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jeudi 14 octobre 2010

CONSTRUCTION: problême de qualité de construction ? Que faire ?



Trop facile de devenir entrepreneur?......!!!

Le manque d'expérience de certains entrepreneurs cause problème, explique Yves Poirier.

Si vous cherchez un nouveau métier, il faut peut-être songer au domaine de la construction. TVA Nouvelles a constaté que devenir entrepreneur, c’est presque un jeu d’enfant au Québec. Ce qui soulève bien des inquiétudes.

Il faut obtenir une licence auprès de la Régie du bâtiment pour travailler comme entrepreneur et coordonner et faire exécuter des travaux sur un chantier. Mais obtenir ce permis serait trop facile, selon plusieurs observateurs. Résultat : de nombreux entrepreneurs manqueraient d’expérience.

« Il y a plusieurs entrepreneurs sur le terrain présentement qui, malheureusement, même s'ils sont de bonne foi, ils n'ont pas nécessairement les compétences nécessaires », soutient le directeur général de l’Association des entrepreneurs en maçonnerie du Québec, Denis Brisebois.

Pour obtenir sa licence, il faut suivre un cours théorique de 335 heures auprès d’un organisme reconnu, comme l’Association provinciale des constructeurs d’habitations du Québec (APCHQ), puis réussir quatre examens d’évaluation de compétences. À l’APCHQ, le coût de la formation s’élève à 5 400 $ pour les non-membres.

Manque d’expérience pratique

Le problème, selon certains, c’est qu’aucune étude minimale ni expérience pratique ne sont exigées. Une situation qui préoccupe à la fois des gens de l’industrie, comme Denis Brisebois, et des élus.

« Il y a plusieurs entrepreneurs sur le terrain présentement qui, malheureusement, même s'ils sont de bonne foi, ils n'ont pas nécessairement les compétences nécessaires »

« Soyons clairs, donnons des licences aux gens qui démontrent toutes les compétences, tant au plan théorique qu’au plan pratique », lance le député de La Prairie et critique péquiste en matière de travail, François Rebello.

L’inexpérience des entrepreneurs risque d’occasionner de sérieux problèmes. France Maurice en sait quelque chose. Elle a embauché un entrepreneur général licencié pour effectuer des travaux de rénovation sur sa maison. Mais l'entrepreneur en question, Services Laurin, n'avait pas l’expérience pratique en maçonnerie nécessaire pour évaluer la qualité du travail de ses sous-traitants.

Quand le maçon a mal posé le crépi, l'entrepreneur qui l'avait embauché n'a pas été en mesure de déceler le travail bâclé. Services Laurin a été poursuivi et condamné à la Cour des petites créances.

Pour Denis Brisebois, de l’Association des entrepreneurs en maçonnerie, il est clair que Services Laurin n’aurait pas dû obtenir sa licence aussi facilement. « La Régie du bâtiment n'a pas rendu service ni à l'entrepreneur ni à nos concitoyens », souligne-t-il.

Denis Brisebois croit que les licences devraient être réservées aux gens de métier.

La réponse de la Régie

La Régie du bâtiment, de son côté, n’a pas l’intention de resserrer les règles d’attribution des licences d’entrepreneurs puisqu’il deviendrait trop difficile, selon elle, de devenir propriétaire d’une entreprise de construction.

La Régie invite tout de même les gens à lui signaler les cas de travaux bâclés et à dénoncer les entrepreneurs fautifs en composant le 1-800-361-0761.

REF.:

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