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Le Groupe de travail contre les abus de la messagerie (MAAWG) vient d'annoncer une série de mesures qui visent à augmenter la protection des internautes.
Tentatives d'hameçonnage par courriel, publication de liens malveillants sur Twitter, fausses vidéos virales vectrices de virus, comme celle de l'autopsie de Whitney Houston sur Facebook, etc. Les menaces virtuelles exploitent les tendances de l'heure et sont assez diversifiées.
Comme l'explique Michael O'Reirdan, président de M3AAWG, à propos des dangers en ligne:
«Une simple recherche en ligne génère plus de 14 millions de liens vers des références connectant des messageries à des logiciels malveillants, mais en réalité, les professionnels des abus de ces domaines travaillent de façon autonome. Cet isolement maintient les sociétés dans l'ignorance et donne aux cybercriminels l'avantage de "diviser pour mieux régner ".»
Les internautes peuvent toutefois se rassurer, puisque le MAAWG a l'intention de décloisonner les expertises en matière de sécurité informatique.
Pour renforcer la protection des internautes sur le web, les secteurs des logiciels malveillants et de la mobilité seront intégrés dans son champ d'études. Pour l'occasion, le groupe s'est renommé «M3AAWG», ou M3 (Messaging, Malware et Mobile).
Actuellement, le M3 est en train de «renforcer sa structure interne pour répondre au problème des connexions dangereuses entre les logiciels malveillants, les pourriels et les abus sur les plateformes mobiles émergentes», précise M. O'Reirdan.
Créé en 2004, le MAAWG représente plus d'un milliard de boîtes de réception des plus grands opérateurs de réseau du monde.
Il propose aussi un forum ouvert permettant aux experts de partager leurs connaissances et leurs techniques afin d'enrayer les logiciels malveillants. Ces derniers y sont considérés comme «la véritable pathologie» du web.
À ce jour, le M3 est le seul organisme luttant contre la menace visant la messagerie de manière holistique, en traitant systématiquement tous les aspects du problème.
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