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Lorsque Martin Parnell a décidé de forcer son corps d’homme mûr à courir l’équivalent de 250 marathons en un an, il était rempli de belles intentions. Mais il ne se doutait pas qu’il allait effacer carrément les effets du temps.
L'ingénieur albertain a 55 ans. Mais les médecins disent qu'il a maintenant le corps d’un homme de 18 ans. Son métabolisme est plus jeune et les examens aux rayons X montrent qu’il n’a pas à se préoccuper de l’usure de son ossature.
Au départ, M. Parnell voulait recueillir 250 000 $ pour l’organisme de bienfaisance Right to Play, qui propose des activités sportives aux enfants défavorisés. Il voulait aussi en gagner une pour les baby-boomers, « pour montrer que les gens de notre âge peuvent en faire beaucoup plus », dit-il.
Après avoir usé plus de 25 paires de chaussures, cumulé 12 millions de pas et atteint son objectif de 250 000 $ l’année dernière, le corps de M. Parnell franchit une nouvelle frontière, mais cette fois comme rat de laboratoire.
Les médecins, à commencer par son médecin personnel, et les chercheurs, incluant des spécialistes de l’Université de Calgary, étudient son corps pour voir s’il est possible de reculer l’horloge biologique d’une personne. Les résultats pourraient être utilisés dans la lutte contre l'ostéoporose. L’exercice sera long.
On peut toutefois déjà tirer une conclusion : il faut oublier le beurre en grande quantité.
« J'étais une machine à brûler les graisses », raconte M. Parnell depuis son domicile de Cochrane, en Alberta.
Il pouvait facilement brûler 5000 calories par jour l’an dernier alors qu’il enchaînait les marathons le long de la rivière Bow, à Calgary.
Mais le beurre et le yogourt ainsi qu’un menu riche en noix ne lui conviennent plus maintenant qu’il a ralenti ses activités.
« Je l’ai remarqué tout de suite, mais j’aimais pouvoir manger ce que je voulais », se désole-t-il.
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