Scamio : Bitdefender lance une IA anti-arnaque gratuite
Maurine Briantais
15/12/23 15:32
Si vous êtes souvent victime de tentatives de phishing, cette IA va vous plaire ! Bitdefendeur lance Scamio, un chatbot gratuit capable d'analyser les communications reçues et de détecter les tentatives de fraude.
Les spams et les escroqueries sont malheureusement monnaie courante sur Internet, et ceux qui ne sont pas très au fait des technologies peuvent avoir des difficultés à distinguer les offres et les messages légitimes des arnaques. Selon un rapport de la Federal Trade Commission (FTC), les pertes subies par les consommateurs en lien avec la fraude en 2022 représentent 8,8 milliards de dollars rien qu'aux Etats-Unis, soit une hausse de 30 % par rapport à l'année précédente. Les pertes liées aux arnaques diffusées par messages textuels représentent à elles seules 330 millions de dollars, soit le double par rapport à 2021. Et ça ne risque pas d'aller en s'améliorant ! Les cybercriminels se sont à leur tour emparés de l'IA pour créer du contenu malveillant extrêmement difficile à déceler, ce qui complique fortement la lutte contre la fraude en ligne.
Mais, parfois, l'IA peut aussi devenir un véritable allié, à l'image d'Apate, le chatbot qui arnaque les arnaqueurs (voir notre article). Bitdefender, le géant de la cybersécurité, a de son côté opté pour la prévention avec Scamio, un chatbot conçu pour aider les utilisateurs à vérifier les tentatives d'arnaques en ligne, qu'elles proviennent d'e-mail, de SMS, de messagerie instantanée, de liens intégrés et même de QR code, et à s'en protéger.
Scamio : un chatbot pour analyser les messages reçus
"La hausse rapide de l'adoption de l'IA par les cybercriminels en vue d'extorquer de l'argent, de voler des informations personnelles et d'infiltrer la vie numérique des utilisateurs a véritablement changé les règles du jeu", explique Ciprian Istrate, vice-président des opérations et des solutions grand public chez Bitdefender, dans un communiqué. "Les arnaques en ligne, autrefois faciles à déceler, sont devenues difficiles à détecter d'un simple coup d'œil. Scamio rétablit l'équilibre en déterminant de manière fiable la probabilité de l'existence d'une activité malveillante sur la base du contenu et du contexte d'un message. C'est un peu comme avoir un assistant personnel avec qui vous pouvez discuter et sur lequel vous pouvez toujours compter pour vous aider à protéger votre vie numérique."
Scamio est gratuit et très simple d'utilisation. Le chatbot est compatible avec tous les appareils et tous les systèmes d'exploitation, et il est accessible depuis un navigateur Web ou via Facebook Messenger – la prise en charge de WhatsApp et de Telegram est prévue par la suite. Il suffit de se créer un compte Bitdefender pour y accéder, sans nécessité de téléchargement ni d'accès antérieur à un produit Bitdefender. Une fois que vous y avez accédé, Scamio fonctionne de la même manière que d'autres outils alimentés par l'IA. Vous interagissez avec le chatbot à l'aide d'un champ de saisie. Vous pouvez y écrire ou coller du texte (message de chat, courriel...), des liens ou des images (capture d'écran, QR code reçu, etc.) pour interagir avec l'IA. Le mieux est de déposer les contenus suspects et de décrire la façon dont vous les avez reçus. Scamio va alors vérifier tout ça et émettre un verdict en quelques secondes, ainsi que des recommandations sur les mesures à prendre – par exemple, supprimer ou bloquer un contact – ainsi que des mesures de prévention pour vous prémunir contre les futures tentatives d'escroqueries du même type. Notons que l'IA ne précise pas pourquoi elle estime qu'il s'agit d'une escroquerie ou d'un lien légitime.
Pour être capable de rendre un jugement, Scamio intègre le traitement automatique du langage naturel (NLP) afin de comprendre et d'interpréter avec précision les conversations, et d'analyser les contenus. Le chatbot s'appuie également sur les technologies Bitdefender de protection, de prévention et de détection des menaces afin d'affiner ses analyses, qui sont enrichies par le décryptage du contexte dans lequel le message potentiellement frauduleux a été reçu. Selon le géant en cybersécurité, cette approche s'avère extrêmement efficace pour les types de fraudes complexes – comme celles basées sur l'ingénierie sociale – susceptibles de contourner les méthodes de détection ordinaires.
Vous souhaitez analyser une page Facebook, réaliser un audit pour savoir où vous en
êtes, faire le point sur votre page ou « reprendre en main » une page dont vous avez
récemment acquis la responsabilité ? Pas toujours facile de savoir par où
commencer !De nombreux facteurs entrent en jeu dans l’analyse d’une page Facebook, de la mise en page au taux d’engagement des publications, en passant par la personnalisation des éléments clés de la page.
Dans cet article, je vous propose une vision étape par étape de l’analyse d’une page
Facebook !
Analyser une page Facebook en commençant par les éléments clés
On oublie parfois les basiques quand on se lance dans un audit. Ils paraissent
tellement évidents ! Pourtant, il est utile de vérifier quelques éléments importants.
Le modèle de page
Facebook propose différents modèles de pages en fonction de la thématique
Le char lourd T30 était un projet de char américain de la Seconde Guerre mondiale développé pour contrer les nouveaux chars allemands, tels que le Tigre I, le Tigre II, et les chasseurs de chars, comme le Jagdtiger, ou les chars lourds soviétiques, tels que l'IS-1 ou l'IS-2. . Le T30 a été conçu en même temps que le char lourd T29.
Char lourd T30
Char lourd T30 dans la collection d'armures et de cavalerie de l'armée américaine 2022
Taper
Char lourd
Lieu d'origine
États-Unis
Historique des services
En service
Essais uniquement
Utilisé par
Armée des États-Unis
Historique de fabrication
Conçu
1945-1947
Fabricant
Entreprise de voitures en acier embouti
Arsenal de Détroit
Produit
1945-1947
N° construit
6
Variantes
T30E1
Caractéristiques
Masse
190 800 lb (86,5 t) chargé au combat [1]
Longueur
Canon de 43 pi 0 po (13,11 m) vers l'avant
Largeur
12 pi 5,6 po (3 800 m) au-dessus des pare-sable
Hauteur
10 pi 6 po (3,20 m) au-dessus de la coupole
Équipage
6 (commandant, tireur, chauffeur, opérateur radio, 2 x chargeur)[2]
Armure
avant de la coque 102 à 203 mm (4,0 à 8,0 pouces) maximum
bouclier du pistolet 279 mm (11,0 pouces) maximum
avant de la tourelle 303 mm (11,9 po) [2]
Principal
armement
Canon rayé T7 L/41 de 155 mm (34 coups) (T30)
Chargeur automatique de canon rayé T7E1 L/41 de 155 mm (34 cartouches) (T30E1)
Secondaire
armement
2 x 0,50 po (12,7 mm) M2HB AA (1 500 coups), coaxiaux et montés sur pivot
2 x 0,30 po (7,6 mm) Browning M1919A4, arc et coaxial (2 500 coups)
Moteur
1 791,7 pouces cubes (29,361 L) Continental AV1790-5A refroidi par air
908 ch (677 kW) nets à 2 400 tr/min
Puissance/poids
10,9 ch/t (8,1 kW/t)
Transmission
Crossdrive General Motors CD-850-1, trois vitesses (deux avant, une arrière)
Suspension
barre de torsion
Garde au sol
18,8 po (48 cm)
Capacité de carburant
350 gal US (290 gal imp; 1 300 L)
Opérationnel
gamme
260 km
Vitesse maximum
25 mph (40 km/h) (sur route)
Contenu
Premiers chars
Des plans pour quatre chars lourds pilotes furent proposés en 1944 ; deux T29 avec un canon de 105 mm et deux T30 avec un canon de 155 mm.
Les modèles pilotes T30 ont été lancés en avril 1945 et livrés en 1947.
Hormis les modifications pour s'adapter aux différents moteurs, le châssis était le même que celui du T29. Le canon de 155 mm (6,1 pouces) tirait des munitions à chargement séparé (obus et charge). Le chargeur était assisté par une pilonneuse à ressort. Le T30 était équipé de l'un des plus gros canons jamais utilisés sur un char américain. La tourelle haute et arrondie était nécessaire pour accueillir le chargeur debout et le grand support de canon. Même dans ce cas, le canon ne pouvait être chargé qu'à des altitudes limitées. Il pourrait transporter un assortiment mixte de 34 obus T35E1 HVAP (perforation de blindage à haute vitesse), M112B1 et T29E1 APCBC-HE (capuchon balistique perforant hautement explosif), M107 HE (explosif puissant) ou M110 WP (fumée).
Variantes
Un modèle pilote, désigné T30E1, était doté d'un système semi-automatique ajouté pour aider le chargeur à enfoncer les munitions dans la culasse. Cela a mis la culasse du pistolet en position, a enfoncé la cartouche du plateau de chargement dans la culasse, puis a ramené le pistolet à l'angle initial. Une trappe supplémentaire à l'arrière de la tourelle a été ajoutée pour l'éjection automatique des douilles vides.
Le poids de l'obus était de 43 kg (95 lb) et la charge de 18 kg (40 lb), soit un total de 61 kg (134 lb) pour l'ensemble de l'obus, ce qui le rendait difficile à manipuler et lui donnait une cadence de tir de seulement deux tours par minute lorsqu'il est chargé manuellement.
Deux des chars pilotes T30 ont ensuite été utilisés comme base pour le char lourd T34 équipé d'un canon de 120 mm.
Exemples survivants
Char lourd T30 à Fort Jackson, Caroline du Sud, États-Unis.
Il existe des exemples survivants à Fort Moore, en Géorgie. Un T30 survivant se trouve à l'Arsenal de Détroit à Warren, dans le Michigan. Un autre se trouve à Fort Jackson, en Caroline du Sud.
Avec autant de missions spatiales, l’année 2024 promet d’être épique
par Brice Louvet, expert espace et sciences
11 décembre 2023, 15 h 31 min
orion module de service artemis 2
Le système Terre-Lune vu par Orion lors de la mission Artemis 1. Crédits : NASA
Table des matières
L’année 2024 promet d’être extraordinaire dans le domaine spatial, avec de nombreuses missions passionnantes prévues. On fait le point.
De nombreuses missions lunaires, dont Artemis 2
L’année 2024 sera dominée par une série de missions lunaires dont le point culminant est la mission Artemis 2. L’objectif sera d’envoyer une capsule Orion habitée autour de la Lune. Les quatre astronautes à bord reviendront ensuite sur Terre, préparant ainsi le retour des humains sur le sol lunaire qui aura lieu dans le cadre de la mission Artemis 3.
Trois missions lunaires Intuitive Machines
La mission Intuitive Machines 1 (IM-1), programmée pour son lancement le 12 janvier 2024, a pour objectif de déployer l’atterrisseur Nova-C dans le cratère Malapert A, situé près du pôle sud lunaire. Il s’agit d’un atterrisseur lunaire commercial conçu notamment pour transporter des instruments parrainés par la NASA dans le cadre du programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services) de l’agence spatiale américaine.
Intuitive Machines planifie également deux autres missions lunaires pour l’année prochaine. La mission IM-2, susceptible de se dérouler au début de 2024, vise à placer Nova-C près du cratère Shackleton dans la région polaire sud de la Lune. Elle démontrera la possibilité d’utiliser des ressources locales.
La troisième mission d’Intuitive Machines, IM-3, est prévue pour livrer plusieurs charges utiles dans la région lunaire Reiner Gamma. Elle comprendra quatre charges utiles de la NASA et le rover Lunar Vertex. Son objectif sera de mener des enquêtes scientifiques tout en testant des technologies avancées pour les futures explorations lunaires.
intuitive machine nova-c missions
Une illustration de l’atterrisseur Nova-C sur la Lune. Crédits : NASA
L’atterrisseur lunaire Peregrine d’Astrobotic
Peregrine 1, un atterrisseur développé par la société Astrobotic, dont le lancement est programmé le 24 décembre 2023, tentera un atterrissage dans le Sinus Viscositatis 32 jours plus tard.
Cette mission intègre également le programme CLPS de la NASA. Parmi les charges utiles diverses de l’atterrisseur, on compte un réseau de rétroréflecteurs laser destiné à des mesures de distance précises et un système de spectromètre à neutrons pour l’analyse de la composition des régolithes lunaires.
Astrobotic envisage également un second voyage vers la Lune en 2024, baptisé Griffin Mission 1. Ce projet, prévu pour être lancé en novembre, vise à livrer le rover VIPER de la NASA en surface dans la région polaire sud de la Lune.
Comparable en taille à une voiturette de golf, VIPER explorera la région à proximité du cratère Nobile pendant 100 jours, effectuant des analyses du régolithe pour détecter la présence de glace d’eau et de substances volatiles grâce à une perceuse et un spectromètre.
La mission chinoise Chang’e-6
La mission chinoise Chang’e-6, dont le lancement pourrait avoir lieu en mai 2024, a pour objectif historique de collecter les premiers échantillons lunaires de la face cachée de la Lune.
En plus de cela, la mission portera des charges utiles internationales telles que l’instrument français DORN pour étudier le dégazage du radon, le NILS suédois pour détecter les ions négatifs à la surface lunaire et le cubesat ICECUBE-Q du Pakistan.
Mission Blue Ghost 1 de Firefly Aerospace
La mission Blue Ghost 1 de Firefly Aerospace, prévue pour le second semestre 2024, a pour objectif de livrer une variété de charges utiles (dont dix sont parrainées par la NASA) sur la Lune dans le cadre de l’initiative CLPS.
L’atterrisseur Blue Ghost de cette société texane touchera terre à Mare Crisium pour étudier le régolithe lunaire ainsi que les caractéristiques géophysiques distinctes de notre satellite. Les données recueillies contribueront à approfondir notre compréhension de la Lune et fourniront des informations sur les effets de la météo spatiale sur Terre.
ispace Hakuto-R Mission 2
La mission Hakuto-R 2, prévue pour la fin de l’année 2024, marque la seconde tentative d’alunissage d’ispace qui a tiré des enseignements de l’échec de sa première mission en avril 2023, au cours de laquelle l’atterrisseur lunaire s’était écrasé lors d’une tentative d’atterrissage en douceur. L’objectif principal de cette nouvelle mission sera de déployer un micro-rover conçu pour résister aux conditions difficiles de la Lune.
HAKUTO-R
Représentation d’artiste de l’atterrisseur HAKUTO-R sur la surface de la Lune. Crédits : ispace
Boeing CST-Starliner
L’année prochaine verra également une série de nouveaux tests et de lancements inauguraux.
Avec plusieurs années de retard, une capsule Boeing CST-Starliner transportant un équipage devrait enfin effectuer son vol en avril. Elle visera la Station spatiale internationale (ISS) avec les astronautes Butch Wilmore et Suni Williams à bord.
L’objectif de ce vol sera de démontrer les capacités opérationnelles de Starliner et de confirmer sa fiabilité pour les futures missions orbitales avec équipage.
starliner missions
Illustration de la capsule Starliner en orbite. Crédits : Boeing
D’autres missions prometteuses
Le premier lancement de la toute nouvelle fusée européenne, Ariane 6, est prévu entre le 15 juin et le 31 juillet. Bien que récemment, une répétition de lancement ait été couronnée de succès, d’autres tests restent à effectuer avant le vol inaugural.
Blue Origin espère de son côté lancer sa fusée New Glenn en août, ce qui marquerait une avancée majeure dans ses capacités de lancement orbital.
Dans le domaine de l’exploration planétaire, des missions vers Vénus (Venus Life Finder de Rocket Lab) et Mercure (Bepi-Colombo) offriront des opportunités uniques pour étudier ces planètes. D’autres projets prometteurs devraient se concrétiser, dont la mission Hera de l’ESA, prévue pour octobre, qui revisitera l’astéroïde Didymos pour étudier l’impact de DART sur l’astéroïde Dimorphos.
En orbite terrestre basse, la mission Axiom 3 (Ax-3) prévue en janvier 2024, dirigée par Axiom Space, transportera le premier équipage entièrement européen vers l’ISS, illustrant la collaboration croissante entre les entreprises privées et les agences gouvernementales dans l’exploration spatiale.
Enfin, SpaceX continuera de son côté de déployer ses satellites Starlink en orbite et poursuivra le développement de sa mégafusée Starship. La société prévoit plusieurs missions de démonstration tout au long de l’année.