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vendredi 13 novembre 2009

La réincarnation explorée par un scientifique

La théorie réincarnationniste a beaucoup progressé en Occident. On peut sans doute expliquer l'intérêt croissant que soulève cette théorie par la recherche en général d'un nouveau paradigme spirituel, à une époque où se désarticule le mythe religieux qui a dominé en Occident pendant près de 2000 ans. La théorie réincarnationniste semble donc profiter de l'émergence d'une nouvelle spiritualité qui vient combler le vide laissé par l'éclatement des structures traditionnelles. Elle profite aussi des recherches sur l'après-vie, qui se poursuivent présentement, que ce soit à la faveur du phénomène de channeling et, en général, de la communication avec une autre réalité; ou encore des expériences hors-corps – ou projection astrale – et en particulier des NDE. Ces recherches, qui s'appuient sur de nombreux témoignages, appellent une vision nouvelle de l'après-vie, que prolonge pour certains la théorie de la réincarnation.

Par ailleurs, la réincarnation est de plus en plus acceptée par la psychologie. Plusieurs psychothérapeutes s'intéressent désormais aux vies antérieures et aux techniques de régression qui permettraient de les explorer, afin d'éclairer la présente incarnation. Mais la réincarnation fait elle-même l'objet de recherches depuis plusieurs années déjà, de la part de chercheurs qui considèrent cette théorie comme une hypothèse sérieuse. Parmi ces chercheurs, le Dr Ian Stevenson occupe certainement la première place.


"Oui, la réincarnation est une réalité".
Dr Ian Stevenson

Dr Ian Stevenson, The Evidence for Survival from Claimed Memories of Former Incarnations (Virginia University Press), 1960.
Montréalais d'origine, le Dr Ian Stevenson a terminé ses études de psychiatrie à l'Université Mc Gill pour ensuite s'établir aux Etats-Unis où il vit depuis plusieurs années. Il est aujourd'hui professeur de psychiatrie à l'Université Carlson et directeur du Département des études sur la personnalité à la faculté de psychiatrie de l'Université de la Virginie où il poursuit avec la plus grande rigueur des recherches sur la réincarnation.

Son premier essai, paru en 1960 et intitulé The Evidence for Survival from Claimed Memories of Former Incarnations devait attirer l'attention de Chester Carlson, inventeur du procédé de xérographie, qui créa un fonds pour financer ses recherches.


Le Dr Stevenson a depuis poursuivi activement ses recherches et fait plusieurs communications sur la réincarnation lors de congrès scientifiques. Il a aussi écrit de nombreux articles dans des publications scientifiques, non seulement sur la réincarnation mais aussi sur plusieurs questions connexes. C'est ainsi qu'il devait à un moment s'intéresser au phénomène de la xénoglossie qui consiste à parler une langue qu'on a jamais apprise. "Ce phénomène, précise-t-il, est rare. Mais il se produit et j'ai pu l'observer." Il a décrit dans un de ses essais le cas d'une femme qui sous hypnose parvenait à parler l'allemand, langue qu'elle n'avait pas pu apprendre dans son incarnation présente, sans compter qu'il s'agissait de l'allemand tel qu'on le parlait vers la fin du XIXe siècle... Le Dr Stevenson a consacré un ouvrage à cette question : Unlearned language : New Studies in Xenoglossy.

Mais sa plus importante contribution aura été jusqu'ici un ouvrage qui marque un tournant dans l'étude de la réincarnation : Twenty Cases Suggestive of Reincarnation. Il s'agit sans contredit de l'ouvrage le plus documenté et le plus rigoureux qu'on puisse trouver sur cette question. Pour cet ouvrage, le Dr Stevenson a retenu, comme le titre l'indique, 20 cas – parmi les 2500 qu'il a étudiés. Il s'agit pour la plupart de jeunes enfants qui ont conservé des souvenirs précis et vérifiables d'une vie antérieure.

Comme la plupart des chercheurs sérieux, le Dr Stevenson ne s'intéresse pas aux sujets qui disent avoir été un personnage célèbre dans une vie antérieure... Je crois intéressant de préciser, à propos des expériences de régression sous hypnose, que le Dr Stevenson est formel : "La plupart des personnalités qui émergent sous hypnose sont entièrement imaginaires et résultent du désir qu'éprouve le sujet d'obéir aux suggestions de l'hypnotiseur (...); la plus grande partie de ce qui se produit sous hypnose est purement fantaisiste."

Dans son introduction, le Dr Stevenson précise qu'il s'a-dresse avant tout à des lecteurs de formation scientifique. Pourtant, et malgré l'austérité de la démarche, la plupart des lecteurs de cet ouvrage sont des non-scientifiques. Devenu un best-seller, ce livre a même depuis été traduit en sept langues.

Ce qui pourtant ne satisfait qu'à moitié le Dr Stevenson qui espérait qu'à la suite de la parution de cet ouvrage, le monde scientifique allait s'intéresser davantage à cette question, qui lui paraît importante du point de vue psychologique et médical. Il y a plus de dix ans, il a écrit un article intitulé : The Explanatory Value of the Idea of Reincarnation, dans lequel il suggère que l'étude de certains cas pourrait éclairer sous un jour nouveau certains problèmes rencontrés en psychologie et même en médecine. "Je suis devenu insatisfait de certaines méthodes qui ont été développées en psychiatrie, déclare le Dr Stevenson. Selon la théorie scientifique la plus généralement acceptée, on conçoit la personnalité comme le produit du matériel génétique hérité des parents, et de l'environnement prénatal et post-natal. Mais j'ai découvert que certains cas ne peuvent être expliqués ni par la génétique, ni par l'influence de l'environnement, ni même par une combinaison de ces deux facteurs. Je pense ici, par exemple, à certaines phobies de l'enfance, à certaines habitudes qui se développent spontanément, aux enfants qui sont convaincus ne n'être pas du sexe auquel ils devraient appartenir, à certaines difformités congénitales, à la différence qui existe entre les jumeaux qui sont d'un même ovule, et même à des questions aussi irrationnelles que certaines préférences alimentaires..."

Le Dr Stevenson a depuis écrit un autre ouvrage :Children Who Remember Previous Lives. Et plusieurs autres doivent paraître dans les prochaines années, dont Cases of the Reincarnation Type en quatre volumes dans lesquels il traitera en particulier de la question troublante des marques de naissance attribuables à un incident d'une incarnation passée... Le Dr Stevenson a toujours fait de ces marques de naissance un critère pour les cas retenus. Il s'intéresse donc tout particulièrement aux signes physiques, tels que marques et défauts de naissance qui reproduisent les cicatrices de blessures faites, ou d'interventions chirurgicales subies, au cours de la précédente incarnation et authentifiées par plusieurs témoins des deux incarnations. Le Dr Stevenson estime que le nombre de cas documentés est assez considérable pour rendre toute autre interprétation difficile à défendre. "J'ai maintenant recueilli à peu près vingt cas de ce genre, dont quinze particulièrement intéressants parce que j'ai pu comparer mes propres observations avec les descriptions post-mortem de la précédente incarnation." Dans certains cas, il a même eu accès à des rapports d'autopsie : "De tels rapports représentent sans doute la preuve la plus solide que nous ayons de la réincarnation."

Pour étonnant que puisse paraître au premier abord l'existence de marques de naissance qu'on peut consider comme la répercussion de blessures faites dans une incarnation précédente, cette explication va pourtant dans le sens de ce que nous savons aujourd'hui de l'interaction du corps et du psychisme. À cette interaction généralement admise s'ajoute ici la dimension que représente la survivance dans le psychisme après la mort du corps, d'un traumatisme et son influence sur la formation d'un nouveau véhicule physique.

La question des marques de naissance est très importante. Si on parvient en effet à démontrer que certains traumatismes physiques sont répercutés d'une incarnation à l'autre au niveau du corps, il apparaîtra d'autant plus acceptable que des traumatismes psychiques le soient également. C'est ainsi par exemple que le Dr Stevenson dit avoir trouvé jusqu'ici vingt-trois cas de personnes qui redoutaient dans la présente incarnation les conséquences d'un suicide commis dans une incarnation précédente. Il précise même que "plusieurs de ces personnes entretenaient une phobie à l'endroit de l'instrument du suicide, tel que fusil ou poison..."

IN Jeanne Laval, L'heure des révélations (éd. de Mortagne).

Le point de vue de la pensée traditionnelle

Dans la plupart des cas de ce genre, alors que peu de temps s'est écoulé entre deux incarnations, il s'agit le plus souvent d'entités qui doivent poursuivre une expérience de vie interrompue dans l'incarnation précédente, par suite de circonstances extérieures au plan de vie; ou encore d'entités qui doivent acquitter une dette karmique contractée au cours de la précédente incarnation. C'est ainsi par exemple que, dans l'un des cas étudiés par le Dr Stevenson, le sujet se souvient d'avoir commis un meurtre; et dans un autre, de s'être suicidé... Ce dernier cas est particulièrement tragique puisque le sujet se trouvant entraîné, comme il arrive souvent pour les suicidés, dans des schèmes d'existence semblables à ceux de l'incarnation précédente afin d'apprendre à surmonter cette tendance, finira par se suicider de nouveau.

La pensée traditionelle enseigne que c'est le corps astral, véhicule psychique de l'être – que les spirites appellent le périsprit – qui est le modèle au sens de 'matrice' du corps physique. J'ai trouvé par exemple dans une communication spirite les précisions suivantes : "Le périsprit souffre des blessures reçues par le corps matériel : c'est lui qui possède la sensibilité. Elle reste entière après la mort. Le périsprit conserve les blessures et met du temps à s'en guérir. Si une nouvelle incarnation succède de trop près à la mort, la guérison n'est pas complète et le périsprit forme mal le nouveau corps qu'il devra habiter... Il faut dire que cette précipitation, avec les suites qu'elle comporte, dépend de la volonté du destin".


Le Dr Stevenson rapporte aussi que quelques-uns des sujets étudiés ont certains dons psychiques : précognition, perception télépathique, etc. Ce qui, du point de vue de la pensée ésotérique s'explique par le déphasage du corps astral : comme si les corps, physique et astral, n'étaient pas parfaitement imbriqués l'un dans l'autre. Or, pour se souvenir d'une existence antérieure, un certain déphasage du corps astral paraît nécessaire, ce qui est aussi souvent le cas pour que se manifestent certains dons psychiques.

Du processus de l'anamnèse

Dans ses entrevues avec les sujets qui font l'objet d'une étude poussée, le Dr Stevenson s'intéresse particulièrement à la façon dont se manifeste le souvenir d'une vie antérieure. Il rapporte que, dans la plupart des cas, le sujet commence d'abord par voir mentalement se dérouler certains événements mais sans soupçonner qu'il est en train de se souvenir... Il se demande même parfois ce que représentent ces événements dans le champ de sa conscience. À l'étape suivante de l'anamnèse, le sujet en vient à s'intéresser plus précisément à l'un des acteurs de ces événements mais auquel il ne s'identifie pas encore. Il le voit de l'extérieur comme s'il s'agissait d'un acteur. Enfin, il en vient éventuellement à reconnaître ces événements comme des souvenirs et à s'identifier à cet ‘autre’ qu'il perçoit maintenant comme un double de lui-même.

J'ai eu personnellement connaissance d'une expérience poussée de régression dans plusieurs vies antérieures qui s'est déroulée exactement selon la même structure.

Le Dr Stevenson précise que certains aspects du méca-nisme d'identification ne sont pas sans évoquer ce qui se passe dans certains cas de schizophrénie ou de personnalités multiples. Pour un ésotériste, ce rapprochement n'a rien d'étonnant : certaines formes de dédoublement d'ordre psychique peuvent parfois s'expliquer par le souvenir d'une existence antérieure.

Le processus d'anamnèse et le mécanisme d'identification que je viens de décrire à partir des commentaires du Dr Stevenson ne sont pas non plus sans évoquer la façon dont se déroule la revue de la vie après la mort, alors que l'entité voit des événements de la vie qui vient de s'achever sans soupçonner non plus qu'elle est en train de se souvenir, pour ensuite s'attacher à l'un des acteurs de ces événements... auquel elle en viendra à s'identifier.

Le Dr Stevenson précise par ailleurs que l'identité de l'incarnation antérieure n'est jamais tout à fait la même que celle de la présente incarnation. Pour la raison que, d'une incarnation à l'autre, on ne peut pas être exactement le même... Ce que je suis maintenant, je ne l'ai jamais été dans une vie antérieure. Et je ne le serai jamais non plus dans une prochaine incarnation... Puisque la personnalité évolue d'une incarnation à l'autre. Le Dr Stevenson rapporte aussi que la plupart des sujets qu'il a étudiés possèdent des qualités (aptitudes, etc.) qu'ils n'ont pas eu l'occasion de développer au cours de la présente incarnation et qui sont précisément, selon les témoins interrogés, des qualités que possédaient les personnalités antérieures. Les observations du Dr Stevenson paraissent bien confirmer sur ce point ce qu'enseigne la pensée ésotérique, lorsqu'il note la persistance de similitudes mais aussi de différences entre les personnalités de deux incarnations successives. Mais le lien entre les deux paraît pourtant bien réel. "Il n'y a pas de substitution d'une personnalité par une autre, précise-t-il, mais continuité de l'une à l'autre."

Et plus loin, ce commentaire qui me paraît particulièrement important dans le présent contexte : "Chez la plupart des sujets, la continuité entre leur personnalité présente et celle de leur vie antérieure correspond exactement à la continuité que chacun de nous éprouve entre sa personnalité présente et celle de l'enfant qu'il a été." Ce commentaire recoupe, encore une fois ce qu'enseigne la pensée ésotérique.

Je vous propose maintenant un résumé d'un des cas rapportés dans Twenty Cases Suggestive of Reincarnation. Mais je crois nécessaire de rappeler qu'on ne doit porter de jugement sur les recherches du Dr Stevenson qu'à partir de ses propres communications et non à partir du résumé forcément succinct que j'en dois faire ici.

UN EXEMPLE : LE CAS DE CORLISS CHOTKIN

Le Dr Stevenson soutient qu'un enfant n'a pour ainsi dire que trois ans pour se souvenir. Avant l'âge de deux ou trois ans, il n'a pas la capacité de s'exprimer; et après cinq ans, trop d'événements arrivent dans sa vie et il commence à oublier. En général, on peut dire que les souvenirs d'expériences de vies antérieures de même que les souvenirs de personnalités passées vont s'effacer petit à petit pour disparaître tout à fait au moment de l'adolescence.

"Lorsqu'un enfant connaît des faits dont il n'a pu avoir connaissance au cours de sa présente existence, précise le Dr Stevenson, il est difficile d'expliquer ces cas autrement que par la réincarnation."

Plusieurs des cas retenus par le Dr Stevenson viennent de l'Orient. Sans doute les parents, dans les régions du monde où la réincarnation est culturellement acceptée, exercent-ils moins de censure lorsque leurs enfants évoquent une vie antérieure. Mais le Dr Stevenson a aussi étudié plusieurs cas d'enfants nord-américains, de milieu familial où le mot réincarnation n'est jamais prononcé et le concept lui-même à peu près inconnu, qui témoignent pourtant de la même continuité d'une incarnation à l'autre.

Corliss Chotkin était métis, né d'un père de race blanche et d'une mère amérindienne appartenant à la tribu des Tlingits en Alaska - qui sont réincarnationnistes.

En 1946 mourait un indien tlingit du nom de Victor Vincent.

Environ un an avant sa mort, alors que Victor se trouvait en visite chez sa nièce, il lui dit : "Je vais un jour revenir comme ton fils... Et j'aurai les mêmes cicatrices..." Il indiqua alors deux cicatrices très distinctes : l'une sur le bord du nez, l'autre dans le dos. Il s'agissait dans les deux cas de cicatrices causées par des interventions chirurgicales.

Dix-huit mois après la mort de Victor, sa nièce donna naissance à un fils qu'elle appella Corliss. Or, cet enfant avait à la naissance les mêmes cicatrices que son oncle. Elles ont été reconnues et authentifiées par plusieurs témoins. Ce qui ne suffirait sans doute pas à en faire un cas intéressant... Mais il se trouve qu'un jour, alors qu'il était tout jeune enfant, Corliss a spontanément demandé à sa mère : "Me reconnais-tu? Je suis Kahkody..." C'était le nom tlingit de Victor. Et un peu plus tard, il devait déclarer : "Je vous avais dit que je reviendrais..."

Au cours des années qui ont suivi, Corliss Chotkin a reconnu plusieurs personnes qu'il ne pouvait pas avoir connues dans la présente incarnation. Il raconta même certains incidents de la vie de Victor que personne ne connaissait et qui ont pu être vérifiés. Il a par exemple raconté qu'un jour, alors qu'il était à la pêche, son canot-moteur étant tombé en panne il avait été secouru par un bateau à vapeur, le North Star... Il rapportait toujours de sa vie antérieure des faits précis et dont la plupart ont pu être vérifiés.

Enfin, du point de vue psychologique, Corliss ressemble à Victor. Il a aussi plusieurs de ses aptitudes : il est par exemple très doué pour la mécanique. De plus, il bégaie et il traîne un peu les pieds... comme Victor.


La réincarnation... demain

Après avoir consacré plus de 25 années de sa vie professionnelle à l'hypothèse de la réincarnation et à l'étude rigoureuse de ce phénomène, à quelle conclusion le Dr Stevenson est-il parvenu pour lui-même?

La phrase que j'ai citée en exergue : "Oui, la réincarnation est une réalité", il l'a écrite dans une revue scientifique, le Journal of Nervous and Mental Diseases (août 1977).

Le Dr Stevenson ne considère pas pour autant que la réincarnation soit prouvée. Mais il estime qu'elle devrait l'être d'ici moins d'une quinzaine d'années.

Du point de vue scientifique, la réincarnation rend compte du plus grand nombre de faits et d'événements et leur donne la plus grande cohérence;

• elle est la plus simple des théories connues- c'est-à-dire qu'elle ne multiplie pas inutilement les hypothèses;
• elle est la plus universelle dans le temps et l'espace;
• enfin, elle aide à mieux vivre.

Si j'ai consacré plusieurs pages à la démarche du Dr Stevenson c'est qu'il me paraît celui qui est allé le plus loin dans ses recherches sur cette question difficile, et celui dont la méthodologie est la plus valable du point de vue scientifique. Il n'y a pas de doute dans mon esprit que si l'hypothèse de la réincarnation doit un jour être confirmée, nous le devrons en grande partie aux travaux du Dr Stevenson. Je partage là-dessus l'opinion exprimée par le Dr Harold Lief dans le même numéro de Journal of Nervous and Mental Diseases : "Ou bien il (Stevenson) fait une erreur colossale... ou bien il sera un jour considéré comme le Galilée du XXe siècle." Et comme lui, je suis enclin à penser que le Dr Stevenson occupera un jour une place importante dans l'histoire de la pensée scientifique.



REF.:

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