Il faut dire que l'implication de la population est impressionnante. Des corvées sont organisées plusieurs samedis durant l'été pour arracher la plante qui cause des allergies à environ 20 % de la population.
Des jeunes provenant d'organismes, comme les scouts, participent au projet tout comme des regroupements qui se créent spontanément dans les quartiers. Une escouade «verte» composée de jeunes a aussi été créée.
Balai de rue innovateur
Cette année, on s'est concentré sur les secteurs de l'ancienne Dominion textile et du parc industriel dont les terrains étaient propices à la propagation.
Un employé de la ville a même créé un système pour le balai de rue qui permet de tuer les plants qui poussent le long des trottoirs en les arrosant avec de l'eau bouillante.
La fréquence de coupe des herbes en bordure de route est également passée de trois à cinq par saison pour éviter que les plants ne parviennent à maturité.
Le projet pilote lancé en 2007 regroupe des gens de groupes écologistes comme le Crivert, mais aussi du ministère de la Santé qui veut mesurer l'impact sur les rhinites allergiques communément appelées rhume des foins.
Moins de pollen dans l'air
«On a déjà des indicateurs qui démontent que la collaboration d'une communauté peut abaisser la concentration de pollen», souligne l'agente de planification du projet à l'Agence de la santé, Élizabeth Masson.
Elle se garde toutefois de donner le détail précis de cette étude qui durera cinq ans. Quinze capteurs ont été installés aux quatre coins de la ville pour calculer la concentration de pollen dans l'air. Un groupe de 200 personnes allergiques est également suivi pour voir s'ils présentent des signes d'amélioration.
Déjà plusieurs municipalités suivent le dossier de près. «Si on dépensait quelques millions pour éradiquer l'herbe, on pourrait sauver sur tout l'argent qu'on met en soins», estime le maire Lapointe.
L'herbe à poux et ses impacts
10 à 13 % des gens de la région de Montréal ont des symptômes d'allergie au mois d'août
On estime à 49 millions l'impact économique du rhume des foins*
L'herbe à poux est surtout concentrée dans la vallée du St-Laurent, dans le sud-ouest du Québec.
Source: Table québécoise sur l'herbe à poux et Régie régionale de la santé de Montréal.
Des jeunes provenant d'organismes, comme les scouts, participent au projet tout comme des regroupements qui se créent spontanément dans les quartiers. Une escouade «verte» composée de jeunes a aussi été créée.
Balai de rue innovateur
Cette année, on s'est concentré sur les secteurs de l'ancienne Dominion textile et du parc industriel dont les terrains étaient propices à la propagation.
Un employé de la ville a même créé un système pour le balai de rue qui permet de tuer les plants qui poussent le long des trottoirs en les arrosant avec de l'eau bouillante.
La fréquence de coupe des herbes en bordure de route est également passée de trois à cinq par saison pour éviter que les plants ne parviennent à maturité.
Le projet pilote lancé en 2007 regroupe des gens de groupes écologistes comme le Crivert, mais aussi du ministère de la Santé qui veut mesurer l'impact sur les rhinites allergiques communément appelées rhume des foins.
Moins de pollen dans l'air
«On a déjà des indicateurs qui démontent que la collaboration d'une communauté peut abaisser la concentration de pollen», souligne l'agente de planification du projet à l'Agence de la santé, Élizabeth Masson.
Elle se garde toutefois de donner le détail précis de cette étude qui durera cinq ans. Quinze capteurs ont été installés aux quatre coins de la ville pour calculer la concentration de pollen dans l'air. Un groupe de 200 personnes allergiques est également suivi pour voir s'ils présentent des signes d'amélioration.
Déjà plusieurs municipalités suivent le dossier de près. «Si on dépensait quelques millions pour éradiquer l'herbe, on pourrait sauver sur tout l'argent qu'on met en soins», estime le maire Lapointe.
L'herbe à poux et ses impacts
10 à 13 % des gens de la région de Montréal ont des symptômes d'allergie au mois d'août
On estime à 49 millions l'impact économique du rhume des foins*
L'herbe à poux est surtout concentrée dans la vallée du St-Laurent, dans le sud-ouest du Québec.
Source: Table québécoise sur l'herbe à poux et Régie régionale de la santé de Montréal.
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