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samedi 28 juillet 2012

Le Canada contribue à la construction du plus puissant télescope au monde

Exploration spatiale - Le Canada contribue à la construction du plus puissant télescope au monde
Le télescope Webb, successeur de Hubble, sera lancé en 2013 afin d'explorer la formation des premières étoiles et galaxies de l'Univers.  
Photo courtoisie


OTTAWA – Le fabricant de sous-systèmes informatiques spatiaux COM DEV a annoncé mercredi avoir terminé la fabrication des deux instruments conçus pour le télescope spatial James Webb, qui remplacera le télescope spatial Hubble en 2018.
Les deux instruments, qui cohabiteront sur la même plateforme, sont un détecteur de guidage de précision et un imageur dans le proche infrarouge et spectrographe sans fente.
Posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le télescope Webb examinera, grâce à ces deux instruments, la formation des premières étoiles et galaxies après le Big Bang, la création de nouvelles étoiles ainsi que les exoplanètes propices au développement de la vie.
Il sera le successeur du très prolifique télescope spatial Hubble lancé il y a 22 ans. «Contrairement à Hubble qui est en orbite autour de la Terre à quelques 400 km de sa surface, Webb sera localisé à plus de 1,5 millions de km de notre planète, soit cinq fois la distance Terre-Lune.
À cette distance, ses instruments seront dans un environnement stable et d'une extrême froideur. En effet, protégés du Soleil par son écran solaire de la taille d'un terrain de tennis, Webb et ses instruments seront refroidis à -230 C, ce qui permettra d'atteindre des sensibilités et des précisions inégalées», explique le professeur Doyon, du Département de physique de l'Université de Montréal (UdeM) et chercheur au Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ).
«C'est de loin le télescope le plus puissant au monde, beaucoup plus évolué que Hubble, a expliqué à l'Agence QMI le ministre de l'Industrie et ministre responsable de l'Agence spatiale canadienne, Christian Paradis. La technologie canadienne contribuera à générer 40 % du visuel de ce nouveau télescope.»
Grâce à cette contribution, les scientifiques canadiens pourront bénéficier de 5 % du temps d'observation une fois que l'appareil sera lancé en orbite.
La livraison des instruments canadiens à la NASA, qui est prévue la semaine prochaine, est le point culminant d'une collaboration de dix ans avec l'Agence spatiale canadienne, selon M. Paradis. La construction des deux instruments est évaluée à 136 millions $.
Le télescope spatial James Webb est un projet conjoint de la NASA, de l'Agence spatiale européenne et de l'Agence spatiale canadienne.



 
 



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vendredi 27 juillet 2012

La console Ouya, en mars 2013 ?

Console Android - Un ancien de Call of Duty apportera un premier jeu à la console Ouya
Human Element 
Photo AFP

Robert Bowling, ancien concepteur de Call of Duty a annoncé que le préambule du jeu Human Element allait être disponible sur Ouya, la nouvelle console de jeu ouverte à 99$ tournant sous Android.
La console Ouya, qui tourne sous le même système d'exploitation qu'un grand nombre de téléphones intelligents, est devenue le deuxième projet le plus populaire du site de financement ouvert Kickstarter. Elle a déjà accumulé plus de 5 millions $ et a encore trois semaines pour attirer plus d'investisseurs.
Les studios Robotoki, de Robert Bowling, en ont profité pour concevoir un prequel à leur jeu post-apocalyptique Human Element, disponible en exclusivité sur la console à bas-coût.
Human Element se déroule 35 ans après une apocalypse qui a rempli le monde de zombies. Le jeu ne sortira pas sur les consoles traditionelles, les PC et les tablettes avant 2015. La version Ouya du prequel de Human Element sera comme un aperçu du jeu complet.
La console devrait être disponible en mars 2013, c'est à dire entre les sorties de la Wii U de Nintendo fin 2012 et des nouvelles Xbox et PlayStation fin 2013.


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vendredi 20 juillet 2012

Loi 78 - Atteinte à des libertés fondamentales, tranche la Commission

 La loi spéciale du gouvernement Charest, adoptée en mai dernier afin d'assurer le retour en classe des étudiants, porte atteinte à des libertés fondamentales garanties par la Charte des droits et libertés de la personne, a tranché jeudi la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
«L'analyse détaillée de la Loi permettant aux étudiants de recevoir l'enseignement dispensé par les établissements de niveau postsecondaire qu'ils fréquentent, rendue publique aujourd'hui [jeudi], confirme les sérieuses inquiétudes que la Commission avait émises le 18 mai dernier lors de l'adoption du projet de loi 78 par l'Assemblée nationale», a indiqué la Commission, jeudi, dans un communiqué.
Selon l'organisme, plusieurs articles du projet de loi 78, adopté officiellement sous l'appellation «loi 12», sont contraires à la Charte, notamment l'article 14, qui interdit tout rassemblement à l'intérieur d'un édifice où sont dispensés des services d'enseignement, sur le terrain ou dans un rayon de 50 mètres des limites externes de celui-ci.
Comme les articles 12 et 13, cet article porte atteinte «à la liberté de conscience des personnes visées en les obligeant à passer outre à leur sentiment de solidarité et à leur conviction», a déploré la Commission.
Quant aux articles 16 et 17, qui obligent les organisateurs et manifestants d'un rassemblement de 50 personnes et plus à fournir leur itinéraire aux policiers, la Commission estime également qu'il porte atteinte aux libertés d'expression et de réunion pacifique.
L'organisme montre aussi du doigt les articles 18 à 31, notamment en raison «de la sévérité des sanctions» imposées aux personnes qui contreviendraient à des dispositions de la loi 78.
En effet, la loi prévoit des amendes pouvant aller jusqu'à 5000 $ pour les individus, jusqu'à 35 000 $ pour les représentants des associations étudiantes, et jusqu'à 125 000 $ pour les associations étudiantes ou autres organismes qui organiserait une manifestation.
La Commission estime en outre que ces articles soulèvent des doutes «quant à ce qui est permis ou non».
La Coalition large pour une association syndicale étudiante (CLASSE) a salué le travail de la commission. «Il est très encourageant au plan juridique de voir que la Commission des droits de la personne partage notre analyse de la loi spéciale. Cela nous donne bon espoir d'avoir gain de cause devant les tribunaux pour la faire invalider», a déclaré jeudi Gabriel Nadeau-Dubois, co-porte-parole de la CLASSE.
«Il s'agit bel et bien d'une loi injuste et répressive, en plus d'être carrément anticonstitutionnelle. Jean Charest doit se rendre à l'évidence et abroger sa loi spéciale», a-t-il poursuivi.
«Les libéraux ont perdu le contact avec la réalité. Les Québécois s'attendent de leur gouvernement qu'il défende la Charte des droits et libertés de la personne et l'intérêt de la majorité de la population avant de défendre les intérêts d'un parti politique», a pour sa par indiqué Yanick Grégoire, vice-président exécutif de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ).
La Clinique juridique Juripop a de son côté souligné l'importance de la position adoptée jeudi par la commission, dont les commentaires appuient selon elle l'essentiel des arguments plaidés par ses avocats, qui représentent la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), la FEUQ et la Table de concertation étudiante du Québec (TaCEQ).
Devant les tribunaux
La Cour supérieure du Québec avait rejeté en juin la requête des associations étudiantes qui demandaient de suspendre temporairement certaines dispositions de la loi. Ces dernières ont demandé l'autorisation d'en appeler du jugement.
La Cour d'appel a entendu mercredi soir la requête pour permission d'en appeler du jugement rejetant le sursis de certaines dispositions de la Loi 12, et a pris la requête en délibéré.
La Cour supérieure devrait entendre au cours des prochains mois la requête en nullité de la Loi 12 présentée par les associations étudiantes et d'autres regroupements.
Québec réagit
Le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil et la vice-première ministre, Michelle Courchesne ont réagi au nom du gouvernement jeudi à l'avis de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
M. Dutil a justifié l'adoption de la loi en affirmant que «[…] nous étions alors témoins de scènes de violence non acceptables pour une société comme la nôtre. Mon rôle en tant que ministre de la Sécurité publique est de m'assurer du maintien de la paix, de l'ordre et de la sécurité publique au Québec. […]».
Mme Courchesne a pour sa part indiqué que «[…] la Loi 12 a permis de sauvegarder la session des étudiants en la suspendant et en prévoyant un calendrier de reprise des cours».
Une loi ignoble
L'opposition officielle formée par le Parti québécois y est allée d'une réaction lapidaire. «Nous le disions et c'est maintenant confirmé: cette loi est une attaque sans précédent aux libertés fondamentales protégées par la Charte des droits et libertés de la personne. C'est une condamnation grave de la part de la Commission envers le gouvernement libéral et la CAQ de François Legault, qui ont voté en faveur de cette loi», a déclaré jeudi le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault.
Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation primaire et secondaire a poursuivi en qualifiant la loi de «ignoble» et de «reflet d'un régime usé et sans leadership», affirmant que le gouvernement libéral a laissé pourrir le conflit étudiant «à des fins partisanes».
Québec solidaire s'est également réjoui de l'analyse de la commission des droits et libertés de la personne, affirmant que son opinion sur la loi se trouve confirmée par la commission.
«À sa face même cette loi était condamnable, nous avons invité à y désobéir de façon pacifique, a rappelé Françoise David, porte-parole de Québec solidaire. Aujourd'hui, la Commission nous conforte dans notre réaction de l'époque. Il est impératif que le gouvernement retire cette loi ou au moins en expurge les articles qui ne sont pas conformes à la charte.»





 REF,: Loi 78 - Atteinte à des libertés fondamentales, tranche la Commission

jeudi 19 juillet 2012

Les eaux de l'Atlantique responsables de la fonte du glacier seraient de plus en plus chaudes

Changements climatiques - Un iceberg géant se détache d'un glacier du Groenland
 
Photo: Reuters

Changements climatiques

Un iceberg géant se détache d'un glacier du Groenland

WASHINGTON - Un immense bloc de glace de deux fois la superficie de Paris ou Manhattan s'est détaché d'un glacier du Groenland, selon des images satellite de la Nasa révélant le dernier signe du réchauffement climatique. Les images dévoilées mercredi montrent l'énorme morceau de glace se détachant du glacier de Petermann situé sur la côte nord-ouest du Groenland. Une île de glace deux fois plus grande en 2010 s'était détaché de ce glacier, selon le processus de désagrégation des glaciers et de création des icebergs appelé «vêlage».
Selon la Nasa, la fissure était visible depuis 2011 et le satellite Aqua mis sur orbite polaire a détecté une fracture entre le 16 et le 17 juillet.
L'océanographe Andreas Muenchow, de l'université du Delaware, précise que si les icebergs vêlés semblent immenses, l'essentiel de la fonte des glaces se passe à 600 mètres sous le niveau de la mer, là où le glacier est en contact avec le substrat rocheux et où l'eau de mer est beaucoup plus chaude qu'à la surface.
«La plus grande partie de la fonte est causée par l'océan, dans les eaux. Ce phénomène majeur n'est pas visible, il n'est pas possible de le détecter à l'oeil nu» écrit-il sur son blog icyseas.org.
«Par contre, contrairement à ce que l'on pourrait penser, le détachement de ces morceaux de glace n'aura que peu d'effet direct sur le niveau de l'océan, la plaque de glace de 100 à 150 mètres d'épaisseur étant déjà plongée dans des eaux océaniques proche du point de congélation», ajoute-t-il.
Selon Andreas Muenchow, les eaux de l'Atlantique responsables de la fonte du glacier seraient de plus en plus chaudes, selon des chiffres datant de 2003.


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lundi 16 juillet 2012

La Chine vend du matériel informatique américain à l'Iran

FBI - Du matériel informatique américain aurait été vendu illégalement à l'Iran
 
Photo silver-john - Fotolia.com

LONDRES / SHANGHAI - Le FBI a ouvert une enquête criminelle sur le groupe chinois d'équipements télécoms ZTE, soupçonné d'avoir illégalement vendu à l'Iran du matériel informatique américain en violation de l'embargo visant Téhéran, rapporte vendredi le site internet The Smoking Gun.
En mars, Reuters avait révélé que ZTE avait vendu au premier opérateur de téléphonie iranien un puissant système de surveillance des communications vocales, mobiles et internet.
Selon les informations obtenues alors par Reuters, le contrat concerné, d'un montant de 120 millions $, portait sur du matériel et des logiciels produits par plusieurs entreprises américaines, parmi lesquelles Microsoft, Hewlett-Packard, Oracle, Cisco Systems et Dell.
Les États-Unis interdisent les ventes de tels équipements à l'Iran.
Après l'article de Reuters, le groupe chinois avait déclaré qu'il cesserait toute relation commerciale avec l'Iran.
The Smoking Gun rapporte que le FBI enquête aussi sur des soupçons de dissimulation des livraisons et d'obstruction à la justice visant ZTE.
Le site internet publie des extraits d'une citation à comparaître confidentielle du FBI s'appuyant sur un interrogatoire d'un avocat de la filiale américaine de ZTE réalisé en mai.
Selon ce document, l'avocat, Ashley Kyle Yablon, a déclaré à deux agents du FBI que des dirigeants de ZTE avaient évoqué la destruction de documents, la modification de documents commerciaux et des mensonges délibérés visant à faire échouer des investigations du département du Commerce américain.
Ashley Kyle Yablon a également déclaré avoir eu connaissance d'une copie du contrat iranien qui «décrivait comment ZTE contournerait l'embargo américain», selon la citation.
Un porte-parole de ZTE s'est refusé à tout commentaire vendredi. Ashley Kyle Yablon n'a pu être joint dans l'immédiat. Une porte-parole du FBI et un représentant du département de la Justice ont refusé de commenter ces informations.
ZTE est le deuxième fournisseur chinois d'équipements de télécommunications et le quatrième mondial. Le groupe est coté en Bourse mais son premier actionnaire est une entreprise publique chinoise.


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