Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo d’Objectif Photographe. Aujourd’hui, nous allons voir la notion de balance des blancs. Ce réglage à un impact direct sur les couleurs de votre photo. J’imagine que vous vous êtes déjà retrouvé avec des images qui avaient une dominante soit jaune orange, soit bleu. Et bien ça, c’est que vous avez un problème
avec la balance des blancs . C’est un paramètre qui est essentiel dans la qualité de vos photos. La bonne nouvelle, c’est que c’est assez facile à maîtriser. Beaucoup de personnes utilisent le réglage «Balance des blancs automatique». Sur votre appareil, il doit y avoir afficher AWB pour «Auto White Balance» en anglais. Et bien comme tout automatisme, il peut se tromper. Tant que vos couleurs sont correctes, tout va bien. Mais si jamais vous avez une dominante, il va falloir corrigez tout ça.
Quelle est ma source lumineuse ?
Alors comment régler sa balance des blancs. Et bien c’est simple, en fonction du type de source de lumière qui éclaire votre sujet. Ca peut être la lumière du jour, une ampoule, un ciel nuageux, votre flash, etc… Par exemple, ici la source de lumière qui eclaire mon objet, c’est la lumière du jour qui vient des fenetre, mais aujourd’hui le ciel est nuageux. Alors je vais prendre deux photos, une avec l’appareil avec l’AWB, et l’autre avec la balance des blancs réglée sur «Ciel nuageux». Je vous renvoie à la notice de votre appareil pour trouver comment régler la balance des blancs. Je vais vous montrer comment ca se passe sur un 5D mark II (On rentre dans Menu…. regarder il y a un pictogramme par source de lumière…..parler des degrés Kelvin… ) Je me mets sur automatique et je prends la photo. Et vous voyez, le cas typique, l’automatisme n’a pas correctement fonctionné car on voit bien qu’on a une dominante bleu. Et maintenant je vais prendre la même photo mais avec la balance des blancs sur Ciel Nuageux, et hop, les couleurs sont corrigées. Plus de dominante. On a alors une image plus flatteuse qu’avec l’AWB. Donc voilà la base : je règle ma balance des blancs en fonction de la source de lumière qui éclaire mon sujet. Mais je vais vous donner un petit truc pour utiliser la balance des blancs de manière créative pour les photos de portraits et de paysage au moment du soleil couchant.
Améliorer ses portraits
Si par exemple vous faites un portrait en lumière du jour, au lieu de régler la balance des blancs sur lumière du jour, utiliser le réglage «ciel nuageux» ou «ombre», cela va avoir pour effet de réchauffer l’atmosphère, et d’avoir les tons de peaux un plus chaud, ce qui est toujours plus flatteur. Pareil lors des coucher de soleil, utiliser «ciel nuageux» ou «ombre» pour renforcer les couleurs chaudes, renforcer les tons rouges. Le résultat sera là encore plus flatteur. Utiliser de façon créative la balance des blancs est un moyen simple d’améliorer ses images. Faites des essais, n’ayez pas peur de vous trompez. C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Pour les utilisateurs un peu avancés, il existe un réglage K, K pour Kelvin, car la température de lumière se mesure en degré Kelvin. Sans rentrer dans la technique, il faut savoir que chaque source de lumière à une température. Je vous ai fait un tableau en dessous de la vidéo qui vous indique quelle est la température de lumière pour chaque source de lumière. Quand vous vous mettez sur le réglage K et bien vous choisissez la température que vous voulez, tout simplement. C’est le mode que j’utilise tout le temps Cela me permet d’avoir un plus grand contrôle sur mon rendu couleur. Et cela me permet de sortir des sentiers battus. Par exemple, j’ai pris cette photo alors que lesoleil était couché, dans l’ombre. Avec une balance des blancs automatique, mon image aurait certainement une dominante bleu. Au lieu de ça, j’ai réglé ma balance à 10 000 degré Kelvin, et j’ai donné à mon cliché une teinte chaude, chose que je n’aurai pas pu obtenir même en me mettant sur le réglage «ciel nuageux. C’est un exemple d’utilisation créative de la balance des blancs Voilà, j’espère que cette vidéo vous aidera à prendre de meilleures photos.
- Désolé de contredire tout le monde mais si vous voulez régler votre appareil pour un » blanc pur » pour un objet blanc sur un fond blanc par ex, vous avez 2 solutions : laisser l’appareil en auto et corriger avec un logiciel à condition d’utiliser un fichier raw ( vous pouvez approcher avec les kelvin mais ce sera pas forcément blanc ), ou utiliser la fonction PRE ( par ex sur Nikon ) pour un calcul de balance des blancs exact.. Méthode studio quelque soit le type d’éclairage, mettre un carton blanc devant l’objet ou la » chose » à photographier et utiliser fonction PRE AWB. Sinon ce dont vous parlez ici c’est d’un réglage AWB pour des situations générales de photos paysages/ portraits en extérieur / intérieur exclusivement. Ce n’est pas à proprement parler faire une balance des blancs, mais s’approcher de la température de couleur visualisée ou désirée. Cordialement Serge
Bien que les «deep fakes» soient souvent associés à des utilisations malveillantes telles que la désinformation, la fraude ou l'usurpation d'identité, une nouvelle technologie d'IA tire parti d'une technologie similaire pour résoudre un problème majeur sur le lieu de travail.
Le géant japonais des télécommunications SoftBank, en collaboration avec l'université de Tokyo, ont mis au point un filtre d'IA baptisé «EmotionalCancelling Voice Conversation Engine», pour adoucir la voix des clients des call centers en colère, afin de réduire le stress et l'impact négatif sur la santé mentale du personnel du service clientèle.
EmotionCancelling a été entraîné à l'aide d'acteurs qui ont interprété un large éventail de phrases hostiles, fournissant à l'IA les inflexions de voix à détecter et à remplacer.
Cette innovation s'attaque au problème croissant du harcèlement des clients, connu sous le nom dekasu-haraau Japon.
Une enquête réalisée en 2024 par le plus grand syndicat du pays, a révélé que près de la moitie des travailleurs subissent la colère ou l'intimidation de clients, notamment un langage abusif, des plaintes répétitives, des menaces et des demandes d'excuses déraisonnables.
LeFinancial Timesattire l'attention sur les implications éthiques de la modification de la voix d'une personne sans son consentement explicite. Une ligne à ne pas franchir serait celle où l'émotion d'une personne telle que la déception, la tristesse, l'urgence, le désespoir ou même la gratitude, est banalisé pour être traité et neutralisé.
Copilot, Copilot Pro, Copilot+ : tout comprendre sur l'IA de Microsoft
Pas facile de s'y retrouver dans l'offre d'intelligence artificielle de Microsoft, entre les Copilot, Copilot Pro et autre Copilot+. Voici ce qu'il faut savoir sur ces différentes versions, leur compatibilité et leur utilité.
Depuis la fin de l'année dernière, on n'entend parler que d'elle : l'intelligence artificielle. Mise à toutes les sauces et intégrée dans le moindre produit ou service, souvent à des fins purement marketing histoire de surfer sur la tendance, l'IA est censée changer la façon dont nous interagissons avec de nombreux appareils et outils logiciels afin d'en faciliter l'utilisation, de pousser plus loin la créativité et de simplifier les tâches rébarbatives. On trouve de l'IA aujourd'hui presque partout, à commencer par nombre de smartphones, les Pixel de Google et les Galaxy S24 de Samsung en tête de liste mais aussi, bien entendu, à travers les services Web comme ChatGPT et Dall-E d'OpenAI, Gemini de Google, etc.
Microsoft n'a évidemment pas traîné à comprendre les enjeux de l'intelligence artificielle. Dès 2019 la firme a noué un partenariat avec OpenAI devenu l'un des acteurs majeurs du domaine, et a massivement investi dans son développement avant de poser en 2020 les premières briques de Copilot avec Bing Chat, un robot conversationnel intégré dans Bing, son moteur de recherche puis dans Edge, son navigateur. Et en 2023, Microsoft dévoilait ses ambitions pour aller un peu plus loin : intégrer Bing Chat, rebaptisé entre-temps Copilot, directement dans Windows et certains de ses propres logiciels dont ses outils bureautiques de la suite Office. Il n'en fallait pas plus pour agiter l'univers ronronnant des PC Windows. Depuis le début 2024, à la demande de Microsoft, les PC, notamment les portables, se sont mis à accueillir une nouvelle touche sur leur clavier dédiée uniquement à Copilot. Révolution ! Ou pas. Car, depuis, c'est plutôt la confusion.
Malgré le lancement officiel de Copilot le 18 juin dernier, cette fameuse touche dédiée ne sert toujours à rien sur de nombreux PC vendus depuis le début de l'année. Pourtant, on y a cru avec l'arrivée, à la même date, des premiers PC Copilot+ signés par près d'une dizaine de marques et animés non pas par des processeurs Intel ou AMD mais par des puces sorties des usines de Qualcomm, le géant américain qui règne en maître sur l'industrie des smartphones. La puce Snapdragon X Elite sur architecture ARM doit rebattre les cartes en donnant à l'IA les moyens de s'exprimer librement sur le PC, sans passer par des serveurs situés à l'autre bout du monde, grâce à son Neural Processor Unit (NPU) particulièrement puissant. Avec les PC Copilot+, on profite donc d'ordinateurs spécialement taillés pour l'IA et, bien entendu, équipés de la fameuse touche Copilot, mais qui fonctionne cette fois-ci, si tout va bien. Ce qui n'est pas toujours le cas.
Las, si le 18 juin a célébré l'arrivée de cette " nouvelle " plateforme pour Windows et la mise en branle de l'intelligence artificielle en local sur les PC, force est de constater que Microsoft n'était une fois de plus pas vraiment près. Une semaine après ce lancement, le brouillard reste encore assez épais autour Copilot, sa mise en œuvre, son utilité réelle, ses déclinaisons et surtout, sa cible. Nous allons tenter d'apporter quelques éclaircissements.
Qu'est-ce que Copilot et à quoi ça sert ?
Copilot pour Microsoft, c'est un peu la bonne à tout faire. Il s'agit d'abord d'un robot conversationnel (chatbot) animé par ChatGPT-4, l'intelligence artificielle d'OpenAI. Il se matérialise sous plusieurs formes selon l'usage que l'on souhaite en faire.
Dans Windows, il est possible de l'interpeller à n'importe quel moment en pressant la touche dédiée du clavier (si elle existe et qu'elle fonctionne). Partant de là, c'est un peu comme ce que proposait feu Cortana (vous vous souvenez, l'assistant personnel de Microsoft qui lui cédé sa place). Il est possible de lui poser à l'écrit ou à l'oral, n'importe quelle question en langage naturel, de lui demander de pondre un poème sur un thème précis, de résoudre de petits problèmes mathématiques, etc. Vous pourriez être tentés de faire la même chose avec le moteur de recherche de Google mais là où Copilot tire son épingle du jeu en bon chatbot qu'il est, c'est qu'il tient compte du contexte. Vous pouvez par exemple enchaîner des questions sur un même sujet, demander des précisions et l'assistant comprendra que le thème traité reste le même sans que vous n'ayez besoin de le préciser à nouveau dans vos requêtes. Pratique. Jusqu'à une trentaine d'échanges peuvent ainsi être menés sur un même sujet avant que Copilot ne vous invite à clore la discussion. C'est en général largement suffisant pour faire le tour d'une question. Au-delà de cette trentaine d'échange, il faut entamer une nouvelle discussion. À noter que Copilot cite ses sources.
Évidemment, Copilot ne se limite pas au texte. Il permet également de générer des images (en s'appuyant cette fois sur l'IA spécialisée Dall-E 3 d'OpenAI) à partir d'une simple description soit directement depuis l'interface générale de Copilot soit depuis l'application Paint à l'aide des outils Créateur d'image ou Cocréateur. Ce dernier permet de modifier et d'améliorer vous-même une création graphique grâce à des suggestions d'IA. L'intelligence artificielle se niche également dans l'appli Photos de Microsoft où elle permet de modifier des clichés en leur appliquant un style particulier (animé, fantaisie, etc.) ou en intégrant de nouveaux éléments par exemple. Bon, force est de constater que Dall-E est à la peine lorsqu'il s'agit de représenter des humains. Les bras et les doigts lui posent apparemment beaucoup de difficultés.
D'autres utilisations du PC sont dévolues à l'intelligence artificielle. Elle peut par exemple se charger d'afficher à la volée des sous-titres pour n'importe quel contenu audio ou vidéo lu sur le PC. Elle permet également de générer un arrière-plan lors d'une visioconférence.
À la différence du robot conversationnel Copilot (à qui l'on soumet des requêtes), les fonctions de retouche ou de génération d'image avec Cocréateur comme les sous-titres et les arrière-plans générés dans les visioconférences, ne nécessitent pas un accès à Internet pour être réalisés. Tout s'effectue en local, sur l'ordinateur grâce au fameux NPU, le processeur exclusivement dédié à l'IA. C'est là tout l'intérêt, pour le moment, des fameux Copilot+ PC que l'on essaie de nous vendre depuis le 18 juin dernier. Les résultats de la fonction Cocréateur dans Paint peuvent eux aussi paraître très étranges jusqu'à parfois devenir assez monstrueux.
Quels sont les avantages du duo Copilot et Microsoft 365 ?
Évidemment, Microsoft n'allait pas se priver d'ajouter une bonne dose d'intelligence artificielle dans ses outils bureautiques que sont Word, Excel, PowerPoint et Outlook. Mais là s'achève la générosité de l'éditeur. Il considère que Copilot dans Microsoft 365, sa suite bureautique, concerne principalement les professionnels. Donc, c'est en souscrivant un abonnement Copilot Pro facturé 22 euros par mois et par utilisateur que Copilot accepte de vous épauler dans Microsoft 365. Vous disposez déjà d'un compte Microsoft 365 Personnel ou Famille (payant donc), tant pis : il faudra repasser à la caisse. Microsoft vous laisse toutefois tâter des bienfaits de son assistant gratuitement pendant un mois.
Les apports de Copilot (Pro donc) dans Microsoft 365 sont nombreux. Avec Outlook, il peut permettre de résumer les longs mails reçus ou même de rédiger à partir de zéro un message sur un sujet demandé avec un ton particulier.
Dans Word, il permet là encore de résumer un texte ou d'en rédiger un. Il peut aussi se charger de mettre en page des tableaux dans un document, enjoliver les tournures de phrases, ajouter de nouvelles informations ou de nouvelles idées, etc. Idem dans PowerPoint où Copilot peut se charger de suggérer des diapositives sur un sujet donné, d'en modifier l'organisation, d'ajouter des éléments, etc. Enfin, avec Excel, il permet de faire le tri dans les données, de générer des formules, etc. Notre essai avec PowerPoint a toutefois été assez bluffant. Nous avons demandé à Copilot de créer un diaporama dans le style "exposé scolaire" sur la formation des coquillages dans les océans. Le résultat est assez spectaculaire. Une quinzaine de secondes ont suffit pour générer une présentation composée d'une douzaine de diapositives, illustrées et riches en informations. Seul bémol : Copilot a été dans l'impossibilité de citer les sources utilisées pour générer cette présentation. Il n'empêche, voilà une fonction qui va ravir plus d'un collégien.
Pour mener ce test, nous avons souscrit l'abonnement à Copilot pour Microsoft 365. Nos premières impressions sont plutôt positives même si nous avons rencontré quelques ratés, notamment dans Word. Nous avons par exemple demandé à Copliot d'insérer une image dans le texte en rapport avec le sujet. Il en a été incapable. Il propose à la place de réaliser la manipulation à l'ancienne, c'est-à-dire en cherchant vous-même une image sur le Web et de l'insérer. Pour un assistant, il est un peu flemmard. Par ailleurs, Copilot n'est pas fiable à 100 % pour la génération de texte. Il vaudra mieux lire attentivement les propositions qu'il livre.
Un petit coup d'œil du côté de l'utilisation du NPU du processeur Snapdragon X Elite de notre Copilot+ PC de test (un Asus Vivobook S15, merci à Asus France pour ce prêt), nous apprend qu'il n'est pas mis à contribution pour ces tâches. C'est principalement le GPU du processeur qui est sollicité. Un bon signe pour les PC non estampillés Copilot+ qui sont donc capables de faire tourner cette IA sans avoir besoin d'un NPU.
À noter qu'une fois l'abonnement Copilot Pro activé, Copilot dans Microsoft 365 fonctionne aussi bien dans la version Web des applis de Microsoft qu'avec les versions Desktop (téléchargées sur le PC). Il se manifeste sous la forme d'un bouton Copilot dans le ruban d'outils. Par ailleurs, Microsoft assure que les données utilisées dans les documents ne servent en aucun cas à l'apprentissage de l'IA. En d'autres termes, si l'on utilise Copilot pour traiter des données confidentielles, on ne court pas le risque de les voir exploitées par d'autres utilisateurs ayant des requêtes approchantes… une fonction toutefois réservée à la version Copilot pour Microsoft 365 (voir plus bas).
Recall, la brique la plus intéressante de Copilot mais toujours absente
Les requêtes dans ChatGPT pour demander tout et n'importe quoi, on connaît. L'intelligence artificielle générative pour retoucher ou créer des images n'est pas nouvelle non plus. La génération de sous-titres en temps réel ou de modification d'arrière-plan dans les visioconférences, ça reste anecdotique. Mais Microsoft nous avait vendu un peu plus de rêve avec la fonction Recall qui devait étoffer l'éventail de possibilités offertes par Copilot. Pour rappel, Recall est une sorte de mélange entre un historique de recherche et un assistant omniscient. La fonction se propose d'enregistrer tout ce qui se passe sur l'ordinateur, pour permettre à l'utilisateur d'y revenir plus tard, en posant des questions en langage naturel. Par exemple : " dans quelle présentation Powerpoint j'ai inséré l'image d'une bouteille en plastique jaune ? ". À Copilot de mener son enquête et de présenter le fichier correspondant qu'il aura retrouvé dans ses archives. De quoi faciliter et accélérer grandement les recherches.
Alléchant, mais il faudra se montrer patient pour en profiter. Si depuis mars dernier la fonction est dans les clous avec le DMA (Digital Market Act ou règlement sur les données numériques) en vigueur en Europe nous assure-t-on chez Microsoft, des détails techniques liés à la sécurité et la confidentialité restent encore à régler. Recall, disponible pour les membres du programme Insiders de Microsoft (où l'on teste des versions préliminaires du système et des logiciels) devrait débarquer plus tard dans l'année sans plus de précision. Mircosoft reste évasif sur la façon dont la fonction sera proposée, soit au sein d'une mise à jour majeure du système soit, comme c'est devenu une coutume, à l'occasion d'une petite mise à jour.
Tous les PC Windows peuvent-il exploiter Copilot ?
Les fonctions principales de Copilot décrites ci-dessus sont accessibles gratuitement à tout utilisateur de Windows ou presque. En l'absence de touche dédiée Copilot sur le clavier ou même de l'appli Copilot (qui ne figure toujours pas dans les dernières mises à jour de Windows), il est possible d'utiliser Copilot en téléchargeant l'appli éponyme – et gratuite — depuis le Microsoft Store ou d'accéder à Copilot à travers Edge, le navigateur maison. Pourvu qu'ils soient connectés à Internet, les PC qui sont donc sortis avant ce début d'année peuvent, comme les PC les plus récents, avoir recours à cet assistant. Le créateur d'image dans Paint est accessible lui aussi. Mais ce n'est pas le cas du Cocréateur, pas plus que la retouche d'image par IA dans Photos, les sous-titres automatiques ou la génération d'arrière-plans dans les visioconférence. Et pour cause : il leur faut pour cela un NPU puissant pour traiter en local les requêtes.
Quid alors des récents PC propulsés par les Intel Core Ultra et AMD Ryzen 7 sortis depuis le début de l'année et qui embarquent bel et bien une touche Copilot sur leur clavier ainsi qu'un NPU ? Comme nous avons pu le constater sur un Asus Vivobook S14 équipé d'un processeur Intel Core Ultra 7 155H avec un NPU, l'AI Boost d'Intel ne semble pas suffire pour l'utilisation de Copilot. Le graphique lié à l'usage de cette puce dans le gestionnaire des tâches de Windows demeure totalement et désespérément plat. Selon les équipes de Microsoft que nous avons contactées, la raison est simple : pour faire tourner Copilot, et notamment les outils de génération d'image, le NPU doit proposer au minimum une puissance de 40 TOPS (trillions of operations per second soit milliards d'opérations par seconde en français). Le Core Ultra 7 155H d'Intel ne revendique que 34 TOPS quand le Snapdragon X Elite de Qualcomm plafonne à 45 TOPS. Donc, impossible d'utiliser l'IA de Microsoft en local sur ces machines. Ce qui n'empêche pas la puce d'Intel de mettre son NPU à l'ouvrage sur d'autres domaines par exemple avec Photoshop. La présence d'un NPU de 40 TOPS au minimum est l'un des principaux critères du cahier des charges pour les ordinateurs qui peuvent revendiquer la mention Copilot+ PC. Et pour le moment, seuls les PC disposant d'un Snapdragon X Elite de Qualcomm peuvent s'en vanter.
Quant à l'exploitation active de la touche Copilot du clavier des PC récents (hors modèles Copilot+), Microsoft nous indique que c'est une question de temps. Étonnant alors qu'un simple remappage du clavier à travers une mise à jour suffirait pour que les choses reviennent dans l'ordre.
On note aussi que l'assistant Copilot a évolué depuis ses prémices sur Windows. Il était, il y a encore quelques mois dans les version Insiders (en cors de développement), parfaitement intégré dans le système et déployé au sein d'un panneau logé à droite de l'écran. Dans la version présentée le 18 juin dernier, Microsoft a semble-t-il changé son fusil d'épaule. Copilot s'est mué en une Progressive Web App (PWA), comprenez une banale application Web qui s'ouvre dans une fenêtre au milieu de l'écran. On remarque au passage qu'un appui sur la touche Copilot sur le clavier permet d'ouvrir cette app mais pas de la refermer… encore un petit bug à corriger. Ce changement, implique aussi des modifications plus profondes. Alors que Microsoft promettait de pouvoir intervenir sur quelques réglages du système depuis Copilot, pour éviter d'avoir à farfouiller dans de multiples menus, ce n'est plus possible. L'assistant se contente de donner la marche à suivre. À vous de vous y coller. Le chatbot Copilot est une application comme une autre sans interaction avec le reste du système. On est un peu déçu.
Quelles sont les différentes versions de Copilot et combien ça coûte ?
Il y a en réalité trois versions de Copilot. Et c'est là l'un des points les moins clairs dans la proposition de Microsoft. Voici comment elle se décline.
Copilot
La première édition, la plus répandue et probablement la plus utilisée, est la version gratuite. Elle est accessible en ligne bien sûr sur le site de l'éditeur mais aussi directement à travers son navigateur Web Edge, sur les PC Copilot+, les PC non estampillés Copliot+ et tous les autres PC compatibles (à partir de Windows 10 Build 19041.0) grâce à l'appli éponyme. Elle permet d'utiliser le robot conversationnel comme la génération d'images dans Paint et dans l'appli Copilot. Sur ce dernier point, la version gratuite présente quelques subtilités. La génération d'image est soumise à l'utilisation de crédits. " Ils donnent accès aux versions les plus rapides de ChatGPT, Dall-E, etc. La requête devient prioritaire. L'objectif est de mettre en place une régulation pour éviter que les abus des utilisateurs " nous précisent les équipes de Microsoft. Une fois les crédits épuisés une centaine sont fournis gratuitement au départ, le traitement des requêtes est moins rapide, elles peuvent même se retrouver sur liste d'attente. Tous les utilisateurs profitent de 15 crédits (aussi appelés boost) quotidiens.
Copilot Pro
Après la version gratuite, vient la version Pro de Copilot. Elle porte relativement mal son nom puisqu'elle peut être utilisée par tout le monde. Un peu comme les déclinaisons Pro de smartphones qui n'ont rien à voir avec le monde professionnel, elle n'a e son côté rien à voir avec une version spécialement dédiée aux entreprises. Elle est disponible sous forme d'un abonnement facturé 22 euros mensuels (le premier mois est gratuit à titre d'essai). Aux fonctions disponibles dans la version gratuite, Copilot Pro ajoute un accès prioritaire aux requêtes pendant les fortes périodes d'utilisation du robot conversationnel avec un accès permanent à ChatGPT-4 Turbo (quand les utilisateurs de la version gratuite seront parfois orientés vers des modèles moins performants). Elle permet aussi de profiter de 100 boost quotidiens au lieu de 15. À cela s'ajoute la possibilité de greffer Copilot à la suite Microsoft 365 (Word, Excel, PowerPoint et Outlook et OneNote mais Teams en est exclu) si vous en disposez déjà. Pour rappel, Microsoft 365 est disponible à partir de 69 euros mensuels pour l'abonnement Personnel. À noter que Copilot Pro n'ouvre pas non plus les portes à l'intégration de Copilot dans la suite Microsoft 365 pour ceux qui disposent d'un abonnement Microsoft 365 Business, qu'il s'agisse de Microsoft 365 Business Basic, Microsoft 365 Business Standard, Microsoft 365 Business Premium ou encore Microsoft 365 Apps for Business. Et l'on se demande alors plus encore, pourquoi cette version s'appelle Pro.
Copilot pour Microsoft 365
La dernière version de Copilot s'adresse enfin aux entreprises et se nomme, histoire de semer la confusion une fois de plus, Copilot pour Microsoft 365 (comme si la version Pro évoquée ci-dessus ne s'intégrait pas à Microsoft 365). Ici, toutes les applis de la suite Microsoft 365 (y compris Teams) reçoivent l'aide de Copilot. Les données utilisées demeurent par ailleurs confidentielles et sécurisées pour ne pas se retrouver manipulées par des utilisateurs non autorisés. Elle s'adresse aux PME (moins de 300 employés) ou aux très grandes entreprises. Le tarif s'élève à 28 euros HT mensuels par utilisateurs avec un paiement annuel obligatoire.
Sur Mac, iPhone et iPad, cette app permet de réaliser des transcriptions gratuitement
Par Morgan Fromentin, publié le 18 juin 2024 à 19h00, modifié le 19 juin 2024 à 18h54.
Aiko
Sur Mac, iPhone et iPad, cette app permet de réaliser des transcriptions gratuitement. Rapide et efficace, pour divers besoins.Réaliser une transcription n’a rien de sympathique. La bonne nouvelle, c’est que l’intelligence artificielle est vraiment douée pour cela. Aiko est une app pour Mac, iPad et iPhone qui utilise Whisper – la technologie open-source créée par OpenAI – pour transcrire des fichiers audio. Aiko n’envoie pas le fichier sur le cloud pour procéder à la transcription, tout est réalisé sur votre appareil. Et l’ensemble s’opère plutôt rapidement : j’ai pu transcrire une demi-heure d’audio en quelques minutes.Sur Mac, iPhone et iPad, cette app permet de réaliser des transcriptions gratuitement
Cette app est plus efficace sur des appareils équipés de processeurs Apple Silicon – les Mac avec puce Intel sont techniquement supportés, mais ils sont extrêmement lents -, mon iPhone SE de 2022 était bien plus rapide pour ce faire que mon MacBook Pro Intel de 2018, qui a mis environ trois minutes pour transcrire 10 secondes de dialogue. Si vous avez la bonne machine, cependant, l’application est presque parfaite.
Pour commencer, il faut donner à l’app un fichier ou commencer à enregistrer ce que vous souhaitez transcrire. Vous pouvez ajouter n’importe quel fichier audio ou vidéo, et le processus de transcription démarre immédiatement. La fonctionnalité d’enregistrement existe principalement pour la prise de note rapide, le logiciel vous recommande d’ailleurs d’enregistrer via une autre application, dans la mesure du possible. La version iOS peut, elle, récupérer l’audio de l’app Dictaphone, ce qui est appréciable.
Rapide et efficace, pour divers besoins
L’application vous affichera le texte au fur et à mesure de la transcription, ce qui signifie que vous pourrez commencer à lire avant que l’opération ne soit terminée. L’app détecte aussi automatiquement la langue parlée, mais il est possible de définir une langue différente dans les paramètres si vous préférez. Vous pouvez même faire en sorte que Aiko traduise automatiquement une conversation dans votre langue, si vous le voulez.L’application n’est pas parfaite, impossible par exemple de savoir qui parle dans le texte, mais elle a le mérite d’être rapide et totalement gratuite. Difficile donc de se plaindre. Un outil qui devrait être très utilisé par certains.
Opération First Light : un énorme coup de filet d'Interpol contre les cybercriminels
Maurine Briantais
01/07/24 12:19
Avec l'opération First Light 2024, Interpol a arrêté près de 4 000 cybercriminels et saisi 257 millions de dollars d'avoirs dans pas moins de 61 pays. Un vaste coup de filet qui a mis un coup à un vaste réseau d'arnaques en ligne.
Dans une opération spéciale baptisée First Light 2024, qui s'est étalée sur plusieurs mois et menée conjointement par les forces de l'ordre de 61 pays, Interpol a porté un coup dur aux cybercriminels ! Du phishing aux arnaques amoureuses, en passant par les faux sites marchands et les usurpations d'identité, c'est un véritable écosystème criminel qui a été démantelé. Comme l'explique l'organisation internationale dans un communiqué, près de 4 000 personnes ont été arrêtées et 14 643 autres ont été identifiées. Les autorités ont également gelé 6 745 comptes bancaires et saisi pas moins de 257 millions de dollars. Parmi le butin, on trouve 135 millions de dollars en espèces, 2 millions en cryptomonnaies et même des biens immobiliers, des voitures de luxe, des bijoux de grande valeur et de nombreux autres objets et collections hors de prix.
Opération First Light : 4 000 arrestations et 257 millions de dollars saisis dans 61 pays
L'opération First Light 2024 a débuté en 2023 et s'est achevée par sa phase tactique finale de mars à mai 2024. Le réseau démantelé utilisait un large panel d'escroqueries en ligne, en particulier des fraudes à l'investissement, des faux sites d'achats, du phishing, des usurpations d'identité ou encore des arnaques amoureuses. Les enquêteurs ont d'ailleurs noté que les arnaques se faisaient de plus en plus sophistiquées.
Cette opération de police internationale représente "des vies protégées, des crimes évités et une économie mondiale plus saine", a déclaré Isaac Kehinde Oginni, directeur de l'IFCACC, le centre d'Interpol spécialisé dans les crimes financiers et la lutte anticorruption. Ainsi, en Namibie, les forces de l'ordre ont sauvé 88 jeunes forcés de procéder à des fraudes et ont saisi 163 ordinateurs et 350 téléphones portables. De même, dans une autre affaire, les autorités australiennes ont réussi à récupérer 5,5 millions de dollars australiens au nom d'une victime d'une escroquerie à l'usurpation d'identité. De nombreuses personnes ont ainsi pu récupérer leurs fonds dérobés. "En confisquant des sommes d'argent aussi importantes et en perturbant les réseaux qui en sont à l'origine, non seulement nous protégeons nos communautés, mais nous portons également un coup sévère aux groupes criminels organisés transnationaux qui représentent une menace aussi sérieuse pour la sécurité mondiale", se réjouit Isaac Kehinde Oginni.
L'opération First Light 2024 s'inscrit dans la continuité des efforts d'Interpol pour lutter contre la cybercriminalité. En 2023, l'organisation internationale, Europol et le FBI étaient parvenus à démanteler Genesis Market, l'une des plus grandes plateformes de cybercriminels du Dark Web, où des hackers vendaient des identifiants et des données sensibles de millions de victimes (voir notre article). Au total, cela avait permis 119 arrestations dans pas moins de 17 pays. Mais ces victoires n'empêchent pas le retour d'importants gangs de cybercriminels ces derniers mois, comme LockBit et Lapsus$, ainsi que l'augmentation des cyberattaques. Avec les Jeux Olympiques, la France est particulièrement exposée en ce moment et doit faire face à un nombre croissant de piratages et d'escroqueries. Il est donc important de rester vigilant en toutes circonstances !