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jeudi 2 mars 2023

L'unité Exploratory Design Group (XDG): Apple a une équipe secrète qui fonctionne indépendamment

 

 

 L'unité Exploratory Design Group (XDG): Apple a une équipe secrète qui fonctionne indépendamment:


Un bâtiment proche de l’Apple Park héberge des projets Apple encore inconnus du grand public.


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  • L’Exploratory Design Group d’Apple travaille sur des technologies encore secrètes
  • Les employés y sont tenus à la confidentialité la plus stricte possible
  • Google a aussi son propre laboratoire du genre

Tantau 9 : c’est le nom d’une adresse assez discrète d’Apple, située non loin de son siège social en forme de donut et où se déroulent les tests les plus confidentiels de la firme de Tim Cook. Dans une rapide présentation de ce qui s’y trame, le journaliste de Bloomberg Mark Gurman nous explique que les ingénieurs de la Pomme y développent des technologies qui pourraient bientôt voir le jour chez Apple : glucomètre sanguin, intelligence artificielle, réalité virtuelle…

De son côté, Cupertino n’a jamais confirmé officiellement l’existence de cette unité, appelée semble-t-il Exploratory Design Group (XDG). On ne sait pas non plus quand celle-ci a été créée, mais ses plans semblent dater de l’ère Steve Jobs et quelques projets conçus sur place auraient déjà vu le jour en boutique. Les puces Apple silicon, notamment, devraient une partie de leur conception à l’unité secrète, dont le numéro un aurait récemment été remplacé par certains de ses lieutenants après avoir mystérieusement trouvé la mort. Bill Athas, passé par Caltech, avait rejoint Apple en 2000.

Une stratégie pour éviter les fuites

Afin de lutter contre les informateurs qui dévoilent des détails croustillants du XDG à la presse, Gurman explique qu’Apple restreint les communications entre les employés qui travaillent dans ce département. Plus précisément, si vous êtes affecté à un moonshot en particulier, vous n’aurez ainsi pas accès aux autres projets secrets du même genre et il vous sera impossible de savoir qui travaille sur quoi.

Selon d’autres rumeurs partagées un peu plus tôt dans les médias anglophones, Apple saurait en prime diffuser de fausses informations à destination de tiers, de façon à identifier l’origine des fuites. Il est encore difficile de savoir si cette solution a porté ses fruits, mais on sait que plusieurs renvois de postes clés ont lieu par souci de confidentialité ces dernières années.

Comme chez Google

En réalité, l’organisation XDG n’est pas la seule à fonctionner de la sorte. En effet, chez Google, la faction X tourne de façon similaire. On lui doit notamment les lunettes intelligentes Google Glass, dont Apple réfléchirait d’ailleurs à une alternative depuis quelques mois. X a aussi vu l’émergence des voitures autonomes de Waymo, d’autres objets connectés ou encore des ballons de Loon qui tentent de lutter contre les zones blanches.

 

REF.:   https://www.iphon.fr/post/apple-equipe-fonctionne-independamment

Les Z n'embarque pas dans le Métavers: Le retour du bogue de l’an 2000

 

 

Les Z n'embarque pas dans le Métavers: Le retour du bogue de l’an 2000

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Les millénariaux ont dépoussiéré le 33 tours. La génération Z est en train de ressusciter le téléphone pliable. Pas le plus récent gadget à écran souple, non : le bon vieux « téléphone à poche » du début des années 2000. Prends ça, métavers !

L’année 2023 serait le nouveau Y2K (an 2000). C’est comme ça que l’industrie de la mode nomme la tendance. Peut-être en réaction à un surplus de nouvelles technologies culminant dans le métavers, la génération Z préfère ces jours-ci revenir 20 ans en arrière et adopter l’appareil photo 24 poses jetable et le téléphone flip du début du millénaire.

La tendance se remarque sur les réseaux sociaux : de jeunes adultes déballent en grande pompe leur plus récent achat. Leur tout nouveau téléphone. Un appareil payé 100 dollars tout au plus et déverrouillé, donc sans forfait mensuel hors de prix obligatoire. Une aubaine !

Leet speak

 

En contrepartie, ils héritent d’un téléphone aux caractéristiques datant d’un autre âge. L’affichage ne fait pas deux pouces de large. Littéralement : collez vos deux pouces ensemble et ils masqueront l’ensemble de l’écran. Celui-ci occupe la portion supérieure de l’appareil. Au bas se trouve un clavier numérique comme dans le temps : de 0 à 9, avec l’étoile et le carré.

Pas d’appels vidéo sur ces téléphones. Il n’y a pas d’objectif frontal. Oubliez la réalité augmentée. Le capteur de l’unique objectif logé à l’arrière du téléphone fait 2 mégapixels. Les photos sont floues. L’objectif conserve soigneusement les traces des doigts, qui le masquent souvent étant donné qu’il se trouve à un endroit où on pose tout naturellement la main quand on sort l’appareil de sa poche.

En revanche, on peut s’échanger des textos. Mais ça prend une éternité ! Sur un pavé numérique, « bonjour » s’écrit « 2-2-6-6-6-6-6-5-6-6-6-8-8-7-7-7 ». Aussi bien écrire « bjr » (« 2-2-5-7-7-7 »). Ça, c’est un voyage dans le temps : le retour de l’écriture « l33t » (ou « leet », ou « 1337 »).

Ressortez l’art ASCII, ça presse !

Métaversite aiguë

 

Ce retour à l’an 2000 a lieu de différentes façons. La mode vestimentaire, un cycle générationnel qui se mord sans cesse la queue, revisite elle aussi ces jours-ci la fin des années 1990. Une époque glorieuse où une humanité tout juste connectée par modem téléphonique ne craignait qu’une chose (ou presque) : que la fin du monde survienne le 31 décembre 1999 à 23:59:59.999.

À la fin du XXe siècle, quand un ordinateur personnel plantait et que son horloge était réinitialisée, elle revenait automatiquement au 1er janvier 1970. Les systèmes informatiques étaient conçus comme ça. Pour une raison ou pour une autre, parlez-en aux membres de la génération X, même au début des années 1990 l’an 2000 était encore loin dans le futur !

À un point tel qu’on n’a pensé qu’à la toute dernière minute à s’inquiéter de la réaction des systèmes informatiques qui étaient pourtant le dernier cri de l’évolution technologique du moment. Allaient-ils bel et bien passer à l’an 2000, ou allait-on retomber dans les années 1970 ?

Ça aura causé beaucoup de bruit pour rien. Surtout, vu d’ici en 2023, c’est une angoisse bien ridicule aux yeux de la plus jeune génération, la Z. Âgés tout au plus de 5 ans en l’an 2000, les Z n’ont jamais vécu sans Internet. Ils sont entrés dans l’adolescence avec les alertes poussées sans cesse sur leur téléphone entièrement tactile. Des alertes qui proviennent tous les deux ans d’un nouveau réseau social, auquel il faut absolument être abonné pour rester cool : Twitter, Facebook, Snapchat, Instagram, TikTok…

Et là, paf : une pandémie. Elle représente à ce jour la première grande crise sociale traversée par des Z devenus adultes. Ce qu’on leur propose pour s’évader ? Le métavers. « Hé, les jeunes ! Le numérique vous empêche de dormir ? Voici la solution : une immersion totale dans un monde virtuel et 100 % numérique ! »

Le Truman Show, une comédie toute douce quand elle est sortie en 1998, a l’air, 25 ans plus tard, d’un film d’horreur prémonitoire.

Pantalon cargo

 

On comprend le désir des Z de vouloir décrocher. On péterait une coche pour moins que ça.

La génération montante a bien besoin de décrocher. C’est pour sa santé mentale. Quand on compare le taux d’adoption des téléphones intelligents depuis 2004 en Amériquedu Nord au nombre de cas de dépression chez les adolescents, on observe à peu près la même courbe à la hausse. Cette année, au moins deux fois plus d’adolescents souffriront de problèmes dépressifs qu’il y a 20 ans.

Vivre dans un environnement connecté en permanence devient rapidement angoissant. Surtout si on ne sait pas trop comment décrocher de temps en temps. Des gadgets d’une autre époque sont pour certains un compromis acceptable : ils ne déconnectent pas totalement, ils ralentissent.

Pas bête.

 

Ce retour à la mode de l’an 2000 aura aussi au moins un autre bénéfice insoupçonné : elle crée des ponts intergénérationnels. Les spécialistes TI qui n’ont pas changé de garde-robe depuis leur sortie de l’école d’informatique en 1998 pourraient aujourd’hui être à la page.

Les experts en mode l’annoncent : le pantalon cargo est de retour. Il ne manque plus que le gilet à poches multiples et le chandail polo, et ce sera le parfait tiercé gagnant.

Évidemment, si ça, ça se produit, c’est bien la preuve qu’il y avait un bogue dans la machine…

 

 

REF.:   https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/783278/chronique-le-retour-du-bogue-de-l-an-2000

samedi 25 février 2023

L'IME d' Intel et les logiciels espions embarqués:

 L'IME d' Intel et les logiciels espions embarqués:


 si Intel Management Engine est un logiciel espion intégré agressif dans votre CPU qui suit la façon dont vous utilisez votre PC et peut le faire fonctionner à distance, existe-t-il un moyen de le désactiver et d'avoir toujours un CPU fonctionnel ? Il y a toute une communauté qui développe des "exploits" qui neutralisent l'IME. Cet article est lié à d'autres articles expliquant comment le neutraliser sur différentes générations de matériel. Désactiver la porte dérobée d'Intel sur le matériel moderne Alors que le moteur de gestion Intel (et, dans une mesure similaire, le processeur de sécurité de la plate-forme AMD) continue d'affliger les processeurs informatiques modernes avec des risques de sécurité, quelques petits progrès se poursuivent t… https://hackaday.com/2020/06/16/disable-intels-backdoor-on-modern-hardware/ Vraiment, tout ce que vous aviez à faire était de rechercher les logiciels espions du moteur de gestion Intel et vous pourriez trouver beaucoup plus d'informations. Je vous suggère de le faire maintenant. L'utilisation de ces solutions peut violer diverses licences que vous avez avec Intel. Ils ne sont pas non plus garantis eux-mêmes comme étant exempts de logiciels malveillants. Je ne recommande rien de tout cela, mais vous pouvez chercher les réponses que vous voulez à travers cet article. 

 

Par:  Caveat emptor. https://okorohworld.quora.com/If-Intel-Management-Engine-is-an-aggressive-embedded-spyware-unit-in-your-CPU-which-tracks-how-you-use-your-PC-and-can-o-1?__nsrc__=4&__snid3__=49281920488


Et ce que les hackers ont vus: (du bizounnage avec cancellation de garantie ,comme pour toute autre piratage)

Désactiver la porte dérobée d'Intel sur le matériel moderne 40 commentaires par :

 Bryan Cockfield 16 juin 2020 

 Alors que le moteur de gestion Intel (et, dans une mesure similaire, le processeur de sécurité de la plate-forme AMD) continue d'affliger les processeurs informatiques modernes avec des risques de sécurité, de petits progrès continuent d'être réalisés pour les utilisateurs qui apprécient la sécurité du matériel et des logiciels qu'ils possèdent. La dernière tentative de désactivation du ME est une carte mère ASRock pour les puces Intel de 8e et 9e génération. (Il existe également un lien vers un article Reddit sur ce projet).  

Tout d'abord, un bref rappel : le ME est complètement amovible sur certains ordinateurs construits avant 2008, et peut être partiellement désactivé ou désactivé sur certains ordinateurs construits avant 2013 environ. Cela ne permet pas beaucoup d'options pour ceux d'entre nous qui veulent du matériel moderne, mais grâce à une sorte de petit "exploit", certains chipsets modernes sont capables d'éteindre le ME. Cela est dû à l'exigence du gouvernement américain selon laquelle le ME doit être désactivé pour les ordinateurs dans les applications sensibles. Intel autorise donc la définition d'un certain bit non documenté, appelé bit HAP, qui désactive le ME. Les chercheurs ont pu localiser et manipuler ce bit sur cette carte mère spécifique pour désactiver le ME. Bien que cela ne supprime pas complètement le micrologiciel, cela arrête toute exécution de code d'une manière acceptable pour une grande organisation gouvernementale, donc si vous avez besoin à la fois de sécurité et de matériel moderne, c'est l'un des rares moyens d'atteindre cet objectif. Il existe également d'autres options très limitées, mais si vous souhaitez supprimer complètement le ME, même sur un ancien matériel, le processus lui-même n'est pas aussi simple que vous pourriez l'imaginer.

 

REF.:   https://hackaday.com/2020/06/16/disable-intels-backdoor-on-modern-hardware/

 

 



REF.: https://hackaday.com/2020/06/16/disable-intels-backdoor-on-modern-hardware/

Bing Chat arrive sur iOS : comment s’inscrire ?

 

 

Bing Chat arrive sur iOS : comment s’inscrire ?

Microsoft continue de miser à fond sur son outil d’IA basé sur ChatGPT.


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En début de mois, Microsoft dévoilait Prometheus (que certains surnomment Bing Chat) sa nouvelle intelligence artificielle qui sera progressivement intégrée à son moteur de recherche Bing et au navigateur Edge. La firme de Redmond annonce aujourd’hui qu’elle lance de nouvelles applications mobiles Bing, Edge, et Skype qui vont déployer cette technologie sur iPhone et iPad.

Comment utiliser Bing Chat

En ouvrant une fenêtre de chat dédiée sur le navigateur, comme sur ChatGPT, il sera donc possible d’entamer une discussion avec ce modèle de langage. Ce dernier est capable de répondre à tout type de question selon vos besoins du moment. Il peut aussi effectuer certaines tâches à votre place et notamment rédiger un e-mail, ou vous aider à préparer un événement.

Microsoft a bien conscience que ce type d’outil peut faire la différence et l’ajoute donc à Skype. Les participants d’un groupe de discussions vont donc pouvoir rechercher des informations précises en temps réel, et obtenir une réponse sur mesure.

Alors, comment utiliser cette application ? Il faut tout d’abord préciser qu’elle n’est pas encore lancée à grande échelle. Il faut donc s’inscrire sur une liste d’attente à cette adresse. Puis, Microsoft vous préviendra lorsque vous obtenez un accès.

Depuis son lancement, ce nouvel outil a marqué les esprits et satisfait bon nombre d’internautes. Toutefois, on a aussi noté quelques ratés et des réponses un peu malaisantes de la part de l’IA. Pour remédier à ce soucis, le géant de la Tech a limité à 5 questions consécutives les discussions avec le chatbot.

À noter enfin que la concurrence bat son plein entre Google et Microsoft. La firme de Mountain View s’apprête elle aussi à déployer son IA conversationnelle au cours des prochains mois. Elle a pour nom Bard.

 

REF.:   https://www.iphon.fr/post/bing-chat-arrive-sur-ios-comment-sinscrire

Google Bard : tout savoir sur l’IA censée vous faire oublier ChatGPT

 


Google Bard : tout savoir sur l’IA censée vous faire oublier ChatGPT

Bard permet à Google de répondre à ChatGPT, l’IA au vaste champ d’application de OpenAI et qui secoue le web depuis son lancement il y a quelques mois.


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  • Google a dévoilé lundi 6 février 2023 une IA conversationnelle baptisée “Bard”
  • La firme présente Bard comme un chat analogue à ChatGPT, capable de générer des réponses à toutes vos demandes de façon claire et synthétique
  • Pour l’heure, Bard est accessible en bêta fermée

2023 sera l’année de l’IA par excellence. Le lancement de ChatGPT a réellement transmis un signal d’alerte strident à toute la Big Tech. Avec ChatGPT, c’est tout le coeur de métier de Google entre sous la menace d’un concurrent. Et pire encore que cela : l’essence du concept de ChatGPT dépasse Google “par le haut”, avec une meilleure technologie pour accéder rapidement à des informations complètes et utiles (même en cas de demande complexe).

On parle ici de modèles d’apprentissage-machine entraînés avec un vaste corpus de données sur des sujets variés et éclectiques. Dès lors, on peut poser à ChatGPT pratiquement n’importe quelle question et lui demander de créer pratiquement n’importe quoi (dès lors que tout peut être transmis sous forme de texte). ChatGPT compile toujours une réponse claire, utile, synthétique, et souvent même à forte valeur ajoutée.

C’est notamment le cas de ses talents en code. On peut en effet demander à ChatGPT de coder des programmes entiers comme des navigateurs internet dans n’importe quel langage de programmation de haut niveau – avec une réponse en quelques minutes. Non seulement ChatGPT génère du code prêt à l’emploi (ou presque), mais en plus le code est dûment commenté et expliqué de sorte que l’utilisateur peut très facilement comprendre ce que fait chaque ligne.

Google s’intéresse depuis des années aux mêmes types d’innovations en matière d’intelligence artificielle que OpenAI, mais le fruit de ces travaux restait pour l’instant surtout relégué au monde académique. Toutefois la firme semblait bien préparer elle aussi une IA conversationnelle impressionnante depuis plusieurs années. Et on sait désormais que cette IA s’appelle Bard, ainsi que quelques uns de ses talents (avant une annonce plus complète mercredi 8 février 2023). Voici tout ce qu’on sait de Bard à ce stade.

Sommaire

Qu’est-ce que Google Bard, concrètement ?

Comme ChatGPT, Bard est une IA expérimentale basée sur de vastes modèles d’apprentissage conversationnels. De ce que l’on comprend, en revanche, contrairement à ChatGPT qui doit se contenter de baser ses réponses sur un corpus de données s’arrêtant à 2021, Bard pourra tirer ses informations du web de façon à délivrer “des réponses fraîches et de haute qualité”, comme l’explique le PDG de Google Sundar Pichai sur Twitter.

Alors qu’il se murmure que Microsoft (devenu principal actionnaire de OpenAI) va intégrer les technologies de ChatGPT à Bing, Google va visiblement faire exactement la même chose – limitant, au passage, le risque de redistribution des parts de marché dans les principaux moteurs de recherche du web. Il faut noter que la technologie de Bard reste à démontrer alors que ChatGPT est expérimenté par plus d’une centaine de millions d’internautes depuis plusieurs mois.

Toutefois, Microsoft n’a jamais encore réussi à imposer d’innovation permettant à son moteur de recherche Bing de gagner en popularité. A l’inverse, Google est déjà numéro 1 des recherches sur le web, une inertie qui peut servir aussi la popularité de Bard. Si la technologie de Bard convainc, alors les risques de recul de parts de marché s’éloigne. Et il y a des raisons de croire en la technologie qui anime Bard, car Google n’est pas un nouvel entrant sur le sujet de l’IA.

En 2018, Google, déjà bien implanté en France, annonçait le lancement d’un centre de R&D dédié à l’intelligence artificielle à Paris, en plus d’au moins un autre centre européen à Amsterdam. Or, c’est justement la capitale française qui a été choisie pour l’événement officiel de présentation de Bard, mercredi 8 février 2023 – soulignant l’importance des équipes basées en France pour le futur de l’entreprise.

Bard est basé sur une version plus légère de son modèle LaMDA (Language Model for Dialogue Applications) qui nous avait déjà impressionné en 2021. La force de Bard c’est que Google dit avoir réussi à optimiser son modèle de manière à consommer le moins de ressources par requête possible.

Et donc augmenter la viabilité de ce type de technologies. Pour l’heure, on sait que les demandes à la bêta de ChatGPT peuvent générer un coût significatif en fonction du volume.LaMDA serait également plus facile à déployer à grande échelle, évitant on l’espère les périodes au cours desquelles le chat peut être inaccessible (ce qui arrive encore assez souvent à ChatGPT).

Dans quels produits Google Bard va-t-il faire son entrée ?

Google est libre de décliner ses technologies dans tous les produits qu’il estime pertinents. Toutefois on sait qu’il sera largement question de Google Search et de Google Maps dans l’événement organisé par Google à Paris le mercredi 8 février 2023. Mais après avoir testé des exemples similaires tels que ChatGPT, on se dit que finalement la vraie question est davantage “dans quels produits Google n’implémentera pas Bard”, à plus ou moins long-terme.

Bard et les IA conversationnelles en général sont amenées à jouer un rôle de game changer dans de nombreuses industries. Et s’il n’est pas forcément question ici de mettre l’accent sur les dangers de l’avènement de ce type d’IA, on peut penser que nombre de salariés et indépendants utilisent déjà et utiliseront de plus en plus ce type d’IA comme une aide leur permettant d’accomplir davantage à moindre effort au quotidien.

Dans tous les cas, rechercher quelque chose de complexe et ne pas avoir à multiplier les onglets et compiler vos propres revues de presse est déjà potentiellement en soit un game changer pour beaucoup de monde – de l’université au mode professionnel.

Peut-on tester Bard dès maintenant ?

Hélas, pour l’instant, Google n’autorise pas le grand public à rejoindre ce qui est encore un projet en bêta fermée. Compte-tenu des problèmes qui ont surgi avec d’autres IA conversationnelles par le passé – comme par exemple la pollution des données avec des contenus inappropriés, débouchant sur des réponses inappropriées – Google veut encore se donner le temps de peaufiner le service.

Le PDG de Alphabet Sundar Pichai précise que les premiers non-googlers à avoir accès à Bard seront des “testeurs de confiance” sans plus de précision. Il n’existe pas encore de site pour rejoindre la bêta.

Quand pourra-t-on en savoir plus sur Bard ?

Google, on vous le disait, organise un événement spécial dans son centre de recherche parisien du 8e arrondissement, le mercredi 8 février aux alentours de 14 heures 30. Vous pouvez suivre l’intégralité des annonces via ce direct officiel sur YouTube :


Bien sûr, nous mettrons à la suite des annonces l’ensemble de ce dossier à jour dès que nous saurons plus précisément tous les détails sur Bard, et le positionnement que Google souhaite donner à son IA concurrente de ChatGPT.

 

 

REF.:   https://www.presse-citron.net/google-bard-tout-savoir/