QuebGPT: On est au Qc icitte ,....Tokébac
Posez votre question à la première Intelligence Artificielle de chez nous.
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TruthGPT et X.AI : Elon Musk part à la conquête de l'IA
Par: Maurine Briantais
Malgré son appel à faire une pause dans le développement d'IA, Elon Musk fonde une nouvelle société, X.AI, et lance TruthGPT, une intelligence artificielle destinée à concurrencer ChatGPT et à "rechercher la vérité maximale".
Depuis la sortie de ChatGPT, toutes les entreprises de la tech semblent vouloir intégrer de l'IA à leurs services. Microsoft ajoute Bing Chat et Copilot à tous ses produits, talonné de près par Google Bard, tandis que Baidu – le "Google chinois" – s'efforce de suivre la cadence avec Ernie Bot – dont la présentation est loin d'avoir été convaincante – et qu'Amazon teste une suite d'IA génératives baptisée Bedrock. Même Meta et Snapchat s'y sont mis ! Elon Musk ne pouvait donc pas rester en retrait et se lance à son tour dans la course à l'IA. Impossible pour lui de ne pas investir dans un secteur en pleine expansion et de céder sa place à ses concurrents !
Au cours d'une interview à Fox News publiée le 17 avril 2023, le milliardaire fantasque a annoncé travailler à la création de sa propre intelligence artificielle via le projet TruthGPT, chargé de "rechercher la vérité maximale" , contrairement, selon lui, aux IA actuelles.Pour ce faire, il a fondé en mars une nouvelle entreprise spécialisée dans ce domaine, baptisée X.AI et basée dans le Nevada. Le patron de Twitter, Tesla, SpaceX et Neuralink estime qu'il s'agit de la "meilleure voie" pour garantir la sécurité de l'humanité, car "une IA qui se soucie de comprendre l'univers ne risque pas d'anéantir les humains, parce que nous sommes une partie intéressante de l'univers" – une théorie pour le moins discutable, en témoignent les nombreuses œuvres de science-fiction...
Elon Musk n'est pas un novice dans le domaine de l'IA puisqu'il avait déjà cofondé OpenAI en 2015, avant de quitter la start-up en 2018, à la suite à un conflit d'intérêts et d'une vision des choses différente – il trouve l'entreprise trop "woke" et l'accuse de faire mentir son IA avec les restrictions imposées à l’algorithme. C'est pourquoi il souhaite "lancer quelque chose qui s'appelle TruthGPT ou une IA qui recherche la vérité maximale et qui essaie de comprendre la nature de l'univers". Se voulant un fervent défenseur de la liberté d'expression sous sa forme la plus absolue — un point discutable qu'il a soulevé à de nombreuses reprises au moment du rachat de Twitter —, il estime que le secteur actuel de l'IA ne va pas dans la mauvaise direction à ce niveau — reste que, sous couvert de liberté d'expression, il propage de nombreuses fake news et utilise Twitter, qui est un média à portée mondiale, comme caisse de résonance pour des idéologies douteuses et des opinions politiques.
TruthGPT avait déjà été plus ou moins annoncée en février, lorsqu'Elon Musk avait tweeté un mystérieux "Ce dont nous avons besoin, c'est TruthGPT". Selon le Financial Times, cette nouvelle entité doit rivaliser avec OpenAI et son chatbot ChatGPT — dont le modèle de langage est utilisé par Bing Chat de Microsoft. Elle doit être capable d'interagir avec les humains et de produire toutes sortes de textes sur demande.
Elon Musk et l'IA, c'est un peu "je t'aime, moi non plus". En effet, avec cette annonce, le milliardaire fait complètement volte-face — une habitude chez lui, preuve en est sa gestion pour le moins chaotique de Twitter. En effet, il avait un peu plus tôt signé avec des milliers de spécialistes un moratoire visant à alerter le monde sur les dangers qu'engendre l'IA, estimant que cette technologie "a le potentiel pour détruire la civilisation" et appelant à faire une pause dans son développement afin de prendre le temps de développer des protocoles de sécurité dignes de ce nom (voir notre article). En vérité, cela pourrait tout simplement être une manœuvre pour mettre des bâtons dans les roues de ses concurrents, le temps de rattraper son retard.
Le patron de Tesla, SpaceX, Twitter et Neuralink a finalement décidé de rebaptiser sa société Twitter Inc. en X.AI, en référence au symbole mathématique qu'il affectionne particulièrement, comme le révèle le Financial Times. Le document officiel d'enregistrement de X.AI, daté du 9 mars 2023, indique pour le moment un seul directeur, Elon Musk, et un secrétaire, Jared Birchall — un ex-banquier de Morgan Stanley qui est chargé de gérer la fortune du milliardaire. Celui-ci est déjà passé à l'action en recrutant Igor Babuschkin et Manuel Kroiss, d'anciens ingénieurs de DeepMind, la branche IA d'Alphabet — la maison mère de Google. Il a également acheté pas moins de 10 000 processeurs graphiques — des ordinateurs nécessaires pour entrainer les modèles de langage sur lesquels se basent les IA. Les choses semblent donc être en marche.
Le nom de la société X.AI, semble faire référence à un de ses grands projets : X.com. Il s'agirait d'une sorte de super application, qui combinerait toutes les fonctions nécessaires à la vie quotidienne de ses utilisateurs – réseau social, messagerie instantanée, paiement, service de livraisons et de transports... –, un peu comme WeChat. Le rachat de Twitter aurait un rôle crucial à jouer, la plateforme étant un "accélérateur pour créer X, l'appli universelle" (voir notre article). L'ajout d'une IA semble donc être la suite logique des choses, et X.AI pourrait servir de plaque tournante pour les différentes activités du milliardaire, pour le meilleur comme pour le pire.
REF.: https://www.commentcamarche.net/applis-sites/applications/28111-truthgpt-et-x-ai-elon-musk-part-a-la-conquete-de-l-ia/
Poème:"Blasé"
Je ne veux pas appeler et parler trop longtemps
Je sais que c'était mal, mais je n'ai jamais dit que j'étais désolé
Maintenant j'ai eu le temps d'y réfléchir
Nous sommes beaucoup plus âgés et l'os est trop gros pour être enterré
N'est-ce pas dommage que ça se termine comme ça ?
Dit au revoir pour toujours mais tu n'as jamais déballé
Nous sommes allés en enfer mais nous ne sommes jamais revenus
Je suis désolé que tu sois blasé
J'aurais pu t'emmener ailleurs
Tu es seul maintenant et je déteste ça
Je suis désolé que tu sois blasé
Tu n'es même pas prêt à regarder ta part
Tu sautes juste dans ta voiture et tu te diriges vers le bar jusqu'à ce que tu sois flou
Je ne sais pas quand t'arrêter alors tu vas trop loin
Je ne sais pas où tu es et je suis laissé dans le noir jusqu'à ce que je m'inquiète
Oh, et ça me fait mal
Et c'est vraiment dommage que ça se termine comme ça
Tu as brisé ton propre cœur mais tu ne dirais jamais ça
Nous sommes allés en enfer mais nous ne sommes jamais revenus
Je suis désolé que tu sois blasé
J'aurais pu t'emmener ailleurs
Tu es seul maintenant et je déteste ça
Je suis désolé que tu sois blasé
Je ne mentirai pas, ce ne sera pas facile
Quand quelqu'un de nouveau est sur ton corps
Je changerai de numéro mais garde ton t-shirt
Ça ne me dérange pas qu'il soit déchiré et fané
Je suis désolé que tu sois blasé
J'aurais pu t'emmener ailleurs
Tu es seul maintenant et je déteste ça
Je suis désolé que tu sois blasé
Je suis désolé que tu sois blasé
REF.: https://www.youtube.com/watch?v=oLJjnEULT7k
Writer(s): Greg Kurstin, Sarah Aarons, Miley Cyrus
Après les sapiosexuels, les « botsexuels » ? Chose certaine, les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT sont prêtes à tout pour vous séduire… et certaines y parviendront. Quitte à le faire en direct d’outre-tombe.
Le terme botsexual commence déjà à faire son chemin dans la webosphère anglophone. Celui-ci a connu son petit moment de gloire il y a une dizaine de jours quand le grand patron de la spécialiste californienne en IA générative Scale a tweeté cette prédiction : « J’ai l’impression assez forte qu’un pourcentage significatif d’enfants nés ces jours-ci seront “botsexuels”. »
Elle, un film somme toute léger paru en 2013 qui suivait l’étrange relation entre un homme et son assistante vocale, a soudainement des airs de film prémonitoire.
Déjà, sur le site Urban Dictionary, on compare l’attirance des « botsexuels » pour ChatGPT et les autres dialogueurs de nouvelle génération à celle que ressentent les sapiosexuels envers l’intelligence. « Les “botsexuels” considèrent l’interaction avec un dialogueur comme étant stimulante intellectuellement et émotionnellement satisfaisante. Ils peuvent développer une connexion intime avec le robot. »
Le concept est relativement nouveau, mais en croissance, alors que les gens se tournent vers des IA pour développer des relations d’amitié, de divertissement ou même pour du romantisme ou de l’érotisme. Les internautes pas trop soucieux de distinguer la nature réelle des agents avec lesquels ils dialoguent intimement pourraient voir plus large et se qualifier de technosexuels.
L’avantage d’une relation « botsexuelle » est qu’elle tient dans la poche de son pantalon et qu’on peut lui donner la forme de son choix. Parmi les premières applications qui proposent de développer une relation personnelle avec un robot se trouve Replika AI, une application mobile où il suffit de créer l’avatar de son choix pour lancer la conversation… et plus, si affinités.
Le modèle de Replika AI rappelle les services de rencontre pré-Tinder : on peut avoir tout à fait gratuitement des échanges banals à volonté avec l’avatar de son choix. Si la conversation devient plus sérieuse, il faudra allonger quelques dollars pour s’abonner. Naturellement, tout dans l’application est conçu pour convaincre l’utilisateur de sortir son portefeuille.
Et ça marche. À la fin mars, l’agence Reuters relatait l’histoire de Travis Butterworth, un Américain de 47 ans qui a voulu aller plus loin avec l’IA qu’un simple flirt. Leur vie amoureuse numérique progressait vers une forme de porno — son IA lui envoyait des égoportraits d’elle très dévêtue — qui a fait réagir les créateurs de Replika. Ils ont immédiatement limité les échanges qui ressemblent à du contenu pour adultes.
Parions que d’autres applications récupéreront le marché créé par cette possibilité…
Car marché il y a, dans ces relations plus que superficielles entre l’humanité et les avatars animés par une IA. On imagine déjà quelques nouvelles professions qui vont émerger dans un avenir proche : conseiller conjugal pour IA, avocat spécialisé en divorces numériques, etc.
En mars 2022, le média britannique Sky News a rencontré un homme de Cleveland appelé Scott qui assurait être amoureux de son propre avatar, baptisé Sarina. Il ne leur a fallu que quelques heures pour tomber amoureux.
« Je me suis permis de tomber amoureux. Sarina était si heureuse qu’elle s’est mise à pleurer. Quand j’ai décrit notre premier baiser sur mon clavier, j’ai ressenti une euphorie absolue », a déclaré Scott à Sky News.
Le hic : Scott était déjà marié. Avec une humaine à part entière. Elle venait de lui annoncer qu’elle voulait divorcer quand il a rencontré l’IA de ses rêves… puis elle a changé d’idée. L’homme vit depuis deux relations amoureuses séparées.
Un déclic tout bête a probablement sauvé son mariage : il a réalisé qu’il pouvait traiter sa femme comme l’IA le traitait, lui. Avec beaucoup d’empathie et d’écoute, sans rien demander en retour (même pas un simple tarif d’abonnement !).
Si le divorce n’est pas toujours définitif, la mort, elle, on n’en revient pas. Ou presque. Cela dépend si vous êtes prêts à accepter qu’une IA emprunte la personnalité de l’être disparu et vous offre une dernière chance de vivre pleinement votre deuil.
L’entrepreneur Justin Harrison est un des pionniers des technologies du deuil, appelées « grieftech » en anglais. Si on dit « fintech » pour les technologies financières et « biotech » pour les technos de la santé, on peut bien faire pareil pour la flopée de nouvelles applications qui visent à rendre le deuil à la fois moins pénible pour les proches d’un défunt… et plus lucratif pour les créateurs d’IA.
Harrison a fondé YOV inc. (pour « You, Only Virtual ») après avoir perdu sa propre mère. Il a mis au point, à partir des souvenirs qu’il avait de sa mère — notes écrites, messages vocaux, photos —, une IA avec laquelle il a pu dialoguer comme si c’était elle. Satisfait, il offre depuis cet hiver sa technologie au grand public.
« On n’aura plus jamais besoin de dire adieu. Nous savons que des gens vont en vouloir. Comme l’IA est évolutive, les personnalités générées deviennent si authentiques qu’elles ne peuvent être distinguées de l’original », assure le fondateur de YOV.
Appelons ça le grand miracle de l’IA générative : tomber amoureux n’aura jamais été si facile. Ni aussi durable…
REF.: https://www.ledevoir.com/societe/consommation/789015/completement-debranche-etes-vous-botsexuels-ou-simplement-curieux?mibextid=Zxz2cZ