Attaque contre TSMC : Circulez, y’a rien à voir ?
cpu, WannaCry, virus, iPhone, TSMC, Hackers
Sécurité : Le fondeur TSMC a
annoncé un retour à la normale de sa chaîne de production, affectée par
une attaque informatique. Producteur de processeurs pour de nombreux
acteurs et constructeurs, dont Apple, TSMC est aujourd’hui une cible de
choix pour les cybercriminels
Mise à jour le 06/08 à 16h30 : Lors d'une conference de
presse, les dirigeants de TSMC ont donné un peu plus de détails sur
l'attaque. Comme le rapporte Zdnet.com, le virus en question était une
variante de WannaCry, qui se serait activée suite à l'installation d'un
logiciel n'ayant pas été vérifié. De nombreux postes opérationnels
utilisés par la chaine de fabrication de TSMC utilisent encore Windows 7
comme système d'exploitation et ne disposent pas du correctif
permettant de bloquer la propagation du virus.
TSMC, tiré d’affaire ? C’est ce que laisse entendre le dernier communiqué publié par le fondeur, qui annonce avoir repris le contrôle de sa chaîne de production affectée par « un virus » comme l’avait annoncé la société dans un communiqué publié hier. L’information avait été initialement publiée par l'agence Bloomberg, qui dans un article publié vendredi faisait savoir qu’un virus avait infecté plusieurs systèmes informatiques de TSMC et avait bloqué la chaîne de production de la société taïwanaise. Selon la directrice du groupe, c'est la première fois qu'une attaque informatique vient directement affecter les capacités de production de la société.
Dans un communiqué publié hier, TSMC confirme l’information de Bloomberg
et explique que « 80% des outils de l’entreprise ont pu être rétablis »
à la mi-journée, et que la société espère un retour à la normale
complet dans la journée de lundi.
TSMC ne donne pas beaucoup de détails sur la nature exacte de l’attaque ayant affecté ses systèmes. La société se contente de designer « un virus » comme l’origine de l’attaque. TSMC blâme « une mauvaise manipulation ayant eu lieu pendant l’installation d’un nouvel outil logiciel, qui a permis à un outil de se répandre dans le système informatique une fois l’outil connecté au système. »
Pas de précision sur le type de virus en question ni sur les dégâts que celui-ci tentait de causer (vol, espionnage ou destruction de données) : TSMC préfère communiquer sur le fait que le problème est réglé et que le cours normal des opérations est en train de reprendre.
TSMC a pourtant des raisons de s’inquiéter. Les derniers mois ont montré une recrudescence des attaques informatiques visant la chaîne d’approvisionnement des constructeurs plutôt que les utilisateurs ou les terminaux.
On peut ainsi rappeler le cas de CCleaner, dont l’utilitaire de désinfection avait été victime d’une mise à jour malveillante modifiée par des cybercriminels afin de diffuser des malwares sur des systèmes informatiques appartenant à plusieurs acteurs du secteur informatique.
TSMC fournit également de nombreux acteurs en puces électroniques : Apple est souvent cité parmi ses clients, mais c’est aussi le cas d’ATI ou Nvidia qui se fournissent chez TSMC pour construire leurs produits. Le système informatique et la chaîne de production de TSMC sont donc une cible de choix pour les cybercriminels qui chercheraient à toucher ces différentes sociétés en visant le point commun entre ces entités.
TSMC, tiré d’affaire ? C’est ce que laisse entendre le dernier communiqué publié par le fondeur, qui annonce avoir repris le contrôle de sa chaîne de production affectée par « un virus » comme l’avait annoncé la société dans un communiqué publié hier. L’information avait été initialement publiée par l'agence Bloomberg, qui dans un article publié vendredi faisait savoir qu’un virus avait infecté plusieurs systèmes informatiques de TSMC et avait bloqué la chaîne de production de la société taïwanaise. Selon la directrice du groupe, c'est la première fois qu'une attaque informatique vient directement affecter les capacités de production de la société.
TSMC ne donne pas beaucoup de détails sur la nature exacte de l’attaque ayant affecté ses systèmes. La société se contente de designer « un virus » comme l’origine de l’attaque. TSMC blâme « une mauvaise manipulation ayant eu lieu pendant l’installation d’un nouvel outil logiciel, qui a permis à un outil de se répandre dans le système informatique une fois l’outil connecté au système. »
Pas de précision sur le type de virus en question ni sur les dégâts que celui-ci tentait de causer (vol, espionnage ou destruction de données) : TSMC préfère communiquer sur le fait que le problème est réglé et que le cours normal des opérations est en train de reprendre.
TSMC a pourtant des raisons de s’inquiéter. Les derniers mois ont montré une recrudescence des attaques informatiques visant la chaîne d’approvisionnement des constructeurs plutôt que les utilisateurs ou les terminaux.
On peut ainsi rappeler le cas de CCleaner, dont l’utilitaire de désinfection avait été victime d’une mise à jour malveillante modifiée par des cybercriminels afin de diffuser des malwares sur des systèmes informatiques appartenant à plusieurs acteurs du secteur informatique.
TSMC fournit également de nombreux acteurs en puces électroniques : Apple est souvent cité parmi ses clients, mais c’est aussi le cas d’ATI ou Nvidia qui se fournissent chez TSMC pour construire leurs produits. Le système informatique et la chaîne de production de TSMC sont donc une cible de choix pour les cybercriminels qui chercheraient à toucher ces différentes sociétés en visant le point commun entre ces entités.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire