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jeudi 9 décembre 2021

 N'y a-t-il qu'un seul dark web ? 

 

 N'y a-t-il qu'un seul dark web ? 

 Non.

 Il existe de nombreux sites Web sombres, les trois plus importants étant Tor, I2P et Freenet. Tor (réseau d'anonymat) — Wikipédia

 I2P  - Wikipédia

Freenet  - Wikipédia

 Tor est un réseau d'anonymisation construit sur l'idée du routage de l'oignon développé par Paul Syverson, Michael G. Reed et David Goldschlag au United States Naval Research Laboratory.

 Le routage en oignon fonctionne en relayant les informations via de nombreux routeurs différents avec plusieurs couches de cryptage. Chaque routeur ne peut déchiffrer qu'une seule couche de chiffrement, ce qui lui fournit deux choses : un paquet d'informations chiffré et l'adresse du prochain routeur auquel le donner. Le premier routeur de la chaîne sait qui fait la demande, mais pas quelles informations sont demandées. La destination finale sait quelles informations ont été demandées, mais pas qui les a demandées. Les routeurs intermédiaires ne savent pas qui demande les informations ni quelles informations sont demandées. C'est ce qu'on appelle le « routage en oignon » : chaque couche de cryptage peut être décollée comme les couches d'un oignon, mais chaque routeur individuel n'a les clés d'une seule couche de cryptage.

 Je décris le fonctionnement du routage de l'oignon ici : 

la réponse de Franklin Veaux à Que signifie l'oignon dans le darkweb ? 

Vous accédez à Tor en téléchargeant le navigateur Tor :

 Le projet Tor | Confidentialité et liberté en ligne I2P est un réseau peer-to-peer distribué géré par des bénévoles qui crypte le trafic et l'achemine à travers le réseau avant d'atteindre sa destination. Comme Tor, I2P utilise plusieurs couches de cryptage sur chaque paquet (Tor utilise des couches variables de cryptographie ; I2P en utilise quatre). Comme Tor, les informations sont relayées via des routeurs qui ne révèlent pas leurs adresses IP. Contrairement à Tor, I2P essaie de rendre l'analyse du réseau plus difficile en liant ensemble différents paquets pour différents utilisateurs en une seule charge utile cryptée ; ils appellent cela "acheminement de l'ail" plutôt que "acheminement de l'oignon". I2P est beaucoup moins populaire que Tor. 

Vous accédez à I2P en téléchargeant le logiciel ici :

 https://geti2p.net/en/download

 Freenet est un réseau de stockage de données distribué, anonyme et peer to peer. Freenet permet aux gens de publier presque tout type de contenu, du texte aux fichiers, de manière anonyme. Le contenu est crypté et distribué sur un réseau de bénévoles. Le contenu est crypté et divisé en morceaux, de sorte que les bénévoles qui gèrent les nœuds Freenet ne connaissent pas ou n'ont pas accès au contenu sur leurs ordinateurs. Le contenu est accessible à l'aide d'une clé fournie par celui qui l'a téléchargé. Le contenu est répliqué plusieurs fois sur le réseau, il est donc toujours disponible même si de nombreux nœuds sont mis hors ligne. Une fois les données publiées sur Freenet, il n'y a aucun moyen de les supprimer. Il n'y a pas de commande de suppression ou non publiée, et le fait que toutes les informations soient cryptées et répliquées rend presque impossible la suppression de quoi que ce soit sans détruire d'une manière ou d'une autre l'ensemble du réseau. Freenet est le plus petit des trois grands. À un moment donné, il y a rarement plus de 3 200 nœuds environ en fonctionnement. 

Vous accédez à Freenet en téléchargeant le logiciel Freenet : 

 Télécharger

 Toutes les différentes toiles sombres combinées sont minuscules. Tor est de loin le plus grand et Tor mesure environ trois dix millièmes d'un pour cent de la taille d'Internet ordinaire. Tor a été rendu public en 2002. Au cours de ses 18 années d'histoire, le nombre total d'utilisateurs de Tor est à peu près le même que le nombre d'utilisateurs que Quora obtient en dix-sept jours.

 

REF.: Quora.com

Le nouveau moteur de recherche « You » peut-il menacer Google ?

 

 

Le nouveau moteur de recherche « You » peut-il menacer Google ?

Le nouveau moteur de recherche « You.com » a pour objectif de mettre fin à la domination écrasante de Google, mais en est-il capable ? You propose une approche totalement différente sans pubs avec une meilleure confidentialité.

You.com est un nouveau moteur de recherche qui vient de faire son apparition sur la toile. Il se présente comme étant « le moteur de recherche privé qui résume le web pour vous ». En effet, You met l’accent sur des recherches plus pertinentes, le tout avec une meilleure confidentialité et protection des données personnelles par rapport aux moteurs de recherche concurrents.


Avec son approche radicalement différente, You.com a la grande ambition de mettre fin à la domination écrasante de Google. Celui-ci est actuellement le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde et c’est aussi le mot le plus tapé sur Bing, le moteur de recherche de Microsoft. Néanmoins, il n’en a pas toujours été ainsi. Alta Vista et World Wide Web Worm étaient quelques-uns des moteurs de recherche les plus importants il y a plus d’une vingtaine d’années. Mais alors, Google doit-il s’inquiéter des ambitions du nouveau You.com ?

You.com affiche des résultats de recherche plus pertinents avec l’intelligence artificielle

You.com est déjà disponible en bêta. Le nouveau moteur de recherche vise à fragiliser la position de Google, mais pas que. Son objectif ultime est de transformer complètement la manière dont les milliards d’utilisateurs surfent sur Internet chaque jour.

En plus d’une interface innovante qui propose un défilement à l’horizontale, You.com promet des résultats de recherche pertinents grâce à l’intelligence artificielle. Le moteur de recherche se base effectivement sur le contexte pour afficher des résultats les plus précis possibles dans un ordre cohérent. De plus, You annonce aussi qu’il ne contient pas de publicités, du moins pour le moment. « Nous nous engageons à ne jamais diffuser de publicités portant atteinte à la vie privée, mais nous pourrions avoir des publicités privées à l’avenir », explique le moteur de recherche sur sa page d’accueil.

À lire aussi > Google : comment changer l’arrière-plan de son moteur de recherche ?

You.com veut révolutionner les moteurs de recherche avec moins de publicités et une meilleure confidentialité

Richard Socher qui est le PDG de You.com a lancé ce projet il y a 8 ans. Aujourd’hui, You.com est encore loin d’être terminé, mais il est disponible en bêta pour collecter les feedbacks des utilisateurs. Richard Socher dispose d’un financement de 20 millions de dollars pour peaufiner son moteur de recherche et le faire connaître auprès du grand public.

Faisant directement référence à Google, le PDG de You a déclaré à VentureBeat que : « aujourd’hui, il y a trop d’informations et personne n’a le temps de les lire, de les traiter ou de savoir à quoi se fier. Un seul gardien contrôle la grande majorité du marché de la recherche, dictant ce que vous voyez : trop de publicités et un flot de pages optimisées pour les moteurs de recherche. En plus de cela, 65 % des requêtes de recherche se terminent sans un clic sur un autre site, ce qui signifie que le trafic reste au sein de l’écosystème Google ».

En effet, Google représente à l’heure actuelle 92 % des recherches mondiales. D’ailleurs, il verserait 12 milliards de dollars par an à Apple pour être le moteur de recherche par défaut. En conclusion, You.com possède définitivement les atouts pour concurrencer sérieusement Google. Cependant, il lui manque encore la chose la plus importante : les utilisateurs. Nous ne savons pas encore combien d’utilisateurs vont se servir de You pendant la bêta publique, mais il y en avait quelques milliers pendant la bêta privée.

Source : ScreenRant

 https://www.tomsguide.fr/le-nouveau-moteur-de-recherche-you-peut-il-menacer-google/

Quand nous sommes en navigation privé est-ce vraiment anonyme ?

Quand nous sommes en navigation privé est-ce vraiment anonyme ?

Par: 

Non, ça ne l'est pas.

Il y a plusieurs façons dont votre identité peut être exposée lorsque vous utilisez une fonction de navigation privée.

Par exemple, la navigation privée ne bloque que les cookies qui ne proviennent pas du site que vous visitez. Elle ne bloque pas les cookies "tiers" qui sont stockés sur votre ordinateur par d'autres sites. Cela signifie que les sites que vous visitez peuvent définir des cookies qui peuvent être lus par des tiers ou qui sont lus par des sites qui sont visités pendant votre navigation privée.

Vos informations d'identification sont également en danger. Les différents navigateurs utilisent différents mécanismes de sauvegarde des informations d'identification qui varient en termes de sensibilité et de sécurité des données qu'ils stockent. Certains navigateurs utilisent des cookies de base qui sont cachés et nécessitent un programme malveillant pour les obtenir.

 

REF.:  https://fr.quora.com/

lundi 6 décembre 2021

Après Starlink, OneWeb et Amazon, Boeing aussi va lancer sa propre constellation de satellites

 

 

Après Starlink, OneWeb et Amazon, Boeing aussi va lancer sa propre constellation de satellites

05 novembre 2021 à 10h25

 

Boeing va déployer une constellation de 147 satellites afin de fournir un accès à Internet haut débit. La plupart de ces satellites seront positionnés à une altitude d'environ 1 000 km.

Place à la constellation Boeing

La Commission fédérale des communications (FCC) a finalement donné son accord à Boeing et validé une licence « pour construire, déployer et opérer une constellation de satellites ». L’entreprise américaine va ainsi pouvoir déployer 147 satellites dans les prochaines années en vue de fournir un accès à Internet.

Bien sûr, le plan de Boeing, proposé pour la première fois en 2017, n’a rien d’inédit aujourd’hui. Il s’inscrit dans la lignée de Starlink de SpaceX , Kuiper d’Amazon ou de OneWeb . D’ailleurs, en 2019, Elon Musk aurait exprimé ses inquiétudes auprès de la FCC à propos du projet de Boeing qui, selon lui, menaçait d’accroître les risques de collisions entre satellites et causer des interférences – plutôt ironique quand on sait que son propre réseau Starlink pourrait causer à l'avenir de nombreux risques de collisions .

132 satellites placés à 1 000 km d’altitude, 15 entre 27 000 et 44 000 km

En pratique, la plupart des satellites de Boeing évolueront à une altitude différente de ceux de SpaceX (lesquels orbitent à environ 550 km). En effet, sur les 147 satellites de Boeing, 132 se positionneront à une altitude d’environ 1 000 kilomètres (1 056 km précisément) ; les 15 autres seront situés bien plus haut, à des altitudes comprises entre 27 355 et 44 221 km.

Concernant la bande de fréquences, le communiqué de la FCC indique que « l'ordonnance d'aujourd'hui approuve la demande de Boeing pour un système de service fixe par satellite en orbite non géostationnaire utilisant des fréquences dans des parties de la bande V (les bandes 37,5-40, 40-42, 47,2-50,2 et 50,4-51,4 GHz), et pour exploiter des liaisons intersatellites (ISL) utilisant des fréquences dans des parties de la bande V (bande 65-71 GHz) ». La bande V permet des vitesses de transfert plus rapides que les bandes Ka et Ku. Cependant, les ondes ont plus de difficulté à pénétrer les objets solides à ces fréquences et se montrent donc plus sujettes aux interférences.

Toute la flotte déployée d’ici 2030

En tout cas, Boeing ambitionne d’offrir « des services de communication et d'Internet haut débit aux utilisateurs résidentiels, aux administrations et aux entreprises » situés aux États-Unis, à Porto Rico et dans les îles Vierges américaines lors du déploiement du réseau, puis à l’échelle mondiale ensuite.

Enfin, en matière de temporalité, la FFC a donné six ans à Boeing pour lancer la moitié de sa constellation de satellites et neuf ans pour déployer l'ensemble du réseau. L'entreprise américaine souhaitait une fenêtre de 12 ans pour lancer l'ensemble de la constellation ; demande rejetée par la FCC.

Sources : The Verge , Reuters , FCC

Project Kuiper, l'internet par satellite d'Amazon, lancera deux prototypes fin 2022

 

 

Project Kuiper, l'internet par satellite d'Amazon, lancera deux prototypes fin 2022

04 novembre 2021 à 12h20

D'après une licence de lancement expérimentale déposée auprès de la Federal Communications Commission (FCC), deux prototypes des satellites du projet Kuiper d'Amazon seront mis en orbite lors du dernier trimestre de 2022. À terme, la firme souhaite déployer une constellation de 3 236 satellites. 

L’objectif est identique à celui de Starlink de SpaceX : apporter une connexion internet haut débit dans les zones les plus reculées du monde. Contrairement à la firme d’Elon Musk qui a déjà déployé plus de 1 700 satellites et propose une connexion bêta à des milliers de personnes, Amazon ne dispose encore d’aucun appareil en orbite.

ABL Space Systems sera chargée du lancement

Mais cela devrait changer fin 2022. KuiperSat-1 et KuiperSat-2, les deux premiers prototypes de satellites du projet Kuiper, seront ainsi lancés à bord de la fusée RS-1 de la start-up ABL Space Systems, une nouvelle qui a de quoi surprendre. En effet, le lanceur n’est pas encore opérationnel, l’entreprise souhaitant effectuer un premier test avant la fin de l’année depuis l’Alaska. Cela ne semble pas effrayer Amazon qui s’est dit « impressionnée par les capacités uniques d'ABL, ses progrès rapides en matière de développement et son dévouement envers ses clients ». 

Par ailleurs, Amazon a révélé en avril dernier avoir réservé neuf vols à bord du lanceur Atlas V de la United Launch Alliance pour le déploiement de sa constellation. Toutefois, la firme assure que la fusée d’ABL Space Systems est un choix plus judicieux pour le lancement de seulement deux satellites. 

Une phase de test de dix minutes

Les prototypes atteindront l’altitude de 590 kilomètres et permettront à Kuiper de tester la même « technologie de communication et de mise en réseau » que celle qui sera incorporée dans les appareils finaux. Ils seront ainsi dotés de matériel et de technologies similaires à ces derniers. 

Durant la phase de test, qui ne va durer que dix petites minutes, KuiperSat-1 et KuiperSat-2 devront se connecter à quatre terminaux utilisateurs du projet Kuiper, mais également à une station conçue pour envoyer et recevoir des signaux à large bande située dans le Texas. Amazon assure que des tests réalisés au sol avec des terminaux utilisateurs lui ont permis d’atteindre une vitesse de 400 Mbps. De son côté, le programme bêta de Starlink annonce des vitesses allant de 100 à 200 Mbps. 

Amazon veut rassurer les astronomes 

Les constellations de satellites comme Starlink et Kuiper font craindre une importante hausse de collisions en orbite basse. Pour cette raison, Amazon affirme que ses prototypes quitteront l’orbite lorsque les tests seront achevés pour venir se détruire dans l’atmosphère terrestre. Aussi, l’un des deux satellites sera recouvert d’un pare-soleil pour réduire sa luminosité, des astronomes se sont en effet plaints de Starlink et de ses effets sur la visibilité du ciel. « Nous collecterons des données pour comparer la réflectivité entre les deux engins spatiaux et partagerons les enseignements tirés avec la communauté des astronomes après la mission », explique Amazon. 

Pour rappel, l’entreprise a annoncé qu’elle investirait 10 milliards de dollars dans ce projet , dont son partenariat récent établi avec Verizon pour le déploiement de la 5G dépend grandement. 

 

REF.: https://www.clubic.com/pro/entreprises/amazon/actualite-391221-project-kuiper-l-internet-par-satellite-d-amazon-lancera-deux-prototypes-fin-2022.html