Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

vendredi 30 août 2019

Piratées, les enceintes connectées pourraient être une menace pour leurs utilisateurs


Piratées, les enceintes connectées pourraient être une menace pour leurs utilisateurs

Elles se démocratisent, et cela donne aux hackers potentiels un pouvoir d'autant plus important. Aujourd'hui, les enceintes connectées se placent dans presque toutes les pièces de la maison. Mais que se passerait-il si une personne bien équipée, mais mal intentionnée, en prenait le contrôle ?
 


WiFi, objets connectés, IoT, Hackers,


Dans ce cas, la personne pourrait mener une attaque, au sens littéral du terme : le 11 août 2019, la conférence Defcon a notamment expliqué que « un attaquant pourrait développer un malware visant à émettre des sons très élevés, causant des effets plus ou moins graves sur les propriétaires de ces enceintes ».


Des dommages humains et matériels


C'est un chercheur spécialiste en cybersécurité, Matt Wixey, qui alerte sur le danger que peuvent représenter les appareils électroniques pour leurs propriétaires dans le cas d'un piratage. Selon lui, l'attaque la plus évidente consisterait en un son très élevé, endommageant l'ouïe de la personne. Mais il va aussi plus loin, affirmant que l'utilisation de fréquences en dehors de l'audible pourraient provoquer des acouphènes, et même induire des changements psychologiques chez la personne ciblée.

Il souligne que « les émanations acoustiques ont prouvé leurs effets sur l'humain, autant d'un point de vue physiologique et psychologique ». Durant la guerre en Irak, lors d'interrogatoires, des militaires américains avaient même utilisé... Du heavy metal (du Metallica, pour être précis). La CIA elle-même a été accusée d'avoir infligé de la torture auditive. Le bruit en tant qu'arme est donc bien connu.

Une minorité d'appareils concernés


L'équipe de Matt Wixey a aussi mesuré la température que pouvaient atteindre ces enceintes. Résultat : quatre ou cinq minutes après le début du piratage, l'appareil avait émis suffisamment de chaleur pour que ses composants internes aient commencé à fondre. Cela pose ainsi des questions de sécurité concernant d'éventuels courts-circuits.

Ces données sont d'autant plus inquiétantes que Matt Wixey qualifie l'écriture d'un logiciel malveillant d'« étonnamment simple ».

Son étude ne s'est cependant pas cantonnée aux enceintes connectées. Son équipe a aussi testé d'autres appareils numériques du quotidien : un ordinateur portable, un smartphone, une enceinte Bluetooth ainsi qu'un casque audio de type circum-auriculaire. Matt Wixey admet qu'une minorité de ces appareils pourrait effectivement être reconvertie en « arme acoustique ». A priori, les enceintes connectées font partie des rares objets à pouvoir subir cette reconversion. Concernant justement ces dernières, l'étendue exacte de leur capacité de nuisance reste globalement floue. Mais les recherches de Matt Wixey constituent une incitation pour les constructeurs à revoir leurs normes de sécurité à la hausse.

Source : TechRadar

Un système de sécurité laisse fuiter plus d'un million d'empreintes digitales

Un système de sécurité laisse fuiter plus d'un million d'empreintes digitales



Un grand nombre de sociétés se reposent sur une base de données biométrique pour permettre aux employés d'entrer dans des locaux protégés. Mais comme parfois en sécurité informatique, des failles sont présentes et permettent d'accéder à ces données sensibles.







Hackers, reconnaissance façiale, failles,
 
 
Et c'est une affaire du genre qui a touché le système de sécurité BioStar 2 de la société Suprema. Une faille de sécurité majeure détectée, par une équipe de recherche en cybersécurité appelée vpnMentor. Cette découverte a été relayée par Noam Rotem, l'un des chercheurs de l'équipe. Suprema a depuis expliqué que la faille a été comblée suite à ces révélations.


Un million d'empreintes digitales exposés


C'est une faille de taille que présentait le système de sécurité BioStar 2, développé par Suprema. Un système utilisé par des instances importantes, comme la police britannique ou encore des banques. Dans le fichier se trouvait notamment un million d'empreintes digitales permettant aux personnes autorisées d'accéder à certains bâtiments.

À travers cette faille, le chercheur Noam Rotem de vpnMentor, à l'origine de la découverte, explique qu'il était possible d'ajouter son empreinte digitale dans la base de données ou de remplacer celle de quelqu'un déjà enregistré.

L'affaire est d'autant plus grave qu'en plus du million d'empreintes digitales, des mots de passe et données liées à la reconnaissance faciale n'étaient pas cryptés. N'importe qui aurait pu les utiliser à des fins malveillantes.


Une faille depuis résolue... après la révélation


Comme l'explique Suprema, c'est depuis mercredi dernier que la faille de sécurité a été corrigée. Il aura fallu que l'affaire soit révélée pour que les dispositions soient prises.

Et pour cause : Noam Rotem explique avoir tenté d'alerter Suprema quant à cette faille majeure, mais que la firme n'a jamais répondu. Face à ce silence, le chercheur de vpnMentor a donc décidé de dévoiler à la presse, comme l'important The Guardian, la présence de cette faille exposant plus d'un million d'empreintes digitales, mots de passe et autres données sensibles.


Pour Noam Rotem, l'un des points les plus graves vient notamment du fait que, contrairement à un mot de passe, modifier une empreinte digitale ou un visage (pour la reconnaissance faciale) est impossible à détecter en cas d'ingérence.

Source : The Guardian

REF.:

 

Ne modifiez pas votre mot de passe fréquemment (c’est Microsoft qui le dit !)



Ne modifiez pas votre mot de passe fréquemment (c’est Microsoft qui le dit !)

D’après Microsoft, changer trop souvent de mot de passe vous rendrait vulnérable. On vous explique pourquoi et que faire.


Depuis toujours, on nous conseille de fréquemment changer de mot de passe. Cependant, Microsoft a récemment tenu le discours opposé. Mettre à jour trop souvent ses identifiants pourrait compromettre la sécurité de vos données.

Pourquoi changer de mot de passe ?

Originellement, le conseil de les modifier provient des brèches dans les bases de données. Lorsqu’une brèche concerne un site où vous êtes inscrit, n’importe qui peut récupérer vos identifiants pour ce site. D’où l’intérêt d’en utiliser des différents pour chaque plateforme.
Certes, changer de mot de passe évitera que quelqu’un d’autre se serve de votre compte. Pour autant le hacker qui aura créé la fuite d’informations de base aura déjà utilisé vos données s’il en a besoin. Il est donc inutile de changer vos mots de passe tant qu’aucune brèche n’a été annoncée.

Trop changer de mot de passe rend vulnérable

En effet, une étude démontre qu’en devant changer trop souvent de mot de passe, afin de les retenir, l’utilisateur moyen a tendance à revenir vers des termes logiques et simples. Par exemple des expressions liées à la plateforme, ainsi qu’un placement de majuscules trop prévisible et peu de caractères spécifiques.
Inversement, certains choisissent des mots de passe tellement complexes qu’ils se doivent de le noter quelque part s’ils n’utilisent pas de logiciel pour les préserver. Certes, un post-it avec votre mot de passe est efficace contre les pirates du NET, mais pas contre les gens autour de vous, y compris les inconnus brièvement rencontrés.

Que faut-il faire alors ?

Un mot de passe idéal contient au moins 12 signes comprenant des minuscules, majuscules, chiffres, et caractères spéciaux. Il doit être simple à retenir, et ne dois pas avoir de lien direct avec le milieu où il est utilisé.
On vous recommande également d’utiliser un mot de passe différent par plateforme afin que le hacker n’ait accès qu’au site directement concerné en cas de fuites. Enfin, si possible, n’hésitez pas à utiliser les services de double authentification, par exemple par SMS ou mail.
A lire aussi – Mot de passe Wifi perdu : que faire ?


REF.:


Une amende record pour Facebook, utilisant la reconnaissance faciale sans accord



Une amende record pour Facebook, utilisant la reconnaissance faciale sans accord

L’utilisation de la reconnaissance faciale de manière illégale par Facebook devrait entraîner le réseau social à une nouvelle fois payer cher. Une amende record pourrait voir le jour.


facebook, reconnaissance façiale, vol d'identité
 
Il y a moins d’un mois, la collecte de données personnelles chez les géants du numérique a connu sa plus forte amende. Réclamée à Facebook, cette dernière s’élevait à 5 milliards d’euros à régler à la FTC (Federal Trade Commission), pour violation du droit de la vie privée sur les réseaux sociaux. Une pénalité demandée suite au scandale de Cambridge Analytica.
Mais les ennuies ne semble pas s’en arrêter là, pour le groupe de Mark Zuckerberg. D’un côté, le géant du numérique doit déjà faire face à une nouvelle affaire impliquant Instagram et l’un de ses principaux partenaires publicitaires, suite à des récupérations de données confidentielles des utilisateurs de la plateforme. De l’autre, la cour d’appel de San Francisco a confirmé une nouvelle amende pour l’utilisation illégale de la reconnaissance faciale par la plateforme. L’information a été révélée par l’agence Reuters.

Facebook utilisait un système d’intelligence artificielle sans notre accord

Lors de la séance, l’ensemble des juges ont rejeté l’appel de Facebook. Le réseau social se défend d’un recours collectif provenant de l’état de l’Illinois, où de multiples utilisateurs de la plateforme n’ont pas apprécié l’arrivée de la fonctionnalité « suggestion d’identification ».
Vous aussi, vous avez déjà certainement pu voir cette fonctionnalité en publiant une photo de groupe sur Facebook. Une fois mis en ligne et avant sa publication, le réseau social vous propose d’identifier les personnes présentes sur la photo. Sauf que pour faciliter la tâche, des propositions de comptes s’affichaient automatiquement. Les noms étaient de façon surprenante, les bons.
C’est de là que ces utilisateurs ont pu découvrir l’utilisation non accordée d’un logiciel de reconnaissance faciale par Facebook. Selon l’agence Reuters relayée par The Next Web, « la technologie analyse les détails des visages des personnes sur les photos – la distance entre leurs yeux, leur nez et d’autres caractéristiques – afin de créer un modèle de visage pouvant être utilisé pour les identifier sur d’autres photos ».

Une amende record, pour régler les dommages-intérêts

Sauf que cette fonctionnalité enfreignait clairement la loi. Dans l’Etat de l’Illinois, cette dernière s’appelle le Biometric Information Privacy Act (BIPA), obligeant les sociétés à élaborer une « politique écrite » publique avant la collecte de ces données personnelles, afin d’en informer les utilisateurs et leur demander une permission claire, passant par l’acceptation de la politique de confidentialité.
La 9ème cour d’appel de San Francisco, possédant la compétence sur le siège social de Facebook à Menlo Park, a unanimement rejeté l’appel de Facebook contre le recours collectif. « Nous concluons que le développement d’un modèle de visage utilisant une technologie de reconnaissance faciale sans consentement envahit les affaires privées et les intérêts concrets d’un individu », a déclaré le tribunal dans sa décision.

A combien s’élèvera l’amende de Facebook ?

Pour l’Union américaine pour les libertés civiles, il s’agit là d’une « grande victoire pour le droit à la vie privée, et elle met en avant les dangers posés par l’utilisation accrue des technologies de reconnaissance faciale ». Il faut dire que l’amende devrait être très élevée pour Facebook, alors que Reuters note que le procès « pourrait inclure 7 millions d’utilisateurs de Facebook ».
 En se basant sur les textes du BIPA, les dommages-intérêts pourraient s’élever à plusieurs milliards de dollars d’amende, tant chaque utilisateur concerné par la collecte biométrique illégale de Facebook pourrait avoir droit à 1 000 $ de dommages-intérêts pour chaque violation négligente, et jusqu’à 5.000 $ pour chaque infraction de violation intentionnelle.


REF.:


Facebook a lui aussi fait appel à des sous-traitants pour écouter les enregistrements sur Messenger




Facebook a lui aussi fait appel à des sous-traitants pour écouter les enregistrements sur Messenger

Technologie : Le réseau a reconnu cette pratique et indiqué qu’il y avait mis fin il y a une semaine.

Facebook Messenger, facebook, Hackers, vol d'identité, voix, Alexa, Google, apple


 Après Amazon, Google et Microsoft, Facebook est à son tour rattrapé par la patrouille concernant le recours à des analystes humains pour écouter des extraits audio d’utilisateurs. S’appuyant sur les témoignages de certains sous-traitants chargés de ce travail, Bloomberg révèle que ces derniers ont été amenés à écouter des contenus audio d’utilisateurs de Facebook Messenger sans connaître la provenance ni la manière dont ils avaient été obtenus. 
Facebook a reconnu l’existence de cette pratique en soulignant qu’elle ne concernait que les utilisateurs de Messenger qui avaient autorisé l’application à accéder au microphone de leur mobile pour la transcription de leurs conversations vocales. Mais Bloomberg indique que certains sous-traitants en charge de ce travail d’analyse s’inquiétaient du manque d’éthique de leur mission dans la mesure où les utilisateurs n’avaient pas connaissance de cette intervention de tiers. 

Une vérification humaine pour améliorer les outils d'intelligence artificielle

Les extraits audio, préalablement rendus anonymes, servaient à vérifier si l’intelligence artificielle de Facebook interprétait correctement les messages. « Tout comme Apple ou Google, nous avons gelé la pratique de faire écouter les enregistrements sonores par des humains la semaine dernière », a indiqué l’entreprise.  
Tour à tour, Amazon, Apple Google et Microsoft ont reconnu ces dernières semaines avoir fait appel à des analystes humains pour écouter des extraits audio de leurs assistants vocaux en vue de faire progresser la technologie. Apple et Google ont annoncé avoir mis fin à cette pratique tandis qu’Amazon a promis d’offrir aux utilisateurs d’Alexa la possibilité de refuser un tel examen. 
Microsoft pour sa part a reconnu faire de même pour l’assistant vocal Cortana ainsi que Skype Translator tout en spécifiant qu’il était tout à fait explicite quant au fait qu’il utilise les données des requêtes vocales pour améliorer ses services et fait en sorte de rendre ces contenus anonymes. (Eureka Presse)