WatchKit : découvrez comment fonctionnera la Watch d’Apple
En mettant en ligne le kit de développement pour sa montre connectée, Apple a livré de nombreuses informations nouvelles qui permettent de mieux savoir comment fonctionnera sa montre connectée.
Attendue pour le début d’année 2015, avec des informations et rumeurs contradictoires qui la voient arriver en février
ou plus tard dans l’année, la Watch d’Apple est désormais pourvue d’un
SDK. Ce kit de développement mis à disposition, hier mardi 18 novembre
2014, va permettre aux développeurs intéressés de créer des applications
pour la montre connectée. Ainsi, le premier « bijou » d’Apple
arrivera-t-il sur le marché avec des applications et donc des usages qui
assureront sa pertinence.
« Avec iOS 8.2 beta SDK, les développeurs peuvent à présent commencer
à utiliser WatchKit pour créer de nouvelles applications
révolutionnaires, des Glances
et des notifications activables conçues pour l’interface innovante de
l’Apple Watch, et travailler avec de nouvelles technologies comme Force
Touch, Digital Crown et Taptic Engine » écrit Philip Schiller, le patron monde du marketing d’Apple, facilement reconnaissable au choix de ses adjectifs.
«
Les développeurs peuvent créer des notifications permettant aux
utilisateurs de réaliser des actions ou de répondre directement depuis
leur poignet, comme d’éteindre les lumières après avoir quitté la maison
ou d’accéder rapidement aux informations d’un vol à l’aéroport et de
changer leur itinéraire lorsque leur train ou bus est en retard »
précise encore Philip Schiller.
Toujours selon
cette source, les prix de la smartwatch varieraient de 350 à 5000
dollars. Le prix minimum est officiel, c'est celui communiqué par Apple
pour le modèle Sport. Le modèle avec le bracelet en acier serait proposé
à 500 dollars tandis que les modèles avec bracelet en or se hisseraient
à 4000 ou 5000 dollars.Dernière information, comme d'habitude chez Apple, le produit ne pourra pas être ouvert. Tout changement de batterie devra donc se faire dans les Apple Store.
Un point sur les écrans
Mais
le SDK est également l’occasion de découvrir davantage d’informations
sur la montre de la société californienne et sur son fonctionnement. La
Watch sera déclinée en trois gammes de deux modèles, dont on connaît
désormais la taille et la résolution des écrans. Le modèle de 38 mm de
large, réservé aux petits poignets, proposera un écran de 340 x 272
pixels, tandis que la montre un peu plus grande, 42 mm, embarquera un
écran de 390 x 312 pixels. Les deux écrans sont qualifiés de Retina et
Apple indique aux développeurs d’intégrer une image deux fois plus large
que les résolutions ci-dessus. La firme insiste aussi sur le fait que
le contenu doit être « identique quelque soit la taille de l’écran ».
Les développeurs devront suivre des
indications très précises. Ainsi, le centre de notification devra être
de 29 pixels pour la version de 38mm, tandis que le modèle 42mm
affichera des notifications de 36 pixels.
Deux tailles de Watch, en détail.
Des interactions contrôlées
On
l’a vu au fil du temps, Apple n’aime pas que des développeurs tiers
viennent altérer ses interfaces ou ses méthodes d’interaction. Ce sera
la même chose avec la Watch. La firme de Cupertino a pensé l’interface
de sa montre pour utiliser l’écran tactile mono touch au mieux, y compris les bords de l’écran.
Pour interagir avec sa montre,
l’utilisateur pourra glisser son doigt verticalement, pour faire défiler
un contenu, ou horizontalement pour passer d’une page à une autre. Un
glissement partant du bord gauche de l’écran sera interprété comme une
volonté de revenir en arrière, alors que le même mouvement vers le haut
conduira à l’interface de contrôle. Un glissement du bord de l’écran
vers le haut ouvre quant à lui Glances.
L’utilisateur d’une Watch pourra également tapoter l’écran pour sélectionner une option ou maintenir sa pression pour un Force Touch, qui ouvrira un menu contextuel. Ce dernier contiendra entre une et quatre actions.
Enfin, moyen essentiel d’interagir avec sa montre, la couronne numérique. Elle servira notamment à faire défiler plus rapidement les pages un peu longues.
Enfin, moyen essentiel d’interagir avec sa montre, la couronne numérique. Elle servira notamment à faire défiler plus rapidement les pages un peu longues.
Apple précise, une fois encore, que la Watch « n’est pas compatible avec les mouvements à plusieurs doigts, comme les pincements ».
Deux types de notifications et Glances…
On apprend également qu’Apple prévoit d’afficher les informations de trois manières différentes. On connaissait déjà Glances
qui permet d’avoir toujours à portée de main les informations d’une
application en particulier – toutes les applications ne proposeront pas
de Glances. On sait désormais que Glances impose d’afficher des données textuelles uniquement en un seul écran qui ne sera pas interactif.
Les notifications, elles, étaient un peu moins bien documentées. On sait désormais qu’il en existera deux sortes. Le short look
qui s’affiche brièvement quand on soulève son poignet. Elle ne présente
aux yeux de l’utilisateurs que le logo de l’application, son nom et une
courte information. Si l’utilisateur maintient son poignet levé, on
passe alors en mode Long look. Ce qui signifie que le nom et le
logo de l’application monte en haut de l’écran laissant la possibilité à
l’utilisateur de faire défiler du contenu à l’écran. Il pourra alors
réagir à l’information ou faire disparaître la notification.
A gauche une notification, avec une interaction possible. A droite, un exemple de Glances.
Intimement liée à l’iPhone
Dans son guide, Apple insiste sur la nature extrêmement personnelle de la Watch, produit plus que tout autre appelé à « brouiller les frontières entre objet physique et logiciel », notamment grâce à la couronne numérique.
Pour autant, cette montre ne pourra pas
vivre seule, en tout cas pas dans un premier temps. Apple explique en
effet que les applications de la Watch sont des extensions d’application
pour iOS qui fonctionnent sur un iPhone : « Vous commencez le
développement de votre application pour la Watch à partir de votre
application iOS existante, qui doit être compatible avec l’iPhone ».
Dans les schémas explicatifs du fonctionnement, on comprend que
l’application sur la montre fait appel à des contenus et actions qui
sont poussées depuis l’iPhone sur lequel est exécuté le programme.
Un fonctionnement qui fait un peu penser
à celui des montres sous Android Wear, qui ne sont pas grand chose sans
le smartphone sous Android qui les accompagnent obligatoirement.
Pour autant, la situation devrait évoluer dans le courant 2015, plutôt en fin d’année, qui verra arriver les premières applications natives pour la Watch. Elles s’exécuteront alors localement et fonctionneront a priori sans avoir besoin de l’iPhone.
Pour autant, la situation devrait évoluer dans le courant 2015, plutôt en fin d’année, qui verra arriver les premières applications natives pour la Watch. Elles s’exécuteront alors localement et fonctionneront a priori sans avoir besoin de l’iPhone.
Schéma de fonctionnement des applications pour la Watch.
Les limites de l’exercice
La dépendance forte vis-à-vis de l’iPhone impose des contraintes. Ainsi, si les images ou même ce qui s’apparente à des gif animés sont les bienvenus, les vidéos sont à proscrire – en même temps vu la taille de l’écran... Une application ne pouvant mettre en cache que 20 Mo d’images. Les cartes affichées dans une application sont statiques et ne seront pas interactives. Taper du doigt sur la carte ouvrira obligatoirement Plans.Source.:
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