler, d’envisager la science, les soins ou la conception
des objets.
Bien que la VR se démocratise
peu à peu, patienter un peu avant de craquer pour son troisième et digne
représentant, le PlayStation VR de Sony, serait plus sage. Tout comme
attendre que le catalogue de jeu s'étoffe et que le casque puisse être
testé sur la PS4 Pro afin de vérifier si les jeux sont mieux supportés
et optimisés ! Surtout, il vaudra mieux l'essayer plusieurs fois chez
des amis ou en magasin pour être sûr de le supporter pleinement.
Le
ministre fédéral des Finances Bill Morneau a largué une bombe sur le
marché immobilier la semaine dernière en annonçant un resserrement des
règles de financement hypothécaire. Elle tombe, elle tombe. Bouchez-vous
les oreilles!
Depuis huit ans, le gouvernement fédéral tente sans succès de calmer
le marché de l’immobilier. Durant cette période, il a progressivement
réduit l’amortissement des hypothèques assurées, de 40 à 25 ans. Il a
abaissé tout aussi progressivement la portion de l’équité d’un immeuble
sur laquelle un propriétaire peut emprunter. Et je ne parle pas des fois
où feu Jim Flaherty, le ministre des Finances sous le gouvernement
Harper, a menacé les prêteurs hypothécaires d’un index désapprobateur:
«Pas de guerre de taux les enfants, sinon…» Sinon rien. Les enfants se
foutaient de sa gueule. Les taux n’ont jamais été aussi bas.
Aujourd’hui, les enfants ne rigolent plus. Ottawa sort l'artillerie
lourde. Les mesures annoncées la semaine dernière, et dont une partie
sera en vigueur dès la semaine prochaine, ont provoqué une certaine
stupeur sur le marché. Rappelons celle qui aura l’impact le plus
important. À compter de la semaine prochaine, les acheteurs incapables
de verser une mise de fonds de 20% à l’achat d’une maison verront le
financement maximal auquel ils ont accès amputé significativement,
quelque chose de l’ordre de 20%. Imaginez, au lieu de pouvoir emprunter
250 000 dollars, un acheteur ne pourra pas obtenir un prêt de plus de
200 000 dollars sans la mise de fonds nécessaire.
Comment? Lorsqu’un acheteur n’a pas les sommes nécessaires pour
couvrir 20% de la valeur de la maison, il doit faire assurer son
hypothèque par la SCHL ou l’un des deux assureurs privés, soit Genworth
ou Canada Garanty. Pour que l’acheteur se qualifie, ses obligations
financières, qui comprennent l’hypothèque, les taxes, les frais de
chauffage et d’électricité, mais également les autres dettes, ne doivent
pas dépasser 44% de son revenu. Le taux d’intérêt sur le prêt
hypothécaire utilisé pour évaluer le ratio de l’emprunteur est de 4,64%,
sauf pour celui qui opte pour une hypothèque à taux fixe de 5 ans.
Signalons qu’une très vaste majorité d’acheteurs optent pour
l’hypothèque de 5 ans fixe. Dans ce cas, c’est le taux effectif qui est
pris en compte, un taux qui est moins élevé de 50%, minimum. Les
acheteurs se tournent vers ce type d’hypothèque parce qu’il apporte une
certaine stabilité, mais aussi parce que les prêteurs le promeuvent
davantage. Mais il y a bien des gens aussi qui ne se qualifient que pour
l’hypothèque de cinq fixe, plus accessible en raison de ses conditions
moins restrictives.
Mais cette exception prendra fin la semaine prochaine.
Tous les acheteurs qui se tournent vers une hypothèque assurée seront
qualifiés à partir d’un taux d’intérêt de 4,64%, qu’importe si le terme
du prêt est de deux, trois ou cinq ans ou que le taux d’intérêt est
fixe ou variable.
L’impact? Il pourrait être immense, notamment sur le marché des
premiers acheteurs. Ceux qui se qualifiaient pour l’achat d’une maison
pourraient devoir se contenter d'un jumelé ou d'un condo. Ceux qui
pouvaient tout juste se permettre un condo devront demeurer en
appartement. Ou coller chez papa-maman.
Depuis une semaine, c’est le branle-bas chez les courtiers hypothécaires. Hugo Leroux, le président de la firme Hypotheca,
est alarmé par la nouvelle. Certains de ses courtiers s’inquiètent, de
nombreux clients en processus d’achat devront modifier leurs plans ou y
renoncer. «Regarde, c’est simple, la majorité des gens qui viennent
d’acheter une première maison ne se qualifieraient plus pour la maison
qu’ils habitent», dit-il.
Chez Multi-Prêts, «20 à 25% de la clientèle» qui
recherchent une maison actuellement pourraient être touchés, selon Denis
Doucet, porte-parole de la firme de courtage.
C’est énorme. Contrairement aux initiatives précédentes, les
nouvelles mesures annoncées par Ottawa sont susceptibles de modifier le
paysage immobilier. Mais comment?
Le gouvernement fédéral ne s’en cache pas, Toronto et Vancouver le
préoccupent, et c’est pour calmer le jeu sur ces deux marchés qu’il
vient de serrer la vis. Les prix y ont atteint des niveaux
stratosphériques et les hypothèques sont plus à risque, un risque
qu’assume en grande partie Ottawa par l’intermédiaire de la SHCL, qui
assure les prêts.
Mais la solution fait penser à un traitement contre le cancer. La mal est localisé, mais la cure affecte le corps en entier.
On fait beaucoup de cas depuis une semaine de cette nouvelle frange
de jeunes qui se verront barrer l’accès à la propriété. Mais en
réduisant le bassin de nouveaux acheteurs, cette nouvelle initiative
pourrait avoir un impact en aval, sur le marché de la revente. Les
deuxième et troisième acheteurs seront peut-être aussi contraints de
renoncer à leur projet de déménagement, incapables de trouver des
acheteurs prêts à mettre le prix demandé pour leur maison.
On observera certainement une baisse de l’activité sur le marché de l’immobilier. Reste à voir l’ampleur.
Les autres victimes potentielles? Les courtiers immobiliers. À leur
place, je commencerais à m’inquiéter. Car il se pourrait bien que cette
fois, Ottawa ait trouvé le moyen de vraiment calmer le jeu.
Pour ceux qui seraient surpris d’apprendre qu’Hillary Clinton tient un double discours face aux banques,
ne le soyez pas. Obama aussi était très gentil avec les banquiers, tout
comme Trump le serait probablement s’il devenait président. En fait,
cela me rappelle un texte que j’avais rédigé en 2009:
Le phénomène Obama – entretenu largement par nos
journalistes groupies – est un ballon qui a dégonflé plutôt rapidement.
Mais son passage aura montré une chose : peu importe le discours qu’il
tient ou l’image qu’il représente, le président américain est toujours
redevable à divers degrés aux grosses entreprises qui ont financé sa
campagne, notamment les grandes banques.
On peut difficilement blâmer Barack Obama pour le bordel économique
qui a régné aux États-Unis suivant la crise de 2008. Mais ce qui a déçu
nombre d’Américains, c’est aussi la relation un peu trop copain-copain
que l’administration Obama a entretenu avec les banquiers de Wall
Street. Et à ce titre, il n’est pas très différent des présidents qui
ont passé avant lui.
En plus des centaines de milliards versés aux banques, cette
administration a presque officialisé la politique too big to fail, qui
garantit aux banques que l’État les sauvera en cas de nouvelle gaffe. En
2009, elle a changé les règles comptables pour permettre aux banques de
maquiller leurs états financiers, en surévaluant leurs actifs. Et en ce
moment, l’administration Obama donne à peine une tape sur les doigts
des banques, qui ont pourtant saisi des milliers de maisons illégalement
dans le scandale du « foreclosuregate ».
Pour le spectacle, Obama a prononcé quelques beaux discours anti-Wall
Street. Mais comme l’écrivait Paul Krugman du New York Times, la
politique économique de Washington — autant sous Bush que sous Obama —
se résume ainsi : soyez gentils avec les banquiers (go easy on the
bankers). Les amis d’Obama
Cela ne devrait surprendre personne. Pendant la campagne
présidentielle, Obama a reçu beaucoup plus d’argent des grandes
entreprises — et des banques — que son adversaire républicain John
McCain. La banque Goldman Sachs a versé à Obama quatre fois plus
d’argent qu’à McCain. Près d’un million $ contre 230 095 $. Neuf des dix
industries ayant le plus donné aux politiciens pendant la campagne ont
versé plus à Obama qu’à tout autre candidat. Incluants banques et
promoteurs immobiliers.
Même les grandes pétrolières ont misé sur Obama. Exxon Mobil lui a
donné autant que ce qu’elle a donné à George W. Bush en 2000 et 2004…
combinés! (On peut vérifier ces chiffres sur le site non partisan
www.opensecrets.org, et dans le livre Obamanomics, du journaliste
d’enquête Tim Carney.)
Une fois au pouvoir, Obama s’est entouré d’anciens lobbyistes,
certains provenant de Goldman Sachs. Qui est conseiller économique
d’Obama? Larry Summers, principal artisan de l’abrogation de la loi
Glass-Steagal en 1999. Loi qui séparait les activités de dépôt et les
activités de « casino » des banques. Une déréglementation qui a amplifié
la crise économique.
Dans son livre Bought and Paid For, le journaliste Charles Gasparino
raconte qu’Obama s’est fait, lui et son équipe, manipulés par Wall
Street. Président inexpérimenté – surtout en économie –, Obama demandait
conseil auprès de Jamie Dimon, de la banque JP Morgan. Et dans une
moindre mesure, auprès de Loyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs. Un caniche édenté
Cela explique en partie pourquoi Obama a accouché d’une réforme
bancaire qui mord Wall Street avec la force d’un caniche édenté. Surtout
après que les banquiers et leurs lobbyistes auront passé au travers, et
affaibli les mesures qui leur déplaisent.
Je ne suis pas de ceux qui croient qu’Obama est de mauvaise foi, ou
qu’il poursuit un « agenda socialiste ». C’est juste un politicien. Qui
doit se plier aux mêmes règles que les autres pour accéder au pouvoir,
et y demeurer.
Ottawa a épargné un contribuable que Québec avait sévèrement blâmé
Revenu Québec trop agressif pour le fédéral(selon revenu Canada)
Revenu Québec a été si sévère à l’endroit d’un
Sherbrookois que l’Agence du revenu du Canada a refusé d’appliquer la
même médecine à son endroit.
«Si ça n’avait pas été de Revenu Canada, je serais en faillite
aujourd’hui. Ils n’ont pas voulu suivre Revenu Québec dans leur folie»,
dit la voix nouée Jean-Claude Bachand, encore marqué.
M. Bachand, un ancien professeur à temps partiel à la Faculté de
l’Éducation de l’Université de Sherbrooke (à la retraite depuis 1995), a
montré à notre Bureau d’enquête une lettre de Revenu Canada datée
d’avril 2015. Le fisc fédéral y écrit explicitement refuser de suivre la
procédure mise en branle par Revenu Québec contre lui.
Cette procédure a mené à des cotisations additionnelles d’environ 60 000 $, selon la lettre.
«Monsieur a tout son temps pour profiter d’occasions d’affaires et
d’en tirer profit», écrivait la vérificatrice de Revenu Québec dans son
rapport.
«L’omission de revenus
d’entreprise (est) importante (et) répétitive. [...] Les ventes n’ont
pas été déclarées», écrivait-elle aussi. Conclusions très différentes
Mais Revenu Canada s’est aussi penché sur les calculs du fisc québécois. Il en a tiré de tout autres conclusions.
«Le ministère du Revenu national (Revenu Canada) a réexaminé avec
soin les cotisations (envoyées par Revenu Québec) à la lumière des
informations et des raisons exposées dans votre avis d’opposition», lui
écrit-on en 2015.
«Notre examen des faits et des documents soumis révèle qu’il n’y a
pas eu de présentation erronée des faits, négligence, inattention ou
omission volontaire ni de fraude de la part du contribuable», dit le
fisc fédéral. En temps normal, Revenu Canada suit Revenu Québec et se contente
de doubler les montants cotisés. Le but est d’éviter des dédoublements.
Selon l’avocat fiscaliste Richard Généreux, le fait que Revenu
Canada refuse de suivre Revenu Québec dans ses calculs est très
éloquent. «C’est rare de voir ça. Ça montre que l’agence fédérale n’est
pas à l’aise avec l’agressivité et les calculs de Revenu Québec»,
dit-il. Cauchemar
M. Bachand vit un véritable cauchemar depuis que Revenu Québec s’est mis le nez dans ses affaires.
La cotisation envoyée par le fisc québécois (composée à moitié de
pénalités et d’intérêts) équivaut presque à tout le profit réalisé sur
la vente de deux parcelles d’un terrain acquis en 2006.
«C’est un mensonge énorme. Non seulement c’était faux, une des deux ventes était censée être prescrite», dit-il.
Nota:
«C’est un dossier terminé(c'est jamais terminé avec eux,ils vont jusqu'a votre mort et vos descendants) ayant fait l’objet d’une entente hors
Cour, pour lequel Revenu Québec ne peut faire aucun commentaire», nous a
écrit la porte-parole, Geneviève Laurier.(Le jeux de revenu Québec est de souffler la dette en intérêt pour provoquer une entente hors court,dans le cas de dette d'étude il leur arrive d'aller chercher des dettes ou impôts non payer avant la dâte de la faillite étudiante de 10 ans avant ,aussi loin que 2001 !)
Sa bonne affaire a tourné au vinaigre:
Jean-Claude Bachand montre une parcelle du terrain
qu’il a vendue pour la construction d’une maison. Selon lui. le reste de
son terrain est trop escarpé pour pouvoir être aussi vendu et générer
un «revenu d’entreprise», comme le prétend le fisc.
M. Bachand a fait l’acquisition de trois lots de terrain en 2006
en très mauvais état pour 25 000 $ dans le but d’y construire une
maison, sur les bords de la rivière Saint-François, à Rock Forest, en
Estrie.
Il y a construit une maison bigénérationnelle pour héberger son fils, atteint de leucémie, mais en rémission.
Son fils est en congé de maladie depuis 2000. M. Bachand doit
subvenir à ses besoins en partie. Il dit vivre avec environ 30 000 $ par
année avec sa femme. Une entreprise ? En 2011, Revenu Québec se met le nez dans ses affaires(C'est l'année de la cuvé des fiscalistes véreux de Revenu Québec,qui veulent absolument une promotion $$$). Le fisc
soutient que la vente de parcelles de terrain sur les lots acquis
constitue un revenu d’entreprise et non un gain en capital (moins taxé).
Revenu Québec applique alors des pénalités qui font presque doubler la
facture.
«Regardez le terrain autour. Il n’y a absolument rien d’autre qui
peut être vendu sur ce terrain. Il reste un cours d’eau et un ravin.
C’est de la folie de penser que j’exploite une entreprise ici», dit M.
Bachand.
Mal conseillé, M. Bachand dit avoir accepté de signer une entente
de règlement confidentielle avec Revenu Québec. «Je ne pouvais pas aller
en procès. Je ne pouvais pas risquer la santé des trois (ma femme, mon
fils et moi). J’étais épuisé et j’avais des maux de dos», dit-il.
Il se borne à qualifier l’entente de “non convenable”. «Si vous
avez des recours, utilisez-les, c’est tout ce que je peux conseiller aux
gens», dit-il.
Nota:
Il n'est pas rare de voir que le harcellement,va jusqu'a stationner un véhicule louer par revenu Québec qu'il mettent devant votre maison pour enregistrer par wi-fi et par votre cellulaire vos conversations et vous localise en GPS.(Attention au chevrelet flambant neuf,blanc avec vitres teintées devant votre demeure,c'est eux,..... ils reste souvant plus de 3 jours ,avec souvant un billet d'infraction au stationnement dans la vitre avant,un porteux de valise(un agent Garda en civile) vient le récupérer : Pour eux vous êtes des criminels et traité comme si vous étiez dans la Mafia,alors que tout le monde du milieu criminel saient qu'ils sont infiltrés par la Mafia,tant a Revenu Québec que Revenu Canada).Plusieurs documents ou ordinateurs ont déja été perdu ou volés de même que des cas de blanchiment d'argent dans des paradis fiscaux !