Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

dimanche 3 décembre 2017

Vision précise de l’évolution du marché de la vidéo à la demande par abonnement



SVOD : la France passe la seconde

Chiffres : Médiamétrie publie le très attendu Baromètre SVOD : Subscription Video on Demand (SVOD) 2017. Réalisé auprès de 4020 internautes âgés de 6 ans et plus, il offre une vision précise de l’évolution du marché de la vidéo à la demande par abonnement.

Le troisième Baromètre SVOD de Médiamétrie décrypte le marché SVOD français dans toutes ses composantes : usages, profil des utilisateurs, motivations, consommation, satisfaction. Ce baromètre est d’autant plus utile que peu de chiffres circulent sur le nouvel eldorado de l’audiovisuel.

Voici, en 8 points, plusieurs enseignements importants à tirer de ce Baromètre 2017 auquel les spécialistes de Médiamétrie apporteront leur éclairage.

1-Hausse de 40% du nombre d’utilisateurs de la SVOD
21% des internautes âgés de 6 ans et plus déclarent utiliser un service de SVOD en 2017 ; ils étaient 15% en 2016 et 12% en 2015. Une hausse constante qui accélère cette année pour progresser de 40% en 12 mois. Avec plus d’utilisateurs, le nombre d’intentionnistes baisse (3%) et celui des abandonnistes, ceux qui se désabonnent d’un service de SVOD, 
augmente (ils sont 12% en 2017).
La SVOD gagne aussi du terrain chez les enfants puisqu’elle affiche un gain de 1 point en 12 mois.
Même si Médiamétrie refuse de quantifier la taille du marché SVOD, tout simplement parce qu’un utilisateur n’est pas obligatoirement un abonné, on peut estimer que le marché SVOD concerne aujourd’hui entre 8 et 9 millions d’internautes (21% de 43 millions d’internautes actifs).
2- Netflix, leader absolu du marché
Sans surprise, quand on parle SVOD, on pense immédiatement à Netflix. L’américain a réussi à préempter en deux ans tout le territoire de la communication de la SVOD. Et quand on questionne les internautes, ça paye cash ! Avec 28% de notoriété spontanée, Netflix écrase ses concurrents tricolores, au premier rang desquels Canalplay et SFRPlay. Toutefois Médiamétrie note que pour plus d’un internaute sur 10, il existe une confusion entre le Replay, la VOD et la SVOD. Comme quoi, l’effort de communication et de pédagogie sur les atouts et les avantages de ces nouveaux services n’est jamais vain. Médiamétrie a aussi posé la question pour tester la notoriété assistée : un plus grand nombre de plateformes sont mentionnées, parmi lesquelles videofutur, Studio+ et l’INA.


3- Le fossé des générations
Les SVODistes assidus, c’est-à-dire les utilisateurs de SVOD les plus actifs, ont une particularité : ils sont jeunes ! Parmi les svodistes qui, à chaque session, passent plus de 2h sur leur plateforme, 36% sont des 15-24 ans (alors qu’ils ne représentent que 14% des internautes). 
Ce sont aussi ces jeunes qui sont les plus nombreux à faire de la SVOD : 55% des SVODistes ont moins de 35 ans, 17 % sont étudiants. En s’ancrant solidement dans les habitudes des jeunes, la SVOD redistribue logiquement les rapports de force entre la télévision linéaire et la vidéo délinéarisée. Et même si les écarts sont encore très importants en termes de durée d’écoute individuelle, la SVOD gagne très rapidement du terrain chez les plus jeunes. 

4- Qui sont les Netflixeurs ? 
53% des utilisateurs de Netflix sont âgés de 15 à 34 ans, l’usage de la plateforme est quotidien pour plus de la moitié d’entre eux. 92% regardent les séries et 41% des utilisateurs regardent Netflix sur leur ordinateur. Cette population est clairement passée à l’ère Post TV. Un phénomène qui touche les Etats-Unis depuis un bon moment et dans des proportions nettement plus importantes.

5- La SVOD s’impose grâce à la richesse de son offre
Les trois raisons principales de la satisfaction des utilisateurs de SVOD démontrent que les atouts de la SVOD la distinguent très fortement de l’offre TV : 
  • Disposer de beaucoup de contenus
  • Retrouver les contenus à tout moment
  • Sans publicité
La légalité de la plateforme et la qualité des vidéos complètent le classement et confirment le fait que plus l’offre légale est attractive, moins la tentation de pirater est grande.

6- Les séries, l’eldorado de la SVOD
Ce n’est pas une surprise, mais le Baromètre SVOD Médiamétrie fait bien de le confirmer : les séries sont le pilier du succès grandissant de la SVOD en France, et partout dans le monde d’ailleurs. Ce sont les trois premiers critères de satisfaction des SVODistes. Jadis mise en avant à toutes les sauces, la recommandation n’est plus un des critères de satisfaction d’utiliser une plateforme SVOD.


7- Trop c’est trop
Au-delà du prix qui reste le premier facteur de désabonnement, même à moins de 10 euros, c’est dire, l’usage insuffisant d’un service et la qualité des programmes proposés sont les autres raisons principales qui motivent le désabonnement. A croire que proposer trop de programmes régulièrement aux SVODistes irréguliers est un tort : trop c’est trop !

8- La SVOD s’ancre durablement dans le PAF
87% des internautes âgés de plus de 6 ans connaissent au moins une plateforme contre 83% en 2016. 87% envisagent également de poursuivre leur utilisation d’une plateforme contre 80% en 2016. La SVOD a réussi à se faire une place dans le paysage audiovisuel français et ce n’est pas la chronologie des médias très défavorable du cinéma à son égard qui va l’empêcher de poursuivre son chemin.


Baptiste Didier, directeur du pôle « Digital et Médias » de Médiamétrie et responsable du Baromètre SVOD a accepté de répondre à quelques questions sur l’édition 2017.

DHR : Quelles sont les principales différences entre l’étude 2017 et 2016 ?
B.D. : Le premier point à souligner est que la méthodologie de l’étude est exactement identique d’une année sur l’autre, ce qui renforce le poids des chiffres de l’étude. Nous constatons une accélération de la consommation de la SVOD en 2017 : les plateformes arrivent mieux à conserver leurs abonnés une fois les périodes promotionnelles dépassées.

DHR : Quelle est votre analyse de l’écart entre Netflix et ses concurrents ?
B.D : l’écart entre Netflix et ses poursuivants tient à plusieurs facteurs. Il y a d’abord l’effet catalogue, en particulier pour les séries ; ensuite, il y a l’effet prix combiné à une ergonomie très efficace : les utilisateurs sont contents de leur plateforme ; et puis il y a la communication et la notoriété : Netflix investit beaucoup en communication et bénéficie aussi d’une couverture média permanente. Dans le même temps, ses principaux concurrents sont vendus dans des offres bundle qui diminuent à la fois la visibilité et la notoriété.



DHR : en dehors des Séries, c’est quoi la SVOD ? 
B.D : Les séries sont le principal produit d’appel de la SVOD, mais elle ne se résume pas à cette seule catégorie de programmes. La jeunesse est très importante et les films ont aussi des taux de consommation importante. 

Apple ouvre une chaîne de tutos sur YouTube





Technologie : La marque à la pomme inaugure une chaîne YouTube qui propose une première série de tutoriels et modes d’emploi pour ses terminaux iOS.

Apple renforce sa présence sur les média sociaux avec une nouvelle chaîne YouTube dédiée à des tutoriels et autres FAQ. Pour le moment, elle se concentre sur les terminaux iOS avec des tutoriels pour l’iPhone et l’iPad. La première série comporte une quinzaine de clips vidéo d’une durée inférieure à deux minutes.
On y trouve pèle-mêle des mini guides pour réaliser une capture d’écran, mettre à jour son terminal iOS, ajouter une pièce jointe à un courriel, retoucher une photo sur iPad, comment gérer ses fichiers… Pour l'instant, la chaîne YouTube compte actuellement 20 000 abonnés.
Apple n’a pas communiqué officiellement à son sujet, c’est le site 9to5 Mac qui l’a repérée. Il faudra attendre pour voir à quelle fréquence cette chaîne sera alimentée et si d’autres familles de produits seront représentées. Pour le moment, l’ensemble des contenus proposés sont en anglais. (Eureka Presse)

Une bête faille de sécurité de MacOS ouvre l'accès admin à tous



La dernière version de macOS, High Sierra, offre un moyen simple et infaillible de prendre le contrôle de n'importe quel Mac. Apple vient de pousser un patch.

 Apple n'aura pas tardé à combler cette très embarrassante faille. Le géant vient en effet de pousser un correctif (Security Update 2017-001) qui ferme cette porte grande ouverte. Le correctif qui concerne les utilisateurs de macOS High Sierra 10.13.1 mais pas ceux de 10.12.6 est à installer de toute urgence...

Apple, Apple, Apple. Qu'allons-nous faire de vous ? Dans votre version la plus récente de High Sierra macOS, il s'avère que vous avez donné à un utilisateur local le moyen de prendre possession d'un Mac, et ce totalement.
Allez sur votre Mac sous High Sierra et essayez ceci : sur l’écran de connexion, cochez "Autre utilisateur" et saisissez root comme nom d'utilisateur et laissez le mot de passe vide. Cliquez plusieurs fois et vous pourriez alors découvrir que vous venez de vous connecter à votre système en tant qu'utilisateur root, c'est-à-dire en mode administrateur. Vous avez désormais tous les pouvoirs.
Cela signifie que si vous avez volé un Mac, ou si vous avez simplement accès physiquement à un Mac alors que le propriétaire est absent, vous avez accès à toutes les données qui s'y trouvent. Pensez-vous que ce soit problématique ? Oui, vous pouvez.
C'est un raté historique en matière de sécurité. Rien d’équivalent ne me vient à l’esprit. Tous les Mac exécutant une version à jour de MacOS sont exposés à ce type d’attaques. Cet exploit ne nécessite aucune des redoutables compétences qu’on pourrait prêter à un hacker fou de la NSA. Si vous pouvez utiliser un clavier, vous pouvez entrer.
Dans la version originale de ce trou de sécurité, tout ce que vous deviez faire était de vous rendre dans les Préférences Système, puis Utilisateurs et Groupes, et de cliquer sur le verrou pour apporter des modifications. Ensuite, entrez "root" comme nom d'utilisateur sans mot de passe. Sésame, ouvre toi ! Vous y êtes.
Comme sur tout système basé sur Unix/Linux, l'utilisateur root peut contrôler toutes les fonctions d'administration et peut lire et écrire sur n'importe quel système de fichiers, y compris ceux des autres utilisateurs. En théorie, la racine est désactivée sur les systèmes Apple sauf autorisation expresse. Faux !
Une fois connecté, vous pouvez modifier vos propres autorisations. Par exemple, vous voulez vous donner des privilèges d'administrateur ? Bien sûr ! Ou, vous pouvez configurer de nouveaux comptes de niveau administrateur. Une fois que vous avez fait cela, vous pouvez faire tout ce que vous désirez dans le système.
Le développeur turc Lemi Orhan Ergin a découvert cette variation de la faille et a annoncé l'erreur de sécurité remarquablement stupide d'Apple sur Twitter.
De nombreux autres et moi avons vérifié. Nous avons constaté que le trou est aussi béant qu’il le paraît. Le problème a été confirmé sur macOS High Sierra 10.13.0, 10.13.1 (la version actuelle de High Sierra) et macOS High Sierra 10.13.2 beta.
Il est d'abord apparu qu’il n’était pas possible d’exploiter cette astuce triviale à distance. Depuis lors, Will Dormann, un analyste en vulnérabilités du CERT/CC, a rapporté : « Si vous avez exposé le ‘partage d'écran’, vous pouvez autoriser les utilisateurs à accéder à votre machine avec un accès complet à l'interface graphique sans utiliser de mot de passe ». En outre, Dormann a découvert que "Apple 'Remote Management' est lui aussi exposé. Si 'Contrôle' est activé, cela ouvre un accès distant root complet à un système, sans mot de passe."
Apple a reconnu l’existence du problème. Dans une déclaration, Apple précise que l'ajout d'un mot de passe pour le root permettrait d’y remédier. « Nous travaillons sur une mise à jour logicielle pour résoudre ce problème. En attendant, la définition d'un mot de passe root empêche tout accès non autorisé à votre Mac. Pour activer l'utilisateur racine et définir un mot de passe, suivez les instructions ici. Si un utilisateur root est déjà activé, , veuillez suivre les instructions de la section Changer le mot de passe root pour vous assurer qu'un mot de passe vide n'est pas défini ».
Cela fait quatre problèmes de sécurité liés au mot de passe depuis la sortie de High Sierra en septembre.
Pour le moment, vous devez - impérativement - définir un mot de passe pour le compte root. Vous pouvez le faire avec la commande suivante depuis le terminal :
sudo passwd -u root
Une fois que vous avez défini un mot de passe pour root, l'astuce du mot de passe vide ne fonctionnera plus.

REF.:

La police identifie 32 «money mules» en Suisse





Les forces de l'ordre helvétiques ont récemment mis la main sur plusieurs personnes soupçonnées de blanchiment d'argent, dans le cadre d'une action internationale.

Une opération internationale contre des «mules à argent» a eu lieu du 20 au 24 novembre dans 26 pays européens. En Suisse, l'opération était coordonnée par le centre de compétence de cybercriminalité de la police zurichoise. Deux personnes ont été arrêtées et 32 «mules» identifiées, ont indiqué mardi dans un communiqué commun le Ministère public zurichois, la police cantonale zurichoise et la police municipale de Zurich.

Au niveau européen, 159 personnes ont été arrêtées et 766 «mules» ont été identifiées en Europe.

Recrutement sur internet

Les «mules» sont recrutées sur internet comme agents financiers par des organisations criminelles dans le but de transférer de l'argent sale sur des comptes afin de le blanchir. Cet argent provient notamment du trafic de drogues, du trafic d'êtres humains et d'escroqueries sur internet. Toute personne qui met son compte à disposition pour transférer de l'argent sale peut être accusée de complicité de blanchiment.

REF.:

vendredi 1 décembre 2017

Mais qu'est ce qui fait exploser le cours du Bitcoin ? Les produits dérivés

Le Bitcoin est né de la volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive, et ce au cœur de la crise financière et la folie des produits dérivés. Voilà le Bitcoin en passe d'être à son tour soumis à la loi des produits dérivés ou subprime.

Technologie : Le ou les créateurs de la fameuse monnaie virtuelle voulaient tirer les leçons de la crise financière de 2008, provoquée par l'explosion des subprimes au nez et à la barbe des banques et de leurs clients. Et voici qu'ils reviennent par la porte du Bitcoin. Un signe de... crédibilité assure t-on.


Le cours du bitcoin s'est encore envolé la semaine dernière, dépassant les 7.300 dollars par bitcoin pour la première fois de son histoire. Le 30 octobre, son cours était de 6.300 dollars. Surtout, le cours du bitcoin a bondi de plus de 600% face au dollar depuis le début de l'année. La valeur du Bitcoin a explosé dernièrement, et mardi 28 Novembre, elle a franchi la barre des 10.000 $ l’unité pour la première fois, seulement deux jours après avoir passé les 9.000 dollars. La crypto-monnaie se négociait à 10.034 $ mardi 28, soit une augmentation de plus de 900% depuis le début de l'année.

 Les spéculateurs spécialisés dans le Bitcoin estiment néanmoins que la croissance n’est pas terminée. Le gérant de hedge funds, Mike Novogratz, a prédit plus tôt la semaine dernière que la cryptomonnaie atteindrait 10.000 dollars cette année. Quant à Thomas Lee de Fundstrat, il a doublé son objectif de prix à 11.500 $ d'ici mi-2018.La capitalisation boursière du Bitcoin, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble des bitcoins générés dans le monde, s'élève désormais à près de 153 milliards de dollars. Une hausse considérable par rapport à 2016.

Evolution du cours du Bitcoin en fin de semaine dernière.
Une nouvelle performance portée par l'annonce de l'imminente mise sur le marché de contrats de futures sur la monnaie virtuelle par CME Group, le plus important marché à terme du monde. "Compte tenu de l'intérêt croissant des clients pour les marchés de crypto-monnaie (...), nous avons décidé d'introduire un contrat à terme sur le Bitcoin" a déclaré Terry Duffy, du Groupe CME.
"La mise en place du marché des Futures correspond à un réflexe très financiers. Jouer sur la différence entre le marché de stock et le marché à terme a toujours existé" explique à ZDNet.fr Pierre Paperon, cofondateur de Solid, société de conseil en technologies Blockchain. "Et le Bitcoin s'y prête très bien. Les marchés à terme adorent quand il y a de grosses volatilités" dit-il.

Les leçons de la crise de 2008 ?

Surtout, "avec les Futures, au lieu de se payer en Bitcoin, on ne prend pas le risque du change et on se paye en euros ou en dollars" analyse t-il avant de prévenir : "Le développement des produits dérivés signifie aussi qu'il y a désormais des visions très différentes sur l'évolution du cours du Bitcoin".
Reste que cette annonce est perçue comme un signe de légitimité donné par le monde de la finance traditionnelle aux monnaies virtuelles. Et propose un bien curieux flashback : au cœur de la crise financière de 2008 provoquée par des produits dérivés totalement irrationnels, un dénommé Satoshi Nakamoto, pseudonyme d'une ou plusieurs personnes, avait voulu réagir au danger d'une centralisation bancaire excessive en inventant une nouvelle monnaie, le Bitcoin. Un Bitcoin désormais lui aussi soumis à la loi des produits dérivés (dits aussi subprime).
De quoi lui donner donc un nouveau coup de fouet. Surtout que l'annonce d'un fork possible ce mois-ci joue en faveur de la spéculation. Mais ceci n'explique pas tout. "Il y a une attirance assez générale désormais pour le blockchain, sans compter l'engouement médiatique, et le phénomènes des ICO sur le Bitcoin et l'Ethereum" dit Pierre Paperon. Il juge que "plusieurs phénomène s’entrechoquent pour comprendre le cours du Bitcoin".

Le Bitcoin, un étalon or

"Le bitcoin est utilisé comme monnaie refuge et les monnaies virtuelles ont désormais une valeur crédible. Du fait de sa convertibilité en USD, le Bitcoin joue le rôle d'étalon or" dit-il. Surtout en Chine, où 70% du minage de Bitcoin est effectué.
La capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint 172 milliards de dollars, le bitcoin représentant plus de 54% de ce total, soit 94 milliards de dollars. Chaque jour, la valeur en dollar des échanges de Bitcoin atteint environ 1,5 milliard de dollars.
Dès lors, qui pourrait modérer l'appréciation du Bitcoin ? "Pour moi il n'y a pas de plafond. Quand on regarde les sous-jacent, si on perçoit la technologie de blockchain comme une fintech, on s'aperçoit que l'on en est à 1% de développement de la technologie, et qu'il reste un potentiel de 99%" s'enthousiasme Pierre Paperon. Surtout que vient se greffer sur le marché du Bitcoin le système des ICO, qui stimule d'autant plus la valeur de la monnaie.
Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds particulière. Elle fonctionne grâce à une émission d’actifs numériques (des tokens, ou jetons) qui peuvent être échangés contre des cryptomonnaies pendant la phase de démarrage d’un projet. La rareté des tokens est une condition déterminante du succès de l'opération : c'est cela qui détermine le fait que les premiers servis feront une bonne affaire.

L'ICO, plus rentable que le crowdfunding

A la différence des actions classiques, les tokens ne représentent pas des parts de l’entreprise. A l'image du modèle de crowdfunding, leur acquisition dans le cadre d'une ICO permet de pré-payer un produit ou un service qui sera développé ou commercialisé par l'organisation qui les émet. C'est aussi pour cette raison que les ICO sont aussi appelées crowdsales. Pour les startup, ce système de crowdsales permet de contourner le système classique de venture capital (capital-risque). Elles acceptent alors de lever des fonds en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ether par exemple).
"Les ICO, c'est 200 millions d'euros (ndlr. en équivalent de monnaie virtuelle) levés l'an passé et 6 milliards d'ici à la fin de l'année. On aura rattrapé avec ce montant en une année ce qu'a fait le crowdfunding en 10 ans" dit Pierre Paperon. "Il y a un champs d'application vertigineux. Les plate-formes de monnaies virtuelles sont de plus en plus utilisées pour financer des projets de film, de bien être animal, ou encore des maisons médicalisées".

REF.: